PREVIEW - STONE SOUR, HELLYEAH | Volkshaus, Zurich – 11.11.2010

STONE SOUR, HELLYEAH | Volkshaus, Zurich
11 novembre 2010
Portes : 19h | Prix : CHF 55.-



Ce qui devait être un simple retour aux sources le temps d’un album et une tournée en 2002 pour Corey Taylor et James Root, respectivement chanteur et guitariste de Slipknot, est devenu l’une des révélations de ces dernières années. Très loin de la folie du groupe masqué, Stone Sour s’en va vers des horizons plus calmes où les ballades sont légion, la voix de Corey se prêtant à merveille à cet exercice. Mais le groupe sait également composer des morceaux très rythmés ponctués de riffs tranchants. Leur dernier album en date ‘Audio Secrecy’ en est l’illustration parfaite et risque bien de leur faire faire un grand bond en avant au niveau de la reconnaissance musicale. Ils seront accompagnés par Hellyeah, un groupe aux riffs en béton armé, et dont la frappe est assurée par Vinnie Paul, l’ex-batteur de Pantera. [Indy]

www.freeandvirgin.com

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mis en ligne le : 02.11.10 par indy

PREVIEW - TIAMAT, ORDEN OGAN, STONEMAN | Z7, Pratteln – 06.12.2010

TIAMAT, ORDEN OGAN, STONEMAN | Z7, Pratteln
6 décembre 2010
Portes : 20h | Prix : CHF 38.-
Tiamat reste et restera toujours un groupe hors du commun. Tout d’abord grâce au charisme incroyable de son frontman Johan Edlund, mais aussi à sa variété de styles développés au cours de sa carrière. Passant du death doom des débuts à un metal psychédélique aux relents floydiens ou encore au goth rock cynique que n’auraient pas renié les Sisters Of Mercy. Leur dernier album ‘Amanethes’ propose un excellent patchwork de ces multiples styles. Pour les avoir vus une bonne dizaine de fois en live, nous ne pouvons que vous conseiller de vous ruer à Pratteln pour voir (ou revoir) cette formation mythique. Les premières parties seront assurées par les power folk metalleux d’Orden Ogan et les gotheux suisses de Stoneman. [PsiloSyn]

www.z-7.ch

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mis en ligne le : 02.11.10 par indy

LIVE REPORT - STONE SOUR | Webster Hall, New York - 30.08.2010

STONE SOUR | Webster Hall, New York
30.08.2010
Deux heures trente, le réveil a sonné bien tôt pour ce petit voyage à New York. Mais pour faire le trip ‘mon lit – New York’, il m’a fallu maximum vingt secondes. Ouverture du site Transit et la magie d’Internet me permet d’assister en direct à la release party du dernier Stone Sour ‘Audio Secrecy’. Évidemment avec Internet, on peut en voir plein des concerts et celui-ci sera sans doute disponible dans les deux minutes après la fin de la retransmission sur YouTube etc., mais bon je voulais tout de même voir une fois la chose en direct. Stone Sour semblent simplement heureux de jouer dans une salle minuscule où Corey est à moins de trente centimètres des premiers rangs. Il est d’ailleurs tellement imposant dans sa prestation qu’il prend toute la place. Putain de chanteur, mais surtout putain d’entertainer qui s’amuse avec le public, lui parle et fait sentir à chaque personne dans la salle qu’elle est importante, un grand monsieur. Et moi j’assiste comme des milliers d’autres à ce concert assis sur la chaise de mon bureau. Évidemment, ça manque de chaleur humaine et il est difficile de se sentir intégré au show, mais malgré tout je ne peux m’empêcher de trouver ce procédé, celui de pouvoir assister à un show ‘inaccessible’ en direct, très sympa. Merci Stone Sour d’avoir écourté ma nuit, et merci Internet de me permettre de faire le retour de New York à mon lit en moins de vingt secondes. [Indy]

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mis en ligne le : 31.10.10 par indy

LIVE REPORT - SONISPHERE | Jonschell - 17-18.06.2010

SONISPHERE | Jonschell
17-18.06.2010



Ça aurait dû être le plus beau jour de notre vie, et ce fut une malédiction, une déception. Trois mois après je suis toujours dans le désespoir, tiraillée par tant de mésaventures et de remords. Quels remords ? Eh bien parce que, comme vous, j’ai payé ma place pour ce festival pour avoir le droit d’être au chaud et au sec pendant quelques minutes dans le coin presse avant de retourner patauger dans la boue. Mais passons, commençons par le commencement, revenons donc à jeudi. Arrivée sur place, je constate qu’il pleut, qu’il y a déjà pas mal de boue et après avoir attendu quarante-cinq minutes sous la pluie, je m’aventure sur le terrain avec mon sésame et découvre deux scènes avec pits séparés, ce qui signifie en gros qu’il n’y aura aucune chance de pouvoir rester devant et voir tous les groupes de près, un choix que je trouve un peu malheureux, je vous expliquerai pourquoi plus loin. Jeudi soir, il n'y a qu’une scène utilisée.

Premier groupe, The Sorrow. Il remercie le public clairsemé d’être présent malgré la pluie tombante. L'organisation avait posé de la paille sur la boue et l'avait recouverte d'un tapis vert. Job For A Cowboy a assuré un super set ainsi que 36 Crazyfists, mais j’étais surtout là pour voir Overkill. Bobby Blitz a assuré malgré le temps, avec des titres tels que ‘Wrecking Crew’ mais mon préféré sera ‘Old School’. L’apothéose de cette première soirée fut bien sur Airbourne, avec une pluie qui avait presque cessé et Joel qui a grimpé en haut des échafaudages, s'en foutant de la pluie. Le retour à la voiture pour dormir fut moins drôle, car j'avais définitivement abandonné l’idée de camper dans la boue. On a dû passer dans un couloir boueux puis faire un immense tour, bref ! Après une nuit mouvementée, froide et peu reposante, je me suis lancée à l’assaut de la deuxième journée, pensant que ça ne pouvait pas être pire que la veille. Grossière erreur ! La moitié des entrées étaient bloquées, les Securitas nous ont tous fouillés, et il nous a fallu quarante minutes pour arriver devant la scène. Merci à la mer de boue de vingt centimètres qui séparait les deux endroits ! J’entendais Devil Driver sans rien pouvoir faire que jurer et éviter de tomber. J’ai raté la moitié du set de HellYeah! et ne suis même pas arrivée dans la fosse. Quelle merde ce terrain ! Je voyais autour de moi des gens qui pleuraient, des handicapés portés à bout de bras qui n’arriveraient jamais devant, eux aussi avaient payé leur place. La boue étant à mi-mollet, voire plus haut, c’était juste une honte.

Anthrax a fait un set honnête. C'était le premier des Big Four à jouer sur la scène Apollo. Le retour de Joey Belladonna était rafraîchissant. Il fallait ensuite essayer de courir à la Saturn Stage pour voir les Gallois de Bullet For My Valentine, mais j’abandonnais à mi-parcours. Je contemple Alice In Chains. Je viens d'interviewer Stone Sour et suis contente. À la tente ‘bière’, il faut faire la queue pour se faire servir, il faut aussi la faire pour manger, et encore pour récupérer la consigne des verres et des plats. Je décide donc de garder le verre souvenir, on n'est plus à deux francs près. Je me dirige ensuite dans la fosse pour voir Stone Sour, un set comme ça réchauffe les esprits. Corey Taylor remonte dans mon estime, il est venu le plus près possible du public, et le groupe a joué plusieurs titres de son nouvel album ‘Audio Secrecy’. Les choses sérieuses reprennent avec Slayer qui prend d’assaut la scène. Voir Araya tout sourire nous balancer un ‘Why Don’t You Stay For A While’ m’a rappelé pourquoi j’étais venue à Jonschell aujourd’hui. Je préfère toutefois le ‘Reign In Blood’ de Slayer que le ‘Reign In Mud’ en me dirigeant devant l’autre scène pour un des meilleurs shows de Megadeth que j’aie vu en Suisse depuis longtemps. La hargne du rouquin nous a dégagé les cieux. Enfin du soleil ! Sur ‘Peace Sells’, Scott Ian a rejoint le groupe.

Retour sur l’autre scène pour Motörhead, mais j’avoue que je n’étais pas emballée, le son était mauvais, on n'entendait pratiquement rien. Après son set, je retourne en courant pour réaliser l’interview de Megadeth, petit moment avec les pieds au sec et en bonne compagnie mais de courte durée, retour dans la boue pour Metallica. L’intro de Metallica commence et je décide que je n’en peux plus, je reste jusqu’à la moitié du set et je me casse. ‘Creeping Death’, ‘Sad But True’, ‘One’ et ‘Master Of Puppets’, que dire, Metallica est le plus grand des Big Four, qu’on s’le dise, et niveau son ils ont assuré. Cette soirée aurait pu se passer beaucoup mieux, j’aurais bien voulu voir Volbeat ou encore Amon Amarth, mais trop c’est trop ! En trente ans de festivals, je n’ai jamais vu ça ! Bilan, le cuir a mis une semaine pour sécher, le natel a rendu l’âme, ainsi que mon appareil photo, sans oublier les trente francs qu’on a dû payer pour sortir de la boue à la fin. Putain, ma bagnole a payé cinquante balles et n’a même pas pu aller voir les concerts ! Et si tu y étais, pour toi c’était comment ? Tu as aimé ? Pour une fois qu’on avait tout ça en Suisse, quel gâchis, quelqu’un m’a dit qu’il avait perdu une journée de sa vie à Jonschell. [Suzy]

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mis en ligne le : 31.10.10 par indy

LIVE REPORT - HELLFEST | Clisson, France - 18-20.06.2010

HELLFEST | Clisson, France
18-20.06.2010



Chez Transit, on aime les festivals. Ceux qui puent la bière et la pisse, fourguent cent cinquante groupes en trois jours et se font un devoir d’empêcher tout sommeil. On aime rentrer morts, alcooliques, constipés et émerveillés. Parce que le metal, c’est avant tout ça, une déferlante de passion. Ces trois dernières années, notre préférence pour le Hellfest s’est confirmée. De la bière et du magret de canard, un Leclerc pour les lingettes démaquillantes, une programmation bulldozer, de quoi rendre un hommage tonitruant aux dieux du heavy metal. Mais un festival se mérite et le graal n’est atteignable qu’après un certain nombre d’épreuves. Chez soi, il y a d'abord la préparation du sac – oublier le PQ constitue une grave atteinte aux droits de l’homme –, puis le trajet, des heures pénibles en bus avec pauses pipi, le plantage de tente sans marteau et enfin, les premières émotions.

Vendredi 18 juin
La rumeur se sent de loin, déjà depuis le village de Clisson à quelques kilomètres. Plus on se rapproche, plus la chose se précise. Puis d’un instant à l’autre, la plaine du Val de Moine s'offre à nos yeux : deux tentes monstrueuses, du monde à perte de vue, du noir... et du son, puissant, jubilatoire. Celui de KMFDM en l'occurrence, formation hybride mixant metal et electro. Un beat synthétique donne le ton, martelant et frénétique. La foule est paisible, qui boit une énième bière, qui se nourrit sur un des nombreux stands ou récupère d'une première nuit douloureuse. Une communauté parfaitement à l'aise, qui évolue dans son milieu naturel. Bon enfant, le Hellfest l'est jusque devant la scène, où les plus motivés s'adonnent plus tard au circle pit. La chanteuse de Walls Of Jericho, une rousse brûlante à l'aise dans le registre metalcore, n'a pas besoin de se répéter pour que les premiers rangs se lancent dans la danse. Ça tourne, ça virevolte dans tous les sens, ça exulte... Le show des Américains n'a pas convaincu que les adeptes du genre : contrairement aux formations old-school qui peinent ce jour-là à maintenir la cadence. Une des qualités du Hellfest réside dans sa programmation, exigeante et pointue. Le festival se fait apôtre de la diversité, proposant ici le heavy metal de Primal Fear, là le death ultra-technique de Necrophagist. Les genres marginaux ne sont pas en reste et nombreux sont les amateurs à déserter les shows mollachus des vétérans pour s’aventurer en terres inconnues. Ce premier soir, la Suisse est à l’honneur sous la Terrorizer Tent consacrée aux 'styles annexes' avec les Lausannois de Monkey3, les potes de Sybreed qui foutent une sacrée ambiance et les Young Gods. On ne parlera pas de jeunes dieux, mais d’une pute. Elle ondule, lascive et frétillante, affichant un sourire insolent. Le rock électrifié des Helvètes fait dans la densité humide, guitares hantées et grincements. Un excellent concert, même s’il fut écourté pour cause de problèmes de son. Un des temps forts de cette édition fut le concert de Godflesh, groupe mythique de metal industriel reformé pour l'occasion et pour un unique concert en Europe. Handicapé par de nombreux problèmes techniques, le groupe s’est enlisé dans un line-check d'une demi-heure avant d'entamer un show parfois au son poussif, parfois aux guitares absentes. Malgré tout, la performance des Anglais fut mémorable : du bruit rouillé, sec et tranchant. Une recette parfaitement maîtrisée, qui a fait le succès du groupe. 23h00, soleil juste couché, l’air est frais, suffisamment chaud pour être confortablement assis dans l’herbe. Le grand moment approche, celui que les amateurs de curiosités attendent depuis des mois : le concert d’Ulver. Groupe exceptionnel s’il en est, la formation norvégienne est partie d’un black metal old-school pour évoluer en quinze ans vers un trip hop assombri aux relents jazz et expérimentaux. Sur scène, point trace de black metal. Le groupe a définitivement tourné la page et l’heure est aux sonorités recueillies. Troublante, la musique des Norvégiens l’est sans conteste. Crépusculaire, bouleversante. En arrière-fond, des projections subversives (sexe, suicide, …) renforcent la densité du spectacle. Seul point noir, des basses souvent trop présentes qui prennent le dessus sur les autres instruments, notamment la voix. Un groupe à voir et revoir, peut-être dans un cadre plus intimiste.



Samedi 19 juin
Impossible de rater les légendaires Kalisia en cette fin de matinée. Ce groupe français de metal prog barré qui n'a sorti qu'un mythique EP en 1995 et qui est revenu l'an passé avec un magnifique concept album dont la moitié sera jouée sous la Rock Hard Tent. À revoir en tête d'affiche. Nos amis de Tamtrum foutent le bordel sur la Mainstage 2 avec leur electro indus qui tabasse ce qui somme toute, n'est pas plus mal pour nous réveiller. Après avoir pris notre pied en revoyant les excellents Pretty Maids qui remplacent Ratt au pied levé, rendez-vous avec les Canadiens d'Anvil qui ont évidemment été invités à participer à la fête (buzz autour de leur film oblige). En espérant ne pas trop se faire d'ennemis, on peut comprendre que le succès ne soit pas venu très rapidement pour ce groupe qui multiplie les clichés tout en offrant un heavy metal peu original et auquel manque cruellement une guitare rythmique. Voilà un bout de temps que Warrel Dane et son équipage de Nevermore n'avaient pas pointé le bout de leur nez en Europe. Leur nouvel opus 'The Obsidian Conspiracy' est un vrai joyau et possède des titres taillés pour le live 'Your Poison Throne' ou 'Emptiness Unobstructed' sans oublier les classiques tels que 'Ennemies Of Reality', 'The Heart Collector'. Un concert sublime. Après un rapide passage sur la légende Twisted Sister et ses tubes 'We're Not Gonna Take It', 'I Wanna Rock' et 'Burn In Hell' direction la Rock Hard Tent pour My Dying Bride. Une prestation bien meilleure que celle donnée il y a deux ans en plein soleil. 'The Cry Of Mankind' clôt le concert juste à temps pour foncer voir Alice Cooper et son show grand-guignolesque. Une prestation en demi-teinte avec un 'Poison' massacré et des artifices de cirque un peu trop kitsch à notre goût. Une bonne raison de finir la soirée au son des Fields Of The Nephilim qui envoûtent leur public avec leur goth rock planant. De quoi passer une nuit magique et être en forme pour le dernier jour.

Dimanche 20 juin
Après s'être gentiment réveillé sur les sons pagan / viking metal d'Eluveitie et d'Ensiferum, place au death sataniste de Behemoth. Sans être spécialement fan du style, rien à dire ce groupe est carré et envoie la sauce. Après une escapade du côté de la tente pour (re)voir Katatonia (déjà chroniqué deux fois cette année dans Transit), retour aux mainstages pour ce qui restera un des concerts phares de cette édition : Devin Townsend ! Le génie canadien nous fait un mix de ses multiples projets dont 'Addicted', 'Physicist' et le barré 'Ziltoid'. Le tout avec un son et une présence scénique hallucinante. Weedeater, c'est du lourd, du gros qui suinte. Apparenté à la grande famille sludge du sud des States, le groupe ne trompe pas son monde : on fume de l’herbe et on vous envoie nos délires graisseux dans la face, rien d’autre. Mur de basses, guitares plombées et voix de charogne, le groove des Américains est du genre salissant. Alors qu'Exodus exécute son live special Hellfest (l'album 'Bonded By Blood' joué intégralement), nous allons reprendre une dose d'egyptian death sous la RH Tent avec Nile qui comme à son habitude détruit tout sur son passage et invite même ses potes de Behemoth à le rejoindre à la fin du concert. Sous la Terrorizer Tent, les malades mentaux de The Dillinger Escape Plan sautent dans tous les sens comme à leur habitude aux rythmes déstructurés de leur metal hybride. Toujours mieux qu'un Slayer un peu en bout de course. Kiss, on aime ou on n’aime pas mais impossible de rester indifférent devant ce spectacle de malade. Plates-formes, pyrotechnie, écrans et lettres lumineuses radioactives à ne plus savoir qu'en faire. Sans oublier le déluge de hits de 'Deuce' à 'I Was Made For Loving You' en passant par 'Black Diamond', 'Detroit Rock City' et bien d'autres. Décidément, Ben, Yoan et leur équipe nous ont offert une fois de plus ce qu'on peut sans problème appeler : 'le meilleur festival metal de 2010'. Vivement l'année prochaine en espérant que Christine Boutin s'occupe à nouveau de la promo. [PsiloSyn & Géraldine]

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LIVE REPORT - ROCK ALTITUDE | Patinoire, Le Locle - 13-14.08.2010

ROCK ALTITUDE | Patinoire, Le Locle
13-14.08.2010



Chaque année, le Rock Altitude propose quelques améliorations. Cette année, la Tent Stage se trouve être chauffée et quelques parasols chauffants parsèment le fond de la Main Stage. Ce qui, croyez-moi, par dix degrés dehors (et de la pluie pour le samedi) s’apprécie à sa juste valeur ! L’année prochaine, la Main Stage sera-t-elle complètement fermée et à température agréable ? Ce serait le must ! Bref, de la musique d’avenir, alors concentrons-nous sur celle qui a eu lieu. Vendredi, deux groupes ont retenu toute mon attention, à commencer par My Own Private Alaska. Ambiance intimiste d’un trio réservé. Des tableaux glauques décorent par-ci, par-là, la scène. Nous avons devant les yeux la pièce d’un musée proposant mélodie pianotée sur fond de screamo grunge. Même la reprise des Black Eyed Peas, ‘I Gotta Feeling’, a des airs d’œuvre d’art. On zappe Camion au son trop brouillon pour retrouver les fantastiques EZ3kiel. Malheureusement, quelques problèmes d’ordinateur paralysent les projections en fond de scène durant deux morceaux. Et quand la panne semble réparée, le jeu de lumières empêche de profiter pleinement du visuel. Dommage, car EZ3kiel, c’est un tout : son et image. Mais les exécutions parfaites de ‘Strange Days’, ‘The Wedding’ et ‘Versus’ parviennent à combler le manque. Et ‘Break Or Die’, ou le combat de batteurs, fait toujours l’unanimité. La fin est abrupte, suite à la maladresse de Joan qui a cassé son matériel. Place à Kruger, égaux à eux-mêmes. Puis, Gojira, du lourd, du carré, du pro. Point ! Le samedi, c’est décontenancée que je quitte la Tent Stage où se produit Killbody Tuning. L’ajout de deux chanteuses ne m’a pas convaincue, mais il s’agit apparemment d’invitées et non de membres à part entière. À suivre. Ce qu’il faut retenir de Tom McRae, outre sa musique folk pop acoustique, c’est son humour. Bonne surprise de découvrir un chanteur pas prise de tête, qui s’amuse avec le public et qui sait rire de lui-même. So British ! Stevans remplit la Tent Stage avec des sonorités qui font le bonheur des fans de Blur, Oasis, etc. Par contre, les gars, vous êtes genevois… qu’est-ce que c’est que ce bordel de parler parfois en anglais entre les chansons ?! Pfffff. L’heure de vérité arrive avec K’s Choice qui refoule les planches depuis peu. Une belle immersion dans la fin des années nonante. Ça commence fort avec ‘Hide’, de l’album ‘Cocoon Crash’. Les anciens morceaux sont quasi tous au rendez-vous : le tube qui les a fait connaître ‘Not An Addict’, ‘Cocoon Crash’, ‘Everything For Free’, ‘Believe’. Quant aux nouveaux titres, ils s’apprivoisent assez facilement : ici, une ballade, là-bas, un côté rétro rock’n roll. D’année en année, le constat reste le même : ce festival vaut le détour. À noter encore que chaque soir, les cent premiers litres de bière et de minérales étaient offerts ! Bon moyen de faire venir les gens tôt et ainsi voir les premiers groupes. Excellente idée ! [Oxana]

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LIVE REPORT - GURTEN FESTIVAL | Berne - 15-18.07.2010

GURTEN FESTIVAL | Berne
15-18.07.2010



Le Gurten Festival a prouvé qu’il était l’un des festivals les plus appréciés de Suisse avec plus de septante-deux mille billets journaliers vendus sur les quatre jours. Le beau temps y a sûrement contribué, mais c’est la qualité musicale qui a fait parler la poudre. L’organisation se déclare encore une fois ‘Happy, happy, happy’ pour une année qui est sans doute l’une des plus positives. Les premières douze mille personnes qui sont arrivées jeudi ont fait une vraie course pour arriver au sommet du Gurten. Bad Religion, avec leurs trente ans (!) de carrière, ont ouvert le bal en faisant bouger tout de suite le public avec leurs hymnes de punk rock : de ‘American Jesus’ à ‘Generator’, en passant par ‘Punk Rock Song’. À suivre, Empire Of The Sun, avec un electro pop inspiré des années quatre-vingt, les Suisses Stevans, et, pour finir la soirée, Babyshambles qui étaient particulièrement en forme et qui ont livré une exhibition surprenante. Le vendredi après-midi, malgré une température de trente degrés, la tente se remplit pour Skindred, groupe crossover avec des influences reggae. Cela faisait longtemps que je n’avais pas vu une telle puissance. À suivre, une brillante Beth Ditto qui a proposé un concert saisissant avec ses Gossip, et pour terminer la journée de vendredi, les headliners Faith No More. De retour après un an de concerts, ils semblaient revenus d’entre les morts. Mike Patton a diverti vingt mille spectateurs pendant une heure et demie et il a aussi réussi à s’approprier l’une des caméras montées sur châssis devant la scène (oui, il était en train de filmer lui-même) pour terminer avec un stage diving inattendu dans le public ! Entre samedi et dimanche, les groupes les plus intéressants ont sûrement été Stereophonics, The Kooks, Groove Armada et les Anglais de Skunk Anansie. Skin a démontré encore une fois qu’elle était l’une des vraies reines du rock. La force et l’énergie avec lesquelles elle s’exprime transcendent son groupe et font mouche sous le soleil brûlant du festival. Pour clore le festival, les New-Yorkais de Gogol Bordello. Malgré le fait qu’ils n’ont rien à voir avec les gypsys, ils ont fait sauter le public sous la tente pour la dernière fois cette année. Une organisation impeccable et un programme minutieusement choisi ont été la base pour savourer pleinement ces quatre jours de musique. [Gionny Vignola]

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LIVE REPORT - GREENFIELD FESTIVAL | Interlaken - 11-13.06.2010

GREENFIELD FESTIVAL | Interlaken
11-13.06.2010



Un aéroport militaire, trois jours, deux scènes, quarante-trois groupes, vingt-six mille spectateurs. Voilà les chiffres du Greenfield 2010, un des plus importants festivals suisses. Des groupes comme Rammstein, Prodigy, Beatsteaks et Hives ont garanti une qualité excellente au niveau musical et divertissement.

Parmi les bands moins connus qui se sont produits, on doit absolument retenir le jeune groupe de Brighton, The Ghost Of A Thousand et son hardcore furibard du style Refused ou At The Drive In, un brio remarquable et un chanteur fou. Ils ne devront pas attendre longtemps pour se faire connaître. Et que dire des gros noms de cette édition? Je pensais que dans un festival plutôt orienté metal comme celui-ci, des groupes comme The Hives ou Juliette Lewis n’auraient pas la vie facile. Mais heureusement je me suis trompé. Les deux ont réussi avec simplicité et en jouant du pur rock’n roll à faire que le public prenne son pied. Et puis les concerts de groupes comme Killswitch Engage, Hatebreed ou Beatsteaks ont entraîné le public dans les immanquables pogos, circle pits et crowd surfing.

Que dire des headliners ? Le groupe de Ville Valo a malheureusement proposé un concert ennuyeux, mais ils n’ont pas été aidés car ils ont joué devant un parterre pratiquement vide. La plupart du public avait déjà quitté le festival à cause de la forte pluie et de la fatigue de trois jours de festival. The Prodigy le vendredi soir ont réussi à faire bouger et danser les hardeux en présentant un mix de morceaux extraits de leur dernière œuvre ‘Invaders Must Die’ et d’anciens morceaux qui ont fait l’histoire du groupe. Rammstein, grâce à un spectacle ‘enflammé’, a sûrement été le seul groupe capable de réunir tous les festivaliers devant la scène de l’aéroport bernois pour un concert sans égal. Grâce à un bon choix des morceaux et au spectacle pyrotechnique excellent, ils ont créé une ambiance magnifique.

Que dire de plus… un des festivals les plus jeunes d’Europe, qui en peu de temps (ce n’était que la sixième édition) est en train de se faire une excellente réputation même à l’étranger. Chaque année, il réussit à proposer des groupes intéressants en partageant l’affiche entre les groupes connus et les plus jeunes. En attendant impatiemment les noms des groupes qui vont jouer l’année prochaine, nous prendrons le temps de reposer nos vieilles oreilles et nos foies qui, surtout grâce à la tente rockstar et à ses multiples bières, auront besoin d’un peu de temps pour se remettre. [Gionny Vignola]

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mis en ligne le : 26.10.10 par indy

LIVE REPORT - DEVILDRIVER, | Les Docks, Lausanne - 01.07.2010

DEVILDRIVER, MALEFICE, REQUIEM | Les Docks, Lausanne
01.07.2010



Une semaine après le passage de Fear Factory, les Docks se payent leurs compatriotes de Santa Barbara en tête d’affiche. Le calcul semble bon, à en croire le public venu mouiller son maillot ce jeudi soir. Public (très) jeune, et dont les T-shirts Slipknot ou Soulfly ne dépareilleront pas avec la musique de DevilDriver, accueilli avec enthousiasme sous le regard hypnotique de l’immense chouette cornue accrochée en fond de scène. Après quelques titres plutôt fades, la mayonnaise commence à prendre, les premiers rangs s’emballent et la température (déjà élevée en cette saison) monte enfin pour ne plus redescendre. S’ensuivra un set d’un peu plus d’une heure, ponctué par quelques moments forts : circle pits, wall of death et stage diving de toute beauté, évidemment encouragés par Mr. Fafara, sauf peut-être l’annihilation brutale mais heureusement temporaire de la table de mix, insuffisamment protégée des assauts répétés du noyau dur des agités. Pour ma part je reste quand même un peu interloqué par le succès des Américains, certes sympathiques mais sans réel charisme. Malgré des mosh parts et autres passages ‘sautillants’ (efficaces mais distillés par à-coups) leur musique est dans l’ensemble assez quelconque, le jeu de guitare semblant même parfois approximatif. Reste un public visiblement ravi d’avoir eu sa dose d’adrénaline et une jolie photo souvenir devant le tour bus. [Golem XIII]

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LIVE REPORT - SLASH | X-Tra, Zurich - 16.06.2010

SLASH | X-Tra, Zurich
16.06.2010


Vu les grands noms des chanteurs et musiciens invités sur le premier CD solo de Slash, on a longtemps douté d’avoir la chance d'écouter en live les morceaux de celui-ci. Mais ponctuellement, pour la saison des festivals, Slash arrive en Europe accompagné par un excellent back-up band avec l'aide de Myles Kennedy, chanteur d’Alter Bridge. La seule date Suisse ne pouvait qu'être complète et on retrouve un X-Tra bourré jusqu'au toit ! Slash décide de nous présenter des morceaux de toute sa carrière et donc 'Ghost’ du dernier CD ouvre les hostilités suivi par 'Mean Bone' de ses Snakepit, le grandiose ‘Nightrain’ et 'Sucker Train Blues' de Velvet Revolver ! Malgré l'importance qu’ils ont eu dans sa vie et sa carrière, on ne comptera que cinq morceaux de G'n'R sur les vingt joués. Dans la salle comme sur scène, on rock'n roll et Slash hypnotise avec son charisme et ses soli, tandis que le reste du groupe assure derrière lui. Myles se pose comme un frontman de grande classe et un des meilleurs chanteurs rock du moment. Il a aussi la possibilité de présenter 'Rise Today' d’Alter Bridge. Pour terminer le concert, 'Communication Breakdown' des Zeppelin et, accompagné par une ovation du public, 'Paradise City' des Gunners ! Que dire de plus ? Un grand concert pour les fans de rock’n roll fait de sueur, de grosses guitares et de whisky. [Andy Gaggioli]

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mis en ligne le : 26.10.10 par indy

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