LIVE REPORT - GURTEN FESTIVAL | Berne - 15-18.07.2010

GURTEN FESTIVAL | Berne
15-18.07.2010



Le Gurten Festival a prouvé qu’il était l’un des festivals les plus appréciés de Suisse avec plus de septante-deux mille billets journaliers vendus sur les quatre jours. Le beau temps y a sûrement contribué, mais c’est la qualité musicale qui a fait parler la poudre. L’organisation se déclare encore une fois ‘Happy, happy, happy’ pour une année qui est sans doute l’une des plus positives. Les premières douze mille personnes qui sont arrivées jeudi ont fait une vraie course pour arriver au sommet du Gurten. Bad Religion, avec leurs trente ans (!) de carrière, ont ouvert le bal en faisant bouger tout de suite le public avec leurs hymnes de punk rock : de ‘American Jesus’ à ‘Generator’, en passant par ‘Punk Rock Song’. À suivre, Empire Of The Sun, avec un electro pop inspiré des années quatre-vingt, les Suisses Stevans, et, pour finir la soirée, Babyshambles qui étaient particulièrement en forme et qui ont livré une exhibition surprenante. Le vendredi après-midi, malgré une température de trente degrés, la tente se remplit pour Skindred, groupe crossover avec des influences reggae. Cela faisait longtemps que je n’avais pas vu une telle puissance. À suivre, une brillante Beth Ditto qui a proposé un concert saisissant avec ses Gossip, et pour terminer la journée de vendredi, les headliners Faith No More. De retour après un an de concerts, ils semblaient revenus d’entre les morts. Mike Patton a diverti vingt mille spectateurs pendant une heure et demie et il a aussi réussi à s’approprier l’une des caméras montées sur châssis devant la scène (oui, il était en train de filmer lui-même) pour terminer avec un stage diving inattendu dans le public ! Entre samedi et dimanche, les groupes les plus intéressants ont sûrement été Stereophonics, The Kooks, Groove Armada et les Anglais de Skunk Anansie. Skin a démontré encore une fois qu’elle était l’une des vraies reines du rock. La force et l’énergie avec lesquelles elle s’exprime transcendent son groupe et font mouche sous le soleil brûlant du festival. Pour clore le festival, les New-Yorkais de Gogol Bordello. Malgré le fait qu’ils n’ont rien à voir avec les gypsys, ils ont fait sauter le public sous la tente pour la dernière fois cette année. Une organisation impeccable et un programme minutieusement choisi ont été la base pour savourer pleinement ces quatre jours de musique. [Gionny Vignola]

mis en ligne le : 31.10.10 par indy

0 commentaires

Commenter cet article

TRANSIT MAGAZINE
Design & Webmonstering by Pat.O
Contact: info@transitmag.ch