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CONCOURS TRANSIT
ELECTRON RAGE (Dookoom, Algorithm, Protohype, Aïsha Devi, L-Za)
L'Usine, Genève
25.03.2016
Pour plus d'infos : http://www.transitmag.ch/index.php?Article=6028
mis en ligne le : 16.05.10 par indy
SIRENIA | The Enigma Of Life
Nuclear Blast
Qu’est-ce qui ressemble le plus à l’œuvre de Sirenia ? Réponse : ‘The Enigma Of Life’, leur dernier album. En effet, nous y retrouvons tous les ingrédients de la recette parfaitement maîtrisée par Morten Veland. À savoir le subtil dosage de metal gothique, de rock et de musique classique incorporant des voix claires, death et black. Après le parfait ‘13th Floor’ en 2009, cette fois-ci, les compositions sont peut-être encore plus abouties, les orchestrations plus puissantes, les ambiances plus réussies. Les rythmiques basse/batterie dynamiques sont implacables quand elles ne laissent pas la place aux guitares, aux nappes des claviers et aux violons en alternance avec les chœurs, le chant masculin et celui d’Ailyn à la voix virginale. Ailyn, première chanteuse à réaliser un deuxième album avec Sirenia réussit à merveille sur tous les titres, tour à tour nostalgique dans ‘All My Dreams’, plus pop dans ‘This Darkness’, ou encore parfaitement nuancée dans ‘Winter Land’. La production plus que parfaite vient couronner le tout pour notre plus grand bonheur : chaque instrument, chaque nuance de voix, tout y est entièrement audible à la bonne hauteur. Et s’il fallait trouver un défaut au travail de Morten Veland ce serait sans doute celui de ne pas prendre suffisamment de risque en ne cherchant pas à se renouveler suffisamment, à tenter de percer réellement ‘The Enigma Of Life’. [Pascal]
www.mortenveland.com/sirenia
mis en ligne le : 19.04.11 par levlic
ELECTRON FESTIVAL | Genève
Du 21 au 24 avril 2011
En même temps que le retour des beaux jours, l’Electron Festival revient pour sa huitième édition dans différentes salles de Genève. Comme chaque année, la programmation est éclectique et représente toutes sortes de courants de musiques électroniques. Ainsi, les fans d’electro sombre ne seront pas en reste le jeudi soir, avec notamment Nitzer Ebb. Véritables piliers de l’EBM, ces Anglais font encore suer les clubs, grâce à certains de leurs titres qui continuent à être joués par les DJs, comme ‘Join In The Chant’, ‘Let Your Body Learn’ ou ‘Murderous’.
Le même soir, dans un registre moins brut, l’electronica un brin dark du Suisse Stendeck sera à découvrir, tout comme la drum’n’bass et breakcore digne des pire films d’horreur de The Panacea et de DJ Hidden. Le tout au Rez de l’Usine. Pour les autres jours, voici en vrac quelques noms à ne pas manquer : dans l’expérimental, Ryoji Ikeda et ses expérimentations audiovisuelles minimales, ainsi qu’ANBB, un duo formé du grand Blixa Bargeld (Einstürzende Neubauten) et d’Alva Noto, la dubstep de Reso et de Niveau Zero (du très lourd dans les sub-basses), la techno-dub futuriste de Shed et d’Intra:Mental, et pour finir ce petit aperçu rapide, l’electro-punk de Kap Bambino.
Pour tous les détails, le site officiel est très complet et propose une grille par artiste, par jour, ou encore par lieu.
festival Electron:
www.electronfestival.ch/2011/fr/presentation.html
Carter Tutti & Yan:
www.electronfestival.ch/2011/fr/artists.html?ditto_gd_documents=323
Nizzer Ebb:
www.electronfestival.ch/2011/fr/artists.html?ditto_gd_documents=255
Stendeck:
www.electronfestival.ch/2011/fr/artists.html?ditto_gd_documents=276
ANBB:
www.electronfestival.ch/2011/fr/artists.html?ditto_gd_documents=218
mis en ligne le : 18.04.11 par indy
CORONER (2011)
S’il est un groupe que l’on pensait ne jamais pouvoir interviewer, c’est bien Coroner. Depuis leur séparation en 1996, tout espoir de reformation semblait vain. Jusqu’à cette bannière aperçue au Hellfest 2010 proclamant le retour du trio sur la prochaine édition de l’événement. Mais qu’est-ce que Coroner ? Juste une magistrale baffe assénée dans les années 1980, quand trois petits Suisses ont montré à la scène metal que thrash pouvait rimer avec haut degré de technicité. Impossible d’oublier la claque reçue à la première écoute de ‘Masked Jackal’. Impossible d’oublier ce concert dantesque à l’Usine où les roadies ont dû déplacer tout le matériel du groupe au fond de la scène pour laisser celle-ci libre au stage-diving incessant. Alors que Coroner fera son retour sur scène le 23 avril aux Docks de Lausanne, le batteur Marquis Marky évoque cette renaissance chargée en émotions.
- Marquis, la question qui brûle les lèvres de tout le monde est de savoir ce qui a pu vous motiver, après tout ce temps, à reformer Coroner.
La motivation principale était l’argent, évidemment. Après les quelques shows qui vont venir on va enfin pouvoir arrêter de travailler dans nos mines respectives pendant quelques années. Non je déconne ! Soyons sérieux. Tu sais, ça fait dix ans à peu près qu’on voit tous ces blogs où les gens continuent à parler de nous. Tu vois sur YouTube des clips de jeunes qui s’évertuent à faire des reprises de nos morceaux. Comment te décrire le compliment que cela peut être pour nous ? Tu imagines ? Ça fait depuis 1996 qu’on a splitté. Maintenant en ce qui me concerne, il n’était pas question de rejouer la musique composée il y a vingt-cinq ans. Tommy (T. Baron, guitariste), Ron (Royce, chant, basse) et moi avons eu beaucoup de discussions sur le sujet. On s’est rencontrés en 2009 pour réunir les différentes vidéos que l’on avait archivées dans l’optique de créer un DVD ou quelque chose du style sur Coroner. Une chose en entraînant une autre, on nous a proposé de jouer dans quelques festivals et, quelque part, ça nous a rapprochés, donné envie de refaire des jams ensemble… Ça faisait tellement longtemps ! Mais bon, c’était moins catastrophique que je ne le craignais.
- Beaucoup de personnes pensaient que cette reformation n’aurait jamais lieu. Franchement durant toutes ces années, est-ce que tu as pensé qu’un jour cela se produirait ?
Je ne parle qu’en mon nom : je n’ai jamais fait de gros efforts pour qu’on se réunisse et qu’on rejoue les mêmes choses qu’avant. Bien sûr, les tournées me manquent. Mais j’ai exploré d’autres styles musicaux comme la musique électronique que j’ai toujours aimée. Je me suis vraiment amusé à créer moi-même des lignes de basses, des mélodies et des rythmiques. Un de mes projets était appelé Spoo et un autre Knallkids. C’était vraiment agréable de profiter de cette scène très créative dans les clubs, ici à Zurich, ma ville natale, qui était considérée comme si ennuyeuse quelques années auparavant. J’étais trop occupé avec tout ceci pour regretter les années Coroner. À la fin des années nonante, j’avais rejoint Tom G. Warrior pour son projet Apollyon Sun et ça a duré deux ans. En fait, c’est la dernière fois que j’ai joué de la batterie dans un groupe. Tommy, lui, a monté Clockwork juste après Coroner. Il a été très occupé à tourner avec Stephan Eicher et Kreator après ça. Actuellement, il est sur scène avec 69 Chambers et est producteur dans son propre studio, le New Sound Studio. Ron a également travaillé sur du nouveau matériel au cours des années passées, mais il n’a jamais rien sorti jusqu’à maintenant.
- Comment s’est déroulée votre première répète ? Ce n’était pas un peu bizarre de remettre Coroner sur les rails ?
Je te mentirais si je te disais que la première répète n’a pas été un vrai ‘trip’. Tous les souvenirs me revenaient en tête. Tu sais, les premières années, on jammait six jours sur sept. Sans blagues ! On se sentait super mal dès qu’on faisait un break de deux ou trois semaines. Et là, ça faisait quatorze ans !
- Vous aviez un niveau technique remarquable à l’époque. A-t-il été facile de retrouver cette maîtrise ?
C’est vraiment beaucoup de boulot pour retrouver notre niveau de 1996 évidemment. Mais je pense qu’on en était tous conscients et on ne s’attendait pas vraiment à des vacances à la plage. Pour le moment, ça ressemble plus à un camp d’entraînement, disons.
- Avez-vous déjà une idée des morceaux qui feront partie de la nouvelle aventure de Coroner ?
Nous allons certainement jouer les morceaux de notre ‘Farewell Tour’, incluant des titres de la première époque comme ‘Reborn Through Hate’, ‘Masked Jackal’ mais également les trucs plus récents comme ‘Golden Cashmere Sleeper’ ou ‘Internal Conflicts’. Après toutes nos tournées, on sait quels morceaux on a du plaisir à jouer et ceux que les fans aiment écouter live. Il y a des chansons qui donnent super bien sur album mais qui n’ont pas le même impact sur scène. On aura la chance d’avoir Daniel Stössel qui jouera du synthé et des samples pour les gigs à venir. Il était déjà avec nous sur la dernière tournée pour créer l’atmosphère. On aura aussi notre ‘quatrième membre’, Lu Cubello (chanteur de Clockwork et à la tête du staff Coroner) qui fera les dates avec nous et chantera sur ‘Der Mussolini’.
- Sur les forums et les blogs, on peut lire beaucoup de réactions positives quant à votre reformation. Les gens semblent attendre beaucoup de votre retour. Ressens-tu cette pression ?
Évidemment, il y a beaucoup de pression qui vient d’un peu partout, nous y compris. Tu as toujours ce souvenir un peu flou quand tu te rappelles un truc du passé… Du genre : le meilleur film que j’aie vu ou le meilleur concert auquel j’aie assisté. Peut-être qu’on enjolive trop le passé et il y a un risque d’être déçu, que ce que tu vois dans le présent ne ressemble pas aux souvenirs du ‘bon vieux temps’. Mais sois sûr qu’on va s’éclater. Bien sûr, le metal a beaucoup évolué depuis notre split, mais l’avantage de Coroner est que notre style est unique et ce sera un vrai voyage dans le passé et les origines du thrash metal. On va proposer quelque chose de juste et honnête.
- À propos d’Internet, j’ai été plus qu’étonné de voir que vous n’avez même pas un site web officiel. C’est un problème de temps ou vous n’êtes pas intéressés par ce média ?
Le site de Coroner était tenu par une Américaine, Carol, fille de Lilith. Elle a fait un super boulot sans aide. Même si on ne s’est jamais vraiment impliqués, on était plus que satisfaits de la plate-forme qu’elle a créée. Après pas mal d’années, elle a décidé d’arrêter de tenir le site à jour mais il est toujours disponible sous coroner.awardspace.us.
- Pas mal de gens espèrent que cette reformation débouchera sur de nouveaux morceaux, et, pourquoi pas, un nouvel album. Quels sont vos plans ? Vous avez déjà des labels qui vous ont contactés ?
On n’a pas de plans actuellement pour sortir du nouveau matériel. Peut-être que nous retournerons travailler sur notre idée de DVD, à la fin de l’année.
- Les shows sont également un sujet brûlant. Vous allez commencer par le show aux Docks de Lausanne, durant l’Impetus Festival, le 23 avril prochain. Pourquoi avoir choisi ce festival pour votre retour ?
On a juste l’intention de jouer dans quelques festivals. Il n’y a pas de raison particulière derrière notre venue à l’Impetus pour le premier show… Mais par contre, c’est génial que le premier show se fasse en Suisse.
- Je sais que vous allez également jouer au Hellfest. Avez-vous d’autres festivals en tête ?
Après l’Impetus, le deuxième concert se ferra au Maryland Death Festival, à Baltimore, le 29 mai. Après, il y aura le Hellfest, le 18 juin, puis le Bloodstock Festival, en Angleterre, le 23 août. Je sais qu’il y aura encore quelques shows en Suisse après ça, mais c’est tout pour le moment.
- On arrive déjà au bout malheureusement, je te laisse le mot de la fin pour les fans…
Tout ce que je peux dire c’est qu’on n’en peut plus d’attendre de détruire au maximum vos tympans et vos nuques ! Reborn Through Hate !
coroner.awardspace.us
Indy
Interview réalisée par e-mail en février 2011
mis en ligne le : 14.04.11 par indy
IMPETUS FESTIVAL | Les Docks, Le Romandie, Le Bourg, Lausanne
Du 22 au 24 avril 2011
Prix : entre 12.- et 30.- CHF
Le fameux festival de musiques divergentes sera prêt à accueillir les badauds de Suisse romande et à mettre le feu sur la bonne vieille ville de Lausanne en nous présentant une affiche très prometteuse, répartie en trois lieux. La couleur est annoncée au Romandie pour le vendredi 22 avril à 20h30, qui verra les autochtones de Monkey 3 ouvrir le bal avec leur stoner rock psychédélique. En guise de plat de résistance, les Américains de Liturgy nous abreuveront de leur black metal transcendantal et hors du temps, suivis par la formation germano-canadienne Nadja et leur leader Aidan Baker, figure emblématique dans le genre drone / doom. Il faudra ensuite se déplacer jusqu’au Bourg à minuit pour profiter du prog ambient païen des Ricains de Master Musicians Of Bukkake. Le samedi, en revanche, est placé sous le signe d'un grand retour extrêmement attendu. En effet, il aura fallu patienter et prier pendant quinze ans pour que Coroner fasse son come-back ; preuve en est que la patience est mère de toutes les vertus. Ce sera donc la salle des Docks qui aura l'incommensurable honneur d'accueillir les trois Zurichois à 20h00 qui feront vibrer ses futurs vestiges. À 20h30, le même soir au Romandie, il ne faudra toutefois pas sous-estimer Extra Life, groupe du pays de l'Oncle Sam absolument atypique qui mêle sonorités hardcore, metal et médiévales. Dans la foulée, les Helvètes du combo Disco Doom raviront nos conduits auditifs à coups de rock cinglant, à la composition abrasive. Le troisième groupe, Deerhoof, clôturera joyeusement la soirée grâce à son noise rock complètement déjanté. Présentons maintenant le dernier soir de l'Impetus Festival, qui se déroulera au Bourg à partir de 19h et qui laissera une trace indélébile dans nos mémoires et nos oreilles. La remuante formation de Sabbath Assembly défrayera la chronique grâce à son rock psychédélique teinté de gospel, qui envoûtera même les catholiques les plus acharnés. Et, pour clore cette série de concerts, Lausanne devra subir en dernier lieu Earth et leur doom metal quasi légendaire. Autant dire que le week-end risque d'être chargé en émotions, en nuques brisées et primes d'assurances révisées, pour le plus grand bonheur des aficionados. [Raff]
www.impetusfestival.com
mis en ligne le : 14.04.11 par indy
ROCKANTHOLOGY FESTIVAL | Salle du Vieux Moulin, Saint-Prex (VD)
7 mai 2011
Prix : 69.00 CHF
On s’améliore en Suisse romande ! Après Long’I’Rock l’année dernière, voici maintenant le Rockanthology, une soirée bien rock’n roll, et comme son nom l’indique, une affiche pas très new. Avec leur hard rock heavy metal les Pretty Maids ont percé à la fin des eighties avec ‘Future World’, on se souvient également de ‘Red, Hot And Heavy’. Leur dernier album ‘Pandemonium’ est sorti en 2010. En quasi trente ans d’existence, ils ont sorti douze albums studio et tourné sans relâche dans les deux hémisphères. On se réjouit de les revoir ! Ayant eu un ‘presque’ Genevois dans leurs rangs, ils sont ‘presque’ de chez nous. Mr Uli Jon Roth fut l’un des guitaristes qui ont marqué les débuts de Scorpions, il a formé ensuite Electric Sun à la fin des années septante, ont suivi maintes œuvres diverses dont G3, avec Steve Vai et Joe Satriani. Le guitar hero au bandana en a influencé plus d’un. Précurseur dans le progressif, son show vaut le détour. Également à l’affiche, la guitariste blues rock Ana Popovic et dans les artistes régionaux, on trouvera les genevois de Road Fever, il faudra surveiller le site du festival au cas où il y aurait des changements de dernière minute. Et un conseil courrez achetez vos billets, le nombre est limité à huit cent cinquante places, je vous aurai prévenus. [Suzy]
www.rockanthology-festival.com
mis en ligne le : 14.04.11 par indy
ELECTRIC WIZARD, DEVIL | Le Romandie, Lausanne
09.03.2011
On n’a pas retenu grand-chose du premier groupe, Devil. Bien que norvégien, le groupe n’a pas convaincu Le Romandie, plein à craquer, malgré quelques riffs corrects. La foule n’attendait que l’arrivée des stars de la soirée, Electric Wizard. C’est dans la pénombre, sous des faibles spots rouges et bleus, que les basses se mettent en marche. Avec les premières notes, des projections d’images de vieux films, un montage appelé ‘Erotic Rites Of Frankenstein’. Ce savant mélange visuel et auditif amène une ambiance sombre à souhait. Les morceaux se sont rapidement enchaînés, en commençant par les vieux classiques pour finir sur leur dernier opus ‘Black Mass’. Lorsque la tension fut à son comble, tout s’arrêta net avec la fin de la projection. Pour conclure, la présentation du Wizard a été sans fausses notes et l’ambiance réglée comme une montre suisse. Mon seul regret, c’est que le concert fut un peu court et que l’on n’a pas eu le droit à un rappel d’un titre comme ‘Funeralopolis’. [Julien]
mis en ligne le : 14.04.11 par indy
ELECTRON FESTIVAL | Genève
Du 21 au 24 avril 2011
En même temps que le retour des beaux jours, l’Electron Festival revient pour sa huitième édition dans différentes salles de Genève. Comme chaque année, la programmation est éclectique et représente toutes sortes de courants de musiques électroniques. Ainsi, les fans d’electro sombre ne seront pas en reste le jeudi soir, avec notamment Nitzer Ebb. Véritables piliers de l’EBM, ces Anglais font encore suer les clubs, grâce à certains de leurs titres qui continuent à être joués par les DJs, comme ‘Join In The Chant’, ‘Let Your Body Learn’ ou ‘Murderous’. Le même soir, dans un registre moins brut, l’electronica un brin dark du Suisse Stendeck sera à découvrir, tout comme la drum’n’bass et breakcore digne des pire films d’horreur de The Panacea et de DJ Hidden. Le tout au Rez de l’Usine. Pour les autres jours, voici en vrac quelques noms à ne pas manquer : dans l’expérimental, Ryoji Ikeda et ses expérimentations audiovisuelles minimales, ainsi qu’ANBB, un duo formé du grand Blixa Bargeld (Einstürzende Neubauten) et d’Alva Noto, la dubstep de Reso et de Niveau Zero (du très lourd dans les sub-basses), la techno-dub futuriste de Shed et d’Intra:Mental, et pour finir ce petit aperçu rapide, l’electro-punk de Kap Bambino. Pour tous les détails, le site officiel est très complet et propose une grille par artiste, par jour, ou encore par lieu.
www.electronfestival.ch
mis en ligne le : 14.04.11 par indy
SAPHENA | Das Ende Einer Wahrheit
Whirlwind Records
La modernité touche tous les secteurs et même notre bon vieux monde metal attaché à ses traditions. Bien sûr cette mise à jour stylistique évolutive n’apporte pas que de mauvaises choses ; Saphena en est une preuve ! Ce nouvel album transmet d’ailleurs une œuvre de qualité qui alimente cette récente vague postmetal sur laquelle les Allemands voguent depuis maintenant dix ans. Cependant, si ‘Das Ende Einer Wahrheit’ comporte pas mal de qualités, de maîtrise musicale, ainsi que de chouettes ambiances, Saphena sonne souvent comme la plupart de ses camarades de jeu. Ses rythmes syncopés, sa voix criarde un peu agaçante… peuvent aisément être comparés à une flopée d’autres groupes arpentant les mêmes sentiers. Maintenant, il est vrai que le combo teuton possède quelques particularités atmosphériques, quelques arrangements personnels mais qui resteront peu perceptibles pour une oreille peu entraînée. Saphena demeure tout de même un très bon groupe à mettre seulement entre des oreilles adéquates. [Arnaud]
www.saphena.de
mis en ligne le : 12.04.11 par levlic
PRIDE SHALL FALL | Upon The Court Of Eden
Autoproduction
Quatre titres en forme de massue sonore, une énergie puissante, une production cossue… les Allemands de Pride Shall Fall prennent directement le taureau par les cornes ! Formé en 2008, le quintette teuton sort cette année sa première réalisation sous forme d’EP.
Jusque-là tout va bien… Après aussi, si on omet cette incessante impression d’avoir entendu ce genre de groupe mille fois auparavant. Pride Shall Fall a un potentiel musical certain, mais véhicule un monceau de clichés deathcore. Le gros problème, c’est que le style est complètement saturé et que les nombreux nouveaux groupes qui en émergent ont du mal à se distinguer les uns des autres. Le groupe de Bremen n’échappe donc pas à cette règle et malgré quelques plans et plusieurs idées intéressantes, reste englué dans une certaine monotonie stylistique. Pour finir, je dirais tout de même que ‘Upon The Court Of Eden’ est tout à fait appréciable, il procure quelques minutes de bonne musique même si le dernier titre (en live) est loin d’être indispensable ! Je reste curieux de découvrir la suite des opérations… [Arnaud]
www.prideshallfall.de
mis en ligne le : 12.04.11 par levlic
POWERWORLD | Human Parasite
Steamhammer
Après un excellent premier album sorti il y a deux ans, les Allemands sont de retour avec un 'Human Parasite' qui pourrait devenir celui de la consécration. Mais pour cela, ce mini super groupe doit vraiment confirmer les excellentes impressions qu'il avait laissées dans le petit auditoire du heavy metal mélodique. Il faut dire que les musiciens sont tous issus de groupes chevronnés, comme Freedom Call, Moon Doc, Victory, Pump ou encore Evidence One. Et comme les ambitions du groupe sont élevées, il a engagé un nouveau chanteur en la personne de Andrew McDermott (Threshold, Sargant Fury, Galloglass et Yargos), une pointure anglaise qui sévit sur le circuit depuis une vingtaine d'années. Il remplace le chanteur d'origine indienne Chitral Somapala (Civilization One, Firewind, entre autres). Les ingrédients développés sur le premier album éponyme sont toujours présents aujourd'hui et l'auditeur ne va en rien être déconcerté par la musique proposée ici. On reste dans le même registre, c'est-à-dire d'excellentes mélodies métalliques concoctées par des musiciens de qualité. La première écoute m'avait toutefois laissé circonspect car je n'arrivais pas à y retrouver l'énergie et surtout les airs magiques du premier album, comme le fantastique 'Our Melody'. Mais c'est bien connu, il n'y a que les ânes qui ne changent pas d'avis et je n'ai aucune envie d'en faire partie. C'est donc avec une oreille que je veux la plus neutre possible que je remets la galette dans le lecteur et, sans parler vraiment d'effet magique, je dirais que ça fonctionne. Les quatre premiers morceaux sont par exemple de petites bombes de hard mélodique, sur lesquelles la voix de McDermott fait merveille. Malheureusement, le niveau n'est pas constant et le morceau 'Human Parasite' part par exemple en vrille avec une trame plutôt absconse et 'Hope' ne répond pas non plus aux attentes car trop convenu. Mais la suite s'annonce meilleure avec un 'East Comes To West' hargneux et inspiré. L'album va même se terminer avec le chef-d’œuvre de l'album, à savoir 'King For A Day', qui s'inscrit comme un hymne de speed mélodique que ne renieraient pas Helloween ou Freedom Call. 'Human Parasite' est un ton en dessous de son prédécesseur mais il confirme tout de même que PowerWorld est à considérer comme un chef de file de la discipline. [Etendhard]
www.powerworld.org
mis en ligne le : 12.04.11 par levlic
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