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POWERWORLD | Human Parasite
Steamhammer
Après un excellent premier album sorti il y a deux ans, les Allemands sont de retour avec un 'Human Parasite' qui pourrait devenir celui de la consécration. Mais pour cela, ce mini super groupe doit vraiment confirmer les excellentes impressions qu'il avait laissées dans le petit auditoire du heavy metal mélodique. Il faut dire que les musiciens sont tous issus de groupes chevronnés, comme Freedom Call, Moon Doc, Victory, Pump ou encore Evidence One. Et comme les ambitions du groupe sont élevées, il a engagé un nouveau chanteur en la personne de Andrew McDermott (Threshold, Sargant Fury, Galloglass et Yargos), une pointure anglaise qui sévit sur le circuit depuis une vingtaine d'années. Il remplace le chanteur d'origine indienne Chitral Somapala (Civilization One, Firewind, entre autres). Les ingrédients développés sur le premier album éponyme sont toujours présents aujourd'hui et l'auditeur ne va en rien être déconcerté par la musique proposée ici. On reste dans le même registre, c'est-à-dire d'excellentes mélodies métalliques concoctées par des musiciens de qualité. La première écoute m'avait toutefois laissé circonspect car je n'arrivais pas à y retrouver l'énergie et surtout les airs magiques du premier album, comme le fantastique 'Our Melody'. Mais c'est bien connu, il n'y a que les ânes qui ne changent pas d'avis et je n'ai aucune envie d'en faire partie. C'est donc avec une oreille que je veux la plus neutre possible que je remets la galette dans le lecteur et, sans parler vraiment d'effet magique, je dirais que ça fonctionne. Les quatre premiers morceaux sont par exemple de petites bombes de hard mélodique, sur lesquelles la voix de McDermott fait merveille. Malheureusement, le niveau n'est pas constant et le morceau 'Human Parasite' part par exemple en vrille avec une trame plutôt absconse et 'Hope' ne répond pas non plus aux attentes car trop convenu. Mais la suite s'annonce meilleure avec un 'East Comes To West' hargneux et inspiré. L'album va même se terminer avec le chef-d’œuvre de l'album, à savoir 'King For A Day', qui s'inscrit comme un hymne de speed mélodique que ne renieraient pas Helloween ou Freedom Call. 'Human Parasite' est un ton en dessous de son prédécesseur mais il confirme tout de même que PowerWorld est à considérer comme un chef de file de la discipline. [Etendhard]
www.powerworld.org
mis en ligne le : 12.04.11 par levlic
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