| |||||||
Accueil | Agenda | Concerts | CD | Articles | Le Mag | Forum | Photos |
|
CONCOURS TRANSIT
ELECTRON RAGE (Dookoom, Algorithm, Protohype, Aïsha Devi, L-Za)
L'Usine, Genève
25.03.2016
Pour plus d'infos : http://www.transitmag.ch/index.php?Article=6028
mis en ligne le : 16.05.10 par indy
GRASPOP METAL MEETING | Dessel, Belgique
24, 25 et 26 juin 2011
Le GMM n’est plus à présenter avec ses quatre scènes : la Mainstage, les chapiteaux Marquee 1 et 2 et la tente nommée Metal Dome. Au menu, une programmation des plus éclectiques, du metal le plus soft à celui le plus extrême. En parlant de ‘soft’, quoi de plus doux que Foreigner ? Que nenni messire ! Et ceci dû à un problème de son décelable dès les premières notes et qui s’avérera récurrent pour tous les groupes du festival. Ce problème porte un nom : ‘Les infra basses’. Vous savez, ces grosses caisses fortes et graves dont les vibrations pénètrent dans tout le corps, jusqu’à ce qu'oreilles et narines vous démangent. Terrifiant !!! Quelle ne fût donc pas notre surprise de découvrir le hit, ‘I Want To Know What Love Is’, avec une grosse caisse qui vous explose la face à chaque coup. Impossible d’échapper à la torture si l’on persiste à rester en face de la scène ; nous avons donc passé tout notre festival, soit à plus de cent mètres de la sono, soit complètement excentrés. Foreigner avec un son aussi virulent qu’un gig d’Immortal, j’en avais rêvé, le Graspop l’a fait !
Parmi les grosses têtes d’affiches, nous retrouvons les Scorpions à l’occasion leur toute dernière tournée des festivals avant une retraite bien méritée et plus qu’indispensable pour certains membres à bout de souffle. D’un côté, Rudolph Schenker (guitare rythmique) et James Kottak (batterie) assurent encore avec une énergie débordante. Et de l’autre, un Klaus Meine (chant) très fatigué et un Matthias Jabs mou du genou n’y croyant plus vraiment et en mode pilotage automatique. Ozzy Osbourne déclarera forfait pour cause d’extinction de voix, ce qui permettra à Judas Priest de gagner une heure de set. Résultat des courses : un show aussi complet qu’en salle avec un Richard Faulkner (le nouveau gratteux) impérial qui est, sans conteste, responsable d’un bon coup de pied dans le derrière de ses potes vétérans. Désormais, Rob Halford a retrouvé son aisance dans les aigus et les tempos, anormalement lents par le passé, ont retrouvé leur niveau d’origine. Inespéré ! Ce sont Rob Zombie et Slipknot qui clôturent le festival. Le premier et son metal technoïde possède un charisme certain, malgré un chant rauque plus qu’approximatif. Le second, encore profondément marqué par la mort de Paul Gray fait preuve d’une rage sans précédent. Parmi les seconds couteaux, nous retrouvons les indécrottables d'Anvil, qui profitent pleinement de leur succès suite à leur film autobiographique. Il est clair que Lips, Reiner et Five sont sur scène comme des poissons dans l’eau, le seul point à déplorer étant la présence de vingt minutes de solos de guitare et de batterie sur cinquante minutes de show. Résultat des courses : de nombreux hits passés à la trappe dont ‘Forged In Fire’. Chez les Norvégiens de Pagan’s Mind, nous avons affaire à de grands professionnels. Leur power metal progressif est interprété de manière chirurgicale. Mais la sauce ne prend pas, les morceaux étant trop alambiqués et pas vraiment taillés pour la scène, sans compter une prestation scénique des plus quelconques. À oublier très vite donc. Du côté des scènes Marquee, certains poids lourds ont fait une forte impression. Sepultura continue son petit bonhomme de chemin, avec des compos vous arrachant littéralement la tête. Et malgré l’abandon d’une bonne frange des fans trouvant de moins en moins de légitimité à la formation brésilienne, force est de constater que jamais le groupe n’avait été aussi soudé et performant, même du temps des frères Cavalera, n’en déplaise aux grincheux. Le gig d’Iced Earth avait comme un goût d’amertume puisqu’il s’agissait de la dernière tournée estivale avec Matt Barlow, une amertume d’autant plus forte que ce chanteur est un véritable tueur. Corrosion Of Conformity, nouvelle formule (en trio avec les trois membres d’origine, excepté Pepper Keenan) revient sur ses racines hardcore en axant leur répertoire sur les albums ‘Animosity’ et ‘ Eye For An Eye’. Du côté des revenants, notons la prestation détonante de DRI, inventeurs du crossover (fusion parfaite entre le punk et le metal). Triptykon, la nouvelle formation de Tom G. Warrior effectuant sa première tournée, envoie du lourd et même du très lourd !!! C’est bien simple, le morceau d’ouverture, ‘Procreation Of The Wicked’ (de Celtic Frost) est joué à une lenteur hallucinante. Un show de doom expérimental des plus pesants. Avis aux amateurs ! La véritable exclu du festival, c’est Dublin Death Patrol, un groupe de thrash ayant la particularité d’avoir deux chanteurs et non des moindres, Chuck Billy (Testament) et Steve Souza (Legacy, Exodus), deux figures de la Bay Area de San Francisco pour un show ultra puissant. Il fût un temps où le Graspop avait une affection particulière pour l’underground ; aujourd’hui, le fest se dirige vers une programmation de plus en plus commerciale, mais il subsiste dans la Metal Dome de quoi satisfaire les irréductibles avec les vétérans de la NWOBHM : Angel Witch et Sweet Savage, le trio new yorkais The Rods ou la vraie valeur montante, Ghost, dont le show satanique théâtral et ses hymnes imparables font mouche à chaque coup.
Un florilège de pointures et de découvertes, un site très bien adapté et agréable à vivre malgré la foule, une organisation sans failles, tels sont les points forts du GMM. Il suffira d’une petite prise de conscience sur le son insupportable évoqué précédemment, et cet événement réacquerra sa réputation de ‘Rolls des festivals’. [Le Gorg & Laurent Divergent]
www.graspop.be
mis en ligne le : 15.11.11 par Kelly
ROCK OZ’ARÈNES | Avenches
04.08.2011
Pour une première (en ce qui me concerne), j’ai bien aimé et pour leur vingtième, ils ont assuré ! La météo était aussi au rendez-vous, pour notre plus grand plaisir, bien que la montée à pied dans le village fût du coup assez rude sous un soleil de plomb. D’ailleurs, l'expérience globale fût assez sportive, surtout quand on veut essayer de voir tous les groupes : stepping pour le passage d’une scène à l’autre et slalom entre les festivaliers. Bref, passons aux choses sérieuses : Rock Oz’ propose une prog entre groupes nationaux et internationaux, Transit approuve ! Les Ass Of Spades - groupe que vous avez pu voir au Transit Fest 2010 – débarquent avec un set bien rodé, leur humour en haut de l’affiche et une performance jouissive ; nous avons eu droit à ‘Beer Of The Dark’ et, surtout, ‘I Wanna Be A Texan’. Shakra a ensuite investi la grande scène, leur set était (trop ?) parfait, pour ne pas dire clean ; le groupe assure, les refrains sont repris par le public et, avec ce show, la promotion de ‘Back On Track’ est bien lancée ! Leur set à peine achevé, il faut entreprendre la montée des marches de l’arène pour rejoindre la petite scène afin d'assister au show de Sideburn, qui assure toujours autant ! C’est rythmé, plein de riffs, ils nous envoient une déferlante de dix titres de pur bonheur. Les morceaux de leur dernier opus, ‘Jail’, sont juste parfaits pour un festival d’été et, on peut le dire : ‘They Live To Rock’ ! J'effectue un retour ultra rapide devant la grande scène - désolée les copines je vous ai honteusement lâchées mais c’était pour la bonne cause – car Clawfinger est le groupe à ne pas manquer. Leur énergie est phénoménale et ça semble contagieux car devant ça déménage bien. Ils nous ont fait la totale avec Zakk dans le public ou sur le podium, André slammant dans la fosse, Jocke qui s’amuse et nous fait rire, Bard repérant un petit devant et lui filant un plectre ; tout ça c’est Clawfinger : un groupe proche de son public, un rap-metal dans ta face, des paroles accusatrices et des titres tels que ‘The Truth’ ou ‘Do What I Say’ qui ont démontré que leur public était toujours bien présent ! Un petit sprint pour essayer de voir Katmandü - formation de l'ex-Krokus, Mandy Meyer - à l'œuvre, ils ont principalement interprété des reprises de Gotthard. Je dois dire que je m’attendais à un peu plus de guitare, je n’ai pas été emballée mais j'avoue que je surveillais ma montre de très près, l’apothéose se rapprochant à grands pas ! Et, tel un coucou suisse, à 23h15 pile nos vœux ont été exhaussés : Motörhead a enfin pris d’assaut la grande scène, devant un public dispersé et de nombreux curieux. Ce qui est certain c’est qu’à partir du moment où les mythiques paroles ont été lancées, c’était parti pour un set mémorable, bien qu'un peu moins animé que celui de Clawfinger. ‘We are Motörhead and we play rock and roll’, je dirais même plus : ils sont le rock'n roll ! ‘Iron Fist’, ‘Stay Clean’ et les classiques, ‘Going To Brazil’, ‘Ace Of Spades’, il me manquait juste le petit ‘Overkill’ et la soirée était parfaite. Merci Rock’Oz, on est partis avec le sourire. [Suzy]
mis en ligne le : 15.11.11 par Kelly
FULLFORCE | One
Steamhammer
Après Full Strike en 2002, c’est au tour de Fullforce de faire son apparition ! Aura-t-on bientôt droit à Strike Force ? Certainement pas car le nom est déjà pris. Après son départ de Hammerfall en 2008, le guitariste Stefan Elmgren est donc de retour aux affaires avec son groupe formé avec une belle brochette de musiciens. Jugez plutôt ! Un vocaliste du nom de Michael Anderson (Cloudscape, Planet Alliance), un second guitariste nommé Carl-Johan Grimmark (Fire Of Babylon, Narnia, Saviour Machine), un bassiste en la personne de Tommy Larsson (Heed, Dream Evil) et un batteur qui n'est autre qu'Anders Johansson (Silver Mountain, Johansson Brothers, Empire et surtout, Hammerfall). Chez Hammerfall, le petit guitariste a fait son bonhomme de chemin et malgré son importante emprise sur la musique du groupe, l'individu avait une seconde passion nommée aviation ; activité difficile à exercer lorsqu'on est engagé dans un groupe aussi occupé que Hammerfall ! C'en était trop pour lui, il choisit donc de quitter le groupe qui l’a fait connaître. Ce ‘One’ est donc le premier témoin de son retour à la musique et qui s’inscrit dans la droite ligne de Full Strike, c’est-à-dire qu’il offre un metal très mélodique mettant l’accent sur les parties chantées. La puissance et la rapidité de Hammerfall ont laissé place à des compositions structurellement plus classiques mais également moins aventureuses. Chaque morceau recèle des moments très sympathiques, notamment les refrains qui s’entonnent en chœur, mais il manque une véritable personnalité à la musique de Fullforce. Dix secondes de Hammerfall suffisent pour le reconnaître (quoique sur le dernier…). Sur cet opus, on ne sent encore pas véritablement l'essor d'une marque de fabrique, mais Stefan Elmgren étant un être intelligent, il y a de fortes chances pour qu'il arrive à ses fins avec les productions à venir. À suivre ! [Etendhard]
www.fullforce.se
mis en ligne le : 12.11.11 par levlic
FLESHGOD APOCALYPSE | Agony
Nuclear Blast Records
Lorsqu’un gros label sort le deuxième album (le premier étant sorti chez Willowtip) d’un groupe méconnu, on s’attend à ce que ce dernier possède un son si commun qu’il ne doit pas apporter grand-chose et sert uniquement au label à retrouver un peu d’argent. Ici, c’est l’inverse qui se produit. Baignant dans le death, nous pouvons entendre des sonorités plus épiques, mélodiques, brutales, traditionnelles, deathcore… le tout mélangé à des orchestrations classiques. Si jusqu’à présent ce terme ne signifiait que l’ajout d’un clavier pour créer quelques nappes ou, comme d’autres groupes bien moins extrêmes, l’utilisation d’un orchestre, Fleshgod Apocalypse va beaucoup plus loin. Il est évident que, par moments, cette fusion prend comme une nouvelle tendance. Lors de certains passages, les orchestrations créées par Francesco Ferrini prennent le dessus et les autres musiciens se calquent sur ce qu’il joue. Avec trois chanteurs et autant de guitaristes (chaque musicien a deux rôles), jamais un groupe de musique extrême n’avait eu le courage d’aller aussi loin dans le mélange du brutal et du classique, et il devient dès lors impossible de ne pas tendre une oreille. Certains crieront au génie devant cette découverte inattendue, d’autres à l’innovation, quant aux plus sceptiques, le terme de supercherie ne sera pas trop fort. Afin de vous faire votre propre opinion, écoutez cet album ! [Dom]
www.fleshgodapocalypse.com
mis en ligne le : 12.11.11 par levlic
ARCH ENEMY | Z7, Pratteln
22 décembre 2011
Portes : 19h30 | Prix : CHF 42.-
Vous laisseriez-vous tenter par un petit Noël suédois ? Juste avant la dinde et l’indigestion de chocolat nos amis d’Arch Enemy sont de retour et soyez sûrs que les cadeaux musicaux seront distribués de bon cœur ! Maintenant habitués du Z7 ils ont su à chacune de leurs venues combler la salle et le public. Fondé par les frères Amott, le groupe a depuis l’arrivée de leur chanteuse Angela Gossow flirté avec le succès. De retour en Suisse à l’occasion de leur nouvelle tournée ‘Khaos Over Europe’ afin de nous présenter un peu mieux leur petit dernier intitulé ‘Khaos Legions’, je ne doute pas un instant de l’énergie incroyable de cette date ! Il est donc plus qu’un devoir pour tous ceux qui veulent terminer l’année en beauté de se ruer sur leurs billets. They will rise !!! [Maud.R]
www.z-7.ch
mis en ligne le : 09.11.11 par indy
MORBID ANGEL, NECROPHOBIC, BENIGHTED | Rocking Chair, Vevey
Le 3 décembre 2011
Portes : 19h30 | Prix : 40.- CHF
Un festival de brutalité va s’abattre sur la petite ville de Vevey, avec la venue de Morbid Angel et de leurs collègues tout aussi brutaux ! Nervecell aura l’honneur d’ouvrir le bal, un groupe en provenance des Emirats Arabes Unis ! Nous aurons ensuite le plaisir d’en prendre plein la gueule avec nos amis français que l’on connait bien, Benighted. Suivront les Suédois de Necrophobic, amateurs de death / black, vous allez être servis ! Arrivera l’heure de l’apocalypse, avec Morbid Angel et leur montagne de tubes plus techniques et puissants les uns que les autres. Il leur faudra aussi prouver aux fans que leur dernier album en demi teinte est un bon album en live, voilà qui ne sera pas de tout repos pour nos Californiens. Une soirée à ne rater sous aucun prétexte ! Noël en avance ? [Lambideathxmas]
www.rocking-chair.ch
mis en ligne le : 09.11.11 par indy
EXHUMED | All Guts, No Glory
Relapse Records
Les Californiens ont décidé de la jouer comme Morbid Angel, à savoir, nous faire patienter pendant huit longues années avant de sortir un nouvel opus dans leur discographie. Après l’excellent ‘Anatomy Is Destiny’ datant de 2003, voici le bienvenu ‘All Guts, No Glory’. Les doubles voix – l’une gutturale et l’autre plus claire et criée – continuent toujours de marteler le grind / death du groupe. Cet album est plus que convaincant et les fans du genre, qui ne connaissent pas le groupe ou alors très peu, ne pourront que se réjouir de cette découverte. Brutalité, violence, passages groovy, toutes les facettes du style sont parfaitement représentées et exécutées. Les fans invétérés constateront tout de même quelques petites variations : la première étant une sonorité un peu plus moderne et death que celle des œuvres précédentes. Mais rassurez-vous, on reste bien loin de Cannibal Corpse et consorts ; disons qu'un petit pourcentage du grind est passé de l’autre côté de la barrière. La seconde étant que le groupe nous balance quelques lignes mélodiques en plus ; bien que l'on reste à des années-lumière de ce que les groupes de death mélodique proposent. Une confirmation pour certains et une grosse surprise pour les autres, tout le monde sera plus que ravi de ce ‘All Guts, No Glory’. [Dom]
www.exhumed.us
mis en ligne le : 09.11.11 par levlic
EDGUY | Age Of The Joker
Nuclear Blast Records
Pour un petit scribouillard comme moi, écrire une chronique du dernier Edguy c’est comme participer à un séminaire de philosophie quantique. Je me demande vraiment ce que je vais bien pouvoir raconter. Tout a été dit et redit sur ce fantastique groupe allemand, emmené par le non moins génial Tobias Sammet, et ce n’est pas une critique de plus ou de moins qui va changer les choses, et surtout pas la mienne ! Mais quand il faut y aller, il faut y aller ! Edguy en est à son neuvième album solo et, si l’on compte les lives et les compilations, il atteint même la douzaine, et cela en à peine quatorze ans ! C’est dire si le groupe est des plus actifs sur la scène internationale. À ce chiffre, il faut encore ajouter le projet Avantasia, que manage ledit Sammet, et ses multiples albums. Hyperactif et intarissable seraient les mots les plus justes pour caractériser cet artiste hors pair ! Un double album en 2010 et un album live au début de cette année pour Avantasia, un nouvel album pour son groupe en 2011, le personnage est intarissable. Il suffit d’ailleurs d’assister à un de ses concerts pour s’en rendre compte : il n’arrête pas de gesticuler en chantant et de parler entre les morceaux. Un phénomène ! Après le succès mondial d’Avantasia, le bonhomme a pris de l’envergure et il arrive aujourd’hui avec onze nouveaux morceaux qu’il a composés intégralement. Donc si vous trouvez des ressemblances entre Avantasia et Edguy, personne ne vous en tiendra rigueur. Si, pendant longtemps, Edguy représentait la face plus violente et heavy de mister Sammet et Avantasia son côté à la fois plus calme et expérimental, il semblerait que les différences tendent à s’amenuiser au fil des ans et des sorties. L’album débute avec ‘Robin Hood’, une pièce de choix avec son orgue Hammond et ses chœurs hyper mélodiques. En troisième position, ‘Rock Of Cashel’, avec son air celtique rendant hommage à Thin Lizzy, Gary Moore et Dare, place la barre très haute. Tobias a toujours privilégié la mélodie et ici il atteint vraiment le summum de son art. Mais l’album n’est pas terminé et les excellents moments à venir sont encore légion : comme le zeppelinien ‘Pandora’s Box’, comme ‘Breathe’ que n’aurait pas renié Jim Peterik (Survivor) ou encore, ‘Faces In The Darkness’ et son refrain imparable. On baigne en plein nirvana. ‘Age Of The Joker’ est certainement l’album de la consécration et Edguy s’affiche comme le meilleur groupe de ces dix dernières années, et par voie de conséquence Tobias Sammet est à considérer comme l’un des compositeurs phares de l’histoire du rock. Rien que ça ! À noter que la version limitée offre un second CD avec six titres supplémentaires, dont la reprise ‘Cum On Feel The Noize’ de Slade. Un bonheur qui dure, dure et dure encore ! Quand la musique est aussi bonne, la critiquer devient un vrai régal ! Merci Messieurs Sammet, Ludwig, Sauer, Exxel et Bohnke ! [Etendhard]
www.edguy.net
mis en ligne le : 09.11.11 par levlic
ECHOTERRA | The Land Of The Midnight Sun
Blinding Force Recordings
Deuxième album pour les Américains d'Echoterra avec ‘The Land Of The Midnight Sun’. Et quel album ! Si le premier était passé presque inaperçu, celui-ci a tout pour devenir un succès voire une nouvelle référence dans le metal symphonique. C’est vrai que nous y retrouvons cinq talentueux et musiciens expérimentés, dont la sublime Melissa Ferlaak Koch. ‘The Land Of The Midnight Sun’ nous donne à écouter onze titres homogènes recelant quelque matière à tube et dont les refrains se gravent dans la mémoire dès la première écoute. Si les compositions, très mélodiques, ne sont pas parfaitement surprenantes, c’est du côté des paroles et des arrangements qu’il nous faut nous tourner. Au niveau des thèmes, nous sommes face à des textes positifs, qui font du bien là où nous sommes habitués à une certaine obscurité et même si l’opus se clôt sur une note plus sombre. Au niveau des arrangements, nous retrouvons, par exemple dans ‘Genes Of Isis’, une originale partie de clavecin ainsi que des chœurs de toute beauté. Côté voix, Melissa, placée bien en avant, fait la différence et chante dans la cour des plus grandes. Parfois vertigineusement haute (‘From The Gutter To The Throne’), parfois joliment basse (‘Unleash The Flood’), sur des tempi très rapides, Melissa domine sa technique et apporte une diablement belle émotion, comme dans ‘The Ghost Within My Heart’ (sans doute mon coup de cœur). Si nous devions absolument trouver un défaut, il faudrait pointer le doigt vers la production qui, si elle est bien propre, n’est cependant pas à la hauteur de ce qui se fait de mieux aujourd’hui : hormis la batterie, les instruments ne se distinguent pas parfaitement les uns des autres derrière la voix de Melissa. Mais dans l’instant, il ne faudra retenir que la date du 17 octobre, jour de sortie de ‘The Land Of The Midnight Sun’, afin d’avoir la chance de pouvoir l’écouter en boucle. [Pascal]
www.myspace.com/echoterra
mis en ligne le : 09.11.11 par levlic
EARTH CRISIS | Neutralize The Threat
Century Media Records
Avec ce septième album depuis 'Destroy The Machines' sorti en 1994, les New-Yorkais d’Earth Crisis frappent très fort ! Dix morceaux pour une demi-heure d'un hardcore de très bon cru teinté de breaks mélodiques, l'album est excellent. Certes, ils ne réinventent pas le genre mais font partie des pionniers, alors... Le premier morceau est une grosse moshpart qui annonce la couleur et lance 'Neutralize The Threat', morceau éponyme au refrain assassin. Les idées sont riches et puisent dans tous les registres metal, comme dans 'Total War' avec un jeu de guitare très lourd et old-school qui aère l'ensemble par le rythme mid-tempo en contraste avec les morceaux 2-step. 'Black Talons Tear' change encore la donne, avec un début D-beat sur les chapeaux de roues donnant l'impression de monter une grosse cylindrée. Finalement, la voix hurlée domine l'ensemble grâce au très bon mixage. L'ensemble est sans surprises mais vraiment à conseiller, que ce soit pour les fans de la première heure ou à ceux qui ne connaissent pas le metalcore new-yorkais. Ils ont beau être straight edge et végétaliens, l'ensemble est une vraie boucherie ! [zakFuric]
www.earthcrisis.us
mis en ligne le : 09.11.11 par levlic
TRANSIT MAGAZINE
Design & Webmonstering by Pat.O
Contact: info@transitmag.ch