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VOICES OF DESTINY | From The Ashes (2010)
Massacre Records
Premier album de Voices Of Destiny, groupe allemand formé en 2004, ‘From The Ashes’ est une bonne surprise de ce début d’année. Évoluant dans un univers power metal symphonique, les douze compositions sont suffisamment abouties pour éviter les pièges classiques du metal symphonique à chanteuse. Quelques éléments leur permettent de se distinguer du lot commun, comme le dynamisme d’une musique intégrant des riffs bien puissants à des rythmiques variables et complexes. Un autre point positif est le véritable côté épique, comme sur le premier titre, ‘Ray Of Hope’, ou encore sur ‘Apathy’ qui mêle douceur et puissance. Aux claviers, l'omniprésent Lukas Palme apporte un support mélodique, voire gothique, et des arrangements symphoniques modernes bien placés. Sa voix sombre et caverneuse, bien que somme toute assez standard, permet au groupe d’éviter de tomber dans un côté ‘popy’. Une autre réussite tient dans la fluide et lumineuse voix de Maike Holzmann, qui parfois se double elle-même. Plutôt surprenante dans le registre metal, elle permet toutefois un exposé limpide des paroles. La production achève enfin de rendre l’ensemble très convainquant et plus qu’agréable à l’écoute. Même si ce n’est peut-être pas la grande révélation, Voices Of Destiny est un groupe à suivre, avec néanmoins l’espoir d’un peu plus de personnalité dans ses compositions futures. [Pascal]
www.voices-of-destiny.de
mis en ligne le : 01.06.10 par graber
TREAT | Coup De Grace (2010)
Frontiers Records
Si je vous dis Europe, j'imagine que vous n'aurez aucune peine à situer ce groupe. Avec leur hit planétaire 'The Final Countdown', ils ont vraiment marqué le monde de la musique et ont pointé les regards sur la Scandinavie, et plus particulièrement sur la Suède, le pays le plus FM des eighties. À ses côtés se trouvait un autre groupe qui bénéficiait aussi d'une notoriété grandissante après ses excellents albums, comme 'The Pleasure Principle' (1986) et 'Dream Hunter' (1988). En fait, Treat et Europe symbolisaient à eux deux le style scandi rock. Mais cette musique n'a pas vraiment survécu à la vague grunge du début des nineties et tous les groupes scandinaves et d'ailleurs ont gentiment mis la clef sous le paillasson. Europe a fait un retour en fanfare dans les années 2000, au moment où le rock FM refaisait surface, grâce surtout au label transalpin Frontiers. Des groupes comme House Of Lords, Survivor, Foreigner se sont rappelés aux bons souvenirs de leurs anciens fans et sont revenus sur le devant de la scène, suivis par de nouvelles formations. Le rock FM fait à nouveau partie du paysage musical. C'est le moment qu'a choisi Treat pour revenir aux affaires. En fait, le groupe s'est reformé en 2006 et a sorti un best of 'Weapons Of Choice' avant de se mettre sérieusement au travail pour son véritable sixième album studio, si l'on excepte 'Muscle In Motion' sorti en 2001 et qui est composé de chutes des anciens albums. 'Coup De Grace' est une bombe de rock mélodique et des titres comme 'The War Is Over' et 'Roar' possèdent vraiment tous les ingrédients pour le replacer au sommet de la hiérarchie. Le groupe est maintenant composé de deux membres d’origine, le chanteur Robert Ernlund (il avait été remplacé par Mats Leven en 1990) et le guitariste Anders Wickström. Le batteur Jamie Borger (Baltimoore, Last Autumn's Dream), le bassiste Bjorn Pahlsson (Last Autumn's Dream) et le clavier Patrick Appelgren (Power) complètent le groupe. Les morceaux balancent entre des morceaux calibrés FM ('Skies Of Mongolia') et d'autres plus rentre-dedans comme 'All In 4' à la Shakra. 'Coup De Grace' est pour le moment le disque de l'année et a de très grandes chances de conserver ce titre tant il est réussi. À déguster sans modération ! [Etendhard]
www.myspace.com/thebandtreat
mis en ligne le : 01.06.10 par graber
TAKING DAWN | Time To Burn (2010)
Roadrunner Records
Qui sont les Taking Dawn ? Des gars venant de Las Vegas ? Correct ! Des gars qui font la première partie d’Airbourne sur leur tournée européenne ? Correct également ! En plus, on va pouvoir les découvrir sur le prochain jeu ‘God Of War III’ sur PS3. L’actualité du groupe est donc bien chargée ces temps. Musicalement, on s’en va dans un heavy rock FM bien ricain qui sent les premiers Bon Jovi, Ratt, Whitesnake (période permanente évidemment), ce genre de chose. Rien de bien neuf sauf que le jeune âge des membres du groupe donne un souffle de vigueur et une cure de jouvence à ce style. Le groupe s’amuse et ça se sent. Le titre ‘Time To Burn’ est un exemple parfait de l’énergie du groupe. Un peu de Skid Row de la bonne époque s’est aussi immiscé dans les influences et un titre comme ‘Fight ‘Em With Your Rock’ fait mouche. Un transport dans le passé ? Non, pas vraiment, plutôt un passé remis au goût du jour et surtout revitalisé, une vraie cure de jouvence. [Indy]
www.takingdawn.com
mis en ligne le : 01.06.10 par graber
SPIT LIKE THIS | We Won’t Hurt You (But We Won’t Go Away) (2010)
GMR
S’il y a un groupe improbable, c’est bien Spit Like This. Un groupe baigné dans du glam punk rock qui aurait rencontré le Sweet Transvestite du Rocky Horror Picture Show. Du coup, on ne sait pas trop si on doit prendre cet album comme celui d’un groupe à part entière ou comme le soundtrack d’un remix du Horror Show. Si le premier morceau ‘Sex, Drugs & Heavy Metal’ nous immisce très gentiment dans l’univers du groupe, les morceaux suivants nous y enlisent carrément. Très pesants et lents, les morceaux sont avant tout là pour créer une ambiance lourde et dérangeante. On accueille avec soulagement le dixième morceau ‘After You’, qui remet un peu de sel dans la recette car pour finir les morceaux se ressemblent beaucoup. À la fin de l’écoute, on est à peu près dans le même état d’esprit qu’après avoir vu le Rocky Horror Picture Show, le pari du groupe est donc atteint (surtout avec la reprise finale du ‘Sweet Transvestite’ évidemment), mais il manque l’humour visuel et le tout peut paraître un peu longuet (et il manque le délire du ‘Time Warp’, a jump to the left ?). [Indy]
www.spitlikethis.com
mis en ligne le : 01.06.10 par graber
SIX FEET UNDER | Graveyard Classics 3 (2010)
Metal Blade Records
Troisième cuvée de grand cru pour Six Feet Under. Comme à leur habitude, un concept original : reprendre des groupes de genres divers pour les tourner à la sauce death'n roll. Produit avec le son d'aujourd'hui, ce troisième chapitre est beaucoup plus propre. On reconnaît évidement la touche du groupe, notamment par la voix joviale et mélodique de Chris Barnes (ironie, quand tu nous tiens !), reconnaissable entre mille. On trouvera de tout sur cette galette : de Metallica à Prong, de Van Halen à Twisted Sister et de Slayer aux Ramones, je me dis qu'il faut oser le faire ! Bien évidement, n'étant pas fan à proprement parler, j'imagine mal l'impact que peut avoir un tel disque. Car pour les néophytes, ce skeud n'est pas vraiment indiqué pour découvrir le quatuor et, pour les amateurs de covers en tout genre, le style difficile d'accès que représente le death metal mettra immanquablement quelques barrières. Néanmoins, fans, précipitez-vous si vous avez apprécié les précédents opus, les interprétations sont excellentes ! [Kémar]
www.sfu420.com
mis en ligne le : 01.06.10 par graber
SINBREED | When Worlds Collide (2010)
Ulterium Records
Sinbreed est le projet de Flo Laurin, guitariste de vingt-sept ans, qui s'est attaché les services de différentes personnalités de la scène metal européenne. On retrouve ainsi Frederik Ehmke, batteur de Blind Guardian et Hebie Langhans, chanteur dans Seventh Avenue. Après trois démos, le groupe a signé au printemps 2009 un contrat avec le label suédois Ulterium Records, ce qui lui a permis de rejoindre le studio pour réaliser ce premier album, intitulé ‘When Worlds Collide’. Au niveau musical, Sinbreed joue du power metal assez traditionnel, rapide et agressif, qui ne sombre jamais dans la grandiloquence. Une grande maîtrise se dégage des dix titres qui composent cet album ; l'expérience des musiciens y étant sans aucun doute pour beaucoup. Le chanteur assure ses parties avec brio, de sa voix puissante et légèrement rauque, qui fait penser à celle de Russell Allen, chanteur de Symphony X. Le premier titre, ‘Newborn Tomorrow’, est un véritable concentré de mélodies puissantes, de rythmiques endiablées et de solos efficaces. À l'image de l'album d'ailleurs, qui ne souffre pratiquement pas de baisse de régime. En contrepartie, on aurait peut-être apprécié la présence d'une ballade ou d'un titre un peu plus calme, histoire de se reposer un peu... Mais cela n'enlève en rien la qualité de ce ‘When Worlds Collide’, premier album d'un groupe très prometteur, qui risque bien de faire parler de lui. [Jonathan]
www.sinbreed.com
mis en ligne le : 01.06.10 par graber
SHYLOCK | Rock Buster (2010)
Metal Heaven
Œuvrant dans un style proche de celui de Jaded Heart ou de Bonfire, Shylock reste toutefois dans l'ombre de ses illustres congénères, même s'il en est à son cinquième album et a fêté l'année dernière ses dix ans d'existence. Le hard rock mélodique fait encore recette dans certains pays, comme l'Allemagne, la Scandinavie et en Amérique du Sud, mais ailleurs c'est la soupe à la grimace. Par exemple, le troisième album de Shylock, 'Welcome To Illusion' pourra avoir été classé dans les meilleurs albums de l'année 2004 par certains magazines et websites, alors qu'il aura complètement passé à travers les mailles du filet par chez nous. De même, toujours en 2004, il jouera devant plus de vingt mille personnes pour fêter le dixième anniversaire de son label de l'époque, le défunt MTM, en interprétant 'Farewell', spécialement écrit pour le manager Thomas Hässler, célèbre footballeur des années 1990, alors qu'il n'aurait même pas affiché complet pour le bal annuel de FC Bottoflens. C'est dire si, en matière de musique, il y a plusieurs planètes... Personnellement, je me sens bien dans la planète hard rock et j'ai toujours eu un plaisir immense à découvrir les nouveautés du genre. Shylock n'a jamais passé inaperçu mais il faut avouer qu'il n'a pas vraiment su retenir mon attention et la sortie de son nouvel album ne m'avait pas mis dans tous mes états. 'Rock Buster' débute assez difficilement avec des morceaux qui peinent à marquer leur territoire. Il faut attendre le sixième morceau, 'Much', pour que les choses se décantent. Une rythmique appuyée, une voix à la Leoni, suffisent pour me convaincre. Son successeur, 'Rose Of Cairo' est encore meilleur. Avec des sonorités légèrement arabisantes et un refrain à la Shakra des meilleurs jours, Shylock fait oublier une entame pénible. 'Strong' est un slow soutenu à la façon de Jaded Heart. La suite et fin s'écoute avec beaucoup de plaisir avec le scorpionesque 'Somebody Else', le balancé 'We Are' qui fait un clin d'œil à Axxis. 'Rock Buster' est un (très) bon album et il aurait pu être énorme... Ne vous en privez pas ! [Etendhard]
www.shylockmusic.de
mis en ligne le : 01.06.10 par graber
ROB ZOMBIE | Hellbilly Deluxe 2 (2010)
Roadrunner Records
Rob Zombie ne semble pas avoir changé d’un iota, en tout cas visuellement. Il faut dire que la décomposition à l’état de zombie a l’avantage de bien faire ressortir le teint pâle et les cicatrices de notre cher chanteur d’outre-tombe. La bonne nouvelle, c’est que le sieur est toujours aussi déjanté avec des titres de morceaux tels que ‘Mars Needs Women’ ou ‘Werewolf Woman Of The SS’. La mauvaise nouvelle est que Rob Zombie tourne un peu en rond et qu’à force sa créativité en a pris un coup. L’album démarre bien avec un ‘Jesus Frankenstein’ et un ‘Sick Bubblegum’ qui laisse planer un goût de White Zombie des plus agréables (tout comme ‘Burn’ d’ailleurs), mais le reste est un peu en retrait. Certes, ‘What’ ou ‘Werewolf, Baby !’ sont rigolos et assez sympas par exemple, mais on s’attendait à mieux de la part du Zombie. [Indy]
www.robzombie.com
mis en ligne le : 01.06.10 par graber
RAINTIME | Psychromatic (2010)
Lifeforce Records
Après un excellent ‘Flies & Lies’, sorti en 2007 et salué de façon unanime par la critique, les Italiens de Raintime sont de retour avec ce troisième opus, intitulé ‘Psychromatic’. Première constatation, la pochette est disons bien différente de celle de l’album précédent. Autant cette dernière était magnifique, à l'image du contenu du disque, autant celle de ‘Psychromatic’ est étrange, pour ne pas dire carrément moche. Voilà, maintenant que ça c'est dit, voyons un peu l'élément le plus important : la musique. J'attendais beaucoup de Raintime, qui restait une de mes meilleures découvertes de ces dernières années. Eh bien, quelle déception ! Je ne sais pas ce qui a pris nos amis italiens, mais le groupe a presque complètement changé de style. Il est pourtant toujours présenté comme du death metal mélodique, mélangeant notamment des éléments d'In Flames, de Children Of Bodom ou de Dream Theater. J'avoue rester perplexe à l'écoute de ces nouvelles compositions, qui n'ont plus grand-chose à voir avec ce que l'on connaissait de Raintime, et encore moins avec les groupes susmentionnés. L'agréable alternance de voix death et claire a quasiment complètement disparu ; le chanteur, Claudio Coassin, ne s'aventurant à présent que trop rarement dans des parties plus brutales. De plus, les titres qui composent ‘Psychromatic’ ont perdu à mon sens toute cette pêche et ce sens mélodique et accrocheur de ‘Flies & Lies’, avec toutefois une exception intitulée ‘Nothing But A Mistake’. Un album surprenant, mais vraiment pas dans le bon sens du terme, malheureusement. [Jonathan]
www.raintime.com
mis en ligne le : 01.06.10 par graber
RAGE | Strings To A Web (2010)
Nuclear Blast Records
Un fossile du heavy metal teuton ? L’expression, certes un tantinet péjorative, sied si bien à Rage. Depuis un quart de siècle, l’increvable Peter ‘Peavy’ Wagner roule sa bosse au sein de cette scène, sans que sa hargne s’en soit trouvée émoussée. Tout au plus pourra-t-on reprocher à l’Allemand et à sa bande quelques rares faux pas. Mais ce dix-septième (!) album n’en fait pas réellement partie. ‘Strings To A Web’ n’est de loin pas la meilleure livraison du combo. On y sent la patte parfois gentillette du guitariste Victor Smolski (‘Into The Light’, ‘Tomorrow Never Comes’). Et le son très ‘sec’ et étroit de l’opus rebute à la première écoute. Mais quelques brûlots bien sentis font vite oublier ces défauts : ‘Hunter And Prey’, le très épique ‘Empty Hollow’. Les refrains sont le plus souvent efficaces à souhait (‘The Beggar’s Last Dime’, ‘Saviour Of The Dead’), dignes de ceux de l’album ‘End Of All Days’. Du thrash à la musique classique en passant par le heavy de cuvée germanique, Rage a exploré plus d’un univers au cours de son interminable carrière. Il arrive aujourd’hui à un équilibre judicieux entre des personnalités pas forcément conciliables de prime abord. Ambitieux, classique, technique, rock… ‘Strings To A Web’ est un peu tout cela à la fois. Plus ‘rageur’ que ‘Speak Of The Dead’, tout aussi consistant que le très bon ‘Carved In Stone’, il devrait parvenir à rallier les fans de la première heure et les petits jeunes à sa cause. [Dave]
www.rage-on.de
mis en ligne le : 01.06.10 par graber
TRANSIT MAGAZINE
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