CD - ROOTS OF DEATH | Dirty Mankind Collapse (2010)

ROOTS OF DEATH | Dirty Mankind Collapse
Non Stop Music Records





Cinq années après leur dernier EP, les Tessinois de Roots Of Death arrivent avec ce premier album qui sent la grosse production et on ne s’y trompe pas. Après une intro dispensable, le premier titre lance les hostilités d’une façon explosive et entraînante. Les guitaristes maîtrisent les mélodies et autres harmonies, tandis que les autres musiciens sont au taquet et on ne peut s’empêcher de secouer la tête lors des parties plus lourdes et jumpy qui viennent, de temps à autre, casser le rythme. Mention spéciale au chanteur qui étale son talent et sa polyvalence tout au long de l’album. Allant des gros hurlements jusqu’au chant clair en passant par les phrasés screamo, sa voix constitue également un atout de mise au sein de la formation. Quelques titres sont de véritables bombes et sortent donc du lot tels que le bon ‘Forsake It’ dont le refrain vous restera en tête à coup sûr dès la première écoute. Loin d’être linéaires, les onze morceaux constituent un bloc homogène de qualité à en rendre jaloux l’armada death / metalcore allemande. Roots Of Death signent un sans faute avec cet album proche de la perfection qui les propulse aux côtés des meilleurs groupes du genre en Suisse. [Randy]

www.rootsofdeath.net

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mis en ligne le : 03.09.10 par graber

CD - PROMETHEE | Promethee (2010)

PROMETHEE | Promethee
Bad Mood Records





Enfin, voilà le très attendu premier EP de Promethee ! Leur première démo disponible sur MySpace nous laissait beaucoup sur notre faim et ne représentait pas du tout l'énergie du groupe en live. Cette fois-ci, c'est du côté du studio Conatus qu'ils se sont tournés (A Thousand Years Slavery, Life As War), sûrement l'endroit le plus en vogue en ce moment pour être sûr de casser la baraque. Et que de réussites ! J'ai du mal à dire ce qui me frappe le plus. Cela doit se situer entre l'efficacité mesurée de chaque riff, rapide, lourd ; la voix monstrueuse, qui part dans tous les registres graves et aigus ; ou peut-être ce son digne des meilleures productions ricaines. Du début à la fin, on ne nous laisse aucun répit et le quintette genevois nous assène du lourd, pour le plaisir des fans de death / metalcore. Ce premier EP sent encore beaucoup les influences du groupe, se situant entre As I Lay Dying et Carnifex, en passant par August Burns Red et j'ai espoir que la prochaine production soit encore plus efficace et personnelle. En attendant, le groupe tourne durant toute l'année à travers la Suisse pour enchaîner les concerts. Immanquable ! [Kémar]

www.myspace.com/prometheemusic

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mis en ligne le : 31.08.10 par graber

CD - PERTNESS | From The Beginning To The Ends (2010)

PERTNESS | From The Beginning To The Ends
Non Stop Music





Dix-huit ans ont passé depuis que les Bernois de Pertness se sont lancés dans l’univers de la musique. En dix-huit ans le groupe n’a sorti que deux véritables albums, on ne peut pas dire que la productivité soit le maître mot de groupe. Pourtant dans le cas présent le groupe montre un réel potentiel, il faut dire qu’avec autant d’années derrière eux, les musiciens commencent à avoir de la bouteille et connaissent les petits trucs qui marchent. À classer quelque part entre un groupe de pagan et un groupe de metal pur et dur, le groupe aime voyager dans les styles et fait parfaitement cohabiter double grosse caisse, gros riffs et harmonie subtile. Un chant clair mais malgré tout assez ténébreux complète parfaitement l’équation musicale. Alors certes ce n’est pas l’album de l’année, celui-ci donnant l’impression d’avoir déjà été entendu maintes fois, mais il faut reconnaître que le groupe s’en sort très bien et offre une galette fraîche, très bien produite, qui se laisse écouter et apprécier. Le morceau à écouter en priorité ? Sans doute ‘Foggy Dew’, peut-être le plus typé des morceaux de l’album, mais vraiment très entraînant. [Indy]

www.pertness.ch

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mis en ligne le : 31.08.10 par graber

CD - P.M.T. | Here Lies P.M.T. (2010)

P.M.T. | Here Lies P.M.T.
Headstrong Music



Je vais être franche avec vous, cet album est du genre à nécessiter plusieurs écoutes, mais ensuite les morceaux te trottent dans la tête… Eh oui, il a passé le test de mon oreille d’inconditionnelle old-school ! Selon moi c’est grâce aux titres plus mélodiques et leurs refrains catchy, le chant est moins criard et extrême. Enfin, je ne dirais pas que les paroles quant à elles le sont moins, bien au contraire, mais pour ça il faudrait les écouter… et vous êtes en train de vous dire ‘Suzy, on cause pas english’… Et c’est là que je vous parle du dernier titre de l’album : ‘Closer To God’, dont seul le refrain est en anglais. Revenons au début, ‘Clean Cut’ ou encore ‘Kinky Kamikaze’ sont des titres bien ficelés, le travail effectué est non-négligeable. ‘RubEast Cube’ commence même à passer à la radio, P.M.T. deviendrait-il mainstream ? Une fois que vous l’aurez entendu, je vous défie de ne pas commencer à le chantonner, et ‘H.I. Vampire’ a une petite touche des plus intéressantes, je vous laisse découvrir laquelle. Allez les réfractaires, prenez la peine d’écouter au moins une fois cet album ! [Suzy]

www.pmt1.com

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mis en ligne le : 31.08.10 par graber

CD - MXD | The Devil Is In The Details (2010)

MXD | The Devil Is In The Details
Irascible





On peut dire qu’on l’a attendu ce nouvel album. Ces derniers temps, on avait même cessé d’y croire vu le silence radio et le taux d’occupation élevé de Drop avec Sybreed. Mais la cinquième production du groupe phare electro metal suisse est finalement dans les bacs. Cinq ans se sont écoulés depuis ‘Frustration Is Fuel’ et il s’en est passé des choses durant ce laps de temps. MXD en ont profité pour affiner leur style. On débute avec une mélodie qui se transforme vite en quelque chose de plus explosif sur ‘Abu Ghraib’ qui est suivi du hit ‘I Hate You’. On remarque que les sonorités électroniques sont mises bien plus en avant et que la voix de Duja a gagné en intensité. De son côté, Solex enchaîne des beats entraînants sur lesquels on peut imaginer la foule en train de se déhancher. Alternant les morceaux dark pop (‘Silence’) avec les hits et les ovnis musicaux, MXD sont allés explorer de nouveaux horizons et on ne se lasse pas de se les passer en boucle. On sent également qu’un énorme travail a été fourni au niveau des émotions, car chaque titre possède son univers propre provoquant un élan émotionnel différent. ‘The Devil Is In The Details’ est à mon avis le meilleur album composé par le groupe et je vous conseille de vous le procurer au plus vite. [Randy]

www.myspace.com/mxd

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mis en ligne le : 29.08.10 par graber

CD - LE BARON VAMPIRE | Baruch (2010)

LE BARON VAMPIRE | Baruch
Sums Records



Je me réjouissais d'entendre ce nouveau skeud du Baron, que j'avais vu pour la première fois en compagnie de Wykked Wytch et Seepak à l'Amalgame. Je m'attendais alors à une copie de Kruger au vu du line-up qu'ils se tirent et finalement, je suis déçu en bien. Décidément, je ne peux toujours pas écrire de chronique incendiaire, tant les CDs que je reçois sont bons. Celui-ci ne déroge pas à la règle. Après une première démo totalement autoproduite et qui annonçait du bon pour le quintette 'made in Lausanne', cet album arrive à point pour enfoncer le clou et permettra au groupe de s'exporter, puisque l’on parle de tournée en France, Angleterre et Irlande. Un bon album de posthardcore et teinté de metal, une production de qualité qui permet à l'auditeur de se sentir mal à l'aise, comme c'est le but ; je crois alors que tous les ingrédients sont réunis pour permettre au Baron d'aller loin. L'expérience de Kruger et de Nabokoff parle et s'invite au live pour transmettre efficacement l'ambiance propre au Baron Vampire. [Kémar]

www.myspace.com/baronvampire

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mis en ligne le : 29.08.10 par graber

CD - HATEFUL MONDAY | Lions And Jackals (2010)

HATEFUL MONDAY | Lions And Jackals
GPS Prod





Le dernier EP d’Hateful est à prendre comme un energy shoot. Cinq titres brûlants n’excédant pas deux minutes vingt et une, ça fait huit minutes et deux secondes au total. En lisant la bio, je remarque qu’un morceau manque sur la copie que l’on a reçue. Ok, on doit arriver à dix minutes environ. Ceci étant dit, peu importe la durée car à la fin de l’écoute on n’a qu’une envie, c’est de revenir au début. Il faut dire que leur punk rock est des plus entraînants et puissants. Le groupe n’en est pas à ses débuts et sait comment faire prendre la sauce et comment distribuer équitablement les parties mélodiques et les autres bien plus rentre-dedans. Punk rock in attitude, punk rock in music et, pour reprendre le dernier mot de l’album, il n’y a plus qu’une chose à dire : fuck ! [Indy]

www.myspace.com/hatefulmonday

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mis en ligne le : 29.08.10 par graber

CD - TRIPTYKON | Eparistera Daimones (2010)

TRIPTYKON | Eparistera Daimones (2010)
Prowling Death




Le géant fragile s’est à nouveau effondré. Pour la deuxième fois de sa carrière, Tom G. Warrior a décidé d’enterrer Celtic Frost, le somptueux ‘Monotheist’ en guise de pierre tombale. Il n’aura fallu que quelques mois au parrain du metal extrême pour tracer une nouvelle voie. Plus qu’une renaissance, Triptykon est une réincarnation. Le souffle fétide du Frost hante ‘Eparistera Daimones’, pensé comme la suite logique de ‘Monotheist’. Les vocaux morbides de ‘Abyss Within My Soul’ ravivent la flamme de ‘Drown In Ashes’ ; ‘Goetia’ est taillé dans la même matière furieuse que ‘Progeny’. Pourtant le champ de ce premier opus de Triptykon dépasse celui de ‘Monotheist’, embrasse l’entier de la carrière du Frost, pour la faire renaître à de nouvelles sonorités. Le chant pleuré de ‘In Shrouds Decayed’ rouvre la plaie laissée par le douloureux ‘Into The Pandemonium’. ‘A Thousand Lies’ renoue avec la rage de ‘To Mega Therion’. Des velléités de replis sur soi qui explosent dans une recherche d’une nuit nouvelle, toujours plus glaciale. Lorsque Triptykon se tourne vers le doom ou le sludge (‘Descendant’, ‘Myopic Empire’) ou vers l’ambiant le plus morbide (‘My Pain’), c’est pour enfanter des œuvres poisseuses, spectrales, terrifiantes. ‘As you perish, I shall live’, proclame l’épilogue ‘The Prolonging’ : Celtic Frost est mort mais le chemin ne fait que commencer. [Dave]

www.triptykon.net

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mis en ligne le : 02.06.10 par graber

CD - SHADOW’S FAR | As Black Turns Red (2009)

SHADOW’S FAR | As Black Turns Red (2009)
Stonepath Records




Il y a toujours une certaine logique à commencer par le commencement. Pour ma première chronique dans ce vénérable magazine, je vous propose donc un petit voyage aux origines. Non pas du monde, ni du metal, mais bien de la Suisse, pardi ! Celle que l’on nomme primitive et dont on retrouve désormais le chemin chaque année, maintenant que les Montagnes de la Mort résonnent (à nouveau) de hurlements sauvages. C’est dans ces vallées mythiques, et plus précisément dans le canton d’Uri, qu’est né en 1999 Shadow’s Far. Une décennie plus tard et forts de trois albums studio, les cinq compères semblent bien décidés à jouer dans la cour des grands. Dès le premier coup d’œil en effet, l’artwork donne le ton : c’est sobre, travaillé, moderne. Avec un rendu très pro dont feraient bien de s’inspirer nombre de groupes (qui ont un pote ‘graphiste’ ?). Impression qui ne tarde pas à se confirmer à l’écoute des dix titres d’un thrash / death d’excellente qualité : le son est gros, compact, implacable. Le rythme est soutenu sans être ennuyeux, grâce à des changements de tempo et à des breaks parfaitement maîtrisés. La voix ne démérite pas et s’intègre sans peine dans un ensemble qui fait d’emblée l’effet d’une mécanique bien huilée. Peut-être même un peu trop, car malgré l’efficacité des compos, celles-ci restent relativement convenues et ne parviennent pas toujours à accrocher durablement l’oreille. [Golem XIII]

www.myspace.com/shadowsfar

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mis en ligne le : 02.06.10 par graber

CD - REMOTE LANE | Abandonado (2009)

REMOTE LANE | Abandonado (2009)
Autoprodution




Après deux démos et sept années dans les jambes, les Fribourgeois de Remote Lane continuent sur leur lancée avec cette troisième production emballée dans un digipack de très bon goût. Pour situer, le groupe tape dans un death metal progressif et mélodique qui pourrait par moments faire penser à une rencontre entre In Flames et Opeth. Les quatre titres qui constituent ‘Abandonado’ sont parfaitement homogènes et bénéficient d’une bonne production qui permet d’apprécier les compositions matures du groupe à leur juste valeur. Dès les premières notes, l’envie de bouger la tête nous prend et cette rythmique entraînante se poursuit sur les morceaux suivants. Mention spéciale au chanteur qui maîtrise à merveille les variations entre voix claires envoûtantes et cris gutturaux. C’est donc avec succès que Remote Lane passe l’épreuve et on ne peut que regretter de ne pas en avoir plus à se mettre sous la dent. À quand un album complet ? [Randy]

www.remote-lane.ch

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mis en ligne le : 02.06.10 par graber

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