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SILENT HILL (2006)
Réal. : Christophe Gans, avec Radha Mitchell, Sean Bean, Laurie Holden, …
Silent Hill DCP Inc., Davis Films, Konami Corporation
Sharon emmène sa fille Rose à Silent Hill car elle désire la guérir d’un mal curieux. Arrivées sur place, Rose disparaît et sa mère découvre un monde lugubre. Durant une grande partie, nous explorons le monde de Silent Hill, ville abandonnée vivant dans la brume. Dans ce vide urbain sans signe de vie, Sharon part à la recherche de sa fille et atterrit dans des endroits très divers, comme des souterrains et une école, pour ne citer que ces exemples. Elle y découvre d’horribles créatures qui, tout comme les lieux qui les accueillent, possèdent une couleur rouille du plus bel effet. L’erreur principale de Gans est de ne pas profiter de ces êtres et de ne pas nous les montrer suffisamment. Possédant de magnifiques qualités esthétiques, ces derniers sont entraperçus ou, au mieux, montrés quelques secondes. Dans ces lieux sombres, les transformations de certaines entités, à la manière du brûlé vif, auraient mérité un meilleur traitement visuel que celui qu’on lui a donné. À la place, le réalisateur préfère s’arrêter sur la ville fantôme. Certes, elle est bien faite et intéressante à visiter, mais l’ennui se fait sentir et on attend la fin impatiemment. Heureusement qu’un peu de mouvement arrive dans les ultimes instants, avec une scène tournée en forme de vieille pellicule, qui redonne un coup de fouet à ce film très lent. [Dom]
mis en ligne le : 30.01.11 par fulopo
MAN THING (2005)
Réal. : Brett Leonard, avec Matthew La Nevez, Rachel Taylor, Jack Thompson, …
Lions Gate Films, Artisan Entertainment, Marvel Enterprises, …
Dans un bled paumé du fin fond des États-Unis, un nouvel agent de police prend le service. Ce dernier ne connaît pas les habitants, le folklore et les légendes locales. Leonard ne cherche pas à approfondir les personnages qui restent plus que plat. Voici la jolie scientifique blonde qui veut sauver le marais mourant, les méchants entrepreneurs qui veulent tuer ce même marais pour leurs propres profits, le débile du village, les deux frères musclés pas malins du tout et pas recommandables et par-dessus tout, le sorcier indien qui pratique une multitude de rituels ancestraux. De manière un peu curieuse, Man Thing est un personnage de la compagnie Marvel. Tous les autres ont eu droit à un battage médiatique, sauf lui. Il a dû rester très en retrait, avec des acteurs inconnus et très peu de moyens financiers, raison pour laquelle nous devons attendre septante et une minutes pour voir la créature en plein écran. Avant cela, précisons que la réalisation s’avère un peu douteuse, tout comme les dialogues, plats comme la surface du marais. Le prix ‘assoupissement’ revient à ces vingt interminables minutes, éclairées avec une sorte de spot vert tout droit sorti des vieilles séries B des années cinquante, où les acteurs, marchant sur l’eau, jouent à cache-cache. Cette créature née de la pollution aurait mérité beaucoup mieux. [Dom]
mis en ligne le : 30.01.11 par fulopo
EAUX TROUBLES (2007)
Réal. : Greg McLean, avec Radha Mitchell, Michael Vartan, Sam Worthington, …
Dimension Films, Emu Creek Pictures, Village Roadshow Pictures, …
Le reporter Pete McKell et un groupe de touristes partent faire une excursion sur les rivières du parc national Kadaku, en Australie. À la suite d’un étrange accident, leur embarcation fait naufrage. Pendant l’attente des secours, un crocodile rôde autour d’eux. Réalisé par la même personne qui nous a pondu ‘Wolf Creek’, ce film s’en sort globalement mieux. Tout comme le film précédent, dans la première partie, nous découvrons les beautés du Territoire du Nord. Suivant la vieille recette que ce qui fait peur ne se voit pas, McLean crée l’angoisse petit à petit, sans que l’on s’en aperçoive réellement. Le fameux crocodile est invisible à nos yeux et ses attaques, très rapides, ne nous font que deviner la bête. Et là est le défaut du film. Si cela marche au début, il devient ennuyant de devoir attendre la scène finale pour voir ce tueur d’humains. Le final, se déroulant dans l’habitat du crocodile, nous permet de voir cette bête. Là enfin, l’angoisse se transforme en terreur. L’attente, bien menée dans la noirceur du marais, éclairée par des lumières artificielles de fortune, en valait vraiment la peine. Possédant les mêmes structures narratives et descriptives que ‘Wolf Creek’, ce métrage, grâce à sa plus courte durée, se révèle au final plus rentre-dedans et condensé que le premier nommé. [Dom]
mis en ligne le : 30.01.11 par fulopo
DÉRIVE MORTELLE (2006)
Réal. : Hans Horn, avec Susan May Pratt, Richard Speight Jr., Niklaus Lange, …
Orange Pictures, Shotgun Pictures, Universum Film (UFA)
Plusieurs amis, qui ne se sont pas revus depuis cinq ans, décident de se retrouver pour les trente ans de Zach, à bord du yacht de celui-ci. Durant la fête, ils piquent une tête dans l’océan pour se rafraîchir. Malencontreusement, les échelles ne sont pas descendues et ils ne peuvent pas remonter. Suite de ‘Open Water – En Eaux Profondes’, ce film est également tiré d’une histoire vraie. Ici, il n’y a pas la présence de requins et d’images sous-marines. Hans Horn décide de s’intéresser aux personnages, beaucoup plus nombreux que dans le premier volet, et à l’action qui dérive des gestes de ceux-ci. Cherchant par tous les moyens à remonter sur le navire de plaisance, le groupe sera, à plusieurs reprises, au bord de l’implosion. Entre accidents et coups de tête, les événements décrits nous conduiront à une fin tragique pour certains d’entre eux. De nombreux comportements semblent être privés de toute logique. Après avoir passé plusieurs heures dans l’océan, comment réagirions-nous ? Une réponse possible nous est donnée avec ce film plaisant à voir, avec de nombreux personnages qui aident grandement à éviter l’ennui. Le travail du réalisateur et le scénario s’avèrent très classiques et les absences de surprises font que ce film se laisse regarder jusqu’à la fin sans souci et de manière distrayante. [Dom]
mis en ligne le : 30.01.11 par fulopo
28 SEMAINES PLUS TARD (2007)
Réal. : Juan Carlos Fresnadillo, avec Robert Carlyle, Catherine McCormack, Rose Byrne, …
20th Fox Home Entertainment
Six mois après l’apparition d’un puissant virus, l’armée américaine tente de reconstruire la ville de Londres et le pays. Sans préavis, l’épidémie ressurgit et l’hécatombe recommence. À peine le décor planté dans une petite maison cloîtrée, une bande de zombies attaque et décime presque tous les habitants du lieu. Nous suivons le parcours du père qui a abandonné sa famille. Celui-ci cherche une rédemption, un pardon. Rarement un film débute comme ceci sur les chapeaux de roues. Comme dans l’opus précédent, ‘28 Jours’, les infestés sont d’une violence, d’une brutalité et enragés comme jamais. Il est fortement déconseillé de cligner des yeux pendant cette attaque. Les musiques, mélancoliques et tristes, viennent encore plus renforcer ce sentiment de malaise et de sauvagerie. La caméra, toujours en mouvement, est au cœur de l’action et nous apporte une sensation d’hystérie. L’énorme critique du film est celle envoyée aux Américains. Pourquoi vont-ils faire la loi au Royaume-Uni ? Ensuite, la gestion des survivants est tout simplement ahurissante. Ils sont gardés et surveillés vingt-quatre heures sur vingt-quatre, à l’intérieur d’une enceinte fortifiée. Suite à l’échec du plan, l’armée n’hésite pas à tirer sur tout ce qui bouge. Excellent film, très bien shooté, très bien présenté, ce dernier ne pourra que vous marquer pendant longtemps. [Dom]
mis en ligne le : 30.01.11 par fulopo
Les 29 et 30 octobre prochain aura lieu la troisième édition du Nyon’s On Fire. Mettre le feu à Nyon, voilà l’idée que l’association Heimathome s’est chargée de mener à bien contre vents et marée. Proposant une affiche variée composée de groupes du cru à un prix plus que raisonnable, le festival ne cesse de surprendre grâce à la qualité des groupes proposés. Il était temps de leur ouvrir nos colonnes afin que Randy, El Presidente d’Heimathome, nous présente plus en détail leur projet et le futur de ce Nyon’s On Fire.
- Pour ceux qui ne connaîtraient pas ce festival, voici venir la troisième édition de Nyon’s On Fire. Pourrais-tu le présenter ?
Ce festival est né il y a trois ans sous l’impulsion de l’association Heimathome. À la base, nous n’organisions que des events metal et on s’est dit que ce serait cool d’organiser un festival qui rassemblerait le metal avec d’autres styles musicaux tels que le rock et l’electro. De plus, le but de Nyon’s On Fire est de proposer une programmation variée et de qualité à des prix (boissons et entrée) plus que raisonnables pour permettre aux jeunes de venir s’éclater avec un petit budget. La particularité de notre festival est de privilégier la scène locale qui compte beaucoup à nos yeux.
- Combien êtes-vous à travailler sur ce projet ?
Nous sommes plus d’une quinzaine de personnes actives dans l’association, mais la particularité d’Heimathome est que nous sommes avant tout un groupe d’amis. Je m’occupe de toute la préparation (sponsoring, programmation, presse…) avec un peu d’aide par-ci par-là. Lors du festival, tous les membres d’Heimathome mettent la main à la pâte en s’occupant d’assurer la cuisine, le staff, la sécurité, les nettoyages, etc. Sans eux, un tel projet n’aurait jamais pu voir le jour et je tiens encore à les remercier.
- Cette édition a une affiche des plus intéressantes, peux-tu nous parler des groupes ?
Cette année, nous avons décidé d’intégrer de plus gros poissons à la programmation. Le vendredi sera purement metal avec Benighted, Sybreed, The Arrs, Voice Of Ruin et Spylown tandis que le samedi voguera du côté du rock et de l’electro avec BAK XIII, Datura Sunday’s Walk, June Deville, The Deers et plusieurs DJs electro de la région en guise d’after party.
- Comment se passe la sélection des groupes, qui décide ?
Durant l’année, je sélectionne les groupes que je verrais bien à l’affiche et demande aux membres de l’association s’ils ont des propositions. Ensuite, je rassemble le tout et je concocte la programmation idéale.
- Vous n’avez jamais eu de grosse tête d’affiche au nom bien ronflant, est-ce voulu ou une simple réalité économique ?
Dès le départ, nous avons opté pour une croissance modérée afin de ne pas être endettés après une ou deux éditions. Cette année, nous avons intégré de plus gros groupes tels que Benighted, Sybreed, The Arrs ou encore BAK XIII à notre programmation. Nous nous agrandissons donc lentement, mais sûrement.
- En parlant d’économie, avec tous les festivals qui existent, qui sont subventionnés, etc., il ne doit pas être simple d’arriver à organiser un festival sur deux jours comme le tien, comment vous y prenez-vous, vous avez des partenaires précis ?
Le plus dur est certainement le financement d’un tel projet. La plus grosse partie du travail est de trouver des fonds afin de pouvoir clôturer les comptes sans être dans le rouge. Nous avons donc beaucoup de partenaires dont la banque Raiffeisen, la bière du Boxer, la Ville de Nyon et la Loterie Romande pour ne citer que les principaux. Sans eux, nous ne pourrions pas survivre et nous tenons encore à les remercier infiniment.
- J’ai toujours été surpris par la variété des styles proposés, est-ce un peu votre but de proposer cette espèce de découverte musicale ?
Oui, notre but est clairement de varier les styles tout en restant alternatif. Ensuite, Heimathome a toujours eu l’habitude de proposer des découvertes à son public et nous gardons cette tradition avec Nyon’s On Fire.
- Avez-vous des limites dans les styles que vous voulez proposer ?
Aucune limite tant que le groupe est cool et alternatif… mais du coup, ça fait quand même une limite (rires).
- Y a-t-il des groupes ou des prestations qui t’ont surpris ?
Personnellement, je me rappelle la prestation d’Artonwall qui était bien barge ou celle de Camion qui était excellente.
Pour être franc, je n’ai pas le temps de déguster les prestations des groupes durant le festival. Mais généralement, ce sont des artistes que j’ai déjà vus et appréciés vu qu’ils font partie de la programmation. Cependant, je me rappelle qu’Artonwall et Camion avaient marqué les esprits.
- Pour avoir assisté aux éditions précédentes, j’étais un peu déçu du peu de personnes présentes malgré des affiches variées et intéressantes. Comment vis-tu ceci, surtout qu’il y a beaucoup de groupes dans la région nyonnaise, donc il devrait y avoir beaucoup de public, non ?
Je pense que Nyon est une ville qui a un peu le cul entre deux chaises car elle se situe entre deux grandes villes (Genève et Lausanne). Il faut donc une affiche de qualité pour réussir à ramener les deux côtés à Nyon. La première édition avait bénéficié d’un franc succès et nous avions fait le plein. La deuxième fut plus mitigée, mais nous n’avions pas fait de pertes. Cette année, nous avons une programmation plus complète et plus alléchante au niveau des têtes d’affiche, raison pour laquelle nous sommes plutôt confiants quant à l’affluence de ce troisième volet.
- Beaucoup se plaignent que les festivals sont trop formatés, manquent d’originalité, mais en même temps beaucoup ne prennent pas le temps de venir découvrir de nouveaux talents dans des festivals plus basés sur la découverte comme le tien, ne trouves-tu pas ça injuste ?
Je ne pense pas que ce soit injuste, mais tout simplement une réalité qu’il faut accepter. Les gens aiment venir voir des artistes qu’ils connaissent, mais n’hésitent pas à se plaindre lorsque l’entrée devient trop excessive, par contre ils n’ont pas envie de venir découvrir de bons groupes pour un prix d’entrée misérable. Pour résumer, la plupart des spectateurs voudraient voir de grosses pointures pour dix ou quinze francs, mais comme leur rêve est une fiction, ils préfèrent aller dépenser le triple dans des bars ou s’abrutir devant la télévision.
- Nyon est très connu dans le monde de la musique, le Paléo, le Caribana, penses-tu qu’à Nyon il y ait encore la place pour un festival comme le tien avec une affiche bien plus décalée que ce que les deux autres festivals proposent.
Oui, je pense qu’il y a encore de la place pour un festival plus alternatif. Notre affiche est variée, mais reste très alternative et nous avons également pour but de programmer de jeunes groupes régionaux en devenir.
- Vous restez fidèles à l’Usine À Gaz, vous n’avez jamais voulu essayer de faire ce festival ailleurs, un open air, par exemple ?
L’Usine À Gaz est une salle de qualité, facile d’accès et qui possède toute la structure nécessaire pour notre type d’événement. Mais lorsque nous lancerons l’événement en open air, nous devrons changer d’endroit, à moins d’inaugurer dans l’open air en salle (rires).
- Jusqu’où penses-tu amener le Nyon’s On Fire, comment le vois-tu dans cinq ans, par exemple ?
L’objectif à long terme est de transformer le Nyon’s On Fire en un festival open air. Mais nous allons commencer par ajouter une scène extérieure pour la quatrième édition en 2011. Cependant, il se peut que dans cinq ans nous soyons en plein air, du moins c’est notre vœu le plus cher.
www.myspace.com/heimathome
Indy
Interview réalisée par e-mail en août 2010
mis en ligne le : 14.10.10 par graber
LA CRYPTE (2005)
Réal. : Bruce Hunt, avec Cole Hauser, Eddie Cibrian, Morris Chestnut, …
Screen Gems Lakeshore Entertainment, Cinerenta Medienbeteiligungs AG
Une équipe de spéléologues décide d’aller dans une crypte pour y mener des recherches. Arrivés vers un point d’eau, l’entrée s’effondre et ils se retrouvent piégés. Poursuivis par une créature, ils cherchent une sortie. Sans être catastrophique, ce film ne va certainement pas vous laisser une bonne impression. Commençons par la chose qui les chasse. Cette bestiole rappelle un peu trop le ‘Predator’. Vous vous souvenez sans doute de cette vision atypique de la créature. Ici, on a pratiquement le même principe. Contrairement à la créature créée par Stan Winston, ce monstre marin ne met jamais vraiment les boules et se contente de quelques apparitions très syndicales. Lors de la plongée, la vue d’un écran vidéo est bien trop lisse et trop net pour que l’on tombe dans le piège et que l’on ait peur. S’il n’y a pas trop d’action sur la surface, sous l’eau, les belles images, très bien travaillées, sont en contraste avec celles de la crypte, qui ne sont pas terribles du tout. Il faut avouer que, par moments, un léger sentiment de claustrophobie nous parvient lors des scènes subaquatiques, où les parois se rapprochent et se resserrent, tout doucement, lors de l’avancée des protagonistes. Malheureusement, ceci est peu de choses par rapport à la durée du film qui, comme dit plus haut, ne va pas rester dans vos meilleurs films. [Dom]
mis en ligne le : 06.09.10 par indy
BLACKOUT (2007)
Réal. : Rigoberto Castenada, avec Amber Tamblyn, Aidan Gillian, Arnie Hammer, …
Morabito Picture Company
Trois inconnus sont coincés dans l’ascenseur d’un vieil immeuble. Ils essayent désespérément de sortir en appelant de l’aide. Malheureusement, personne ne les entend. Ces trois personnes, qui n’ont aucun point commun entre elles, doivent se supporter et apprendre à coexister. Le manque d’espace et d’intimité feront que les vrais caractères sortiront peu à peu et nous révèleront quelques soi-disant surprises. Beaucoup de flash-back nous apprennent les raisons de leur présence dans cet ascenseur. Évidemment, tout le monde à quelque chose à cacher. Si le scénario n’est pas d’une originalité sans précédent, Castenada réussit tout de même à nous livrer un film intéressant par quelques aspects. Le premier est la réalisation dynamique avec, par moments, des passages angoissants. Certaines séquences en travelling des corridors de cet immeuble vide et de ses vues où la caméra donne une idée de mouvement et d’espace dans cet endroit plus qu’étroit. Le deuxième est le choix des couleurs en fonction des souvenirs. Elles sont chaudes pour les bons et froides pour les mauvais. Ces qualités n’empêchent malheureusement pas à ce métrage d’avoir quelques longueurs de trop, notamment avant le final. Ces obstacles ne nous cachent pas la vision de ce film qui reste plaisant et correct. Il est difficile de le regarder une deuxième fois. [Dom]
mis en ligne le : 06.09.10 par indy
EDEN LAKE (2008)
Réal. : James Watkins, avec Kelly Reilly, Michael Fassbender, Jack O’Connell, …
Rollercoaster Films, Aramid Entertainment Fund
Jenny et Steve décident de passer quelques jours de vacances au bord d’un lac paradisiaque. Sur place, ils croisent le chemin d’un groupe de jeunes qui les importunent. Plus qu’un film coup de poing, ‘Eden Lake’ va vous faire le même effet que passer sous un rouleau compresseur pendant une heure et demie. Si les deux groupes commencent à se chamailler au début, on passe rapidement aux représailles pour terminer, après un malheureux accident, à une véritable chasse à l’homme. Les faits les plus flippants sont, outre les violences physiques, très nombreuses et très cruelles, les violences psychologiques faites par Brett. Ce dernier (hallucinant Jake O’Connell) utilise comme un véritable expert toutes les méthodes pour prouver que c’est lui le leader de la bande. Cruel, violent, manipulateur, machiavélique, … Ceci ne sont que quelques termes pour qualifier Brett. Tout comme ce dernier et le métrage, Jenny devient de plus en plus violente. Elle réussit, néanmoins, à garder une grande part d’humanisme qui lui permet de se rendre compte de ce qui s’est passé. Tout au long du film, même lorsque les protagonistes sont dans des endroits étroits, James Watkins réussit à nous donner l’impression qu’ils se trouvent dans une situation où l’espace est plus que suffisant et qu’ils peuvent s’échapper, se mouvoir sans encombre. [Dom]
mis en ligne le : 22.08.10 par indy
TRIANGLE (2007)
Réal. : Tsui Hark, Ringo Lam, Johnnie To, avec Louis Koo, Simon Yam, Honglei Sun, …
Milky Way Image Company, Media Asia Films, Beijing Ciwen Digital Oriental Film & TV Production Co., …
Trois amis fauchés sont engagés par un mystérieux vieillard pour dérober un trésor. Ce qu’ils découvrent va plus loin que leurs espoirs. Trois réalisateurs se partagent la mise en scène de ce film (trente minutes chacun). Tsui Hark impose un style très polar années soixante. Le bar est enfumé et la sueur est présente sur les fronts. N’oublions pas la présence de l’homme mystérieux qui les aide sans aucune raison. Ce début nous présente tous les codes du genre pour nous présenter les personnages et l’histoire. La suite est donnée à Ringo Lam, qui nous plonge dans les histoires privées de cette bande de cambrioleurs plus qu’amateurs. Il nous fait découvrir les états d’âme de ces amis qui seront remis en cause au fil des découvertes qu’ils feront. Partie très introspective et poétique, celle-ci laisse sa place à un final de feu. Dans une sorte de bayou, le gunshot est roi. La séquence de la fusillade vue d’en haut alors que les trois protagonistes se tirent dessus sans se voir est la perle de ce métrage. Johnnie To rend ce final plus qu’explosif et beaucoup plus rapide que ses deux autres collègues. Cet essai est vraiment un portrait de ce que l’Asie sait faire de mieux, avec trois visions radicalement différentes qui se complètent dans ce métrage qui ne ressemble à aucun autre. [Dom]
mis en ligne le : 15.08.10 par indy
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