TRANSIT MAGAZINE - Swiss Metal Magazine

CONCOURS TRANSIT


ELECTRON RAGE (Dookoom, Algorithm, Protohype, Aïsha Devi, L-Za)
L'Usine, Genève
25.03.2016

Pour plus d'infos : http://www.transitmag.ch/index.php?Article=6028

Commenter cet article

mis en ligne le : 16.05.10 par indy

CD - BLACK SUN AEON | Routa (2010)

BLACK SUN AEON | Routa
Cyclone Empire



Productivité ne rime pas forcément avec travail bâclé. Tuomas Saukkonen en apporte la preuve à chacune de ses réalisations. À vingt-neuf ans, le jeune orfèvre du metal mène avec talent ses innombrables projets. Plus fort encore, le Finlandais parvient à garantir à tous son âme propre. Alors que Before The Dawn rôde sous des climats plus modernes et accrocheurs, The Final Harvest pilonne dur dans un registre death. Un poil schizophrène, Black Sun Aeon se dévoile aujourd’hui sous deux jours éloignés l’un de l’autre. Constitué de deux chapitres bien distincts, ‘Routa’, deuxième album du groupe, commence par s’enfoncer plus profondément que son prédécesseur dans un doom sépulcral, écrasant, majestueux. Le combo prend à l’occasion un tour cajoleur au gré des vocaux mélodiques de Mikko Heikkilä (le ‘hit’ ‘Frozen’). Le premier volet, ‘Talviaamu’, s’achève ; on place le second disque sur sa platine. Et c’est l’explosion. Les sept titres qui composent ‘Talviyö’ massacrent tout sur leur passage, entre un death sans concession (‘River’, ‘Frozen Kingdom’) et des ambiances proches du black (‘Wanderer’). Quel lien, direz-vous, entre la pesanteur du premier CD et la brutalité du second ? Une atmosphère glaciale qui réconciliera les fans de Draconian ou Shape Of Despair et les amateurs de death, un sens unique de la mélodie et une qualité d’exécution irréprochable. [Dave]

www.blacksunaeon.com

Commenter cet article

mis en ligne le : 07.09.10 par graber

CD - AXEL RUDI PELL | The Crest (2010)

AXEL RUDI PELL | The Crest
Steamhammer



Quatorzième album pour le guitariste allemand qui a débuté sa carrière au sein de Steeler avant de fonder son propre band en 1989. D'abord tenu par Jeff Scotf Soto, le micro a changé de main en 1998, avec 'Oceans Of Time', et c'est le chanteur de Hardline, Johnny Gioeli, qui remplit depuis cette tâche. Il faut dire que l'Américain tient brillamment son rôle et chacune des sorties du groupe est à marquer d'une pierre blanche. Annoncé comme l'un des meilleurs crus, ce nouvel album s'inscrit effectivement comme une réussite. Tous les ingrédients rencontrés sur les treize premiers albums sont ici bien présents. Le fan du groupe ne sera pas déçu, c'est une évidence ! Par contre, celui qui a eu de la peine par le passé va ressentir les mêmes difficultés à rentrer dans la musique d'Axel. Pour ma part, j'adore Deep Purple, Rainbow et Dio et ne peux qu'apprécier les albums de Pell. En effet, ces derniers n'auraient jamais existé sans Ritchie Blackmore et Ronnie James Dio et l’œuvre d'Axel pourrait s'apparenter à un immense hommage envers ces deux immenses artistes. Du classique, je dirais même plus, de l'hyper classique, voilà ce qu'est 'The Crest'. Tous les morceaux sont réussis et sont bourrés de mélodies simples, tellement simples qu'on a l'impression qu'elles ont toujours existé. Mais c'est aussi ça la marque de fabrique des tout grands ! Une mention spéciale pour 'Dreaming Dead' pour son côté épique que Ritchie et Ronnie ont toujours chéri. Maintenant que ce dernier nous a quittés et que Blackmore est inscrit aux abonnés absents, Axel Rudi Pell continue de porter haut l'étendard du hard classique. Que dire aussi de la performance de Gioeli, tout simplement grandiose ! Mais en fait, je ne fais que prêcher dans le désert. Les aficionados auront déjà acheté cet album et les autres n'auront même pas poursuivi la lecture après la première ligne... Une merveille, qu'on se le dise ! [Etendhard]

www.axel-rudi-pell.de

Commenter cet article

mis en ligne le : 07.09.10 par graber

CD - AVANTASIA | The Wicked Symphony & Angel Of Babylon (2010

AVANTASIA | The Wicked Symphony & Angel Of Babylon
Nuclear Blast Records



Prolifique vous avez dit ? Avec deux nouveaux albums qui sortent en même temps, notre ami Tobias Sammet prouve une nouvelle fois qu'entre Avantasia et Edguy, il a de la suite dans les idées. Car il ne s'agit pas d'un double album, mais bel et bien de deux opus distincts que nous propose le chanteur allemand. Avec ‘The Wicked Symphony’ et ‘Angel Of Babylon’, la saga conceptuelle commencée en 2008 par ‘The Scarecrow’ s'achève en beauté. Au niveau du contenu, le principe reste le même : du heavy metal mélodique teinté de power, le tout interprété avec de nombreux chanteurs et musiciens invités par Tobias. Et pas n'importe lesquels, vous vous en doutez... En plus des ‘traditionnels’ Michael Kiske (Helloween), Jorn Lande (Masterplan) et Eric Singer (Kiss), on retrouve cette fois Klaus Meine (Scorpions), Russell Allen (Symphony X), Tim ‘Ripper’ Owens (ex-Judas Priest), Bruce Kulick (Kiss), Jens Johansson (Stratovarius), Alex Holzwarth (Rhapsody), ... entre autres ! Autant dire qu'on en a pour son argent, d'autant plus que Tobias nous propose vingt-deux titres (onze par album) de grande qualité. Deux petits coups de cœur pour le très déjanté ‘Death Is Just A Feeling’ sur ‘Angel Of Babylon’, avec un excellent Jon Oliva (Savatage), et pour l'épique morceau éponyme de ‘The Wicked Symphony’. Tobias nous avait un peu déçus avec le dernier opus d'Edguy ; il se rattrape amplement ici en prouvant qu'il possède encore un excellent sens de la mélodie et de la composition. À écouter de suite ! [Jonathan]

www.tobiassammet.com

Commenter cet article

mis en ligne le : 07.09.10 par graber

FILM - LA CRYPTE (2005)

LA CRYPTE (2005)
Réal. : Bruce Hunt, avec Cole Hauser, Eddie Cibrian, Morris Chestnut, …
Screen Gems Lakeshore Entertainment, Cinerenta Medienbeteiligungs AG



Une équipe de spéléologues décide d’aller dans une crypte pour y mener des recherches. Arrivés vers un point d’eau, l’entrée s’effondre et ils se retrouvent piégés. Poursuivis par une créature, ils cherchent une sortie. Sans être catastrophique, ce film ne va certainement pas vous laisser une bonne impression. Commençons par la chose qui les chasse. Cette bestiole rappelle un peu trop le ‘Predator’. Vous vous souvenez sans doute de cette vision atypique de la créature. Ici, on a pratiquement le même principe. Contrairement à la créature créée par Stan Winston, ce monstre marin ne met jamais vraiment les boules et se contente de quelques apparitions très syndicales. Lors de la plongée, la vue d’un écran vidéo est bien trop lisse et trop net pour que l’on tombe dans le piège et que l’on ait peur. S’il n’y a pas trop d’action sur la surface, sous l’eau, les belles images, très bien travaillées, sont en contraste avec celles de la crypte, qui ne sont pas terribles du tout. Il faut avouer que, par moments, un léger sentiment de claustrophobie nous parvient lors des scènes subaquatiques, où les parois se rapprochent et se resserrent, tout doucement, lors de l’avancée des protagonistes. Malheureusement, ceci est peu de choses par rapport à la durée du film qui, comme dit plus haut, ne va pas rester dans vos meilleurs films. [Dom]

Commenter cet article

mis en ligne le : 06.09.10 par indy

FILM - BLACKOUT (2007)

BLACKOUT (2007)
Réal. : Rigoberto Castenada, avec Amber Tamblyn, Aidan Gillian, Arnie Hammer, …
Morabito Picture Company



Trois inconnus sont coincés dans l’ascenseur d’un vieil immeuble. Ils essayent désespérément de sortir en appelant de l’aide. Malheureusement, personne ne les entend. Ces trois personnes, qui n’ont aucun point commun entre elles, doivent se supporter et apprendre à coexister. Le manque d’espace et d’intimité feront que les vrais caractères sortiront peu à peu et nous révèleront quelques soi-disant surprises. Beaucoup de flash-back nous apprennent les raisons de leur présence dans cet ascenseur. Évidemment, tout le monde à quelque chose à cacher. Si le scénario n’est pas d’une originalité sans précédent, Castenada réussit tout de même à nous livrer un film intéressant par quelques aspects. Le premier est la réalisation dynamique avec, par moments, des passages angoissants. Certaines séquences en travelling des corridors de cet immeuble vide et de ses vues où la caméra donne une idée de mouvement et d’espace dans cet endroit plus qu’étroit. Le deuxième est le choix des couleurs en fonction des souvenirs. Elles sont chaudes pour les bons et froides pour les mauvais. Ces qualités n’empêchent malheureusement pas à ce métrage d’avoir quelques longueurs de trop, notamment avant le final. Ces obstacles ne nous cachent pas la vision de ce film qui reste plaisant et correct. Il est difficile de le regarder une deuxième fois. [Dom]

Commenter cet article

mis en ligne le : 06.09.10 par indy

CD - ASIA | Omega (2010)

ASIA | Omega
Frontiers Records



Presque trente ans après ses débuts, Asia reste une valeur sur qui tout amoureux de hard FM peut compter. Et ce n'est pas ce 'Omega' qui va faillir à la règle. Après l'épisode John Payne, au demeurant fort réussi, le quatuor original se reforme et sort 'Phoenix' il y a deux ans sans pour autant faire oublier les magnifiques albums qu'il avait sortis au début des années 1980 ('Asia' en 1992, 'Alpha' en 1983 et dans une moindre mesure 'Astra' en 1985). L'alchimie entre John Wetton, Steve Howe, Carl Palmer et le mentor Geoffrey Downes est certainement ce qui s'est fait de mieux sur la planète FM et en cette année 2010 elle est à nouveau opérationnelle. Et ça marche d'entrée avec l'enlevé 'Finger On The Trigger' qui fait penser à Electric Light Orchestra. 'Through My Veins' prouve que John Wetton est LA voix d'Asia. En effet, le bonhomme possède un timbre d'une telle intensité qu'il transforme tout ce qu'il touche en or, à l'instar de la pierre philosophale. Les claviers de Geoffrey Downes sont tout aussi somptueux et ses talents de compositeur font de lui le pilier inamovible du groupe. Tout ici est magique ! Les ballades alternent avec les morceaux plus rythmés mais chacun constitue une pierre essentielle de ce monument qu'est 'Omega'. Le groupe a fait appel pour la première fois à un producteur extérieur en la personne de Mike Paxman (Uriah Heep, Status Quo) qui a su recréer un son riche et plein, celui-là même qui avait propulsé le groupe au firmament du rock. Vous l'aurez deviné, ce nouvel album d'Asia, le dixième du nom, est assurément le meilleur depuis des lustres et se place même sur le podium. On dit bien que les meilleurs vins sont produits dans les vieux tonneaux et Wetton / Howe / Palmer / Downes ont dû être travaillés dans le meilleur chêne qui soit ! À boire sans modération ! [Etendhard]

www.originalasia.com

Commenter cet article

mis en ligne le : 04.09.10 par graber

CD - AS I LAY DYING | The Powerless Rise (2010)

AS I LAY DYING | The Powerless Rise
Metal Blade Records



Trois ans ! Trois ans d'attente pour la nouvelle production des Californiens, les fiers représentants du metalcore à tendance chrétienne. Au-delà des religions, intéressons-nous à la musique du quintette ricain. Pour ceux qui ne les connaissent pas encore, c'est tout simplement ce qui se fait de mieux en matière de metal/hardcore. Cet album s'inscrit dans la droite évolution du groupe et comporte les mêmes ingrédients que l'incroyable 'An Ocean Between Us', leur précédente réussite. As I Lay Dying avaient trouvé leur son et leur style, avec toujours plus de thrash dans leurs riffs. Cette fois-ci, le chant clair du bassiste est toujours présent et, loin des clichés attribués au style, il se différencie par une voix moins punk et vraiment plus émotionnelle. Ce que je pourrais reprocher à cet album, c'est cette continuité dans les titres, très peu de pauses, contrairement au précédent qui comptait d’excellents passages calmes. Toutefois, chers lecteurs, régalez-vous de cet album qui, en étant du pur As I Lay Dying, arrive à ne pas ressembler à ses prédécesseurs. Bravo ! [Kémar]

www.asilaydying.com

Commenter cet article

mis en ligne le : 04.09.10 par graber

CD - ANNIHILATOR | Annihilator (2010)

ANNIHILATOR | Annihilator
Earache



Si je vous demande de me citer un titre du groupe canadien Annihilator ? Oui toi au fond de la classe ? ‘Alison Hell’ ? Bravo ! Maintenant citez-moi un deuxième titre ? Plus personne ? Non allez ce n’est pas juste, il est clair que le groupe du prodige Jeff Waters a enfanté une quantité industrielle de bons albums, mais malheureusement quand on sort un premier album comme ‘Alice In Hell’ (il y a vingt et un ans quand même…), il est très difficile de rester en haut de la vague si les suivants ne sont pas du même acabit. L’album débute sur ‘The Trend’ et son refrain de guitare fait se demander si Jeff n’aurait pas viré Satriani. Nous voilà rassurés bien rapidement car ceci n’était qu’une feinte pour introduire les gros riffs dont sieur Waters a le secret. Avec ce nouvel album sobrement intitulé ‘Annihilator’ on revient aux bases mêmes du son Annihilator. Rapide, racé, l’album en a sous le pied, tout du moins sur les trois premiers morceaux. Après, le sieur Waters se renferme sur ses compos ‘faciles’ qu’il semble sortir à la chaîne. Il faut attendre la fin de l’album et une reprise très surprenante de Van Halen avec ‘Romeo Delight’ pour reprendre le fil de l’écoute. Très bon début, très bonne fin, allez Jeff bosse le milieu et ce sera le retour de la gloire. [Indy]

www.annihilatormetal.com

Commenter cet article

mis en ligne le : 04.09.10 par graber

CD - ANATHEMA | We’re Here Because We’re Here (2010)

ANATHEMA | We’re Here Because We’re Here
Kscope



On l’attendait pour 2009, il devait s’appeler ‘Horizons’. Il sort en juin 2010 et fait dans la sentence très sérieuse. Si on ajoute que l’album a été maturé pendant sept ans et que de très modestes reprises acoustiques ont constitué notre seule pitance, le scepticisme peut être de mise : ils ne se foutraient pas un peu du monde ? La tâche est ardue : Anathema a pondu des albums qui comptent parmi les plus aboutis en matière de gotho-doom torturé et force est d’admettre que cette époque est révolue. On le sentait venir, c’est vrai. Distorsions et voix gutturales mises au placard, le groupe a opté depuis trois albums pour la voie du rock. Assombri certes, mais épuré et débarrassé de souffre. ‘We’re Here Because We’re Here’ peut être perçu comme l’aboutissement d’une musique toujours plus mélodique. Anathema se déchaîne entre guitares limpides et piano, dans une ambiance pop souvent proche de Porcupine Tree. Mais là où ces derniers parviennent à être justes, Anathema piétine et fait dans la surenchère. Ces lignes de pianos et de guitares suffoquent, trop pleines d’un pathos mal maîtrisé. Lisse au possible, la production n’arrange rien : ‘We’re Here Because We’re Here’ s’avale comme un sirop fade. ‘Summer Night Horizon’ tente l’accélération épileptique, mais là aussi c’est un flop : la nervosité caractéristique du groupe a disparu. C’est décevant, tragique. Mais il faudra compter avec, Anathema ne va plus ‘au-delà’. [Géraldine]

www.anathema.ws

Commenter cet article

mis en ligne le : 03.09.10 par graber

CD - AKENTRA | IV.IV.IV (2010)

AKENTRA | IV.IV.IV
Autoproduction



Ce patronyme ne vous dit certainement pas grand-chose et pour cause, Akentra est une formation française relativement récente qui nous propose ici sa première démo. Evoluant dans les sphères atmosphériques teintées par quelques allants gothiques, Akentra ne révolutionne certes pas le genre mais parvient néanmoins à tirer agréablement son épingle du jeu. Le mérite en revient principalement à la chanteuse Lucia Ferreira qui réussit sans trop de peine à véhiculer quelques émotions salvatrices. Car de prime abord, l’auditeur n’est pas forcément transcendé par la musique proposée, même si on retrouve la participation de Didier Chenaux à la guitare (mais également à la production) et d’Aymeric Ribot aux claviers (tous deux de Headline). Mais force est de reconnaître qu’en persévérant, on se laisse finalement happer par les mélodies proposées : ‘Gimme Your Gun’ et son refrain accrocheur, ‘Do My Best’ et son middle part tout en finesse ou encore l’entraînant ‘Daddy’ sont autant d’éléments susceptibles de capter notre attention. Des cinq titres proposés, seul le platonique ‘Alone’ ne convainc pas vraiment, faisant office de ballade quelque peu timorée. Si la justesse du chant est parfois perfectible tout au long de cet essai, on sent un véritable potentiel chez Lucia qui ne demande qu’à éclore. Reste à savoir si la formation parviendra à élever un peu le niveau de ses compositions sur sa prochaine galette, tant on se doit d’admettre que globalement ces dernières restent parfois un peu trop basiques. L’occasion nous sera donné de vérifier cela cet automne avec la sortie de leur premier album. D’ici là, jetez une oreille attentive sur Akentra, formation dont l’émancipation ne saurait tarder. [Oli]

www.akentra.com

Commenter cet article

mis en ligne le : 03.09.10 par graber

Début - 119 - 120 - 121 - 122 - 123 - Fin

TRANSIT MAGAZINE
Design & Webmonstering by Pat.O
Contact: info@transitmag.ch