CD - BLUTMOND | The Revolution Is Dead ! (2012)

BLUTMOND | The Revolution Is Dead !
Code666




Il y fait gris et on n’y rigole pas beaucoup. L’univers de Blutmond empeste la désillusion et le cynisme et pourtant, on s’y replonge sans hésiter. ‘Thirteen Urban Ways 4 Groovy Bohemian Days’ avait vu la formation d’Olten clamer son envie de renouveau. Ce second essai plongeait dans les bas-fonds d’une ville glaciale. En guise de bande-son, une fusion déjantée de black, de jazz, de trip-hop, de death. Deux ans plus tard, Blutmond installe définitivement ses quartiers dans cet environnement urbain. Explosif (‘Pas de Deux’), planant (‘Stop The Rain, Neuzeit Jesus’) ou belliqueux (‘Birds Of Prey’), cet album explore un large spectre d’ambiances, évoquant parfois la démarche de Solefald. Mais ces influences sont ici totalement digérées. L’arrivée d’un saxophoniste à temps plein a permis d’intégrer parfaitement cet instrument (‘BreakDown 2012’). Les chansons sont ramassées, efficaces. Les voix déglinguées de John et Jerry se complètent bien et hurlent un concept abouti et intelligent. On constate aussi le soin apporté à la production, signée Markus Stock (The Vision Bleak, Alcest, etc.). Le son est énorme, les riffs surpuissants, soutenus par des sons electro travaillés. Des invités talentueux (Markus Baltes d’Autumnblaze ou Christoph Ziegler de Vinterriket) apportent une couleur particulière à cet album. On ne rigole pas dans le monde de Blutmond. Mais on se prend une belle baffe et ce n’est pas plus mal. [Dave]
www.blutmond.ch

Commenter cet article

mis en ligne le : 13.05.13 par levlic

CD - ARKHAN | Primal (2012)

ARKHAN | Primal
Monkey Records




Pour fêter dignement leurs dix ans d’existence, les Genevois d’Arkhan se sont offert, et nous ont offert, un beau cadeau. À savoir, un troisième album. Ce qui est frappant lors des écoutes, c’est le talent de leur batteur, Stéphane Diez. Simplement énorme dans tout ce qu’il entreprend sur ‘Primal’, son répertoire n’a pas de point faible. Il sait être précis et / ou puissant lorsqu’il faut et c’est bien lui la pièce maîtresse de cet album (Chris, Loïc et Greg, ne m’en voulez pas, svp !). Le son général est très groovy, très carré et le rendu sonne cru, gras et live. Son idéal pour cette exécution de death, qui demeure éloignée de la technique pure et se concentre bien plus sur l’impact et sur le fait que l’on se ramasse le tout en pleine gueule. Musicalement, les fans des deux principales écoles trouveront ce qu’il leur faut. De l’Europe, les mélodies et certains riffs rappellent les influences du death suédois. Des States, certaines constructions plus primitives rappellent le berceau du death floridien. Le tout est constamment baigné dans le thrash et certaines parties rappellent même Motörhead. Mélange audacieux, riche et rafraîchissant, Arkhan fait mouche, et cette belle réussite devrait leur donner plus de visibilité. C’est tout le mal qu’on leur souhaite. [Dom]
www.arkhan.ch

Commenter cet article

mis en ligne le : 13.05.13 par levlic

CD - CYCLOPE VISION | Hammersmith (2012) M&O Music Un magnifi

CYCLOPE VISION | Hammersmith
M&O Music

Un magnifique mélange de styles. ‘Cyclope Vision’ nous entraîne dans un mix de death mélo thrash groove metal. Je pourrais être enthousiaste à l’écoute de cet opus, mais toutes les pistes sont des rythmes et des mélodies déjà entendues. Les enregistrements et le son sont plutôt bons, mais il manque clairement d’innovation. Le niveau musical est plutôt bon et assez géré sauf dans les blasts ou il y a toujours un décalage. La seule partie un peu originale figure dans les solos présents sur quasi toutes les pistes. Mais cela fait bien longtemps que c’est démodé. Au point de devenir ringard. En bref, ce CD est à écouter sans attente de nouveauté. C’est une bonne production, mais il ne faut pas s’attendre à d’extrêmes nouvelles inventions. [Dreamcather]
www.cyclopevision.net

Commenter cet article

mis en ligne le : 15.04.13 par levlic

CD - IMPERIAL CRYPT | Demise Of The Seventh Realm (2012)

IMPERIAL CRYPT | Demise Of The Seventh Realm
Autoproduction

Souvent, lorsqu’on assiste à la naissance d’un groupe, on se doit de faire la part des choses en gardant à l’esprit que chaque formation, culte, réputée ou non a débuté dans son garage avec ses maladresses… Imperial Crypt n’échappera pas à la règle et son premier EP ‘Demise Of The Seventh Realm’ n’évitera pas quelques écueils de jeunesse. Toutefois, pour un premier jet, les Américains parviendront à faire passer une certaine volonté d’en découdre avec les fans de metal extrême. Faute à des compositions encore trop impersonnelles ainsi qu’une production moyenne, Imperial Crypt ne parviendra peut-être pas à convaincre la totalité de son auditoire, néanmoins il trouvera certainement quelques adeptes ayant discerné ses quelques qualités d’ores et déjà développées, dont des vocaux plutôt imposants ! Un premier pas sur la scène undeground internationale, honorable sans réellement marquer les esprits. [Arnaud]
www.facebook.com/imperialcrypt

Commenter cet article

mis en ligne le : 15.04.13 par levlic

CD - WOODS OF DESOLATION | Torn Beyond Reason (2011)

WOODS OF DESOLATION | Torn Beyond Reason
Nothern Silence Productions

Malgré de nombreux clichés sur l'Australie, ce pays n'est pas que soleil et plage, désert et kangourous… Le côté sombre de cette île se révèle souvent par la musique où le black metal tient une place très importante avec un nombre croissant de combos crasseux vomissant leur bile diabolique. Dans cette partie ténébreuse de la culture australienne, on retrouve, entre autres, Woods Of Desolation qui, depuis sa naissance en 2005, ne cesse d'envenimer le paysage sonore de quelques splits, EPs, etc. Avec 'Torn Beyond Reason', le duo plonge dans les profondeurs abyssales du style, imprégnant leurs compositions d'une rage désespérée, d'une mélancolie virulente si prenante, qu'on ne tarde guère avant de s'impliquer émotionnellement dans ce nouveau recueil magistral ! Ce deuxième long métrage, entre tourments agressifs et déprime poisseuse, nous offre une vision du metal noir subtile et variée, communiquant des sentiments forts et prouvant encore une fois, s'il en était utile, le savoir-faire océanien en la matière. [Arnaud]
www.myspace.com/woodsofdesolation

Commenter cet article

mis en ligne le : 15.04.13 par levlic

CD - WINTERUS | In Carbon Mysticism (2011)

WINTERUS | In Carbon Mysticism
Lifeforce Records

Poussez, poussez messieurs… C'est toujours émouvant d'assister à une naissance ! Winterus, jeune formation américaine, dévoile son premier album qui bénéficie déjà d'un support de taille puisque réalisé sous la bannière Lifeforce Records. Cependant, tout n'est pas si rose… Normal pour un groupe de black metal, vous allez me dire ! Toutefois, malgré une instrumentation capable et quelques bonnes idées, 'In Carbon Mysticism' lasse très vite en ne communiquant que peu de chose à part l'ennui ; la faute à une forte linéarité doublée d'un manque cruel de personnalité. À lire la biographie, nous allons vivre une aventure auditive hors norme alors qu'en réalité, on a du mal à finir l'écoute de l'opus sans une certaine lassitude. Et ce ne sont pas les trois titres live faisant office de bouche-trous qui iront contrecarrer cet effet. Point mauvais sur la forme, Winterus a de grosses lacunes sur le fond qui desservent l'intérêt que l'on pourrait porter à son œuvre, non dénuée de potentiel. [Arnaud]
www.myspace.com/winterus

Commenter cet article

mis en ligne le : 08.04.13 par levlic

CD - WINDS OF PLAGUE | Against The World (2011)

WINDS OF PLAGUE | Against The World
Century Media

À une époque où beaucoup de groupes metal convergent vers un même style formaté et prévisible boosté par de nombreux artifices ; surtout dans la scène deathcore, on apprécie chaque petite dose d'originalité qui se présente à nous. Winds Of Plague ne vient pas ébranler les fondements du genre et véhicule lui aussi quelques clichés inhérents au mariage du metal et du hardcore, cependant, les Californiens ont le mérite de vouloir dépasser ce stade en agrémentant leurs compos d'une aura un tant soit peu différente. Les claviers et quelques idées personnelles parviennent à faire de Winds Of Plague un être plus subtil que la plupart de ses congénères. Sans surprendre les fans des Américains, 'Against The World' transcende ce travail à un niveau encore jamais atteint par le groupe tant au niveau musical qu'au niveau production. Le résultat déclenche une débauche d'énergie et un foisonnement de sensations agréables qui invite au défouloir. Sans vouloir tergiverser des heures durant, résumons en disant que cet album est une œuvre des plus plaisantes et qu'il serait dommage de s'en priver ! [Arnaud]
www.myspace.com/windsofplague

Commenter cet article

mis en ligne le : 08.04.13 par levlic

CD - VOODOO CIRCLE | More Than One Way Home (2013)

VOODOO CIRCLE | More Than One Way Home
AFM



Avec le groupe du guitariste Alex Beyrodt, on sait à quoi s’attendre. Ce ‘More Than One Way Home’ est en effet le troisième album depuis quatre ans et la recette n’a que très peu varié, c’est-à-dire du hard rock classique façon Deep Purple et Rainbow. Le guitariste voue un véritable culte à Ritchie Blackmore et il ne s’en cache pas. Mais avec ce dernier opus, il semble que la donne ait quelque peu changé. En effet, Voodoo Circle ne plagie plus Rainbow, mais son concurrent direct, à savoir Whitesnake. À tel point qu’on se demande vraiment si ce n’est pas le disque oublié de David Coverdale et de Moody-Marsden qui refait surface après trente ans de silence. Même la voix de David Readman semble être du ‘copier/coller’ de celle du grand David. Avec ‘Graveyard City’ et ‘Tears In The Rain’ (le titre sonne déjà comme du Whitesnake…), l’auditeur est renvoyé au début des années 1980, au temps de ‘Come And Get It’ et de ‘Saints And Sinners’. On peut crier soit au génie soit à la supercherie, mais je pencherais volontiers pour la seconde car rendez-vous compte que le communiqué de presse transmis par le label ne fait qu’une infime allusion au groupe de Coverdale ! C’est à se demander de qui se moque-t-on. On parle de ‘classic rock’, de ‘new and extra flavor’, voire de ‘bluesy rock’, alors que de la première à la dernière note ça pue le serpent blanc. La voix de mister Readman est une chose, mais il y a aussi son phrasé, ses paroles, et cerise sur le gâteau l’orgue Hammond joué par Jimmy ‘Lord’ Kresic. Je me suis amusé à comparer la tracklist de cette ‘œuvre’ musicale aux titres de Whitesnake et j’ai dénombré sept ressemblances plus que troublantes, dont un ‘Victim Of Love’ et un ‘The Saint And The Sinner’ (deux titres presque identiques présents sur le ‘Saints And Sinners’ de qui vous savez). Trop, c’en est trop. Voodoo Circle avait, avec ses deux premiers albums, su revisiter une époque chérie par nombre de hard rockers, mais avec ce nouvel album, il bafoue l’équité artistique et mériterait l’opprobre de tous. À déconseiller à quiconque ! [Etendhard]
www.voodoocircle.de

Commenter cet article

mis en ligne le : 08.04.13 par levlic

CD - CÉPHÉE LYRA | Privati Honoris Causa (2012)

CÉPHÉE LYRA | Privati Honoris Causa
Autoproduction



Après un premier EP ‘Dawn Of Revelation’ en 2009, puis un album ‘A Sinner's Loneliness’ en 2011, voici un nouvel EP ‘Privati Honoris Causa’ en cette fin 2012 : les quatre Savoyards de Céphée Lyra évoluent à vive allure ! À l’origine très symphonique, avec de nombreux arrangements et surtout le chant lyrique de Maud, ils livrent aujourd’hui des compositions plus directes bien ‘rentre-dedans’ ! Mais le fil conducteur reste dans leur style progressif qu’ils continuent d’explorer et d’approfondir sans relâche. La preuve par ces quatre titres déclinés sur ‘Privati Honoris Causa’ : ‘Not A Second More’ démarre l’album tout en puissance avec un son direct assez surprenant, suivi par ‘Shelter Of Time’ peut-être plus accessible avec un refrain qui se retient dès la première écoute. Avec la ballade ‘First And Ever’ on peut souffler un peu, juste avant ce qui est le chef-d’œuvre pour moi ‘A Matter Of Personal Worth’, grande pièce de plus de dix minutes, avec une composition à tiroirs, alternant douceur et riffs puissants, soli de guitare enflammés de Sylvain, chant clair totalement maîtrisé, et chœurs des plus magnifiques : on peut vraiment être ému aux larmes devant tant de profondeur… Si leur musique progresse vers une maturité rarement atteinte par des groupes hexagonaux voire même plus lointains, le paradoxe est que leur notoriété ne dépasse pas la région Rhône-Alpes ! La faute au progressif ? Non car leur musique n’a pas l’aridité génétique du genre. Trop réservés pour aller vers le public ? Non car ils adorent monter sur scène. Trop perfectionnistes ? Sans doute attendent-ils que leur musique soit prête pour se révéler au plus grand nombre… Alors allez-y, car c’est déjà le bon moment ! [Pascal&Co]
cepheelyra.bandcamp.com

Commenter cet article

mis en ligne le : 08.04.13 par levlic

CD - NAAM | The Ballad Of The Starchild (2012)

NAAM | The Ballad Of The Starchild
Tee Pee Records

Ce groupe pourrait être une définition du rock psychédélique ! L’univers de ce power trio est incroyablement planant et riche d’influences musicales : rock, blues, kraut, psychédélique, etc. Tout est variantes de sonorités, tonalités, on pense à Hawkwind par moments. On change d’humeur au fur et à mesure de l’écoute de cette merveille, euphorique puis mélancolique, planant puis vibrant, explosif, une sorte de contrôle mal maîtrisé qui laisse place à des explosions sonores démentielles… C’est tout cela et bien plus, tel ‘History’s Son’, un titre mystique, avec son intro tribale qui nous ramène sous un tipi indien à fumer le calumet de la paix et à communiquer avec le serpent cosmique ou courir au milieu des bisons dans la plaine, pour finalement revenir aux sixties avec un titre super psyché ‘The Starchild’, qui aurait figuré en bonne place dans les charts de l’époque, un pur clin d’œil aux maîtres du genre ! Encore un groupe qui ne nous laisse pas indemnes mentalement, un de ces groupes qui permet de planer sans prendre quelque substance que ce soit ! Un voyage initiatique musical, des titres qui titillent vos sens et vous rendent attentif à tout. Faites-vous plaisir et ruez-vous sur cette galette incroyable et laissez-vous partir loin, très loin, là où la conscience disparaît pour atteindre un autre état. [Lambipsycénaam]
www.kingdomofnaam.blogspot.com

Commenter cet article

mis en ligne le : 08.04.13 par levlic

- 1 - 2 - 3 - 4 - 5 - Fin

TRANSIT MAGAZINE
Design & Webmonstering by Pat.O
Contact: info@transitmag.ch