| |||||||
Accueil | Agenda | Concerts | CD | Articles | Le Mag | Forum | Photos |
|
CONCOURS TRANSIT
ELECTRON RAGE (Dookoom, Algorithm, Protohype, Aïsha Devi, L-Za)
L'Usine, Genève
25.03.2016
Pour plus d'infos : http://www.transitmag.ch/index.php?Article=6028
mis en ligne le : 16.05.10 par indy
ANNATHEMA | Don’t Go Down
Area Death Productions
À ne pas confondre avec les Anglais d’Anathema, ce vieux groupe serbe, à la base yougoslave, n’a pas grand-chose en commun avec son homologue britannique. Celui-ci ne s’adonne pas à un rock atmosphérique mais à un heavy / speed metal pure souche. Issu des années huitante, Annathema est, depuis longtemps, resté sans donner de nouvelles. Sa dernière réalisation remonte à 1997, c’est pour dire ! Pourquoi en parle-t-on aujourd’hui, alors ? Car ce même album se voit réédité avec, en supplément, un petit DVD live filmé à l’Exit Festival (Serbie) en 2006. Bon alors, il faut dire que si la musique des Serbes est bien foutue, elle a tout de même mal vieilli… Enfin, cela peut toujours constituer un petit retour nostalgique dans le temps, mais pour un fan de metal actuel, cet opus va sembler un peu dépassé ; même pour les années nonante… Du moins, c’est ce que je pensais après avoir écouté le CD. Sur le DVD, l’impression en est tout autre ! Tout au long de ces quelques captures live, Annathema manifeste une tout autre énergie que sur l’album et prouve qu’il a encore son mot à dire au vingt et unième siècle. Cette nouvelle édition de ‘Don’t Go Down’ se révélera donc surprenante sur sa partie vidéo sans susciter une vague d’émotions en ce qui concerne l’audio. Toujours est-il que tout intéressé devrait se hâter vu qu’il n’en existe que mille exemplaires… [Arnaud]
www.myspace.com/annathemaband
mis en ligne le : 24.03.11 par levlic
AIRBOURNE, ENFORCER | St Jakobshalle, Bâle
23.11.2010
Il y a certains groupes qui nous attirent, enfin soyons plus précis, qui m’attirent chaque fois qu’ils sont de passage dans la région : il y a Motörhead (fallait que je la place celle-là), Rose Tattoo, AC/DC ou encore Airbourne. Je crois que je vous ai assez parlé d’eux, donc pas besoin de vous faire un rappel de qui ils sont, ni de leur discographie, mais voir Airbourne pour la troisième fois cette année était un vrai régal. Passons très vite sur la première partie Enforcer que j’avais vu au Metalfest. J’avoue que j’étais un peu déçue : le son était mauvais, les lights quasi inexistants mais ils ont assuré. J’ai remarqué à la fin qu’ils étaient également roadies. Mais passons à l’essentiel avec ‘Raise The Flag’ suivi de ‘Hell Fire’. Le rythme est lancé, les pieds vrombissent, les cous se délient, les poings sont levés, l’assaut rock’n roll à l’australienne est lancé. Un concert d’Airbourne, c’est un concentré d’adrénaline et avec le trio de ‘Diamond In The Rough’, ‘Blonde, Bad And Beautiful’ et ‘Girls In Black’ on est dans la spirale ascendante. C’est chaud dans les premiers rangs, ça chante, ça déménage quoi. Avec ‘Cheap Wine’, ils nous font le coup classique de vider la bouteille de rouge cul sec, et pour clôturer les festivités, deux rappels, ‘Runnin’ Wild’ et ‘Stand Up For Rock’n Roll’, inattendue apparemment, car ils avaient déjà rallumé les lumières dans la salle. Merci, Airbourne, revenez plus près de chez nous, la prochaine fois. [Suzy]
mis en ligne le : 23.03.11 par Kelly
SERJ TANKIAN | Volkshaus, Zurich
31.08.2010
Deux ans après la sortie de son premier album solo, Serj Tankian revient avec un tout nouvel opus au nom de 'Imperfect Harmonies' et la curiosité d'écouter en live ces morceaux était grande. Le fait que Serj se présente sur scène accompagné par un groupe d’instruments à cordes 'loué' au Conservatoire de Zurich rend le tout encore plus intéressant. Contrairement au concert précédent, Serj opte pour un spectacle plus sobre, sans backdrops ou changement de costumes. Il laisse parler sa musique. Le nouveau CD n'est pas encore dans les bacs, alors Serj décide de démarrer avec une série de sept morceaux tirés de 'Elect The Dead' : de 'Beethoven's Cunt' à 'Sky Is Over', en passant par 'Saving Us' ou 'Baby'. Seule exception, 'Blue', inédite jusqu’à la sortie de 'Elect The Dead Symphony'. Surprenant, ces morceaux sonnent moins rock que ce à quoi on s'attendait mais, quand même, Serj est en pleine forme vocale et, derrière lui, un groupe de grande qualité côtoie la section de cordes pour créer un son très plein et dynamique. Arrive le moment de présenter les premiers morceaux de 'Imperfect Harmonies' et 'Yes, It's A Genocide' (chanté en arménien), 'Left Of Center', 'Borders Are…' et 'Deserving' sont présentés live pour la première fois. Le résultat est très atmosphérique, un peu sombre et a moins d'impact qu'on aurait pu le penser. Il faudra écouter le CD plusieurs fois pour le digérer au mieux. Pour finir, 'Empty Walls' et 'Money', avec également 'The Charade', autre morceau inédit paru seulement sur l'album avec orchestre. Sans doute un très bon concert, mais qui aurait sûrement eu besoin d‘un peu plus de puissance sonore, comme Serj nous y avait si bien habitués à l’époque. [Andy Gaggioli]
mis en ligne le : 23.03.11 par Kelly
ANATHEMA, THE OCEAN, PETER CARLSEN | Le Rocking Chair, Vevey
09.11.2010
Après deux ans d’absence, Anathema revient en Suisse romande pour défendre sur scène son dernier album, ‘We Are Here Because We Are Here’. Le concert se déroule en deux temps, la première partie est consacrée aux anciens morceaux (essentiellement issus des quatre derniers disques) et la deuxième au nouvel album, joué entièrement. Une démarche plutôt contestable en termes d’équilibre, qui a eu pour conséquence une désertion massive de la salle pendant la seconde partie. Dans l’ensemble, la prestation des Anglais a déçu : ‘mauvaise’, un avis généralement partagé par les fans de la première heure, qui révèrent le grain écorché d’un ‘Silent Enigma’, ‘Eternity’ ou ‘Alternative 4’. Décevant pour qui attendait de retrouver l’ambiance crépusculaire de ces albums, leur son dense et ravagé. Autrefois vacillante, la voix de Vinnie se fait maintenant douce et ‘limpide’. Les morceaux lents accélèrent, les guitares sont passées au chiffon adoucissant. Un nouveau départ, un son épuré et proche de la sérénité, qui compte aussi des adeptes. Après deux heures de show, dont une devant un parterre clairsemé, Anathema quitte la scène. Quelques minutes plus tard, seul Vinnie réapparaît : ‘Danny a quitté le bâtiment, il n’arrivait pas à créer de connexion… Des fois, c’est comme ça, je suis désolé… Je suis vraiment content si vous avez pu la sentir !’. Pour la deuxième fois, le guitariste prive le public romand d’un rappel, pour des motifs que tout groupe professionnel aurait honte de révéler. Au-delà d’une performance que chacun aura pu juger selon sa sensibilité, Anathema laisse un arrière-goût amer : celui d’un groupe qui se fiche de son public. [Géraldine]
mis en ligne le : 23.03.11 par Kelly
APOCALYPTICA | Schützenhaus Albisgütli, Zurich
18.10.2010
La première fois que j’ai vu Apocalyptica en live, ça a été une expérience spéciale. Ils avaient un slot de trente minutes au Dynamo Openair en Hollande juste avant Metallica. À cette époque, les quatre Finlandais avaient sorti deux CDs de reprises metal pour violoncelles, dont un seulement avec des morceaux de Metallica. Le silence dans lequel cinquante mille hardeux ont écouté la violence sonore des quatre violoncellistes acoustiques était magique. Et ils n’étaient que quatre, assis sur scène. Dix ans plus tard, plusieurs choses ont changé. Maintenant, ils jouent des morceaux originaux, ils utilisent un batteur, même un chanteur, et ils ne sont plus assis comme dans un orchestre classique, mais ils bougent comme les guitaristes rock les plus sauvages. Ils ont évolué et trouvé une manière très personnelle de mélanger musique classique et metal. La puissance avec laquelle quatre violoncellistes vous jouent ‘Master Of Puppets’ pourrait faire peur à plusieurs groupes de nu-metal ! Pendant ce long concert, on nous présente des extraits de toute leur carrière, y compris les covers de Metallica (bien sûr !) et de Sepultura. On écoute, presque hypnotisés, on bouge nos têtes et on reste extatiques devant les atmosphères créées. Sans aucun doute, Apocalyptica impressionne beaucoup plus en concert que sur CD même si, personnellement, je ne pourrais en prendre qu’à dose homéopathique. [Andy Gaggioli]
mis en ligne le : 23.03.11 par Kelly
FESTIVAL METAL ASSAULT | Salle de Grand-Vennes, Lausanne
01-02.10.2010
‘Mosh pit !’. Voilà les premiers mots entendus ce week-end à Grand-Vennes. C’est à Algebra qu’on les doit, excellente formation lausannoise que j’ai enfin pu apprécier en live, en compagnie d’un public évidemment restreint (il n’est que 17 heures) mais déjà fort enthousiaste et qui ne se fait pas prier pour enchaîner circle pits et autres chorégraphies improbables. Le tout dans une ambiance thrash eighties à la S.O.D. Le reste des concerts verra un maelstrom de brutalité déferler sur un public visiblement avide de se faire malmener les oreilles, et de plus en plus alcoolisé. Pour terminer ce vendredi agité, nos gloires nationales de Samaël, à qui il faudra cependant tout leur professionnalisme pour maintenir l’attention d’une assemblée qui commence à faiblir, probablement assommée par le matraquage sonore qu’elle vient de subir. Prestation malgré tout décevante, les Valaisans ayant décidément (de plus en plus ?) de la peine à convaincre en live. Quant aux lendemains (samedi), il leur arrive de chanter, et même plutôt bien, grâce à Trophallaxy, qui fera pour moi office de Frühstück sucré et bienvenu au milieu de toute cette violence vocale. Je passe rapidement sur le reste du samedi, dont le soleil radieux a tenu nombre d’entre nous quelque peu à l’écart du déchaînement de décibels, pour attaquer le plat de résistance de la soirée. Ultra Vomit, tête de série attendue par un public nombreux et particulièrement jeune (en fait on redevient tous un peu préadolescents pour l’occasion) et qui justifie sa présence en clôture de ce festival par une maîtrise impressionnante dans tous les compartiments du jeu. Que ce soit devant, sur les côtés ou à l’arrière, c’est techniquement irréprochable et scéniquement bluffant. Un véritable show à l’américaine au service d’une grosse bidonnade à la française. Certains auront beau leur reprocher de passer la moitié de leur temps de scène à faire les pitres plutôt que de la musique, pour ma part je ne boude pas mon plaisir devant un groupe, qui pour une fois arrive à aligner trois phrases entre deux morceaux, surtout quand en plus c’est drôle, et fait avec autant d’aisance. Un Metal Assault qui se termine donc de la meilleure des manières après deux jours (trop ?) bien remplis, ayant réussi à rassembler des groupes de qualité et une audience qui commence à atteindre la masse critique nécessaire à un évènement de cette envergure. [Golem XIII]
mis en ligne le : 23.03.11 par Kelly
TRANSIT FESTIVAL | L’Usine, Genève
25-26.11.2010
Cette année, le Transit Fest a endossé un manteau un peu plus rock et local que d’habitude. Un choix peut-être un peu risqué dans nos contrées où le hardcore et autres styles plus extrêmes se taillent encore la part du lion et où la plupart des fans ne s’intéressent qu’aux grandes pointures internationales, mais bon, c’est aussi ça, Transit, soutenir la scène locale et donner une chance aux formations suisses de se produire sur scène. Le jeudi soir débuta avec la prestation de Hellbrain dont l’agressivité contrastait avec le metal plus traditionnel de Wild Nation, suivant sur l’affiche. Groupe prometteur connaissant bien ses classiques et qui a marqué de gros points de sympathie en invitant plein de fans à danser sur scène (merci au cow-boy ‘folle du désert’ et son pistolet magique). Après cette prestation des plus amusantes, Djizoes: apporta un peu plus de sérieux avec un set assez intense et très suivi par un public venu principalement pour lui. Enfin, la soirée s’acheva avec ceux qu’on ne présente plus, MXD et son Duja toujours aussi décalé. Efficace et carrée, la musique de MXD sait toujours faire danser son auditoire comme un seul homme. Le lendemain, la surprise était de taille de voir que plus de la moitié de la scène était cachée sous un énorme drap noir… BlackRain était dans la place et son imposant matos également. Bref, c’est avec bien peu d’espace que This Misery Garden et ses excellents musiciens firent de leur mieux pour chauffer la salle. Ass Of Spades, quant à eux, ont carrément fait sauter le toit de L’Usine. Il faut dire que leur rock pêchu et leur bonne humeur sont des plus communicatifs. Quelques riffs burnés plus loin, ce sont les Bâlois de Pure Inc. qui investirent la scène. Ayant déjà vu Pure Inc. quelques fois, je craignais qu’ils ne se fassent manger par un public qui n’était pas vraiment le leur (ce n’était que leur deuxième concert de ce côté-ci de la barrière de rösti). Eh bien, j’ai eu tort, et même si le public semblait leur reprocher un manque de puissance, leurs compos très intenses et le charisme de Gianni, leur chanteur, ont convaincu les plus septiques. Enfin, les draps noirs tombèrent et les murs d’amplis aux couleurs de BlackRain firent leur apparition. Glam rock jusqu’au bout de son mascara, le groupe assura un spectacle haut en couleurs et en clichés. Ballade à la guitare acoustique, ballons jetés dans la foule, poses diverses, tout y est passé pour démontrer que le glam rock existe encore et toujours et qu’on peut faire du metal le sourire aux lèvres et les lights mis sur plein feux. See you next year ! [Indy]
mis en ligne le : 23.03.11 par Kelly
COVERKILL | L’Écurie, Genève
04.12.2010
L’Écurie, mine de rien, est l’une des rares salles de Genève à dégager une certaine atmosphère. Certes très petite, la salle a malgré tout une bonne sono et des lights minimalistes mais suffisants. Dans ces conditions, peu de place au superflu, seule la musique compte, un cadre idéal pour Coverkill et ses reprises personnelles des grands titres du metal. Exécutés à un tempo très élevé, des morceaux comme ‘Refuse/Resist’ ou ‘South Of Heaven’ font leur effet. Le groupe très visuel semble à l’étroit sur cette petite scène, mais cela ne l’empêche pas de faire son show et d’inviter deux braves guerriers du metal à se muscler les biceps sur une reprise de Manowar. Amusant, metal jusqu’au bout des plectres et des perruques improbables, le groupe s’amuse et parvient à communiquer son intensité au public présent. Une petite reprise de Motörhead détournée Coverkill et voilà, c’est fini. Une bonne claque permettant un retour aux sources d’une époque où les grands titres du metal étaient interprétés par des groupes de jeunes fous furieux pour lesquels la taille de la salle comptait peu et où seule l’énergie dégagée avait de l’importance. Un pèlerinage, en quelque sorte, merci, Coverkill. [Indy]
mis en ligne le : 23.03.11 par Kelly
AVANTASIA | Z7, Pratteln
01.12.2010
Ce 1er décembre dernier, au comble de l'enneigement, se rendre à Pratteln au concert d'Avantasia relevait de l'épreuve. Mais celle-ci en vaudra finalement la peine. Après un trajet dans le froid, retrouvailles bienvenues avec la chaleur dans la salle du Z7, remplie pour la deuxième soirée consécutive. Pari tenu ! Après un certain retard, sous prétexte d'attendre les retardataires coincés en route, le concert commence puissamment. Les guests s'enchaînent et mêlent leur voix à celle de Tobias, il manque toutefois une touche d'originalité de leur part. Le public, allant de la groupie au vieux loup nostalgique, est captivé. Les musiciens semblent épanouis et l'échange se fait bien avec la salle. Les morceaux se suivent parfaitement, ne laissant échapper aucune miette de l'énergie du show, mais finissent par se ressembler. Très belle prestation, et beau concert pour les courageux qui ont bravé la météo pour s’y rendre. [Florine]
mis en ligne le : 23.03.11 par Kelly
ALICE COOPER, KHARMA | Volkshaus, Zurich
17.11.2010
Les locaux de Kharma ont eu la lourde tâche d’ouvrir les hostilités. Du hard rock mélodique assez sympa dont le public a semblé se désintéresser totalement. Pas grave, le groupe, au moins, semble avoir réalisé son rêve. De toute façon, tout le monde était là uniquement pour assister aux diverses mises à mort du sieur Cooper. Le moins que l’on puisse dire c’est : quel show, surtout pour une scène aussi petite que celle du Volkshaus. Musicalement, Alice a assuré et mis le feu sans attendre grâce à un début de set incluant ‘School’s Out’, ‘No More Mr. Nice Guy’ et ‘I’m Eighteen’. Pas loin de nous faire un best of, on apprécie la musique à sa juste valeur mais c’est le spectacle qui retient toute notre attention. Alice meurt une fois pendu, une fois transpersé par des piques, mais il sait être généreux (quand il est en vie), distribuant des colliers de perles et des billets à grands coups d’épée. Sympa, il a le public en poche surtout quand il revient avec un drapeau suisse sur ‘Elected’. Un show très sympa qui a fait mouche. [Indy]
mis en ligne le : 23.03.11 par Kelly
TRANSIT MAGAZINE
Design & Webmonstering by Pat.O
Contact: info@transitmag.ch