LIVE REPORT - TRANSIT FESTIVAL | L’Usine, Genève - 25-26.11.2010

TRANSIT FESTIVAL | L’Usine, Genève
25-26.11.2010



Cette année, le Transit Fest a endossé un manteau un peu plus rock et local que d’habitude. Un choix peut-être un peu risqué dans nos contrées où le hardcore et autres styles plus extrêmes se taillent encore la part du lion et où la plupart des fans ne s’intéressent qu’aux grandes pointures internationales, mais bon, c’est aussi ça, Transit, soutenir la scène locale et donner une chance aux formations suisses de se produire sur scène. Le jeudi soir débuta avec la prestation de Hellbrain dont l’agressivité contrastait avec le metal plus traditionnel de Wild Nation, suivant sur l’affiche. Groupe prometteur connaissant bien ses classiques et qui a marqué de gros points de sympathie en invitant plein de fans à danser sur scène (merci au cow-boy ‘folle du désert’ et son pistolet magique). Après cette prestation des plus amusantes, Djizoes: apporta un peu plus de sérieux avec un set assez intense et très suivi par un public venu principalement pour lui. Enfin, la soirée s’acheva avec ceux qu’on ne présente plus, MXD et son Duja toujours aussi décalé. Efficace et carrée, la musique de MXD sait toujours faire danser son auditoire comme un seul homme. Le lendemain, la surprise était de taille de voir que plus de la moitié de la scène était cachée sous un énorme drap noir… BlackRain était dans la place et son imposant matos également. Bref, c’est avec bien peu d’espace que This Misery Garden et ses excellents musiciens firent de leur mieux pour chauffer la salle. Ass Of Spades, quant à eux, ont carrément fait sauter le toit de L’Usine. Il faut dire que leur rock pêchu et leur bonne humeur sont des plus communicatifs. Quelques riffs burnés plus loin, ce sont les Bâlois de Pure Inc. qui investirent la scène. Ayant déjà vu Pure Inc. quelques fois, je craignais qu’ils ne se fassent manger par un public qui n’était pas vraiment le leur (ce n’était que leur deuxième concert de ce côté-ci de la barrière de rösti). Eh bien, j’ai eu tort, et même si le public semblait leur reprocher un manque de puissance, leurs compos très intenses et le charisme de Gianni, leur chanteur, ont convaincu les plus septiques. Enfin, les draps noirs tombèrent et les murs d’amplis aux couleurs de BlackRain firent leur apparition. Glam rock jusqu’au bout de son mascara, le groupe assura un spectacle haut en couleurs et en clichés. Ballade à la guitare acoustique, ballons jetés dans la foule, poses diverses, tout y est passé pour démontrer que le glam rock existe encore et toujours et qu’on peut faire du metal le sourire aux lèvres et les lights mis sur plein feux. See you next year ! [Indy]

mis en ligne le : 23.03.11 par Kelly

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