| |||||||
Accueil | Agenda | Concerts | CD | Articles | Le Mag | Forum | Photos |
|
CONCOURS TRANSIT
ELECTRON RAGE (Dookoom, Algorithm, Protohype, Aïsha Devi, L-Za)
L'Usine, Genève
25.03.2016
Pour plus d'infos : http://www.transitmag.ch/index.php?Article=6028
mis en ligne le : 16.05.10 par indy
DEICIDE, BELPHEGOR, HOUR OF PENANCE, THE AMENTA | Ninkasi Kao, Lyon
30.11.2011
L'association Femâles a encore frappé fort avec ce plateau impressionnant et une date en toute exclusivité en France ! C'est autour de 18h que je suis arrivé devant la salle et ai vu, avec amusement, un Glen Benton passer en tongs et survêtement, pendant que les balances s'achevaient à l'intérieur. Le mythe du grand méchant loup a-t-il été brisé ? À dix-neuf heures pétantes, les hostilités ont commencé dans la petite salle du Kao, pour une affluence d'environ trois cent cinquante personnes venues d'un peu partout. Les Australiens de The Amenta distillent un black metal basique, soutenu par une mise en scène macabre mais peu impressionnante, avec maquillage et mimiques de rigueur. Les morceaux qui m'ont marqués furent 'Erebus', 'Slave' et 'Vermin'. Globalement, tout est basé sur la voix, les riffs sont peu accrocheurs et le jeu du batteur assez simple. Un set qui ne m'a pas vraiment scotché donc, malgré leur bonne volonté. Le public semblait par ailleurs apprécier ! C'est alors que les Hour Of Penance venus d'Italie prennent d'assaut les planches. Leur brutal death m'avait un peu laissé sur ma faim au Brutal Grind Assault à Genève en 2009 et c'est avec appréhension que je me suis dirigé vers la scène. Techniquement, c'est super carré mais j'accroche peu et le jeu de scène n'est pas des plus remarquables. Les morceaux qui ont le plus marqué le public sont 'Absence Of Truth' et 'Paradogma'. Quand les Belphegor montent sur scène vers 20h30, la ferveur du public est tout autre, car les Autrichiens ont une approche différente de la scène, et comptaient bien en découdre après leur passage raté l'année passée au Lyon's Hall. Signés chez Nuclear Blast, on sent la bonne production. Pour les morceaux marquants : 'Hail The New Flesh', 'Armageddon's Raid' et 'Bleeding Salvation'. Un set bien accrocheur mais le spectacle, même pris au trentième degré, me laisse froid, préférant une énergie débordante à des décors théâtraux. Enfin, le groupe de l'homme à la croix inversée sont montés sur scène pour un set dense d’une heure. Avec le logo en fond, les quatre entament une messe sanguinolente et Benton est très impressionnant vocalement ! Ils sont très en place, ça blaste à tout va. Petit bémol pour les soli de Jack Owen qui s'apparentent beaucoup à du tricot (dont les mailles ne sont pas toujours impeccables pour continuer la 'métaphore'). Concernant la setlist, les classiques 'Death To Jesus', 'Desecration', 'Scars Of The Crucifix', 'Homage For Satan' et 'When Satan Rules His World' furent bien sûr de mise. Le son est plus que massif et les quatre font preuve d'une très bonne présence. (Autre chose à remarquer : le slam était interdit, au grand dam de certains metalleux.) Pour conclure, les Femâles ont une fois de plus pris une très bonne initiative en ayant le courage d'organiser cette date, ce qui a d'ailleurs permis de contredire les ragots sur le grand méchant Glen Benton dont la voix est, à mon sens, la plus impressionnante dans le milieu du death ! Une très bonne date en somme ! [zakFuric]
mis en ligne le : 06.12.11 par Kelly
AVENGED SEVENFOLD, SEVENDUST | Komplex, Zurich
08.11.2011
Après un trajet épique, c’est au milieu du concert de Sevendust que notre fine équipe entra dans cette nouvelle salle qu’est le Komplex. Personnellement je n’ai jamais vraiment accroché à ce groupe qui pratique un néo-metal certes bien torché, mais somme toute assez basique. Petite pause le temps de nous payer une bière de 33cl à 6.50 (merci les prix zurichois) et c’est parti pour le cauchemar. Cauchemar plutôt réjouissant d’ailleurs avec un début de concert sans faute sur ‘Welcome To My Nightmare’ suivi de ‘Critical Acclaim’, deux hits qui nous projettent directement dans l’univers torturé des Californiens. Les jeunes filles n’ont d’yeux que pour Synyster Gates (guitare) qui assure ses parties avec brio tandis que M. Shadows invective la foule. Étonnement, le public n’est pas composé que de jeunes et la moyenne d’âge se situerait plus entre vingt-cinq et trente ans. Le set s’axe logiquement sur le dernier album ‘Nightmare’ avec pas moins de cinq titres (sur onze). Mais quelques morceaux plus anciens (‘Bat Country’, ‘Unholy Confessions’, ‘Afterlife’) viennent émailler la performance. Un nouveau batteur remplace Mike Portnoy (dont la participation au groupe a duré le temps d’un album) et qui se débrouille relativement bien, les parties de son prédécesseur n’étant pas toujours simples à jouer. Un grand final sur la magnifique ‘A Little Piece Of Heaven’, longue de près de dix minutes, achève un excellent concert (même si on aurait aimé qu’il dure un poil plus longtemps). [PsiloSyn]
mis en ligne le : 06.12.11 par Kelly
ANTHRAX, SKINDRED, FOZZY | Konzerthaus Schüür, Lucerne
05.07.2011
Je trouve le cadre du Schüür toujours aussi magnifique : son bar avec terrasse et sable fin, ses murs en bois. Mais non, je ne rêve pas, vous ne me croyez pas ? Vous n'avez qu’à faire le déplacement une fois pour voir dans ce cas. Pour Fozzy, les fans de catch et de hard rock étaient réunis dans la salle, agglutinés au premier rang et je me suis dit que j’étais peut-être un peu trop près. Pourtant, je n’entendais pas la voix ! Un set rythmé. Bien qu'ils n'aient rien inventé, on a tout de même passé un bon moment. Skindred, que j’avais vu un très court instant au Sonisphere 2011, n'était pas du tout ma tasse de thé, mais je dois admettre que leur frontman sait animer un show ! Cela s'apparente à un mix de ragga et de metal, je ne suis pas conquise mais la prochaine fois je les regarderai toutefois avec plaisir ; un groupe anglais par excellence. Ensuite arrive le moment qu’on était tous venus voir, la preuve : le bar s’est vidé et la salle s’est remplie d'un seul coup. Ce concert d’Anthrax était historique ! Pour plusieurs raisons, mais tout d’abord parce que Scott Ian était en congé paternité et avait un remplaçant de taille en la personne d'Andreas Kisser de Sepultura, et putain il a assuré grave !!! Avec ‘Caught In A Most’ suivi de ‘Got The Time’ c’était parti pour un peu plus d’une heure de folie. ‘Antisocial’ par Anthrax a une tout autre dynamique que quand Trust l’interprète ! Nous étions tous ‘Metal Thrashing Mad’. On a eu droit à un Frankie Bello bien en forme et je crois que ça fait au moins dix ans que je n'avais pas vu Joey Belladonna comme ça et, pour finir, un chaos version Anthrax avec la reprise de ‘Refuse/Resist’ : eh bien putain ça donne ! [Suzy]
mis en ligne le : 06.12.11 par Kelly
3 DOORS DOWN | Volkshaus, Zurich
14.06.2011
Il était une fois un groupe de college rock au grand succès, générateur de gros hits et doté d'un très bon impact scénique. Dommage que ce groupe ne soit pas monté sur la scène du Volkshaus en juin dernier… De passage en Suisse pour promouvoir leur nouvel album, 'Time Of My Life', les 3 Doors Down ont amené avec eux toute une série de poses de rockstars, ainsi qu'un spectacle visuellement sympathique à grand renfort d'écrans géants, jusqu'à en oublier leur attitude rock'n roll ! Peut-être leur popularité aux États-Unis les aura-t-elle ramollis, quoi qu'il en soit l'énergie qu'ils avaient par le passé a complètement disparu. Début du concert avec 'Time Of My Life', 'Duck And Run' et 'The Better Life'. Le son est fort, le mixage n'est pas une réussite et la sauce ne prend pas. Dès le début du concert, le public reste plutôt détaché. Malgré l'abondance de poses stéréotypées, à mi-chemin entre le rocker et le rappeur, du bassiste Todd ou la surexposition abdominale de Brad Arnold, la situation ne changera pas durant toute la performance. Le groupe nous livrera une set-list composée de tous leurs hits : de 'Away From The Sun' à 'Here Without You', en passant par 'Kryptonite' et 'When I'm Gone', le tout interprété sans émotion. Tout me semble plat et trop routinier ! Ce soir, j'ai vraiment regretté ces concerts joués corps et âme dans l'environnement plus familial de l'Abart Club. [Andy Gaggioli]
mis en ligne le : 06.12.11 par Kelly
HOUSE OF LORDS | Big Money
Frontiers Records
Ce groupe américain de hard mélodique s’apparente à un rêve devenu réalité. Jugez seulement de l'association de talents : le génial claviériste Gregg Giuffria (Angel, Giuffria), accompagné du chanteur à la voix d'airain James Christian (Arcangel), du guitariste Lanny Cordola (Giuffria, Magdallan), du bassiste Chuck Wright (Quiet Riot, Impellitteri) et du batteur Ken Mary (Fifth Angel, Alice Cooper) ! Après trois albums qui ont tout de suite amené le groupe vers le succès – surtout le magnifique ‘Demons Down’ (1992) – le groupe se sépare et Mr Giuffria abandonne un moment la musique pour se lancer dans les affaires. Après avoir officié dans l'univers des machines à sous, il est maintenant le propriétaire du Hard Rock Hotel Biloxi en Californie. Mais James Christian n’abdique pas et reforme le line-up original, alors que les effets du grunge tendent à disparaître, et sort ‘Power And The Myth’, un album controversé qui ne rappelle malheureusement en rien le glorieux passé de House Of Lords. On sent bien que l’âme de la formation réside désormais en la personne du chanteur, et ce dernier décide de remodeler le groupe de fond en comble en embauchant de tout nouveaux musiciens. La réussite ne se fait pas attendre et s'affirme avec trois albums tous aussi beaux les uns que les autres : ‘World Upside Down’ en 2006, le fabuleux ‘Come To My Kingdom’ en 2008 et le plus soft ‘Cartesian Dreams’ en 2009. On est en 2011 et le groupe, nouvelle mouture, sort son huitième album, ‘Big Money’. Cependant, pas sûr que les protagonistes arriveront à se faire un paquet de thunes avec cette galette car la donne du marché a énormément changé en vingt ans. Si le hard mélodique est devenu un genre underground, cela n’empêchera pas pour autant Master James et son équipe de pondre de véritables joyaux de puissance et de mélodie. Avec des titres comme ‘One Man Down’ (le meilleur de toute la discographie selon Christian), l’enlevé ‘First To Cry’ et le très Giuffria, ‘Someday When’, House Of Lords ne peut qu’avoir raison ! Avec ou sans succès, il est en train d’écrire les plus belles pages de sa très longue carrière. Si vous trouvez que Foreigner et Journey font encore de la bonne musique, House Of Lords est assurément pour vous et ‘Big Money’ sera sans conteste dans votre top dix de l’année. Magique ! [Etendhard]
www.myspace.com/fanofhouseoflords
mis en ligne le : 20.11.11 par levlic
HOLY FORCE | Holy Force
Music Buy Mail
Holy Force est un nouveau groupe qu’on pourrait aisément classer dans la catégorie des super groupes. Même si le terme est très souvent usurpé, encore plus ces derniers temps où l’on voit nombre de musiciens se lancer dans de multiples projets ; cependant, il ne l’est pas du tout dans le cas présent car ce groupe international compte en son sein une brochette de musicos qui ne laisse augurer que du bon. Tout d’abord le chanteur en la personne de Mark Boals, célèbre pour avoir travaillé avec Yngwie Malmsteen (notamment sur l’excellent ‘Trilogy’) et pour tenir actuellement le micro, entre autres, chez Royal Hunt et Ring Of Fire. Il est reconnu pour avoir une tessiture impressionnante, lui permettant d’atteindre des notes très élevées, ce qui confère à sa voix une sonorité très caractéristique. À ses côtés, on trouve aussi Mike Le Pond, bassiste de son état chez le progueux de Symphony X – mais aussi chez Seven Witches et Operatika – et le batteur Kenny Earl, qui a officié chez les redoutables Manowar (‘Triumph Of Steel’) et qui bat actuellement pour l’excellent groupe Holyhell. Tout ce beau monde a été réuni par le guitariste taïwanais Ango Chen, connu pour ses apparitions aux côtés de Mike Vescera. La musique de Holy Force est à ranger dans le style heavy metal classique, celui qui a gagné ses lettres de noblesse avec Yngwie Malmsteen et qui trustait les premières places des charts durant les années huitante. Cela peut sembler ringard à première vue, mais ça ne l’est pas du tout tant cet album est jouissif du début à la fin. Les qualités techniques des musiciens, alliées à un véritable sens de l’écriture et de la mélodie qui tue font de cet opus un petit bijou que tout amoureux de heavy metal se doit d’écouter et de posséder. À votre porte-monnaie ! [Etendhard]
www.holyforceband.com
mis en ligne le : 20.11.11 par levlic
HEAD CAT | Walk The Walk… Talk The Talk
Niji Entertainment Group
Un album très blues rock’n roll, on va même dire rockabilly ; mais avec Lemmy, Slim Jim Phantom (Stray Cats) et Danny B Harvey à la guitare, on ne pouvait penser autrement. Parmi les douze titres de cet opus, deux morceaux sont des originaux de Head Cat, les autres étant des reprises. Ce n’est pas la première fois que ces trois-là collaborent, mais cette fois-ci il y a un album à la clé, une tournée voire plus si entente. On trouve des reprises de Gene Vincent, Chuck Berry, Eddy Cochran, Elvis Presley et plein d’autres ; pour les protagonistes, c’est un véritable retour aux sources, et maintenant, il est clair que vous ne vous demanderez plus ce qui a motivé certains à faire de la zique. Lemmy nous démontre qu’il sait faire beaucoup plus que du Motörhead. Allez, les jeunes, apprenez un peu la culture et l’histoire du blues avec ce CD ! Après tout, c’est Robert Johnson et Crossroads qui en ont poussé beaucoup à vendre leur âme. Il faut apprécier cet album à sa juste valeur. [Suzy]
www.theheadcat.com
mis en ligne le : 20.11.11 par levlic
HATESPHERE | The Great Bludgeoning
Napalm Records
Rares sont les connaisseurs qui ne possèdent pas un album d’Hatesphere dans leur discographie, car ce groupe en a parcouru du chemin en dix ans. Fidèles à eux-mêmes, les Danois nous livrent là un album direct et sans concessions et, comme d’habitude, ça fait mal. Les titres vont tous à fond et les riffs sont tous carrément bons, il manque cependant un petit quelque chose à l’ensemble. Peut-être que cette lacune vient du fait qu’il ne reste qu’un seul des membres fondateurs, et il est aussi bon de relever que le chanteur a encore changé depuis le dernier album ‘To The Nines’, sorti en 2009. La cohésion est trop forte entre ces neuf titres et je peine vraiment à en trouver un qui sorte du lot ; je pense que la voix monotone du nouveau frontman n’y est pas pour rien. Au final, ce dernier opus ne m’aura pas plus convaincu que ça et j’espère qu’Hatesphere aura plus d’inspiration pour le prochain. [Randy]
www.hatesphere.com
mis en ligne le : 20.11.11 par levlic
GORGASM | Orgy Of Murder
Grinding Rebellion / Brutal Bands
Avec 'Orgy Of Murder', les Gorgasm frappent fort. On démarre sur les chapeaux de roues avec un vieux bruitage de viol nécrophile, suivi d'un riff tricoté avec blast, et c'est parti pour onze titres dans une veine tout ce qu'il y a de plus caractéristique brutal death, avec des noms de morceaux racoleurs, tels que 'Cum Inside The Carcass', 'Axe To Mouth' ou encore 'Decapitation Sodomy' (imaginez-les pour du bon vieux pop rock façon Jonas Brother... !) pour environ vingt-cinq minutes de bonne boucherie sonore qui met en joie. Ici, aucune révolution ! Si vous cherchez quelque chose d'original c'est une impasse ! Mais vous aurez droit à un rythme super enlevé avec blast à bloc, une voix 'growlée' façon Dying Fetus et à des riffs basiques et efficaces qui échappent plus ou moins au tricot habituel : et c'est bien suffisant, non ? Il faut souligner que la production est des plus soignées, avec un son très très lourd et un groove vraiment excellent, très loin des enregistrements dans des caves moisies mexicaines. Sans temps mort, cet 'Orgy Of Murder' est une très bonne sortie brutal death pour la cuvée 2011. Une petite préférence personnelle pour 'Scourge Of The Scourge', dixième morceau de la galette, qui va à l'essentiel. Pour conclure, laissez-vous pousser les cheveux et le treillis et allez vous le procurer, les hardos ne seront pas déçus ! [zakFuric]
www.myspace.com/gorgasm
mis en ligne le : 20.11.11 par levlic
GREENFIELD FESTIVAL | Interlaken, Berne
Du 9 au 11.06.2011
Étant l’un des rares festivals suisses dans lesquels sont exclusivement représentées les musiques metal et rock, en passant par le punk et le hardcore, le Greenfield s'est fait, petit à petit, une solide réputation (preuve en est une longue review dans le Rock Hard de juillet) et attire de plus en plus de monde. Pour cette édition c'est bien évidemment le retour de System Of A Down qui a rameuté les foules. Seul petit reproche : on a l'impression que le reste de la programmation tourne toujours un peu autour des mêmes groupes, la plupart étant déjà venus se produire au Greenfield, et on espère que ce 'syndrome Paléo' sera moins marquant sur les prochaines éditions. Sinon, pas grand-chose à redire, hormis le prix des boissons et de la nourriture totalement prohibitif, merci la Suisse.
Jeudi 9 juin
Malgré un temps mitigé, le sourire (légèrement, voire très alcoolisé à l'instar de celui de Travis, private joke) est présent sur la majorité des visages des festivaliers. C'est le punk de Anti-Flag qui nous accueille, pas trop ma tasse de thé et, qui plus est, desservi par un son extrêmement moyen. Un petit tour en vitesse vers la deuxième scène pour bouger la tête sur quelques titres metalcore de The Sorrow puis rapide retour du côté de la scène principale afin d'applaudir Flogging Molly ; ce groupe ricain de punk celtique a non seulement le mérite d'être original mais remporte également un grand succès auprès du public. Une bonne mise en bouche avant le grand retour des arméno-américains de SOAD. C'est sur 'Prison Song' que les quatre mousquetaires lancent leur set et là, grosse déception : le son n'est de loin pas à la hauteur. À dix mètres du premier rang, on a l'impression d'entendre un disque du groupe tant le son est faible et la batterie ultra synthétique, à la Fear Factory, bouffe la voix et le reste des instruments. Si Serj a l'air content d'être là et sautille dans tous les sens, Daron Malakian semble avoir avalé une enclume et ne bouge quasiment pas. Au niveau de la set-list, 'Toxicity' est joué quasi en intégralité avec un bon medley des quatre autres albums contenant plus d'une vingtaine de titres. Mais le son ne s'améliore malheureusement pas et votre serviteur quitte le concert avant la fin de l'histoire afin d'être bien placé pour Dredg. Malgré le peu de monde, ce sera de loin le meilleur concert de la journée avec un son parfait et des musiciens totalement en transe. Leur art-rock mélodico-progressif véritablement unique fait mouche et même les titres plus electro du dernier album prennent une dimension incroyable en live. Une petite heure seulement qui passera à la vitesse de la lumière. À revoir au plus vite ! [PsiloSyn]
Vendredi 10 juin
Le jour le plus hardcore du festival, tout commence à 13h45 avec Kvelertkak, un jeune groupe norvégien qui mélange riffs endiablés et screaming incompréhensible. La petite scène du Greenfield paraît vraiment petite avec la présence de ces six musiciens, dotés d'une énergie qui va lancer l’ambiance pour la journée. Puis c’est au tour de Sick Of It All de faire son entrée sur la grande scène, avec une présentation scénique énergique comme on les aime, parfaitement à l’image des frères Koller ! Suicide Silence, Comeback Kid et Converge suivent sur la petite scène ; trois groupes de hardcore / metal / punk qui vont continuer sur cette puissante lancée, créant une super ambiance et distillant un son digne de ce nom à chaque performance. À 23h30, c'est le deuxième groupe tant attendu du festival, Disturbed, qui fait son entrée sur la scène principale et là, c’est le drame ! Malgré un début enflammé (des flammes sortent de la scène pour annoncer l’arrivée des musiciens) le show n’apparaît pas à la hauteur de leur notoriété, d’autant plus que le son est toujours quasiment inexistant - changer d'ingénieurs du son pour l’année prochaine serait à envisager ! La musique paraît moins bourrine qu’en CD, serait-ce à cause des problèmes de régie son ou du manque de motivation du groupe ? Le public a l’air sceptique et ne semble pas vraiment dedans, les averses n’améliorant pas les choses. À l'instar de SOAD, seul le chanteur David Draiman, semble se faire plaisir en allant d’un coin à l'autre de la scène, bien qu'affichant toujours la même position pour chanter, donnant un jeu de scène un peu bizarre. En fait, les seules choses dignes d'intérêt sont les films diffusés en arrière-plan. Même 'Down With My Sickness', la dernière chanson du set, sonne différemment en live ; sans compter qu'ils se sont permis de finir quinze minutes avant l’heure annoncée... [No More]
Samedi 11 juin.
On arrive déjà au dernier jour du festival et le temps reste mitigé malgré un soleil très présent en début d’après-midi. À mon réveil, j’entends de loin Escape From Sickness, qui semble déverser ses riffs coreux bien lourds teintés de différentes sonorités, sur le site du festival quasiment désert de si 'bonne heure'. Eh oui, il n’est que midi et beaucoup de festivaliers dorment encore ! Début des hostilités avec Caliban, un groupe de hardcore allemand, qui se présente sur la grande scène pour un show de folie. Le chanteur, Andreas Dörner, trop petit est obligé de monter sur un socle pour voir son auditoire bouger au rythme de la musique. Aux alentours de 20h, c’est au tour de Social Distortion, un groupe de rock’n’roll culte, de se présenter sur la grande scène. Tout commence avec 'Bad Luck' et 'Story Of My Life', une de leurs plus célèbres chansons, arrive en troisième position. Le public semblait l’attendre car les applaudissements se sont faits plus bruyants que pour les autres morceaux. Les titres s’enchaînent rapidement et le set se termine sur une reprise de Johnny Cash, 'Ring Of Fire'. Deux heures plus tard, une masse est agglutinée devant la grande scène pour le dernier groupe du festival et crie en cœur : 'Vol-beat ! Vol-beat ! Vol-beat ! '. Depuis jeudi, c’est le premier groupe à se faire acclamer ainsi par la foule. À 22h pétantes, derrière un magnifique coucher de soleil, les Danois apparaissent sur scène. C’est leur second passage sous l'égide du Greenfield et pourtant rien n’y paraît. La foule est en émois dès les premiers accords de 'The Human Instrument' et le restera jusqu'à la fin du show. En résumé, un festival plutôt mitigé tant au niveau des concerts (notamment du son) que de la météo. Espérons que l’édition 2012 sera meilleure. [No More]
mis en ligne le : 15.11.11 par Kelly
TRANSIT MAGAZINE
Design & Webmonstering by Pat.O
Contact: info@transitmag.ch