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IAMX, JAMES COOK, HERR LIEBE | Les Docks, Lausanne
04.03.2010
Herr Liebe avait déjà terminé son premier set quand nous sommes arrivées et James Cook venait à peine de monter sur scène. Après un rapide passage au vestiaire, nous voici dans la salle. N'ayant jamais entendu parler de l'artiste assurant la première partie de ce soir, j'étais bien curieuse d'aller y jeter une oreille. Au premier abord, je l'ai trouvé bien seul sur cette immense scène avec sa guitare : il avait l'air un peu emprunté, maladroit, bref ni à l'aise, ni à sa place. Heureusement, je ne me suis pas arrêtée à cette première impression et j'ai découvert d'émouvantes compositions et une pop feutrée, intimiste et mélancolique. La tension monte après que James Cook a quitté la scène, les groupies jouent des coudes pour pouvoir être tout devant. Chris Corner, l'androgyne dandy d’IAMX, va bientôt faire son apparition... ou pas... En fait, le groupe est tellement peu éclairé qu'on les distingue à peine. C'est un style, mais d'un certain côté, je trouve dommage. On ne va pas à un concert simplement pour écouter, mais également pour voir, et force est de constater qu'on ne voit pas grand-chose. Il va sans dire que la qualité du concert rattrape largement ce petit défaut. Bien que ce ne soit pas leur meilleur concert, les Anglais sont en pleine forme et, comme toujours, sont d'une justesse à en faire pâlir un métronome. Rien à redire non plus niveau set list. Le show commence tout de suite avec un morceau très intense, 'The Great Shipwreck Of Life' et, malgré plusieurs morceaux calmes, la tension ne retombe pas une seule fois ; un concert fort, jusqu'aux trois tubes du rappel : 'Kiss & Swallow', 'Nightlife' et 'President'. C'est déjà fini ? [Amethyst]
mis en ligne le : 22.07.10 par indy
A-HA | St-Jakobshalle, Bâle
17 octobre 2010
Portes : 18h | Prix : CHF 75.-
Dans le monde merveilleux de la pop, la Norvège a connu son heure de gloire avec le groupe A-ha. Déjà présent dans les années septante, ce n’est qu’en 1985 qu’A-ha connaît le succès avec son premier single ‘Take On Me’. Le clip, lui aussi, a laissé sa trace. À l’époque, mélanger images et dessin animé était novateur. En 1993, le groupe se sépare pour renouer contact en 1998. Mais voilà, si la musique est éternelle, ceux qui la composent, non. Et 2010 sonne le glas pour les Norvégiens qui clôturent leur carrière de groupe avec une ultime tournée. Vous pourrez toujours les retrouver en solo par la suite. En attendant, venez danser avec le trio sur ‘Hunting High And Low’ ou pleurer sur ‘Crying In The Rain’ à Bâle le 17 octobre. Ce concert promet de beaux et grands moments. [Oxana]
www.stjakobshalle.ch
mis en ligne le : 22.07.10 par indy
ULVER, VOID OF VOICES | Ebullition, Bulle
16.02.2010
Quinze ans loin des scènes. Une éternité de patience avant le retour d’Ulver. Le 16 février, l’interminable attente a pris tout son sens. Avant la plongée dans l’univers unique d’Ulver, père de la scène black norvégienne devenu pilier de l’electronica norvégienne, le monstre Attila Csihar dévoile un visage musical inhabituel, celui de Void Ov Voices. Au programme, vingt minutes d’expérimentation vocale, entre chants Touva et borborygmes ritualistes. Dissimulé sous sa capuche, le frontman de Mayhem empile les samples de voix, formant un mur de noirceur. Le rideau tombe, s’ouvre à nouveau. Place au rêve. Au cauchemar. Place à une tension de tous les instants. Beauté contre laideur. Jeunesse contre passé. Naissance contre mort. Maître du clair-obscur, le combo de Kristoffer Rygg transporte les sens. Plus qu’un concert, la prestation d’Ulver est une expérience, un voyage. Les projections de films illustrent impeccablement la gigantesque performance des Norvégiens. On plane sur les ailes enchanteresses de ‘Eos’ et ‘Like Music’. On ploie sous la douleur de ‘Funebre’. On plonge dans le froid glacial, le temps des sublimes ‘For The Love Of God’ et ‘Halways Of Always’. Fidèle à sa réputation, Ulver a fait fi de l’opinion, misant sur une setlist volontairement difficile mais ô combien consistante et jouissive. Quinze ans d’attente. Une éternité ? Une seconde ? Face à une telle performance, ces notions semblent bien illusoires. [Dave]
mis en ligne le : 15.06.10 par indy
NASHVILLE PUSSY, SUPERCHARGER | Bikini Test, La Chaux-de-Fonds
19.02.2010
En ce jour mythique, trente ans après la disparition de Bon Scott, il ne fallait pas rester en deuil, il fallait faire la fête, et quel meilleur endroit que le Bikini Test ? Malgré le froid, la neige et la glace partout, on a réussi à se réchauffer et à bien fêter le début du week-end. Les Danois de Supercharger avec leur attitude rock’n roll ont bien assuré leur rôle de support, malgré quelques soucis d’ordre technique du côté de leur guitariste, c’est un groupe à revoir, plein d’énergie. Je vous conseille de faire attention à ce nom-là. Nashville fut très attendu, comme d’habitude, les mecs, jeunes et moins jeunes, collés devant la scène en espérant pouvoir voir ou même toucher la charmante Ruyter. Leur set commence avec ‘Snake Eyes’, suivi de ‘Shoot First’, et c’est parti pour un peu plus d’une heure de dirty rock’n roll : celui qu’on aime ! C’est hargneux et les morceaux se suivent très rapidement, à croire qu’ils sont pressés d’en finir. ‘Speed Machine’ ou encore ‘I’m So High’ sont repris en chœur par le public. Blayne Cartwright nous a dignement présenté tout le groupe, y compris lui-même. On a eu droit à un petit pas de danse ! Eh bien oui, quand tu es devant et que tu n’as pas le nez collé dans le décolleté de Ruyter, tu arrives même à voir ça ! En rappel, ‘Keep On Fuckin’ et ‘Go Motherfucker Go’. Et puis, les petits gars ont pu voir Ruyter de plus près quand elle est venue me parler à la fin du show, mais eux n’ont pas eu droit au câlin. [Suzy]
mis en ligne le : 15.06.10 par indy
HEAVEN SHALL BURN, CALIBAN… Ah et… DARK TRANQUILLITY | Z7, Pratteln - 29.12.2009
Voilà un 29 décembre au fort goût d’injustice. S’il est une formation parmi les cinq combos engagés dans ce Darkness Over X-Mas Tour qui aurait mérité le rôle de tête d’affiche, c’est bien Dark Tranquillity. Enterrées, les élucubrations popcore de Deadlock (la preuve qu’une petite brune en minijupe en guise de chanteuse ne suffit pas toujours à mettre le feu !). Oubliés, les délires bourrins des pirates de Swashbuckle. Balayé, le deathcore sans saveur de Caliban. Coincée en milieu de soirée, la bande à Mikael Stanne a mis tout le monde d’accord. Le temps de scène était réduit, le quintette de Göteborg a livré toutes ses tripes. Une énergie de tous les instants, un son jouissif et limpide, une exécution parfaite : voilà ce qu’on retiendra de ce concert. Fi de la nostalgie, les Suédois ont misé sur le passé très proche. ‘The Treason Wall’, ‘Nothing To No One’, ‘Misery’s Crown’… Autant d’extraits qui témoignent de la qualité des deux dernières livraisons du groupe. Ça tabasse sec avec ‘Focus Shift’ et ‘Lost To Apathy’ ; on ne s’ennuie pas une seconde. Mikael Stanne tient admirablement la baraque. L’homme semble dans son élément, affichant son bonheur, remerciant sans cesse le public du Z7. Une attitude modeste et enjouée qui séduira rapidement l’assistance. Et le vocaliste de promettre le retour prochain de Dark Tranquillity au Z7, en tête d’affiche cette fois. On en salive déjà ! [Dave]
mis en ligne le : 15.06.10 par indy
JUNO REACTOR, LAIBACH | Kiff, Aarau - 18.12.2009
Drôle d'affiche en ce froid vendredi de décembre qui voit se réunir deux têtes d'affiche du label anglais Mute avec les Slovènes industriels contestataires de Laibach et la proto-goa de Juno Reactor. En y regardant bien, le choix de cette tournée en coheadlining n'est pas si étrange compte tenu de la collaboration plus ou moins sporadique des deux artistes. Arrivés un peu à la bourre après avoir tourné pendant un moment dans la charmante cité, nous pénétrons dans la salle alors que Laibach ont déjà commencé depuis une dizaine de minutes. La première partie de leur set est composée de vieux titres remis au goût du jour. Ne connaissant pas trop leurs débuts, il est difficile de fournir une setlist, mais les nouveaux arrangements passent en tout cas très bien. La seconde partie du set s'oriente quant à elle en grande partie sur l'album de reprises d'hymnes 'Volk' avec 'America', 'Germania', ‘Anglia’ et 'Yisra’el' pour finir en beauté sur 'Alles Gegen Alles' et la célèbre 'God Is God' qui est en fait une reprise de Juno Reactor. Après une courte pause, c'est au tour de Juno Reactor d'entrer en scène. Une horde de Blacks habillés en zoulous et équipés de percussions investit la scène (et du coup une partie du public de Laibach sort de la salle…) suivie d'un Ben Watkins aux airs de savant fou qui se poste derrière ses machines. Résultat : une heure trente de trance-goa tribale mélangeant instruments organiques et beats electro. Très agréable pour danser avec du visuel excellent, mais un peu répétitif quand même à la longue. Une excellente idée tout de même que ce coheadlining qui clouera le bec une fois pour toutes à ceux qui pensent toujours que Laibach est un groupe 'douteux'. [PsiloSyn]
mis en ligne le : 06.06.10 par indy
MACHINE HEAD, HATEBREED, BLEEDING THROUGH | Volkshaus, Zurich
08.02.2010
Même si la tournée passait un lundi soir par Zurich, il était impossible de résister à son appel. L’affiche en proposait pour tous les goûts et le public s’était déplacé en masse pour l’occasion. Avec l’annulation des Américains d’All Shall Perish, j’aurais pensé que les festivités commenceraient un poil plus tard, mais ce ne fut qu’illusions, car lorsque je franchis les portes de la Volkshaus, Hatebreed en était déjà à la moitié de son set. C’est donc avec ‘Destroy Everything’ que je déguste la fin de leur prestation qui fut sacrément musclée. À noter la folie du public qui enchaîne les slams et les circle pits. Malgré la déception d’en avoir vu trop peu, le meilleur était encore à venir. Rob Flynn et ses compères débarquent sur scène et le show est lancé sur les notes de ‘Clenching The Fists Of Dissent’, première piste du dernier album. Le frontman est sacrément en forme et prouve donc une fois de plus qu’avec son charisme et son énergie il est toujours l’un des piliers et maîtres du metal. Les morceaux s’enchaînent vite et un tiers de la setlist est composé de titres de ‘The Blackening’. Par contre, aucun titre des albums ‘The Burning Red’ et ‘Supercharger’ n’aura été joué, mis à part l’efficace ‘Bulldozer’. Dans le lot, on peut entendre quelques vieux hits tels que ‘Old’ et ‘Ten Ton Hammer’. Après plus d’une heure de concert, Machine Head revient avec ‘Davidian’ et ‘Halo’ en rappel afin de terminer en toute beauté. Au final, un show magistral parfaitement assuré par les musiciens charismatiques et un public conquis. Le seul hic que je puisse trouver est que le son était beaucoup trop fort avec des basses à revendre. [Randy]
mis en ligne le : 06.06.10 par indy
LAMB OF GOD, JOB FOR A COWBOY, AUGUST BURNS RED, BETWEEN THE BURIED AND ME | Volkshaus, Zurich
26.02.2010
Plus je vais voir des concerts et plus je me dis que les premières parties valent plus la peine que les têtes d'affiche ! Loin de moi l'idée de dénigrer la qualité de ce que Lamb Of God ou Job For A Cowboy nous ont fourni, je tenais à souligner d'abord combien Between The Buried And Me ont su faire montre de professionnalisme dans leur musique. Irréprochables, ils prouvaient qu'ils étaient le groupe le plus original de la soirée avec une maîtrise impressionnante de leurs instruments. August Burns Red ne sont pas en reste puisqu'ils ont su donner une pêche énorme au pit qui a mis du temps à se réveiller. Leur dernier album fut à l'honneur, et on peut dire que ça sonne bien en live. Job For A Cowboy n'ont pas eu la même chance ; je dois dire que je fus déçu. La section rythmique passait à côté de toutes les attaques de double pédale et le son des guitares était peu compréhensible. Qu'à cela ne tienne, le public de fans a tout donné quand même. Bien sûr, le son massif du quintette texan était de la partie. Pour terminer, l'affiche, ce pourquoi tout le monde est venu : Lamb Of God ! Enchaînement de gros thrash qui tache, de tubes de toujours et de titres du dernier album pour une heure et demie de pure folie ! Qu'est-ce que le mois de février est beau. [Kémar]
mis en ligne le : 06.06.10 par indy
BRUTAL GRIND ASSAULT V | L’Usine, Genève - 30.01.2010
Pour la cinquième édition de leur festival, nos bien-aimés organisateurs du Brutal Grind Assault avaient prévu de nous gâter avec du très lourd, et comme à chaque fois ce fut une grande réussite tant au niveau des concerts que de l’ambiance générale. Avec pas moins de quatre cents visiteurs venus des quatre coins de la Suisse et de la France, il y avait forcément de quoi retrouver un certain nombre de connaissances, ce qui est toujours un plaisir en plus d’assister à d’excellents concerts. Malheureusement, je n’aurai pas pu suivre l’intégralité des concerts à cause de l’interdiction de fumer, des longues discussions, un peu de la bouteille et surtout le fait d’avoir déjà vu tous les groupes auparavant. Néanmoins, Kess’khtak a ouvert les feux avec un bon set plein de hargne, même si leur deathcore ne faisait pas l’unanimité. Les Basques d’Infest se sont ensuite bien déchaînés avec leur grind agressif teinté de hardcore. Ce fut ensuite le tour des Suédois de The Arson Project avec le grind typiquement suédois mais que j’ai trouvé moins percutant que dans la petite salle où je les avais vus dernièrement. Puis, comme à leur habitude, les Tchèques d’Ingrowing nous ont livré un set tout en puissance faisant la part belle à leur dernier et excellent EP ‘Aetherpartus’. Le temps passe trop vite et c’est déjà le tour de Blockheads, qui ont d’ailleurs décidé d’agrémenter leur set de projections, ce qui peut être une bonne idée mais leur grindcore dévastateur ne m’a guère permis d’y prêter attention, ayant à peine le temps de souffler devant cette tornade ! Ainsi c’est à Yacopsae que revint la lourde tâche de succéder aux Nancéens, et leur punk hardcore ultra-violent, époustouflant par sa rapidité et ses changements de rythme, achèvera les derniers survivants laissés par Blockheads. Les Suédois de Tinner ayant dû annuler leur venue, les Français d’Eating Shit les ont remplacés, mais l’alcool aidant j’avoue n’avoir guère fait attention à leur grindcore avec boîte à rythmes. Cette fête du grindcore a donc tenu toutes ses promesses et bien qu’ayant déjà vu la plupart des groupes dans de plus petites salles où forcément les concerts sont tout autres, ce fut un grand moment qui aura passé cependant beaucoup trop vite, mais on se réjouit déjà de la prochaine édition ! [GanjannibaL]
mis en ligne le : 06.06.10 par indy
SATYRICON, SHINING, DARK FORTRESS | Z7, Pratteln - 06.12.2009
Dantesque : voici qui résumerait à peine cette soirée apocalyptique ! Au programme : quatre formations black metal aussi inspirées les unes que les autres. Pas le temps de regretter le retrait de Negura Bunget : Posthum, qui remplace les Roumains, fait très rapidement mouche, au gré d’une prestation ultra-sobre et d’un black mélodique proche de celui d’Elite. Plus brutal se révèle le concert de Dark Fortress. Au fil de tournées incessantes, les Allemands se sont forgé une solide réputation ; ce n’est pas ce soir qu’ils la feront mentir. Puissant, millimétré, le black mâtiné de thrash du combo est taillé pour la scène. Mention spéciale au ‘celtic frostien’ ‘Baphomet’. C’est un Niklas Kvaforth presque ‘calme’ qui déboule ensuite sur scène. Ceux qui attendaient automutilations et autres gestes provocants du charismatique Suédois en seront pour leurs frais : le garçon se contentera d’insulter le public et de balancer une musique d’une noirceur rare. De l’EP ‘Submit To Selfdestruction’ au petit dernier ‘Klagopsalmer’, Shining offre une plongée destructrice dans le néant. Somptueux ! À l’image du concert de Satyricon. ‘Commando’, ‘Fuel For Hatred’, ‘Supersonic Journey’ : les pionniers du black norvégien puisent dans la part la plus brutale de leur répertoire. Seul le sublime ‘Mother North’ apportera un soupçon de mélodie à ce concert intense au point d’en être parfois rébarbatif. Reste qu’après vingt ans de service, la machine de guerre est toujours aussi bien rodée. [Dave]
mis en ligne le : 30.05.10 par indy
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