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TANKARD | Vo(l)ume 14
AFM
Tankard a la tête dure. En suivant ses confrères de Kreator, Coroner ou Sodom sur la voie d’un thrash énervé et revendicateur, la bande à Andreas ‘Gerre’ Germenia aurait sans doute pu atteindre un plus large public. Seulement voilà : la déconne et le second degré ont toujours primé. Tant mieux ! Car si le combo de Francfort n’a pas la renommée de ces formations, il n’en aligne pas moins des albums aussi désopilants que dévastateurs depuis plus d’un quart de siècle. Preuve que le groupe s’est acheté une crédibilité, ce quatorzième album studio s’ouvre sur un titre étonnamment sombre, à l’intro acoustique digne du Metallica de ‘Ride The Lightning’ (‘Time Warp’). Sur ‘Vo(l)ume 14’, Tankard parle d’écologie et de marée noire sur ‘Black Plague (BP)’, dénonce le racolage des médias (‘Condemnation’). Comble de l’innovation, Gerre et sa troupe vont jusqu’à ‘essayer’ un nouveau producteur (Michael Manix) après en avoir usé deux jusqu’à la corde au cours des vingt-six dernières années. Au-delà de ce vent de renouveau (toutes proportions gardées !!), on retrouve sur ce nouvel album de la bière et de l’humour potache. Jetez donc un œil au clip surréaliste illustrant ‘Rules For Fools’, aux paroles de ‘Fat Snatchers’ ou ‘Beck’s In The City’… Ceux qui s’attendaient à un nouveau tonneau de thrash puissant et houblonné ne seront pas déçus à l’écoute de ‘Vo(l)ume 14’. On vous l’a dit : Tankard a la tête dure. [Dave]
www.tankard.org
mis en ligne le : 19.04.11 par levlic
SOLEFALD | Norrøn Livskunst
Indie Recordings
Fidèles de la déconne, Lars ‘Lazare’ Nedland et Cornelius Jakhelln semblaient s’être ((très) légèrement) calmés le temps de la saga ‘Red For Fire / Black For Death’. Les deux hommes renouent aujourd’hui avec la folie de leurs œuvres passées. Ce petit précis de ‘l’art de vivre nordique’ regorge d’expérimentations, de bizarreries, de boutades musicales… Balançant entre le chant majestueux de Lazare, des vocaux féminins et ces arpèges plaintifs qui auraient eu leur place sur ‘The Linear Scaffold’, ‘Song Til Stormen’ semble presque sensé face au délirant ‘Blackabilly/Stridsljod’. On ne parle même pas de ces hurlements de gosses en manque de Ritaline interprétés par Agnete Kjølsrud (chanteuse de Djerv, invitée sur le dernier Dimmu Borgir) sur l’hystérique ‘Tittentattenteksti’. Les racines black metal sont plus que jamais assumées (‘Norrøn Livskunst’, ‘Raudedauden’) mais se trouvent noyées dans cet avant-gardisme et ce second degré si chers à Solefald. Le combo emprunte des plans jazzy (‘Eukalyptustreet’), plonge dans l’indus (‘Vitets Vidd I Verdi’), se fait plus dramatique (‘Til Heimen Yver Havet’), pour aboutir à la synthèse de toutes ses réalisations. Avec ‘Norrøn Livskunst’, la paire accouche de son album le plus décalé et, paradoxalement, le plus accessible et abouti. Face à une telle réussite, Odin ne pourra que lever son verre de whisky et trinquer au génie de ses deux fidèles ! [Dave]
www.myspace.com/solefaldofficial
mis en ligne le : 19.04.11 par levlic
SIRENIA | The Enigma Of Life
Nuclear Blast
Qu’est-ce qui ressemble le plus à l’œuvre de Sirenia ? Réponse : ‘The Enigma Of Life’, leur dernier album. En effet, nous y retrouvons tous les ingrédients de la recette parfaitement maîtrisée par Morten Veland. À savoir le subtil dosage de metal gothique, de rock et de musique classique incorporant des voix claires, death et black. Après le parfait ‘13th Floor’ en 2009, cette fois-ci, les compositions sont peut-être encore plus abouties, les orchestrations plus puissantes, les ambiances plus réussies. Les rythmiques basse/batterie dynamiques sont implacables quand elles ne laissent pas la place aux guitares, aux nappes des claviers et aux violons en alternance avec les chœurs, le chant masculin et celui d’Ailyn à la voix virginale. Ailyn, première chanteuse à réaliser un deuxième album avec Sirenia réussit à merveille sur tous les titres, tour à tour nostalgique dans ‘All My Dreams’, plus pop dans ‘This Darkness’, ou encore parfaitement nuancée dans ‘Winter Land’. La production plus que parfaite vient couronner le tout pour notre plus grand bonheur : chaque instrument, chaque nuance de voix, tout y est entièrement audible à la bonne hauteur. Et s’il fallait trouver un défaut au travail de Morten Veland ce serait sans doute celui de ne pas prendre suffisamment de risque en ne cherchant pas à se renouveler suffisamment, à tenter de percer réellement ‘The Enigma Of Life’. [Pascal]
www.mortenveland.com/sirenia
mis en ligne le : 19.04.11 par levlic
SAPHENA | Das Ende Einer Wahrheit
Whirlwind Records
La modernité touche tous les secteurs et même notre bon vieux monde metal attaché à ses traditions. Bien sûr cette mise à jour stylistique évolutive n’apporte pas que de mauvaises choses ; Saphena en est une preuve ! Ce nouvel album transmet d’ailleurs une œuvre de qualité qui alimente cette récente vague postmetal sur laquelle les Allemands voguent depuis maintenant dix ans. Cependant, si ‘Das Ende Einer Wahrheit’ comporte pas mal de qualités, de maîtrise musicale, ainsi que de chouettes ambiances, Saphena sonne souvent comme la plupart de ses camarades de jeu. Ses rythmes syncopés, sa voix criarde un peu agaçante… peuvent aisément être comparés à une flopée d’autres groupes arpentant les mêmes sentiers. Maintenant, il est vrai que le combo teuton possède quelques particularités atmosphériques, quelques arrangements personnels mais qui resteront peu perceptibles pour une oreille peu entraînée. Saphena demeure tout de même un très bon groupe à mettre seulement entre des oreilles adéquates. [Arnaud]
www.saphena.de
mis en ligne le : 12.04.11 par levlic
PRIDE SHALL FALL | Upon The Court Of Eden
Autoproduction
Quatre titres en forme de massue sonore, une énergie puissante, une production cossue… les Allemands de Pride Shall Fall prennent directement le taureau par les cornes ! Formé en 2008, le quintette teuton sort cette année sa première réalisation sous forme d’EP.
Jusque-là tout va bien… Après aussi, si on omet cette incessante impression d’avoir entendu ce genre de groupe mille fois auparavant. Pride Shall Fall a un potentiel musical certain, mais véhicule un monceau de clichés deathcore. Le gros problème, c’est que le style est complètement saturé et que les nombreux nouveaux groupes qui en émergent ont du mal à se distinguer les uns des autres. Le groupe de Bremen n’échappe donc pas à cette règle et malgré quelques plans et plusieurs idées intéressantes, reste englué dans une certaine monotonie stylistique. Pour finir, je dirais tout de même que ‘Upon The Court Of Eden’ est tout à fait appréciable, il procure quelques minutes de bonne musique même si le dernier titre (en live) est loin d’être indispensable ! Je reste curieux de découvrir la suite des opérations… [Arnaud]
www.prideshallfall.de
mis en ligne le : 12.04.11 par levlic
POWERWORLD | Human Parasite
Steamhammer
Après un excellent premier album sorti il y a deux ans, les Allemands sont de retour avec un 'Human Parasite' qui pourrait devenir celui de la consécration. Mais pour cela, ce mini super groupe doit vraiment confirmer les excellentes impressions qu'il avait laissées dans le petit auditoire du heavy metal mélodique. Il faut dire que les musiciens sont tous issus de groupes chevronnés, comme Freedom Call, Moon Doc, Victory, Pump ou encore Evidence One. Et comme les ambitions du groupe sont élevées, il a engagé un nouveau chanteur en la personne de Andrew McDermott (Threshold, Sargant Fury, Galloglass et Yargos), une pointure anglaise qui sévit sur le circuit depuis une vingtaine d'années. Il remplace le chanteur d'origine indienne Chitral Somapala (Civilization One, Firewind, entre autres). Les ingrédients développés sur le premier album éponyme sont toujours présents aujourd'hui et l'auditeur ne va en rien être déconcerté par la musique proposée ici. On reste dans le même registre, c'est-à-dire d'excellentes mélodies métalliques concoctées par des musiciens de qualité. La première écoute m'avait toutefois laissé circonspect car je n'arrivais pas à y retrouver l'énergie et surtout les airs magiques du premier album, comme le fantastique 'Our Melody'. Mais c'est bien connu, il n'y a que les ânes qui ne changent pas d'avis et je n'ai aucune envie d'en faire partie. C'est donc avec une oreille que je veux la plus neutre possible que je remets la galette dans le lecteur et, sans parler vraiment d'effet magique, je dirais que ça fonctionne. Les quatre premiers morceaux sont par exemple de petites bombes de hard mélodique, sur lesquelles la voix de McDermott fait merveille. Malheureusement, le niveau n'est pas constant et le morceau 'Human Parasite' part par exemple en vrille avec une trame plutôt absconse et 'Hope' ne répond pas non plus aux attentes car trop convenu. Mais la suite s'annonce meilleure avec un 'East Comes To West' hargneux et inspiré. L'album va même se terminer avec le chef-d’œuvre de l'album, à savoir 'King For A Day', qui s'inscrit comme un hymne de speed mélodique que ne renieraient pas Helloween ou Freedom Call. 'Human Parasite' est un ton en dessous de son prédécesseur mais il confirme tout de même que PowerWorld est à considérer comme un chef de file de la discipline. [Etendhard]
www.powerworld.org
mis en ligne le : 12.04.11 par levlic
PHENOMENA | Blind Faith
Escape Music
Phenomena, pour ceux qui seraient trop jeunes ou peu familiers à la scène hard rock britannique, consiste en un projet de Tom Galley et de quelques collaborateurs, autour d’un concept rassemblant sur chaque album une équipe de musiciens afin de composer un album de haut vol. ‘Blind Faith’, le petit dernier, s’inscrit dans la lignée de ses prédécesseurs, accueillant la performance de nombreux artistes comme Robin Beck, Mike DiMeo (Riot, Masterplan), Mikael Erlandsson, Tony Martin, et bien d’autres. Un véritable hommage à la musique rock menée de main de maître. Toutefois, ce super groupe cible un certain auditoire… Pour les amateurs de hard rock classique, ce disque se révèlera être un vrai bijou. Pour ce qui est des fans de metal, ils vont probablement trouver ça mou du genou. Toujours est-il que techniquement parlant, ‘Blind Faith’ tutoie la perfection ! Peut-être même un peu trop… [Arnaud]
www.projectphenomena.com
mis en ligne le : 11.04.11 par levlic
OBSZÖN GESCHÖPF | Symphony Of Decay
Twilight Vertrieb
Ayant pris une tournure définitivement plus metal, la suite des opérations pour le ‘one man project’ français se fera sous la bannière de Twilight Vertrieb, un allié de taille dans une époque où la bataille pour arriver sur le haut du panier est de plus en plus ardue. Cependant, si la couleur plus métallique d’Obszön apporte du gain sur le niveau de la brutalité, il causera également une petite perte en personnalité. Rien de bien dommageable, rassurez-vous. Les éléments industriels sont toujours présents mais plus discrets face à la puissance de frappe métallique qui donne le ton général de ce ‘Symphony Of Decay’. Car oui, il arrache sévère ! Il faut dire que la production signée Andy Classen n’est point étrangère à l’effet mastodonte de l’opus. Quoi qu’il en soit, l’esprit Obszön hante toujours les lieux, même si c’est sous une identité plus massive et brute ; ce qui n’est bien entendu pas déplaisant. Aussi bien groovy que dévastateur, quatorze titres et deux remixes au compteur, ce cinquième album procure son lot de sensations et invite vraiment à aller se décrasser la nuque en concert ! [Arnaud]
www.myspace.com/obszongeschopf
mis en ligne le : 11.04.11 par levlic
NEAERA | Forging The Eclipse
Metal Blade
Groupe allemand formé en 2003, qui depuis 2005 - date de sortie de son premier album - a sorti un album presque chaque année, autant dire qu'il ne chôme pas. Après écoute, on entend un savoureux mélange entre deathcore et death mélodique. 'Forging The Eclipse' nous emporte dans un voyage sans retour, et nous découvre ces chemins tortueux. Premier titre instrumental en guise d'introduction et la déferlante vague de Neaera s'abat avec 'Heaven's Descent'. Un titre puissant et mélodique, les autres titres sont tous dans le même genre, un style proche dans certains riffs d'Amon Amarth. Un album aux diverses atmosphères, comme en témoigne le titre 'Certitude' qui n'est composé que de guitares, ce titre plutôt court nous enfonce encore un peu plus dans les ténèbres. Le chant alterne entre chant black et death voire hardcore pourrait-on dire. Un album fort en émotions, à mettre entre toutes les mains metalleuses. [Jérémy]
www.neaera.com
mis en ligne le : 11.04.11 par levlic
NANOWAR OF STEEL | Into Gay Pride Ride
Autoproduction
Nanowar est un groupe italien qui a comme raison de vivre le fun et le metal. Ne se prenant toujours pas au sérieux (heureusement), Nanowar nous présente là un CD très bien produit qui démontre les gros progrès du groupe tant au niveau de son jeu que de ses compos. Bon j’ai été sérieux jusque-là, passons à l’aspect réellement intéressant de Nanowar, son côté totalement déjanté. Si musicalement ce sont de jolies compos de metal mélodique, niveau paroles le tout est à classer comme PDNI (Parole Délire Non Identifiée). Le groupe est également excellent dans la recherche des breaks qui tuent, des clins d’œil divers, à tel point qu’en écoutant ceci le metaleux qui sommeille en moi se sent un peu comme Frodon Sacquet retournant dans la Comté après sa quête : heureux de retrouver ses pantoufles et la chaleur de son foyer. De petites histoires de dragon ou de tricycle (of Steel) nous sont contées, accompagnées d’intros totalement décalées. C’est bien simple, si Nanowar était une émission de TV, ma dépendance à mon écran plat serait irréversible. Alors si vous voulez savoir qui a volé la chaussure de Cendrillon, qui a utilisé le côté rose de la force, vous savez ce qui vous reste à faire. [Indy]
www.nanowar.it
mis en ligne le : 11.04.11 par levlic
TRANSIT MAGAZINE
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