LIVE REPORT - ELIZABETH, TOMBS, THE SECRET | L’Usine, Genève - 15.08.2011

ELIZABETH, TOMBS, THE SECRET | L’Usine, Genève
15.08.2011

Les lundis soirs à l’Usine, des soirées où l’on a de la place, pas d’attente au bar, etc. Mon cul oui ! C’est une centaine de personnes qui sont présentes pour venir partager cette soirée black / sludge / doom / hardcore ! Elizabeth ouvre le bal, avec un hardcore punk / crust metal (si si) fonctionnant à merveille, et qui aura eu le mérite de réveiller et faire bouger le public présent ; exercice plutôt balèze au vu du public genevois habituellement amorphe ! Et ils vendent leur démo sur cassette, cela mérite d’être précisé ! Arrive ensuite sur scène Tombs, un groupe bien moins joyeux, mélangeant black et sludge de la meilleure des manières avec des pointes de heavy se glissant par moments dans les riffs et qui ont la faculté de nous donner envie de se déplacer deux ou trois cervicales ! Ça groove bien, le tout est assez imparable, de la musique underground pour tous en somme. Après ces deux avalanches scéniques, une pause pour se réhydrater, c’est qu’il fait chaud ce soir et que ça bouge devant ! The Secret monte à son tour sur les planches, pour alourdir la soirée au possible, leur black furieux mélangé à du doom nous arrive dans la gueule comme un rouleau compresseur. Rarement vu les gens aussi concentrés ou excités un lundi soir, une chape de metal lourd et brutal s’est abattue sur nous, vivement la prochaine ! [Lambidoomslugecore]

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mis en ligne le : 06.12.11 par Kelly

LIVE REPORT - ROB ZOMBIE | Les Docks, Lausanne - 19.06.2011

ROB ZOMBIE ⎢Les Docks, Lausanne
19.06.2011

Rob Zombie aux Docks ! Quel évènement ! Plus habitué aux gros festivals qu’aux petites salles lors de ses venues en Europe, ce concert avait vraiment une saveur toute particulière. Quelques figures connues de film d’horreur en toile de fond et c’est parti sur les chapeaux de roue, avec les musiciens investissant la scène le visage masqué. L’ambiance survoltée qu’on était en droit d’espérer n’est pas forcément au rendez-vous lors du premier morceau, sans doute le fait qu’il n’y ait pas eu de groupe de première partie y est pour quelque chose. Mais les choses s’améliorent avec ‘Superbeast’ et son riff ravageur. Malgré tout il semble manquer un petit quelque chose et Zombie le fait remarquer en demandant régulièrement au public s’il est fatigué. Il faut dire que la plupart semble simplement ne pas se rendre compte que Rob Zombie se trouve bel et bien là, sur scène, devant nous aux Docks. Mais quand on cumule John5, Piggy D., Rob Zombie et les morceaux de qualité qui s’enchaînent à toute vitesse, impossible de ne pas rentrer dans le trip. Qu’on se rassure, au moment du ‘Thunderkiss’ ou du ‘Dragula’, le monde aurait pu s’écrouler ou des hordes vampiriques venir s’abreuver du sang des jeunes metalleux innocents présents, rien n’aurait pu empêcher le circle pit de se former pour rendre hommage à l’une des figures emblématiques du metal actuel. [Indy The Living Dead Man]

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LIVE REPORT - QUEENS OF THE STONE AGE | Komplex, Zurich - 11.05.2011

QUEENS OF THE STONE AGE | Komplex, Zurich
11.05.2011

Alors que le groupe de stoner culte, Kyuss, se reforme pour une tournée après seize ans d'absence, un des membres fondateurs du groupe décide de ne pas y prendre part pour reprendre la route avec ses 'reines'. Après s'être accordé une pause, Josh Homme décide de remonter sur scène avec les Queens Of The Stone Age et avec, en prime, une grosse surprise qui sera délivrée aux fans de la première heure à l'occasion d'une série limitée de concerts. En effet, le groupe a décidé de jouer intégralement leur premier album éponyme dans des salles et clubs plus intimistes que par le passé, dans une sorte de retour aux origines. En Suisse, il arrive que le Père Noël débarque au mois de mai et nous livre deux concerts exceptionnels en cadeaux ; une visite au nouveau club zurichois, Komplex, était donc presque une obligation ! En arrivant dans la salle, une atmosphère de gros évènement est déjà palpable, avec un parterre bourré de monde et une température tropicale de rigueur. La première partie du concert sera entièrement dédiée au premier opus, que le groupe interprétera pratiquement dans l'ordre, démarrant donc avec 'Regular John', 'Avon' et 'If Only'. L'enthousiasme du public s'ajoute naturellement à l'ambiance créée par ces morceaux et on peut se laisser aller dans un voyage entre desert rock, stoner et vintage rock. Josh Homme semble être ivre ou même sous l’emprise de substance inconnue mais, peu importe, car cela fait partie de ce trip psychédélique, il suffit de se laisser porter par l'onde musicale. 'The Bronze' - morceau produit uniquement lors de la réédition de l'album - fait aussi son apparition dans la setlist et la première partie prend fin avec : 'You Can't Quit Me Baby', sous les applaudissements du public conscient d'avoir assisté à un évènement unique ! La seconde partie du concert s'amorce avec des titres plus récents tels que : 'Battery Acid', 'Era Vulgaris', 'Little Sister' ou 'Lullabies To Paralyze'. Mais, c'est avec des morceaux plus mainstream extraits de l'album ‘Songs For The Deaf’, que le public finit par se déchaîner complètement. 'Hanging Tree', 'You Think I Ain't Worth A Dollar, But I Feel Like A Millionaire' et 'No One Knows' sont accueillis avec des ovations incroyables. Le concert touche à sa fin et nous avons l'air de sortir d'une cocotte-minute : tout mouillés, couverts de bière et fatigués. Mais damned ! Il faut absolument les revoir jouer dans un club, voire même dans un environnement encore plus restreint si c'était possible ! [Andy Gaggioli]

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LIVE REPORT - KORN, STILLWELL | Les Docks, Lausanne - 02.07.2011

KORN, STILLWELL ⎢Les Docks, Lausanne
02.07.2011

Passons assez rapidement sur la prestation de Stillwell, qui a eu surtout le mérite de présenter Fieldy (le bassiste de Korn) à la guitare et de montrer qu’il n’est pas si évident de composer de bons morceaux de rap-metal. Par contre, quelle excellente idée d’avoir programmé un DJ entre Stillwell et Korn ! Quinze minutes de hits metal à la suite vont faire monter la température et mettre en ébullition les fans présents. Quand Korn monte finalement sur scène en débutant par un ‘Blind’ sans concession, on a l’impression que le toit des Docks vient d’exploser. Puissance et intensité sont sans doute les mots qui résument le mieux ce concert et le service d’ordre n’aura pas eu beaucoup de temps de repos tant les fans semblaient surexcités. Il faut dire qu’après Rob Zombie, voir Korn aux Docks semblait une espèce de rêve inaccessible il y a encore quelques mois. Un show trop court malheureusement et qui s’est fini par un rappel d’une dizaine de minutes constitué d’un medley assez intéressant, conclu avec un ‘Y’All Want A Single’ d’anthologie et une distribution de plectres et autres peaux de batterie dédicacées. À ceux qui n’étaient pas là : oui, vous avez raté quelque chose ! [BLINDy]

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LIVE REPORT - IN FLAMES | Les Docks, Lausanne - 20.09.2011

IN FLAMES | Les Docks, Lausanne
20.09.2011

Tiède, le public romand ? Les deux formations présentes aux Docks en ce mardi soir peuvent en attester. Les ‘Vous êtes tellement calmes, je n’en reviens pas’ n’ont cessé de fuser depuis la scène. La performance puissante mais bourrine et ultra-linéaire des Slovènes de Noctiferia, leur death mélodique jamais très captivant, excusent peut-être cette distance. Au vu de l’excellent concert d’In Flames, on se l’explique en revanche moins bien. Premier constat : après deux tournées très prévisibles, les Suédois ont complètement révisé leur setlist. Forcément, on retrouve de nombreux emprunts au petit dernier, ‘Sounds Of A Playground Fading’. Le concert démarre d’ailleurs sur deux nouveautés : le titre éponyme et le single ‘Deliver Us’. Les ‘hits’ sont là : ‘Trigger’, ‘The Quiet Place’, ‘Only For The Weak’ (qui parviendront même à faire se remuer les auditeurs au-delà du troisième rang !)… La vraie nouveauté vient paradoxalement des plus vieux essais d’In Flames. En exhumant ‘The Hive’, ‘Colony’ ou ‘Insipid 2000’, le groupe offre un beau cadeau à ses fans de la première heure. ça masse au premier rang mais l’arrière-garde se contente très souvent d’applaudissements polis. Aussi à l’aise qu’à l’accoutumée, Anders Fridén s’en amuse, plaisante avec le public et livre une performance vocale de premier ordre, épaulé par un Björn Gelotte en forme et un nouveau guitariste (Niclas Engelin, qui remplace Jesper Strömblad) très discret mais carré. Bref, en dehors de quelques ‘pains’ en fin de set, on trouve peu à redire. Si mauvaise performance il y a eu, c’est du côté de la salle qu’il fallait la chercher, non de la scène. [Dave]

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LIVE REPORT - DREAM THEATER, ANATHEMA | Komplex, Zurich - 06.07.2011

DREAM THEATER, ANATHEMA | Komplex, Zurich
06.07.2011

Après une prestation d’Anathema certes bonne, mais trop axée sur les derniers albums au goût de votre serviteur (heureusement qu’un ‘Fragile Dreams’ vint pimenter un peu la fin de leur court set), voici enfin venue l’heure de découvrir Dream Theater ‘nouvelle version’. En effet, après moult tournures d’événements plutôt dramatiques, le ‘dieu’ Mike Portnoy a laissé sa place à un autre ‘dieu’ de la batterie en la personne de Mike Mangini (Extreme, Annihilator), connu également pour avoir à son actif cinq records du batteur le plus rapide du monde ! Le premier titre, ‘Under A Glass Moon’, commence à peine et déjà, l’ancien Mike est oublié. Le groupe est loin d’avoir perdu au change et l’incroyable solo de batterie de Mangini ne fait que nous conforter dans cette idée. Le set aux allures de best of (un titre de chaque album) est mené de main de maître par ces musiciens extraterrestres qui, comme à leur habitude, font verser des larmes aux musiciens présents dans la salle. Le nouveau titre très prometteur ‘On The Backs Of Angels’, tiré du prochain album ‘A Dramatic Turn Of Event’, sera également de la partie et le grand final sur l’immense ‘Count Of Tuscany’, de l’excellent ‘Black Clouds & Silver Linings’ sorti en 2009, termine en beauté un set exécuté avec la précision d’un chirurgien du CHUV. Seul bémol, ‘Learning To Live’, joué sur les autres dates manque à l’appel, mais ce n’est finalement qu’un détail. Il ne reste qu’à espérer revoir DT sous la forme de ‘An Evening With’, soit une prestation de trois heures afin de profiter pleinement du talent de ces incroyables virtuoses ! [PsiloSyn]

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LIVE REPORT - DILLINGER ESCAPE PLAN, COILGUNS | Düdingen - 09.08.2011

DILLINGER ESCAPE PLAN, COILGUNS | Bad Bonn, Düdingen
09.08.2011

Ceux qui n'étaient jamais venus au Bad Bonn ont sûrement dû se demander dans quoi ils s'étaient embarqués lorsqu'ils s'y sont rendus pour la première fois. Après avoir cheminé à travers un paysage pittoresque, on aperçoit l’énorme tourbus de Dillinger Escape Plan garé à côté du Bad Bonn. La soirée est sold-out, sans surprise. La scène de Düdingen n’est pas plus haute que soixante centimètres, permettant aux spectateurs de se retrouver littéralement nez à nez avec les musiciens. En première partie, Coilguns - formé par des membres de The Ocean – est sans conteste un groupe à taux de rentabilité optimale ; un minimum syndical, composé d'une guitare, une batterie et un chanteur, pour un effet maximal. Claire, saccadée, précise et furieuse, leur musique - que certains qualifieraient de mathcore - est magnifiquement tendue, oscillant entre moments intenses, bourdonnants et lents, et ponctuée de notes fusant à grande vitesse. Quand finalement l'explosion sonore s'arrête, tout le monde retient son souffle dans un silence orgasmique. Coilguns a beau être une formation neuve, le groupe a prouvé à tout le monde qu’il n’était pas là pour rien ! Déjà bondée, plus personne n’a pu entrer ou bouger dans la salle dès les premiers accords de Dillinger Escape Plan. Pas assez d’espace pour des moshpits, mais des pogos déchaînés au milieu desquels les membres de Dillinger ont fait du stage diving, sont montés sur le bar et ont fait des acrobaties en s’accrochant au matos fixé au plafond (pas très solide, d’ailleurs). Un son gras et lourd comme une éléphante arrivant à terme, grâce auquel même une reprise de Nirvana ne détonne pas du reste du concert. Les prochaines dates de l’année vont avoir de la peine à concurrencer ce show. [Diane]

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LIVE REPORT - DEICIDE, BELPHEGOR, HOUR OF PENANCE, ...| Lyon - 30.11.2011

DEICIDE, BELPHEGOR, HOUR OF PENANCE, THE AMENTA | Ninkasi Kao, Lyon
30.11.2011

L'association Femâles a encore frappé fort avec ce plateau impressionnant et une date en toute exclusivité en France ! C'est autour de 18h que je suis arrivé devant la salle et ai vu, avec amusement, un Glen Benton passer en tongs et survêtement, pendant que les balances s'achevaient à l'intérieur. Le mythe du grand méchant loup a-t-il été brisé ? À dix-neuf heures pétantes, les hostilités ont commencé dans la petite salle du Kao, pour une affluence d'environ trois cent cinquante personnes venues d'un peu partout. Les Australiens de The Amenta distillent un black metal basique, soutenu par une mise en scène macabre mais peu impressionnante, avec maquillage et mimiques de rigueur. Les morceaux qui m'ont marqués furent 'Erebus', 'Slave' et 'Vermin'. Globalement, tout est basé sur la voix, les riffs sont peu accrocheurs et le jeu du batteur assez simple. Un set qui ne m'a pas vraiment scotché donc, malgré leur bonne volonté. Le public semblait par ailleurs apprécier ! C'est alors que les Hour Of Penance venus d'Italie prennent d'assaut les planches. Leur brutal death m'avait un peu laissé sur ma faim au Brutal Grind Assault à Genève en 2009 et c'est avec appréhension que je me suis dirigé vers la scène. Techniquement, c'est super carré mais j'accroche peu et le jeu de scène n'est pas des plus remarquables. Les morceaux qui ont le plus marqué le public sont 'Absence Of Truth' et 'Paradogma'. Quand les Belphegor montent sur scène vers 20h30, la ferveur du public est tout autre, car les Autrichiens ont une approche différente de la scène, et comptaient bien en découdre après leur passage raté l'année passée au Lyon's Hall. Signés chez Nuclear Blast, on sent la bonne production. Pour les morceaux marquants : 'Hail The New Flesh', 'Armageddon's Raid' et 'Bleeding Salvation'. Un set bien accrocheur mais le spectacle, même pris au trentième degré, me laisse froid, préférant une énergie débordante à des décors théâtraux. Enfin, le groupe de l'homme à la croix inversée sont montés sur scène pour un set dense d’une heure. Avec le logo en fond, les quatre entament une messe sanguinolente et Benton est très impressionnant vocalement ! Ils sont très en place, ça blaste à tout va. Petit bémol pour les soli de Jack Owen qui s'apparentent beaucoup à du tricot (dont les mailles ne sont pas toujours impeccables pour continuer la 'métaphore'). Concernant la setlist, les classiques 'Death To Jesus', 'Desecration', 'Scars Of The Crucifix', 'Homage For Satan' et 'When Satan Rules His World' furent bien sûr de mise. Le son est plus que massif et les quatre font preuve d'une très bonne présence. (Autre chose à remarquer : le slam était interdit, au grand dam de certains metalleux.) Pour conclure, les Femâles ont une fois de plus pris une très bonne initiative en ayant le courage d'organiser cette date, ce qui a d'ailleurs permis de contredire les ragots sur le grand méchant Glen Benton dont la voix est, à mon sens, la plus impressionnante dans le milieu du death ! Une très bonne date en somme ! [zakFuric]

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LIVE REPORT - AVENGED SEVENFOLD, SEVENDUST | Komplex, Zurich - 08.11.2011

AVENGED SEVENFOLD, SEVENDUST | Komplex, Zurich
08.11.2011

Après un trajet épique, c’est au milieu du concert de Sevendust que notre fine équipe entra dans cette nouvelle salle qu’est le Komplex. Personnellement je n’ai jamais vraiment accroché à ce groupe qui pratique un néo-metal certes bien torché, mais somme toute assez basique. Petite pause le temps de nous payer une bière de 33cl à 6.50 (merci les prix zurichois) et c’est parti pour le cauchemar. Cauchemar plutôt réjouissant d’ailleurs avec un début de concert sans faute sur ‘Welcome To My Nightmare’ suivi de ‘Critical Acclaim’, deux hits qui nous projettent directement dans l’univers torturé des Californiens. Les jeunes filles n’ont d’yeux que pour Synyster Gates (guitare) qui assure ses parties avec brio tandis que M. Shadows invective la foule. Étonnement, le public n’est pas composé que de jeunes et la moyenne d’âge se situerait plus entre vingt-cinq et trente ans. Le set s’axe logiquement sur le dernier album ‘Nightmare’ avec pas moins de cinq titres (sur onze). Mais quelques morceaux plus anciens (‘Bat Country’, ‘Unholy Confessions’, ‘Afterlife’) viennent émailler la performance. Un nouveau batteur remplace Mike Portnoy (dont la participation au groupe a duré le temps d’un album) et qui se débrouille relativement bien, les parties de son prédécesseur n’étant pas toujours simples à jouer. Un grand final sur la magnifique ‘A Little Piece Of Heaven’, longue de près de dix minutes, achève un excellent concert (même si on aurait aimé qu’il dure un poil plus longtemps). [PsiloSyn]

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LIVE REPORT - ANTHRAX, SKINDRED, FOZZY | Lucerne - 05.07.2011

ANTHRAX, SKINDRED, FOZZY | Konzerthaus Schüür, Lucerne
05.07.2011

Je trouve le cadre du Schüür toujours aussi magnifique : son bar avec terrasse et sable fin, ses murs en bois. Mais non, je ne rêve pas, vous ne me croyez pas ? Vous n'avez qu’à faire le déplacement une fois pour voir dans ce cas. Pour Fozzy, les fans de catch et de hard rock étaient réunis dans la salle, agglutinés au premier rang et je me suis dit que j’étais peut-être un peu trop près. Pourtant, je n’entendais pas la voix ! Un set rythmé. Bien qu'ils n'aient rien inventé, on a tout de même passé un bon moment. Skindred, que j’avais vu un très court instant au Sonisphere 2011, n'était pas du tout ma tasse de thé, mais je dois admettre que leur frontman sait animer un show ! Cela s'apparente à un mix de ragga et de metal, je ne suis pas conquise mais la prochaine fois je les regarderai toutefois avec plaisir ; un groupe anglais par excellence. Ensuite arrive le moment qu’on était tous venus voir, la preuve : le bar s’est vidé et la salle s’est remplie d'un seul coup. Ce concert d’Anthrax était historique ! Pour plusieurs raisons, mais tout d’abord parce que Scott Ian était en congé paternité et avait un remplaçant de taille en la personne d'Andreas Kisser de Sepultura, et putain il a assuré grave !!! Avec ‘Caught In A Most’ suivi de ‘Got The Time’ c’était parti pour un peu plus d’une heure de folie. ‘Antisocial’ par Anthrax a une tout autre dynamique que quand Trust l’interprète ! Nous étions tous ‘Metal Thrashing Mad’. On a eu droit à un Frankie Bello bien en forme et je crois que ça fait au moins dix ans que je n'avais pas vu Joey Belladonna comme ça et, pour finir, un chaos version Anthrax avec la reprise de ‘Refuse/Resist’ : eh bien putain ça donne ! [Suzy]

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