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THE HUMAN ABSTRACT | Digital Veil
SPV/Steamhammer
Et de trois pour les néo-classico-deathcoreux de The Human Abstract qui n’ont pas fini de nous épater avec leur subtile recette musicale. Je vous vois déjà venir avec vos grands yeux étonnés à la vue de la qualification mentionnée ci-dessus, mais pour faire simple, les Américains mixent leur deathcore à du néo-classique… Eh oui, rien que ça ! Pour être franc, lorsque j’avais entendu parler de ce phénomène, j’étais plutôt intrigué, mais une fois le skeud dans mon lecteur, tout était clair : Human Abstract = baffe technique. Nombreuses sont les personnes qui pensent que la technicité ne peut pas aller de paire avec la musicalité, mais The Human Abstract vous prouveront le contraire avec cette perle qu’est ‘Digital Veil’. Les compositions sont carrément bien foutues et vos cerveaux devront s’accrocher pour arriver au bout du voyage. Bien que tous les titres soient exceptionnels, ‘Antebellum’ est celui qui m’a le plus marqué, mais ‘Faust’ reste le meilleur morceau pour résumer cet album de qualité. Il n’y a juste rien à ajouter de plus, mis à part que les fans de Muse et de Between The Buried And Me n’ont plus qu’à se procurer au plus vite cette galette. [Randy]
www.myspace.com/thehumanabstract
mis en ligne le : 30.01.12 par levlic
THE GREAT COMMISSION | Heavy Workship
Ain’t No Grave Records
Un groupe de metalcore chrétien de plus, et pas qu’un peu ! Beaucoup de chant clair tout mignon, on dirait des petits anges qui chantent. Leur hardcore n’est pas le plus original, mais c’est écoutable… au moins deux fois. Il s’agit de leur second opus et ça ne casse pas des briques, les breaks sont atroces, le duo de voix ne fonctionne pas vraiment. Pour être positif, je pourrais vous dire que la production est bonne, mais en fait non, pas spécialement, il y a des petits effets de temps à autres absolument pourris, il faut le dire ! Tous les morceaux sonnent pareil. C’est vraiment incroyable, un tel niveau de médiocrité ! Les titres qui soi-disant sont les hits de l’album, ‘The Weight Of The World’ et ‘The Juggernaut’, sont à mon avis pires que les autres. Même MTV ne voudrait pas de cette soupe. Amateurs du genre, passe ton chemin et va dépenser tes sous à la Citadelle en te soulant pour oublier cette horreur ! [Lambichristianshitcore]
www.myspace.com/thegreatcommission
mis en ligne le : 30.01.12 par levlic
THE BLACK DAHLIA MURDER | Ritual
Metalblade Records
Même si les Américains de The Black Dahlia Murder semblent être de sacrés fêtards, ils ont encore la tête sur les épaules et un certain sens du business qui les pousse à sortir un nouvel album tous les deux ans. ‘Ritual’ est donc le cinquième rejeton du groupe qui, comme à son habitude, met tout le monde d’accord dès le premier titre. Direct et plus varié que ses prédécesseurs, cet album est une pure tuerie : et que ça blaste, que ça hurle, que ça saccade et que ça lance des solos ! La qualité de cette nouvelle production réside également dans le fait que le groupe semble s’être appliqué à aérer un peu plus le contenu, en insérant davantage d’ambiances et de mélodies, ainsi qu’en variant plus souvent les tempos au fil des morceaux. ‘Ritual’ est donc, à mon avis, le meilleur album que le groupe ait sorti jusqu’ici et les fans se feront certainement un malin plaisir à le faire tourner en boucle. Du tout bon, du tout grand, mais surtout du tout brutal. [Randy]
www.myspace.com/blackdahliamurder
mis en ligne le : 30.01.12 par levlic
SWEET SORROW | 1000th Millennium
Kud FP
Sweet Sorrow, quatuor d'origine slovène opérant depuis 1996, n'a sorti que quatre albums studio. On peut dire qu’ils ont pris le temps pour accoucher de ‘1000th Millennium’ et force est de constater qu'ils sont passés du heavy de leurs débuts à du death mélodique. En termes de promo, on sent qu'ils cherchent à se faire connaître en dehors de leurs frontières, l'opus ayant d'abord été sorti en autoproduction, puis rapidement redistribué par Kud FP Records. À l'écoute, le détail qui nous interpelle en premier lieu sont les influences ; en effet, les cousins slaves d’Amon Amarth ne brillent pas par leur originalité et, malheureusement, cet album ne figurera certainement pas dans les annales du metal. Ce manque d'audace n'entache pas pour autant la qualité technique de cette galette, les morceaux étant bien exécutés et mélodiques à souhait. Ils ont du potentiel et j’espère que l’avenir saura les aider à exploiter ce talent afin de mettre en exergue une touche qui leur sera particulière. Pour l’heure, cet album reste audible mais réservé aux fans inconditionnels du genre. [Coralie]
www.sweet-sorrow.com
mis en ligne le : 30.01.12 par levlic
SUICIDE SILENCE | The Black Crown
Century Media Records
Après l’énorme ‘No Time To Bleed’, le groupe de deathcore le plus populaire du moment fait son grand retour avec ce troisième album qui fait l’effet d’un énorme coup de massue dans la gueule. À la première écoute, les fans pourraient être un peu déçus en raison de la légère évolution du style, mais après plusieurs écoutes ce sentiment produira l'effet inverse. Résolument plus lourd et metal que jamais, ce nouvel opus tire dans le mille et devrait contribuer à élargir le public du groupe. Les titres s’enchaînent sans se ressembler et procurent cette sensation de mal-être qu’on retrouvait chez les Slipknot des années d’or. Ces derniers semblent d’ailleurs avoir beaucoup influencé Suicide Silence sur ce nouvel album et plusieurs titres, dont ‘Fuck Everything’, confirmeront cette impression. À noter également la présence de Jonathan Davis sur le titre ‘Witness The Addiction’ qui donne des frissons avant de repartir sur le puissant et malsain ‘Cross-eyed Catastrophe’. Au final, ‘The Black Crown’ est un bijou de brutalité à l’état pur, mais les habitués devront le parcourir plusieurs fois avant de pouvoir l’apprécier à sa juste valeur. [Randy]
www.suicidesilence.net
mis en ligne le : 30.01.12 par levlic
STONELAKE | Marching On Timeless Tales
Massacre Records
Je suis sûr que ce groupe suédois ne dit pas grand-chose à la plupart d’entre vous. Et pourtant, la pierre repose au fond du lac depuis maintenant cinq ans, ainsi que son premier album, ‘Reincarnation’ sorti en 2006. Depuis ce moment, le groupe n’a cessé de sortir des albums et il en est actuellement à son cinquième. Mais cela ne sert à rien de courir vite, il faut savoir partir à point et, de ce côté-là, la bande au guitariste Jan Akesson et au chanteur Peter Grundstrom semble être légèrement à côté de la plaque. Œuvrant dans un style qu’on pourrait qualifier de hard rock mélodique à tendance classique, le groupe peine à pondre des compositions de qualité susceptibles de faire mouche. ‘SnakeChild’ fait peut-être illusion avec son rythme entraînant mais la ligne mélodique reste trop alambiquée pour réellement faire son effet. StoneLake parsème sa musique de passages progressifs et le résultat n’est pas toujours à la hauteur, la comparaison avec les têtes d’affiche du genre étant très nettement à son désavantage. ‘Fool With No Denial’ et ‘Lay Down The War’ arrivent toutefois à tirer leurs épingles du jeu et c’est lorsque la musique se fait simple et directe qu’elle gagne en percussion. Mais le groupe retombe vite dans ses travers avec un ‘Rain’ insipide et sans aucune cohérence. Le son est même vieillot et évoque ces productions du milieu des nineties, lorsque les groupes de hard essayaient tant bien que mal de surnager face aux pointures du grunge. Question innovation, StoneLake devra revoir sa copie car rien de novateur n’est à signaler de ce côté. S’il fallait faire des comparaisons qui ne sont pas raison, je dirais que le groupe se situe entre un Fates Warning opaque et un Pretty Maids période ‘Planet Panic’. Rien de bien alléchant, vous en conviendrez ! Au suivant ! [Etendhard]
www.stonelake.se
mis en ligne le : 30.01.12 par levlic
SÓLSTAFIR | Svartir Sandar
Season Of Mist
‘Svartir Sandar’… ‘Les sables noirs’. Ceux d’un rivage désespérément beau et désolé que Sólstafir peint tout au long de ce double album, le quatrième de ces Islandais. Chaleur réconfortante et froid glacial, calme oppressant et tempêtes terribles s’y succèdent, affirmant plus encore que ‘Köld’ en 2009 l’âme unique de la formation de Reykjavik. Passée une intro aux accents seventies, Sólstafir renoue, durant les douze minutes de ‘Ljós I Stormi’, avec ces riffs chaotiques, furieux mais planants, ce chant ‘arraché’ des cordes vocales d’Aðalbjörn Tryggvason. La comparaison avec Primordial est encore inévitable mais l’âme des Islandais s’affine. ‘Fjara’, étouffant, sombre, évoque la pop inventive de Radiohead. ‘Þin Orð’ ravive les racines punk et metal de Sólstafir. ‘Sjúki Skugginn’ ou ‘Melrakkablús’ semblent se nourrir d’influences postrock ou plus simplement rock. Psychédélique, ‘Andvari’, le premier disque, cède le pas au second, ‘Gola’. Plus ‘brut’, discrètement tourné vers la cold wave (‘Draumfari’, ‘Stormfari’), ce chapitre culmine sur le douloureux titre éponyme. Les touches sont variées mais s’additionnent pour créer un tableau cohérant et passionnant. ‘Svartir Sandar’, ces sables noirs, ce sont les cendres recrachées par le cratère de l’Eyjafjöll dans lequel Sólstafir aurait balancé les cadavres de The Doors, Joy Division, Isis et Primordial. [Dave]
www.facebook.com/solstafirice
mis en ligne le : 30.01.12 par levlic
SLEEKSTAIN | Rock Roll
Autoprod
De temps à autre on a un coup de cœur pour un groupe, ce qui est le cas ici et me donne envie de vous en parler. Avec leur démo quatre titres, les Sleekstain de Taninges – en Haute-Savoie - proposent un style qui revient à la mode ; celui qui te fait bouger la tête et taper du pied, soit un bon gros hard bien rock'n roll ! Certes ils ont encore du boulot, mais la qualité des morceaux démontre bien leur potentiel : des titres bien ficelés, des refrains qui restent en tête, une guitare bien en avant… Si tous ces éléments n'avaient pas été réunis, ils n'auraient pas été remarqués par le jury de Guitare En Scène. Leur démo contient un slow du genre Skid Row à la façon Sebastian Bach, nommé ‘Hard Rain’, il est certainement leur titre le plus connu et celui qui atteste le mieux des influences du groupe. ‘My Friend Jack’ et ‘Rock’n’Roll Nation’ sont à écouter, c’est sans conteste un son qui plaît. Allez faire un tour sur leur page MySpace et écoutez leurs titres ou mieux, allez voir un de leurs concerts ! J’attends votre feedback, mais mon conseil c’est d'ajouter une (ou plusieurs) de leurs dates dans vos agendas dès que possible ! [Suzy]
www.myspace.com/sleekstain
mis en ligne le : 30.01.12 par levlic
SHINING | VII: Född Förlorare
Spinefarm
La santé mentale de Niklas Kvaforth ne va pas en s’améliorant. Le garçon le prouve à chaque concert de Shining, à grands coups de shows sanglants. Manipulation médiatique ? Expression d’un réel désordre psychologique ? Bien malin qui saura trancher. Reste que sur CD, le malaise est palpable. Le Suédois et ses ‘outils’ savent proposer une musique dérangeante à souhait. Si ‘VI: Klagopsalmer’ portait davantage la marque de la colère, son successeur semble emprunter le chemin inverse, dévoilant un Shining plus désabusé que jamais. Le titre de l’œuvre – en français ‘né perdant’ – parle de lui-même. Avec ce septième album, la formation taille un désespoir complet dans la mélodie. Si ‘Förtvivlan, Min Arvedel’ ouvre le bal en s’écartant peu du son original de Shining, les arpèges de ‘Tiden Läker Inga Sår’ puisent leur influence dans les seventies et The Velvet Underground, avant de faire place à une fureur totale. ‘Tillsammans Är Vi Allt’ laisse apparaître des touches prog proches d’Opeth, à l’instar de la reprise acoustique de Landberk, ‘I Nattens Timma’, prélude à un ‘FFF’ fantomatique. Le chant clair se taille la part du lion, secondé par des solos somptueux et travaillés. Plus que jamais, Shining n’en fait qu’à sa tête et livre un album qui décevra ceux qui avaient été conquis par la lourdeur des premiers essais du groupe, mais qui ravira les amateurs de noirceur pure ! [Dave]
www.myspace.com/shiningalmstad
mis en ligne le : 23.01.12 par levlic
SEVEN | Freedom Call
Nuclear Blast
Non, ce n’est pas le septième album de Freedom Call mais le sixième album d’un groupe tchèque baptisé Seven ! C’est aussi le premier disque du groupe qui va connaître les joies d’une distribution sur le continent, via le label allemand Nuclear Blast. Fondé en 2000, par le guitariste Honza Kirk Behunek, le groupe a donc déjà sorti cinq albums composés essentiellement d’instrumentaux et a aussi eu l’honneur de compter parmi ses invités les chanteurs Doro Pesch et Blaze Bayley. Après une carrière chaotique ponctuée d’espoirs et de déceptions, le guitariste a enfin pu mettre la main sur le chanteur qu’il a toujours espéré trouver : Lukas Pisar. Durant une tournée avec Rage, Seven fraternise avec son guitariste Victor Smolski, et cette nouvelle amitié va amener le virtuose de la six-cordes à prendre sous sa coupe le groupe tchèque et à collaborer sur son nouvel album, ledit ‘Freedom Call’. S’apparente-t-il réellement à un appel à la liberté ? Il est fort possible que cet opus possède une signification toute particulière pour le groupe, mais l’auditeur non-averti aura de la peine à vraiment s’enthousiasmer pour cette musique hybride, où se mêlent multiples styles. La musique de Seven présente en effet un panel de heavy metal classique, de progressif, de doom avec une pincée de nu-metal. Sans être foncièrement désagréable, elle n’arrivera malheureusement pas à emballer l’auditeur en raison d’un manque flagrant de morceaux phares. Le son de la guitare mixé très bas crée une ambiance plutôt lugubre de laquelle les chansons ont beaucoup de peine à s’extraire. La technicité des musiciens n’est pas remise en cause car l’album réserve certains moments fort réussis, comme sur ‘The Joker’ où le jeu de guitare de Mister Behunek sait se faire chatoyant, sur ‘To Hell’ et ‘So Scarred’ avec leurs refrains rapides et très mélodiques qui tranchent avec l’atmosphère sombre des morceaux, ou encore sur le très efficace ‘Abandoned’. Les comparaisons avec Rage ne vont certainement pas manquer mais, à mon avis, elles reposent essentiellement sur la présence de Smolski. Moins aventureux musicalement que les Allemands, on sent Seven réellement en quête d’un style et ce n’est malheureusement pas sur ce ‘Freedom Call’ qu’il l’aura trouvé. Malgré une critique mi-figue mi-raisin, j’estime que le groupe possède de nombreuses qualités et que c’est quand il pratique un heavy mélodique qu’il est le meilleur. À revoir assurément ! [Etendhard]
www.sevencz.cz
mis en ligne le : 23.01.12 par levlic
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