CD - SÓLSTAFIR | Svartir Sandar (2011)

SÓLSTAFIR | Svartir Sandar
Season Of Mist



‘Svartir Sandar’… ‘Les sables noirs’. Ceux d’un rivage désespérément beau et désolé que Sólstafir peint tout au long de ce double album, le quatrième de ces Islandais. Chaleur réconfortante et froid glacial, calme oppressant et tempêtes terribles s’y succèdent, affirmant plus encore que ‘Köld’ en 2009 l’âme unique de la formation de Reykjavik. Passée une intro aux accents seventies, Sólstafir renoue, durant les douze minutes de ‘Ljós I Stormi’, avec ces riffs chaotiques, furieux mais planants, ce chant ‘arraché’ des cordes vocales d’Aðalbjörn Tryggvason. La comparaison avec Primordial est encore inévitable mais l’âme des Islandais s’affine. ‘Fjara’, étouffant, sombre, évoque la pop inventive de Radiohead. ‘Þin Orð’ ravive les racines punk et metal de Sólstafir. ‘Sjúki Skugginn’ ou ‘Melrakkablús’ semblent se nourrir d’influences postrock ou plus simplement rock. Psychédélique, ‘Andvari’, le premier disque, cède le pas au second, ‘Gola’. Plus ‘brut’, discrètement tourné vers la cold wave (‘Draumfari’, ‘Stormfari’), ce chapitre culmine sur le douloureux titre éponyme. Les touches sont variées mais s’additionnent pour créer un tableau cohérant et passionnant. ‘Svartir Sandar’, ces sables noirs, ce sont les cendres recrachées par le cratère de l’Eyjafjöll dans lequel Sólstafir aurait balancé les cadavres de The Doors, Joy Division, Isis et Primordial. [Dave]
www.facebook.com/solstafirice

mis en ligne le : 30.01.12 par levlic

0 commentaires

Commenter cet article

TRANSIT MAGAZINE
Design & Webmonstering by Pat.O
Contact: info@transitmag.ch