| |||||||
Accueil | Agenda | Concerts | CD | Articles | Le Mag | Forum | Photos |
|
CONCOURS TRANSIT
ELECTRON RAGE (Dookoom, Algorithm, Protohype, Aïsha Devi, L-Za)
L'Usine, Genève
25.03.2016
Pour plus d'infos : http://www.transitmag.ch/index.php?Article=6028
mis en ligne le : 16.05.10 par indy
MABON | Stampede Of The Damned (2010)
Autoproduction
Première réaction à l’écoute de cet album, il y a du Coroner et du Kreator dans leurs influences, c’est certain. Normal me direz-vous, l’enregistrement et le mixage ayant eu lieu au New Sound Studion de Tommy Vetterli, ex-six-cordiste de Coroner. Mais selon les dires de celui-ci, il n’a pas eu d’influence sur la composition des morceaux, donc il faut aller chercher cette ressemblance ailleurs. Peut-être que le fait que Tommy ait été le prof du guitariste de Mabon est un élément plus important dans cette ressemblance ? Car il est certain qu’en écoutant un titre tel que ‘Blood Domination’ les fans de Coroner seront aux anges. Même la voix oscille entre ‘Mille’ Petrozza et Ron Royce. Alors juste du plagiat ? Non, car le groupe sait également se renouveler et apporter sa touche plus personnelle, reste que cet album plaira aux nostalgiques du thrash technique et sans doute à de nouveaux fans qui n’ont pas forcément connu l’époque Coroner et verront cet album comme un pas en avant dans les sonorités thrash. [Indy]
www.mabon.ch
mis en ligne le : 02.06.10 par graber
LILA CRUZ | Carrousel (2009)
Smiling Side
Fragile, éthérée, douce… Ainsi pourrait se définir la musique de Lila Cruz. Pop, faudrait-il dire pour coller une étiquette à ce jeune trio chablaisien. Mais ‘Carrousel’ renferme tellement plus. Lila Cruz emprunte le chemin tracé dans les années 1980 par Kate Bush (jetez donc une oreille à ce ‘Belong To’) et Tori Amos. Dès les premières notes de l’album, la comparaison saute aux oreilles. Une voix douce-amère, un piano omniprésent, des titres invitant à l’escapade des sens. Ces influences sont pourtant admirablement digérées. ‘Carrousel’ ne respire pas la perfection des grandes productions. Le chant se fait parfois approximatif, à l’instar d’une prononciation anglaise mal maîtrisée. Mais se dégage de l’ensemble cette sensation d’‘instant volé’, de live. Logique, lorsque l’on sait que c’est la caractéristique que Lila Cruz voulait mettre en avant en enregistrant ce premier opus (lire interview dans ce numéro). Tour à tour dansant (‘Dragonfly’, ‘Carrousel’), intimiste (‘I’), entraînant (‘In Love’) ou dramatique (‘Ad Nauseam’), le combo aiglon livre un album coloré et mature qui séduira sans difficulté les amateurs de The Gathering ou Cranberries. Comme quoi pop ne rime pas forcément avec soupe. [Dave]
www.lilacruz.com
mis en ligne le : 02.06.10 par graber
KUPID'S KURSE | A New Beginning (2010)
Autoproduction
Décidément, la Suisse commence à se munir de sérieux groupes balèzes dans le domaine du deathcore. Cette fois-ci, le méfait nous vient du Tessin. Kupid's Kurse évolue dans une forme de death metal mélodique très peu teintée de hardcore et nous assène de gros riffs rapides et entraînants dès le début. 'The New Beginning' commence avec un rythme surpuissant et cela ne s'arrêtera que lorsque votre CD arrivera à la fin et fera la manœuvre pour recommencer ; à ce moment-là, une demi-seconde pour souffler avant de reprendre des titres qui se seront alors déjà imprimés dans vos esprits. Car pour une première production, ce sextet aura tout misé sur l'effet des gros refrains accrocheurs. Loin de tous les clichés actuellement collés au genre, Kupid's Kurse maîtrisent l'art et la manière d'enchaîner gros riffs rapides, rythmes cassés et passages planants survolés de clavier. La voix est aussi originale car elle ne part pas dans des délires 'emo' ni dans le parfois évitable 'pig squeel'. Une bonne voix death et hardcore alternée qui accentue l'effet accrocheur de ce skeud. Malheureusement, c'est un maigre cinq titres et j'en redemande volontiers ! [Kémar]
www.myspace.com/kupidskurse
mis en ligne le : 02.06.10 par graber
KROKUS | Hoodoo (2010)
Sony Music
Nouvel opus pour les rockers suisses de Krokus, avec la formation originale datant de l’époque ‘One Vice At A Time’ (1982) et une production signée Chris Von Rohr. Du bon rock’n roll ! On entend que les musiciens ont pris leur pied sur cet album, mélangeant tout ce qu’ils aiment, titres mélodiques et guitares bien en avant. Marc Storace nous épatera toujours : sa voix est devenue la marque de fabrique du groupe. Le duo mythique Von Arb (basse) et Von Rohr (guitare), réunis à nouveau, c'est à se demander s'ils n'ont pas dû signer un pacte ? On oublie donc les démons du passé et chacun se donne à plein régime pour le bien du groupe : Marc Kohler leur emboîte le pas avec une rythmique sure, Freddy Steady a repris sa place derrière les fûts. ‘Rock’n’Roll Handshake’ et le deal est scellé. Faut pas oublier la power ballade ‘Ride In The Sun’ et un titre bien blues rock ‘Dirty Street’. Personne ne pourra rester immobile, le pied bat la mesure et c'est parti. On essaye bien de leur dire qu’ils sont vieux, mais ils assurent encore. Dommage quand même pour les Romands qui se retrouvent évincés du groupe à cause du retour des braves. Cependant, je me pose une question en écoutant leur reprise de ‘Born To Be Wild’ (Procol Harum). Pourquoi diable l'avoir choisie ? C’est bien ficelé, à la sauce Krokus, mais bon, ils n’ont pas besoin de ça, ça fait longtemps qu’ils ont fait leurs preuves. [Suzy]
www.krokusonline.com
mis en ligne le : 02.06.10 par graber
ELUVEITIE | Everything Remains As It Never Was (2010)
Nuclear Blast Records
La recette d’Eluveitie – un death mélodique pompé sans vergogne à Dark Tranquillity et rehaussé de pipeaux – a toujours tenu davantage du fast-food que de la haute cuisine. N’empêche : le pagan metal savoureux de ‘Slania’ avait largement ravi les papilles des amateurs du genre. Après une escapade insipide en acoustique sur ‘Evocation I’, le combo alémanique revient avec un album plus relevé… Mais pas forcément très abouti. ‘Everything Remains As It Never Was’ sent le réchauffé, trop proche de ‘Slania’, sans en atteindre la puissance. Le travail d’orfèvre du chef Tommy Vetterli (ex-Coroner) ne suffit pas à faire prendre la sauce : ce troisième album dégage un mauvais goût de bâclé. Il y a pourtant de bons moments à se mettre sous la dent. On retiendra un ‘Kingdom Come Undone’ au riff bourré de cholestérol, le doux-amer ‘Quoth The Raven’ ou encore le tubesque morceau éponyme. Mais on s’émousse les papilles sur des titres faiblards (ces insupportables intermèdes acoustiques) ou sans originalité (‘The Essence Of The Ashes’ dont les arpèges acidulés sonnent comme une pâle imitation du ‘Hedon’ de Dark Tranquillity). Les notes popisantes de ‘Thousanfold’ et ‘Lugdunon’ ne font rien pour rendre le menu plus intéressant. Au final, on ne retiendra pas forcément ‘Everything Remains As It Never Was’ au répertoire des adresses du chef. On reprendra plutôt une petite rasade de ‘Slania’. [Dave]
www.eluveitie.ch
mis en ligne le : 02.06.10 par graber
CONTORSION | Solace Through Lies (2010)
Autoproduction
Voici le cas typique du groupe qui joue avec science une musique de très bonne facture mais qui a comme défaut majeur d’avoir été maintes fois entendue. Principalement baigné par les années huitante et nonante avec des groupes comme Testament, Kreator, etc., le thrash des Suisses va vite lasser de par sa linéarité et son aspect trop commun. Même si on pourra apprécier la production cossue (signée Alexander Dietz, connu pour avoir travaillé avec Neaera, Maroon, Heaven Shall Burn, Misery Index, …) et une exécution propre et nette, on aura du mal à trouver d’autres accroches. C’est bien dommage car je suis sûr qu’avec un peu plus de personnalité et un peu plus de variations, Contorsion pourrait communiquer une impression bien plus forte ! Il y a quelques bonnes idées et des passages intéressants, mais ils sont trop isolés pour vraiment conférer à ce premier album l’impact qu’il mérite. À suivre donc dans leurs prochains ouvrages… [Arnaud]
www.myspace.com/contorsionmusic
mis en ligne le : 02.06.10 par graber
BATTALION | Underdogs (2010)
Silverwolf Productions
Avec des titres comme ‘Thrash Maniacs’ ou ‘Headbangers’ qui ouvrent ce qui semble être le premier album des Zurichois, Battalion annonce clairement la couleur, à l’image de la pochette délibérément old-school (l’oeil averti notera d’ailleurs une certaine similitude de logo avec Testament et surtout avec Metallica sur ‘Master Of Puppets’). Reste qu’après une entrée en matière très réussie, passant d’un rythme soutenu à des parties mid-tempo bien typiques et agrémentées de double pédale, les compositions ont tendance à s’essouffler en s’égarant dans des riffs et soli moyennement inspirés. Le chant, impersonnel, n’aide pas non plus à décoller et devient même agaçant à la longue. Les titres s’enchaînent ainsi de manière globalement linéaire, créant un effet ‘fond sonore’ qui n’est troublé que par l’étrange et incongru passage mélodique à mi-parcours. Les meubles (et le pays ?!?) sont néanmoins sauvés par le titre final, ‘Defenders’, cavalcade aux forts accents heavy qui donne envie d’enfiler sa veste à patches. [Golem XIII]
www.battalion.ch
mis en ligne le : 02.06.10 par graber
WHITE WIZZARD | Over The Top (2010)
Earache Records
Le sticker sur l'emballage le dit bien : White Wizzard, c'est l'esprit de 1979 avec la passion de 2009 ! Et c'est bien là que le bât blesse. Les Américains font du heavy metal comme pouvaient le faire Iron Maiden et toute la clique des groupes de la New Wave Of British Heavy Metal. La rythmique s'apparente à une course de chevaux, les guitares sont aussi aiguisées que des lames de rasoir et le chanteur varie les tonalités entre un King Diamond et un Di'Anno. C'est sûr que vu comme ça, ce 'Over The Top' pourrait passer pour une excellente acquisition. Eh bien, il n'en est rien ! Le problème majeur de ces groupes dits underground est qu'il leur manque les mélodies pour réellement passer à l'échelon supérieur. Mais le veulent-ils vraiment ? Les compositions ici s'enchaînent et il est presque impossible à l'auditeur d'en retenir une plutôt qu'une autre. Le tout baigne dans un heavy metal suranné avec des soli en veux-tu en voilà et un manque cinglant de cohésion, vu les innombrables breaks rythmiques. Musicalement, on se situe donc en pleine période Iron Maiden ('Live Free Or Die') et Judas Priest des tout débuts mais la messe a été dite il y a longtemps et même avec une production actuelle, ça ne le fait pas. Il faut attendre le cinquième morceau, 'Iron Goddess Of Vengeance' et son côté épique et arabisant pour ressentir une once de plaisir. Le rythme s'est ralenti et le morceau gagne tout de suite en efficacité et en consistance. La mélodie est de plus agréable et lorgne du côté de Warlord. Malheureusement, ce n'est qu'un feu de paille et la suite poursuit sur la lancée du début. La version de l'album contient un deuxième CD (c'est dire si le label met le paquet sur ce groupe) avec deux reprises, 'Gates Of Gehenna' de Cloven Hoof et 'Heading Out To The Highway' de Judas Priest. White Wizzard fait de l’underground metal et ça lui va comme un gant ! [Etendhard]
http://whitewizzard.net
mis en ligne le : 01.06.10 par graber
VOICES OF DESTINY | From The Ashes (2010)
Massacre Records
Premier album de Voices Of Destiny, groupe allemand formé en 2004, ‘From The Ashes’ est une bonne surprise de ce début d’année. Évoluant dans un univers power metal symphonique, les douze compositions sont suffisamment abouties pour éviter les pièges classiques du metal symphonique à chanteuse. Quelques éléments leur permettent de se distinguer du lot commun, comme le dynamisme d’une musique intégrant des riffs bien puissants à des rythmiques variables et complexes. Un autre point positif est le véritable côté épique, comme sur le premier titre, ‘Ray Of Hope’, ou encore sur ‘Apathy’ qui mêle douceur et puissance. Aux claviers, l'omniprésent Lukas Palme apporte un support mélodique, voire gothique, et des arrangements symphoniques modernes bien placés. Sa voix sombre et caverneuse, bien que somme toute assez standard, permet au groupe d’éviter de tomber dans un côté ‘popy’. Une autre réussite tient dans la fluide et lumineuse voix de Maike Holzmann, qui parfois se double elle-même. Plutôt surprenante dans le registre metal, elle permet toutefois un exposé limpide des paroles. La production achève enfin de rendre l’ensemble très convainquant et plus qu’agréable à l’écoute. Même si ce n’est peut-être pas la grande révélation, Voices Of Destiny est un groupe à suivre, avec néanmoins l’espoir d’un peu plus de personnalité dans ses compositions futures. [Pascal]
www.voices-of-destiny.de
mis en ligne le : 01.06.10 par graber
TREAT | Coup De Grace (2010)
Frontiers Records
Si je vous dis Europe, j'imagine que vous n'aurez aucune peine à situer ce groupe. Avec leur hit planétaire 'The Final Countdown', ils ont vraiment marqué le monde de la musique et ont pointé les regards sur la Scandinavie, et plus particulièrement sur la Suède, le pays le plus FM des eighties. À ses côtés se trouvait un autre groupe qui bénéficiait aussi d'une notoriété grandissante après ses excellents albums, comme 'The Pleasure Principle' (1986) et 'Dream Hunter' (1988). En fait, Treat et Europe symbolisaient à eux deux le style scandi rock. Mais cette musique n'a pas vraiment survécu à la vague grunge du début des nineties et tous les groupes scandinaves et d'ailleurs ont gentiment mis la clef sous le paillasson. Europe a fait un retour en fanfare dans les années 2000, au moment où le rock FM refaisait surface, grâce surtout au label transalpin Frontiers. Des groupes comme House Of Lords, Survivor, Foreigner se sont rappelés aux bons souvenirs de leurs anciens fans et sont revenus sur le devant de la scène, suivis par de nouvelles formations. Le rock FM fait à nouveau partie du paysage musical. C'est le moment qu'a choisi Treat pour revenir aux affaires. En fait, le groupe s'est reformé en 2006 et a sorti un best of 'Weapons Of Choice' avant de se mettre sérieusement au travail pour son véritable sixième album studio, si l'on excepte 'Muscle In Motion' sorti en 2001 et qui est composé de chutes des anciens albums. 'Coup De Grace' est une bombe de rock mélodique et des titres comme 'The War Is Over' et 'Roar' possèdent vraiment tous les ingrédients pour le replacer au sommet de la hiérarchie. Le groupe est maintenant composé de deux membres d’origine, le chanteur Robert Ernlund (il avait été remplacé par Mats Leven en 1990) et le guitariste Anders Wickström. Le batteur Jamie Borger (Baltimoore, Last Autumn's Dream), le bassiste Bjorn Pahlsson (Last Autumn's Dream) et le clavier Patrick Appelgren (Power) complètent le groupe. Les morceaux balancent entre des morceaux calibrés FM ('Skies Of Mongolia') et d'autres plus rentre-dedans comme 'All In 4' à la Shakra. 'Coup De Grace' est pour le moment le disque de l'année et a de très grandes chances de conserver ce titre tant il est réussi. À déguster sans modération ! [Etendhard]
www.myspace.com/thebandtreat
mis en ligne le : 01.06.10 par graber
TRANSIT MAGAZINE
Design & Webmonstering by Pat.O
Contact: info@transitmag.ch