TRANSIT MAGAZINE - Swiss Metal Magazine

CONCOURS TRANSIT


ELECTRON RAGE (Dookoom, Algorithm, Protohype, Aïsha Devi, L-Za)
L'Usine, Genève
25.03.2016

Pour plus d'infos : http://www.transitmag.ch/index.php?Article=6028

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mis en ligne le : 16.05.10 par indy

CD - TAKING DAWN | Time To Burn (2010)

TAKING DAWN | Time To Burn (2010)
Roadrunner Records



Qui sont les Taking Dawn ? Des gars venant de Las Vegas ? Correct ! Des gars qui font la première partie d’Airbourne sur leur tournée européenne ? Correct également ! En plus, on va pouvoir les découvrir sur le prochain jeu ‘God Of War III’ sur PS3. L’actualité du groupe est donc bien chargée ces temps. Musicalement, on s’en va dans un heavy rock FM bien ricain qui sent les premiers Bon Jovi, Ratt, Whitesnake (période permanente évidemment), ce genre de chose. Rien de bien neuf sauf que le jeune âge des membres du groupe donne un souffle de vigueur et une cure de jouvence à ce style. Le groupe s’amuse et ça se sent. Le titre ‘Time To Burn’ est un exemple parfait de l’énergie du groupe. Un peu de Skid Row de la bonne époque s’est aussi immiscé dans les influences et un titre comme ‘Fight ‘Em With Your Rock’ fait mouche. Un transport dans le passé ? Non, pas vraiment, plutôt un passé remis au goût du jour et surtout revitalisé, une vraie cure de jouvence. [Indy]

www.takingdawn.com

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mis en ligne le : 01.06.10 par graber

CD - SPIT LIKE THIS | We Won’t Hurt You (But We Won’t ...) (2010)

SPIT LIKE THIS | We Won’t Hurt You (But We Won’t Go Away) (2010)
GMR



S’il y a un groupe improbable, c’est bien Spit Like This. Un groupe baigné dans du glam punk rock qui aurait rencontré le Sweet Transvestite du Rocky Horror Picture Show. Du coup, on ne sait pas trop si on doit prendre cet album comme celui d’un groupe à part entière ou comme le soundtrack d’un remix du Horror Show. Si le premier morceau ‘Sex, Drugs & Heavy Metal’ nous immisce très gentiment dans l’univers du groupe, les morceaux suivants nous y enlisent carrément. Très pesants et lents, les morceaux sont avant tout là pour créer une ambiance lourde et dérangeante. On accueille avec soulagement le dixième morceau ‘After You’, qui remet un peu de sel dans la recette car pour finir les morceaux se ressemblent beaucoup. À la fin de l’écoute, on est à peu près dans le même état d’esprit qu’après avoir vu le Rocky Horror Picture Show, le pari du groupe est donc atteint (surtout avec la reprise finale du ‘Sweet Transvestite’ évidemment), mais il manque l’humour visuel et le tout peut paraître un peu longuet (et il manque le délire du ‘Time Warp’, a jump to the left ?). [Indy]

www.spitlikethis.com

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mis en ligne le : 01.06.10 par graber

CD - SIX FEET UNDER | Graveyard Classics 3 (2010)

SIX FEET UNDER | Graveyard Classics 3 (2010)
Metal Blade Records



Troisième cuvée de grand cru pour Six Feet Under. Comme à leur habitude, un concept original : reprendre des groupes de genres divers pour les tourner à la sauce death'n roll. Produit avec le son d'aujourd'hui, ce troisième chapitre est beaucoup plus propre. On reconnaît évidement la touche du groupe, notamment par la voix joviale et mélodique de Chris Barnes (ironie, quand tu nous tiens !), reconnaissable entre mille. On trouvera de tout sur cette galette : de Metallica à Prong, de Van Halen à Twisted Sister et de Slayer aux Ramones, je me dis qu'il faut oser le faire ! Bien évidement, n'étant pas fan à proprement parler, j'imagine mal l'impact que peut avoir un tel disque. Car pour les néophytes, ce skeud n'est pas vraiment indiqué pour découvrir le quatuor et, pour les amateurs de covers en tout genre, le style difficile d'accès que représente le death metal mettra immanquablement quelques barrières. Néanmoins, fans, précipitez-vous si vous avez apprécié les précédents opus, les interprétations sont excellentes ! [Kémar]

www.sfu420.com

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mis en ligne le : 01.06.10 par graber

CD - SINBREED | When Worlds Collide (2010)

SINBREED | When Worlds Collide (2010)
Ulterium Records



Sinbreed est le projet de Flo Laurin, guitariste de vingt-sept ans, qui s'est attaché les services de différentes personnalités de la scène metal européenne. On retrouve ainsi Frederik Ehmke, batteur de Blind Guardian et Hebie Langhans, chanteur dans Seventh Avenue. Après trois démos, le groupe a signé au printemps 2009 un contrat avec le label suédois Ulterium Records, ce qui lui a permis de rejoindre le studio pour réaliser ce premier album, intitulé ‘When Worlds Collide’. Au niveau musical, Sinbreed joue du power metal assez traditionnel, rapide et agressif, qui ne sombre jamais dans la grandiloquence. Une grande maîtrise se dégage des dix titres qui composent cet album ; l'expérience des musiciens y étant sans aucun doute pour beaucoup. Le chanteur assure ses parties avec brio, de sa voix puissante et légèrement rauque, qui fait penser à celle de Russell Allen, chanteur de Symphony X. Le premier titre, ‘Newborn Tomorrow’, est un véritable concentré de mélodies puissantes, de rythmiques endiablées et de solos efficaces. À l'image de l'album d'ailleurs, qui ne souffre pratiquement pas de baisse de régime. En contrepartie, on aurait peut-être apprécié la présence d'une ballade ou d'un titre un peu plus calme, histoire de se reposer un peu... Mais cela n'enlève en rien la qualité de ce ‘When Worlds Collide’, premier album d'un groupe très prometteur, qui risque bien de faire parler de lui. [Jonathan]

www.sinbreed.com

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mis en ligne le : 01.06.10 par graber

CD - SHYLOCK | Rock Buster (2010)

SHYLOCK | Rock Buster (2010)
Metal Heaven



Œuvrant dans un style proche de celui de Jaded Heart ou de Bonfire, Shylock reste toutefois dans l'ombre de ses illustres congénères, même s'il en est à son cinquième album et a fêté l'année dernière ses dix ans d'existence. Le hard rock mélodique fait encore recette dans certains pays, comme l'Allemagne, la Scandinavie et en Amérique du Sud, mais ailleurs c'est la soupe à la grimace. Par exemple, le troisième album de Shylock, 'Welcome To Illusion' pourra avoir été classé dans les meilleurs albums de l'année 2004 par certains magazines et websites, alors qu'il aura complètement passé à travers les mailles du filet par chez nous. De même, toujours en 2004, il jouera devant plus de vingt mille personnes pour fêter le dixième anniversaire de son label de l'époque, le défunt MTM, en interprétant 'Farewell', spécialement écrit pour le manager Thomas Hässler, célèbre footballeur des années 1990, alors qu'il n'aurait même pas affiché complet pour le bal annuel de FC Bottoflens. C'est dire si, en matière de musique, il y a plusieurs planètes... Personnellement, je me sens bien dans la planète hard rock et j'ai toujours eu un plaisir immense à découvrir les nouveautés du genre. Shylock n'a jamais passé inaperçu mais il faut avouer qu'il n'a pas vraiment su retenir mon attention et la sortie de son nouvel album ne m'avait pas mis dans tous mes états. 'Rock Buster' débute assez difficilement avec des morceaux qui peinent à marquer leur territoire. Il faut attendre le sixième morceau, 'Much', pour que les choses se décantent. Une rythmique appuyée, une voix à la Leoni, suffisent pour me convaincre. Son successeur, 'Rose Of Cairo' est encore meilleur. Avec des sonorités légèrement arabisantes et un refrain à la Shakra des meilleurs jours, Shylock fait oublier une entame pénible. 'Strong' est un slow soutenu à la façon de Jaded Heart. La suite et fin s'écoute avec beaucoup de plaisir avec le scorpionesque 'Somebody Else', le balancé 'We Are' qui fait un clin d'œil à Axxis. 'Rock Buster' est un (très) bon album et il aurait pu être énorme... Ne vous en privez pas ! [Etendhard]

www.shylockmusic.de

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CD - ROB ZOMBIE | Hellbilly Deluxe 2 (2010)

ROB ZOMBIE | Hellbilly Deluxe 2 (2010)
Roadrunner Records



Rob Zombie ne semble pas avoir changé d’un iota, en tout cas visuellement. Il faut dire que la décomposition à l’état de zombie a l’avantage de bien faire ressortir le teint pâle et les cicatrices de notre cher chanteur d’outre-tombe. La bonne nouvelle, c’est que le sieur est toujours aussi déjanté avec des titres de morceaux tels que ‘Mars Needs Women’ ou ‘Werewolf Woman Of The SS’. La mauvaise nouvelle est que Rob Zombie tourne un peu en rond et qu’à force sa créativité en a pris un coup. L’album démarre bien avec un ‘Jesus Frankenstein’ et un ‘Sick Bubblegum’ qui laisse planer un goût de White Zombie des plus agréables (tout comme ‘Burn’ d’ailleurs), mais le reste est un peu en retrait. Certes, ‘What’ ou ‘Werewolf, Baby !’ sont rigolos et assez sympas par exemple, mais on s’attendait à mieux de la part du Zombie. [Indy]

www.robzombie.com

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CD - RAINTIME | Psychromatic (2010)

RAINTIME | Psychromatic (2010)
Lifeforce Records



Après un excellent ‘Flies & Lies’, sorti en 2007 et salué de façon unanime par la critique, les Italiens de Raintime sont de retour avec ce troisième opus, intitulé ‘Psychromatic’. Première constatation, la pochette est disons bien différente de celle de l’album précédent. Autant cette dernière était magnifique, à l'image du contenu du disque, autant celle de ‘Psychromatic’ est étrange, pour ne pas dire carrément moche. Voilà, maintenant que ça c'est dit, voyons un peu l'élément le plus important : la musique. J'attendais beaucoup de Raintime, qui restait une de mes meilleures découvertes de ces dernières années. Eh bien, quelle déception ! Je ne sais pas ce qui a pris nos amis italiens, mais le groupe a presque complètement changé de style. Il est pourtant toujours présenté comme du death metal mélodique, mélangeant notamment des éléments d'In Flames, de Children Of Bodom ou de Dream Theater. J'avoue rester perplexe à l'écoute de ces nouvelles compositions, qui n'ont plus grand-chose à voir avec ce que l'on connaissait de Raintime, et encore moins avec les groupes susmentionnés. L'agréable alternance de voix death et claire a quasiment complètement disparu ; le chanteur, Claudio Coassin, ne s'aventurant à présent que trop rarement dans des parties plus brutales. De plus, les titres qui composent ‘Psychromatic’ ont perdu à mon sens toute cette pêche et ce sens mélodique et accrocheur de ‘Flies & Lies’, avec toutefois une exception intitulée ‘Nothing But A Mistake’. Un album surprenant, mais vraiment pas dans le bon sens du terme, malheureusement. [Jonathan]

www.raintime.com

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CD - RAGE | Strings To A Web (2010)

RAGE | Strings To A Web (2010)
Nuclear Blast Records



Un fossile du heavy metal teuton ? L’expression, certes un tantinet péjorative, sied si bien à Rage. Depuis un quart de siècle, l’increvable Peter ‘Peavy’ Wagner roule sa bosse au sein de cette scène, sans que sa hargne s’en soit trouvée émoussée. Tout au plus pourra-t-on reprocher à l’Allemand et à sa bande quelques rares faux pas. Mais ce dix-septième (!) album n’en fait pas réellement partie. ‘Strings To A Web’ n’est de loin pas la meilleure livraison du combo. On y sent la patte parfois gentillette du guitariste Victor Smolski (‘Into The Light’, ‘Tomorrow Never Comes’). Et le son très ‘sec’ et étroit de l’opus rebute à la première écoute. Mais quelques brûlots bien sentis font vite oublier ces défauts : ‘Hunter And Prey’, le très épique ‘Empty Hollow’. Les refrains sont le plus souvent efficaces à souhait (‘The Beggar’s Last Dime’, ‘Saviour Of The Dead’), dignes de ceux de l’album ‘End Of All Days’. Du thrash à la musique classique en passant par le heavy de cuvée germanique, Rage a exploré plus d’un univers au cours de son interminable carrière. Il arrive aujourd’hui à un équilibre judicieux entre des personnalités pas forcément conciliables de prime abord. Ambitieux, classique, technique, rock… ‘Strings To A Web’ est un peu tout cela à la fois. Plus ‘rageur’ que ‘Speak Of The Dead’, tout aussi consistant que le très bon ‘Carved In Stone’, il devrait parvenir à rallier les fans de la première heure et les petits jeunes à sa cause. [Dave]

www.rage-on.de

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CD - ORPHANED LAND | The Interior Way Of ORwarriOR (2010)

ORPHANED LAND | The Interior Way Of ORwarriOR (2010)
Century Media Records



Au département de la productivité, Orphaned Land a peu de chance d’être un jour élu ‘employé du mois’. Six ans séparent ce quatrième album de ‘Mabool’ ; lui-même précédé d’un ‘vide’ de huit ans. Pas très rapides, certes, mais les Israéliens ont toujours livré des disques soignés et aboutis, à l’image de l’excellent ‘Mabool’. Histoire de ne pas faillir à sa réputation, le combo a, cette fois, mis toutes les chances de son côté. En embauchant, en guise de producteur, l’orfèvre du rock progressif qu’est Steven Wilson (Porcupine Tree, Opeth), d’abord. En s’offrant un large casting, ensuite. Multipliant les invités et les interventions d’instruments traditionnels, ‘The Interior Way Of ORwarriOR’ fait souffler un vent chaud et ensoleillé sur son metal moyen-oriental, teinté de touches death ou prog. Mais sous ce vernis impeccable se cachent quelques accrocs. À commencer par ces mélodies trop évidentes, presque niaises. Un comble lorsque l’on sait qu’elles s’inscrivent dans l’album le plus progressif et varié du groupe. Ce nouvel opus ne renferme aucun ‘mauvais’ titre mais regorge de longueurs, de baisses de régime, qui en rendent l’écoute difficile. À l’inverse, ‘The Interior Way Of ORwarriOR’ ne manque pas de bons moments (dont les solos somptueux de Yossi Sassi Sa’aron). Un disque en demi-teinte pour un groupe qui avait habitué son public à l’éclat. [Dave]

www.orphaned-land.com

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CD - NOVA ORBIS | Imago (2009)

NOVA ORBIS | Imago (2009)
Lugga Music Productions



Nova Orbis est un tout jeune groupe de metal originaire de Bogota en Colombie. Après une première démo en 2006, ils proposent aujourd’hui un album de dix titres où l’on peut entendre la magie du gothique alliée à la dynamique du progressif. En effet, les six musiciens du nouveau monde composent une musique sombre, épique et puissante, aux structures simples mais efficaces. Les claviers et guitares portent des mélodies teintées de progressif malgré une rythmique basique mais parfaitement présente et placée. Sur cette musique bien sympathique, Ana Maria Barajas pose un chant d’une voix tour à tour douce ou puissante, au timbre riche mais assez bas, voire parfois un brin viril. Elle est accompagnée dans l’exercice par les guitaristes, qui entre deux soli démontrant leur maîtrise technique, proposent des vocaux masculins de qualité. L’ensemble bien construit est plutôt agréable à l’écoute. Une particularité du groupe réside dans l'utilisation de nombreux instruments traditionnels colombiens tels le tiple ou la bandola, qui ont le mérite de rappeler que l’Amérique du Sud est une terre de traditions mais ouverte au metal, comme en témoigne l’accueil chaleureux reçu pas les groupes qui vont s’y produire. Au final, un intéressant premier album, qui s’il ne révolutionne pas le genre, montre un vrai savoir-faire et révèle la voix d’Ana Maria. [Pascal]

www.myspace.com/novaorbis

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