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CONCOURS TRANSIT
ELECTRON RAGE (Dookoom, Algorithm, Protohype, Aïsha Devi, L-Za)
L'Usine, Genève
25.03.2016
Pour plus d'infos : http://www.transitmag.ch/index.php?Article=6028
mis en ligne le : 16.05.10 par indy
Arcas, groupe lyonnais créé en 2006 a choisi un style original : le metal folk progressif purement instrumental. Kevin, cofondateur et bassiste, a accepté de sortir de l’ombre pour nous en dire un peu plus sur la trajectoire du groupe et ses aspirations.
- Pour tous ceux qui ne vous connaissent pas encore, pouvez-vous résumer la naissance du groupe et son évolution à ce jour ?
Pour faire simple, Arcas fut fondé par Sacha et moi-même, il y a maintenant trois ans. Alors que nous commencions tous les deux à pratiquer nos instruments respectifs (guitare et basse), nous avons commencé rapidement à composer. Un premier EP de six titres nommé ‘The Golden Age’ a vu le jour pendant l’été 2007, dans un style heavy / speed metal. Cette première expérience nous encouragea à poursuivre nos efforts sur un projet plus ambitieux qui se concrétisa un an plus tard avec la sortie de notre premier album, autoproduit, de douze titres ‘A New Dawn’, dans un style plus progressif, épique et surtout instrumental. De là, quatre musiciens nous ont rejoints pour compléter et boucler le line-up avec lequel nous nous produisons actuellement sur scène.
- Pouvez-vous nous présenter votre musique et quelles en sont vos inspirations ?
Le style vers lequel nous nous sommes tournés est particulier, car nous n’avons pas de chant. Nos morceaux ont des structures qui se rapprochent du metal progressif, mais uniquement instrumental, ce qui nous permet d’aller plus loin dans nos compositions pour transmettre un maximum d’émotions, grâce notamment aux nombreuses mélodies jouées par différents instruments. Nos inspirations sont multiples, alliant tous les styles de metal à la musique classique, ainsi que les musiques traditionnelles et celtiques.
- Le choix de n’avoir que de l’instrumental était-il délibéré ?
Oui, bien sûr ! Nous avons décidé d’écarter les vocaux pour plusieurs raisons. Outre le fait qu’aucun de nous n’est chanteur, il est très difficile de trouver un bon frontman de metal en ce bas monde… Une partie vocale et des paroles limitent la perception des auditeurs à ce que les textes racontent. Avec Sacha, nous avons voulu créer une musique qui soit seule à nous parler, à nous transmettre des émotions et nous faire rêver. Chacun est alors libre d’imaginer et d’avoir sa propre projection de ce qu’il ressent en écoutant notre musique.
- Quelle est la genèse de l’album ‘A New Dawn’ ?
Nous avons composé l’album à deux, dans son intégralité, tout comme nous l’avons ensuite enregistré en home-studio. Nous nous accordons tout d’abord sur une structure et les émotions qu’on aimerait y faire passer. Après cette mise en place, nous cherchons des idées de mélodies et de rythmes pour construire notre morceau. Nous utilisons beaucoup le feeling et l’instinct, car rien n’est prévu à l’avance. Si on partait, par exemple, sur une même idée de base à six mois d’intervalle, les résultats seraient sûrement très différents, parce que nous n’avons et ne voulons pas avoir de schémas de composition prédéfinis… C’est ce qui fait la beauté de la chose, nous devenons imprévisibles dans nos créations musicales !
- Comment mesurez-vous aujourd’hui le succès de cet album ?
Il est vrai que nous avons reçu de nombreux compliments de la part de nos auditeurs et chroniqueurs, avec aussi beaucoup de messages d’encouragement, et nous tenons tous à les remercier ! Cet album est un premier essai, car même si nous savions où nous voulions aller, il était important de savoir comment les gens allaient réagir à notre musique. De telles critiques nous poussent à envisager de nouveaux projets, encore plus audacieux, mais toujours dans ce style musical !
- La scène est-elle un passage obligatoire ou au contraire une véritable envie ?
Venez nous voir sur scène et vous comprendrez très vite ! (rires) Nous avons une énorme volonté de jouer en live et c’est pour ça que les quatre autres membres du groupe nous ont rejoints, pour donner vie à nos morceaux et les partager à fond avec le public. Pour le moment, les gens sont très réceptifs à nos prestations et nous le montrent en criant, sautant et bougeant dans tous les sens, ce qui nous pousse à continuer à travailler et à nous investir dans tous nos concerts. On a aussi la capacité de donner pratiquement à chaque fois un spectacle différent, de par les mélanges d’ambiances, avec des moments très électriques et d’autres plutôt festifs tout en acoustique.
- Vous semblez être proches d’autres groupes locaux, existe-t-il une communauté de musiciens autour d’idées et d’intérêts communs ?
Il est en effet vrai que nous nous entendons parfaitement avec d’autres groupes de la région, qui sont même devenus pour certains des amis proches. Nous sommes tous un peu dans le même bateau et avons les mêmes passions, même si nous ne jouons pas toujours dans les mêmes styles de metal. Il est donc important de se serrer les coudes pour des organisations de concerts, des enregistrements et pour nous promouvoir au maximum. Il n’est pas non plus exclu que des projets communs prennent forme dans quelque temps (sourire)…
- Avec une musique inspirée et des projets qui ne semblent pas vous manquer, quelles sont vos ambitions ultimes ?
Merci pour le compliment. Ce qu’il nous faut maintenant, c’est un maximum de concerts. Ensuite pour le deuxième album, dont la composition avance bien, ce serait d’avoir de bonnes conditions d’enregistrement ainsi que la signature chez un label qui puisse nous promouvoir correctement. Alors, pourquoi pas envisager une tournée française, voire européenne - oui le rêve est bien là ! On en est encore très loin et conscients qu’il y a beaucoup de travail à fournir, mais on ne cache pas nos intentions de progresser et d’être connus même au-delà des frontières !
Pascal&Co
Interview réalisée par e-mail en février 2010
www.myspace.com/arcasband
mis en ligne le : 08.06.10 par graber
JUNO REACTOR, LAIBACH | Kiff, Aarau - 18.12.2009
Drôle d'affiche en ce froid vendredi de décembre qui voit se réunir deux têtes d'affiche du label anglais Mute avec les Slovènes industriels contestataires de Laibach et la proto-goa de Juno Reactor. En y regardant bien, le choix de cette tournée en coheadlining n'est pas si étrange compte tenu de la collaboration plus ou moins sporadique des deux artistes. Arrivés un peu à la bourre après avoir tourné pendant un moment dans la charmante cité, nous pénétrons dans la salle alors que Laibach ont déjà commencé depuis une dizaine de minutes. La première partie de leur set est composée de vieux titres remis au goût du jour. Ne connaissant pas trop leurs débuts, il est difficile de fournir une setlist, mais les nouveaux arrangements passent en tout cas très bien. La seconde partie du set s'oriente quant à elle en grande partie sur l'album de reprises d'hymnes 'Volk' avec 'America', 'Germania', ‘Anglia’ et 'Yisra’el' pour finir en beauté sur 'Alles Gegen Alles' et la célèbre 'God Is God' qui est en fait une reprise de Juno Reactor. Après une courte pause, c'est au tour de Juno Reactor d'entrer en scène. Une horde de Blacks habillés en zoulous et équipés de percussions investit la scène (et du coup une partie du public de Laibach sort de la salle…) suivie d'un Ben Watkins aux airs de savant fou qui se poste derrière ses machines. Résultat : une heure trente de trance-goa tribale mélangeant instruments organiques et beats electro. Très agréable pour danser avec du visuel excellent, mais un peu répétitif quand même à la longue. Une excellente idée tout de même que ce coheadlining qui clouera le bec une fois pour toutes à ceux qui pensent toujours que Laibach est un groupe 'douteux'. [PsiloSyn]
mis en ligne le : 06.06.10 par indy
MACHINE HEAD, HATEBREED, BLEEDING THROUGH | Volkshaus, Zurich
08.02.2010
Même si la tournée passait un lundi soir par Zurich, il était impossible de résister à son appel. L’affiche en proposait pour tous les goûts et le public s’était déplacé en masse pour l’occasion. Avec l’annulation des Américains d’All Shall Perish, j’aurais pensé que les festivités commenceraient un poil plus tard, mais ce ne fut qu’illusions, car lorsque je franchis les portes de la Volkshaus, Hatebreed en était déjà à la moitié de son set. C’est donc avec ‘Destroy Everything’ que je déguste la fin de leur prestation qui fut sacrément musclée. À noter la folie du public qui enchaîne les slams et les circle pits. Malgré la déception d’en avoir vu trop peu, le meilleur était encore à venir. Rob Flynn et ses compères débarquent sur scène et le show est lancé sur les notes de ‘Clenching The Fists Of Dissent’, première piste du dernier album. Le frontman est sacrément en forme et prouve donc une fois de plus qu’avec son charisme et son énergie il est toujours l’un des piliers et maîtres du metal. Les morceaux s’enchaînent vite et un tiers de la setlist est composé de titres de ‘The Blackening’. Par contre, aucun titre des albums ‘The Burning Red’ et ‘Supercharger’ n’aura été joué, mis à part l’efficace ‘Bulldozer’. Dans le lot, on peut entendre quelques vieux hits tels que ‘Old’ et ‘Ten Ton Hammer’. Après plus d’une heure de concert, Machine Head revient avec ‘Davidian’ et ‘Halo’ en rappel afin de terminer en toute beauté. Au final, un show magistral parfaitement assuré par les musiciens charismatiques et un public conquis. Le seul hic que je puisse trouver est que le son était beaucoup trop fort avec des basses à revendre. [Randy]
mis en ligne le : 06.06.10 par indy
LAMB OF GOD, JOB FOR A COWBOY, AUGUST BURNS RED, BETWEEN THE BURIED AND ME | Volkshaus, Zurich
26.02.2010
Plus je vais voir des concerts et plus je me dis que les premières parties valent plus la peine que les têtes d'affiche ! Loin de moi l'idée de dénigrer la qualité de ce que Lamb Of God ou Job For A Cowboy nous ont fourni, je tenais à souligner d'abord combien Between The Buried And Me ont su faire montre de professionnalisme dans leur musique. Irréprochables, ils prouvaient qu'ils étaient le groupe le plus original de la soirée avec une maîtrise impressionnante de leurs instruments. August Burns Red ne sont pas en reste puisqu'ils ont su donner une pêche énorme au pit qui a mis du temps à se réveiller. Leur dernier album fut à l'honneur, et on peut dire que ça sonne bien en live. Job For A Cowboy n'ont pas eu la même chance ; je dois dire que je fus déçu. La section rythmique passait à côté de toutes les attaques de double pédale et le son des guitares était peu compréhensible. Qu'à cela ne tienne, le public de fans a tout donné quand même. Bien sûr, le son massif du quintette texan était de la partie. Pour terminer, l'affiche, ce pourquoi tout le monde est venu : Lamb Of God ! Enchaînement de gros thrash qui tache, de tubes de toujours et de titres du dernier album pour une heure et demie de pure folie ! Qu'est-ce que le mois de février est beau. [Kémar]
mis en ligne le : 06.06.10 par indy
BRUTAL GRIND ASSAULT V | L’Usine, Genève - 30.01.2010
Pour la cinquième édition de leur festival, nos bien-aimés organisateurs du Brutal Grind Assault avaient prévu de nous gâter avec du très lourd, et comme à chaque fois ce fut une grande réussite tant au niveau des concerts que de l’ambiance générale. Avec pas moins de quatre cents visiteurs venus des quatre coins de la Suisse et de la France, il y avait forcément de quoi retrouver un certain nombre de connaissances, ce qui est toujours un plaisir en plus d’assister à d’excellents concerts. Malheureusement, je n’aurai pas pu suivre l’intégralité des concerts à cause de l’interdiction de fumer, des longues discussions, un peu de la bouteille et surtout le fait d’avoir déjà vu tous les groupes auparavant. Néanmoins, Kess’khtak a ouvert les feux avec un bon set plein de hargne, même si leur deathcore ne faisait pas l’unanimité. Les Basques d’Infest se sont ensuite bien déchaînés avec leur grind agressif teinté de hardcore. Ce fut ensuite le tour des Suédois de The Arson Project avec le grind typiquement suédois mais que j’ai trouvé moins percutant que dans la petite salle où je les avais vus dernièrement. Puis, comme à leur habitude, les Tchèques d’Ingrowing nous ont livré un set tout en puissance faisant la part belle à leur dernier et excellent EP ‘Aetherpartus’. Le temps passe trop vite et c’est déjà le tour de Blockheads, qui ont d’ailleurs décidé d’agrémenter leur set de projections, ce qui peut être une bonne idée mais leur grindcore dévastateur ne m’a guère permis d’y prêter attention, ayant à peine le temps de souffler devant cette tornade ! Ainsi c’est à Yacopsae que revint la lourde tâche de succéder aux Nancéens, et leur punk hardcore ultra-violent, époustouflant par sa rapidité et ses changements de rythme, achèvera les derniers survivants laissés par Blockheads. Les Suédois de Tinner ayant dû annuler leur venue, les Français d’Eating Shit les ont remplacés, mais l’alcool aidant j’avoue n’avoir guère fait attention à leur grindcore avec boîte à rythmes. Cette fête du grindcore a donc tenu toutes ses promesses et bien qu’ayant déjà vu la plupart des groupes dans de plus petites salles où forcément les concerts sont tout autres, ce fut un grand moment qui aura passé cependant beaucoup trop vite, mais on se réjouit déjà de la prochaine édition ! [GanjannibaL]
mis en ligne le : 06.06.10 par indy
TRIPTYKON | Eparistera Daimones (2010)
Prowling Death
Le géant fragile s’est à nouveau effondré. Pour la deuxième fois de sa carrière, Tom G. Warrior a décidé d’enterrer Celtic Frost, le somptueux ‘Monotheist’ en guise de pierre tombale. Il n’aura fallu que quelques mois au parrain du metal extrême pour tracer une nouvelle voie. Plus qu’une renaissance, Triptykon est une réincarnation. Le souffle fétide du Frost hante ‘Eparistera Daimones’, pensé comme la suite logique de ‘Monotheist’. Les vocaux morbides de ‘Abyss Within My Soul’ ravivent la flamme de ‘Drown In Ashes’ ; ‘Goetia’ est taillé dans la même matière furieuse que ‘Progeny’. Pourtant le champ de ce premier opus de Triptykon dépasse celui de ‘Monotheist’, embrasse l’entier de la carrière du Frost, pour la faire renaître à de nouvelles sonorités. Le chant pleuré de ‘In Shrouds Decayed’ rouvre la plaie laissée par le douloureux ‘Into The Pandemonium’. ‘A Thousand Lies’ renoue avec la rage de ‘To Mega Therion’. Des velléités de replis sur soi qui explosent dans une recherche d’une nuit nouvelle, toujours plus glaciale. Lorsque Triptykon se tourne vers le doom ou le sludge (‘Descendant’, ‘Myopic Empire’) ou vers l’ambiant le plus morbide (‘My Pain’), c’est pour enfanter des œuvres poisseuses, spectrales, terrifiantes. ‘As you perish, I shall live’, proclame l’épilogue ‘The Prolonging’ : Celtic Frost est mort mais le chemin ne fait que commencer. [Dave]
www.triptykon.net
mis en ligne le : 02.06.10 par graber
SHADOW’S FAR | As Black Turns Red (2009)
Stonepath Records
Il y a toujours une certaine logique à commencer par le commencement. Pour ma première chronique dans ce vénérable magazine, je vous propose donc un petit voyage aux origines. Non pas du monde, ni du metal, mais bien de la Suisse, pardi ! Celle que l’on nomme primitive et dont on retrouve désormais le chemin chaque année, maintenant que les Montagnes de la Mort résonnent (à nouveau) de hurlements sauvages. C’est dans ces vallées mythiques, et plus précisément dans le canton d’Uri, qu’est né en 1999 Shadow’s Far. Une décennie plus tard et forts de trois albums studio, les cinq compères semblent bien décidés à jouer dans la cour des grands. Dès le premier coup d’œil en effet, l’artwork donne le ton : c’est sobre, travaillé, moderne. Avec un rendu très pro dont feraient bien de s’inspirer nombre de groupes (qui ont un pote ‘graphiste’ ?). Impression qui ne tarde pas à se confirmer à l’écoute des dix titres d’un thrash / death d’excellente qualité : le son est gros, compact, implacable. Le rythme est soutenu sans être ennuyeux, grâce à des changements de tempo et à des breaks parfaitement maîtrisés. La voix ne démérite pas et s’intègre sans peine dans un ensemble qui fait d’emblée l’effet d’une mécanique bien huilée. Peut-être même un peu trop, car malgré l’efficacité des compos, celles-ci restent relativement convenues et ne parviennent pas toujours à accrocher durablement l’oreille. [Golem XIII]
www.myspace.com/shadowsfar
mis en ligne le : 02.06.10 par graber
REMOTE LANE | Abandonado (2009)
Autoprodution
Après deux démos et sept années dans les jambes, les Fribourgeois de Remote Lane continuent sur leur lancée avec cette troisième production emballée dans un digipack de très bon goût. Pour situer, le groupe tape dans un death metal progressif et mélodique qui pourrait par moments faire penser à une rencontre entre In Flames et Opeth. Les quatre titres qui constituent ‘Abandonado’ sont parfaitement homogènes et bénéficient d’une bonne production qui permet d’apprécier les compositions matures du groupe à leur juste valeur. Dès les premières notes, l’envie de bouger la tête nous prend et cette rythmique entraînante se poursuit sur les morceaux suivants. Mention spéciale au chanteur qui maîtrise à merveille les variations entre voix claires envoûtantes et cris gutturaux. C’est donc avec succès que Remote Lane passe l’épreuve et on ne peut que regretter de ne pas en avoir plus à se mettre sous la dent. À quand un album complet ? [Randy]
www.remote-lane.ch
mis en ligne le : 02.06.10 par graber
MORS GOTHA | Primeval (2009)
Autoproduction
L’underground fourmille de groupes en tous genres et y fouiller afin de se dégoter de nouvelles sensations est un travail de longue haleine. Cependant le jeu en vaut la chandelle car ce vaste univers musical de l’ombre cache bien des trésors ; et l’objet de ces quelques lignes en fait partie… ‘Primeval’, deuxième démo des Suisses, dévoile une personnalité en pleine formation, une musique noire où se côtoient l’éther et la force brute. Principalement influencé par le black metal et ses dérivations, Mors Gotha exerce son art avec une virulence débridée mais également avec un certain sens de l’expérimentation. Cette attitude aventureuse emmène la formation dans un secteur étrange où les barrières tombent, où tout semble possible. Un monde qu’on pourrait rapprocher, sans en faire l’amalgame, de celui de Control Human Delete. Indescriptible capharnaüm organisé, intense pâte sonore colérique, la substance que génère Mors Gotha, si elle n’est pas encore à sa mue finale, présente déjà quelques attraits incontestables pour les amateurs de musique extrême non identifiée. [Arnaud]
www.myspace.com/morsgotha
mis en ligne le : 02.06.10 par graber
MORPHOLOGUE | Closed Eyes (2010)
Autoproduction / Irascible
Une touche de mélancolie habille cette electro pop calme et sombre. Morphologue décline sa musique en sonorités posées et nostalgiques. L’électronique s’immisce subtilement, apportant une teinte presque jazz par moments. On s’approche parfois de Massive Attack. Un violoncelle, une viole et un violon approfondissent la tristesse ambiante, rappelant parfois un autre groupe suisse : Cobalt. Le morceau ‘Closed Eyes’, piano-chant, et le suivant, ‘Rain’, transmettent toute l’ampleur d’une déchirure. Prenant. Myriam Stucki a plus d’une corde vocale à son arc et sait les (et nous) faire vibrer afin de partager les différentes émotions que cet album propose. Le premier titre, ‘Fixed For Everyone’, démontre tout son talent. Quant au compositeur Patrik Zeller, ses créations s’agrémentent autant d’une harpe que d’une guitare électrique pour un rendu varié mais cohérent. Le duo réussit avec ‘Closed Eyes’ à naviguer dans l’éclectisme et à nous prendre aux tripes. [Oxana]
www.morphologue.ch
mis en ligne le : 02.06.10 par graber
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