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CONCOURS TRANSIT
ELECTRON RAGE (Dookoom, Algorithm, Protohype, Aïsha Devi, L-Za)
L'Usine, Genève
25.03.2016
Pour plus d'infos : http://www.transitmag.ch/index.php?Article=6028
mis en ligne le : 16.05.10 par indy
La huitième édition du Metalcamp en Slovénie aura lieu du 11 au 17 juillet 2011 !
Voici les premiers artistes confirmés :
MOONSORROW
MOONSPELL
ALESTORM
De nouvelles confirmations chaque semaine, suivez les infos ici : www.metalcamp.com
mis en ligne le : 11.11.10 par Naryelle
Les valaisans Absorted comptent sur nous/vous pour voter pour eux pour qu'ils fassent partie du festival Metalcamp en Slovénie !
www.metalcamp.com/index.php?page=bandlist
À défaut de pouvoir vous y rendre, allez le voir en concerts ici :
27.11.2010 : Vernissage de leur nouvel album au Sunset Bar de Martigny (concert à 21h30)
11.12.2010 : Concert au Manoir Pub de Saint-Maurice (concert à 19h°°)
mis en ligne le : 11.11.10 par Naryelle
AND HELL FOLLOWED WITH | Proprioception
Earache Records
Eh bien. Voici un autre album dont la chronique ne sera pas d’une simplicité enfantine. Après un excellent premier titre instrumental, qui nous offre plusieurs ambiances d’attente, de préparation à une furie musicale qui n’explose pas, place au deathcore de ce ‘Proprioception’. Le deuxième album de nos cinq amis du Michigan ressemble à des milliers d’autres. Les plans, les passages, les riffs, tout a déjà été fait et entendu un nombre incalculable de fois. Une bonne quantité de morceaux débutent sur les chapeaux de roues, à 200 km/h, avant de retomber sur des sons beaucoup plus mid-tempo. Les grosses guitares saturées semblent toujours jouer les mêmes notes, dans le même ordre. Rythmes très brefs, tout est saccadé et il n’y a pas de solo. Le chant est également assuré par un backing vocal qui, en plus de remplir la gamme death et hardcore, flirte, sur certains passages, avec du black / thrash. Malgré cela, ce n’est pas ici que l’on sortira des sentiers battus ou que l’on aura quelques agréables surprises, si l’on excepte quelques dizaines de secondes sur quelques morceaux. Est-ce que ceci est un mauvais album ? Les fans de deathcore trouveront certainement des qualités à ‘And Hell Followed With’. Les autres l’écouteront d’une oreille assez distraite, en tendant cette dernière vers les quelques passages qui les interpellent. [Dom]
www.myspace.com/andhellfollowedwith
mis en ligne le : 11.11.10 par graber
AMBUSH | Forward Into Hell
Rucktion Records
Sortez moulinets, brandissez casquettes ; Ambush, nouvelle sensation hardcore metal made in UK expulse son premier album hors de l’œuf ! Composé de membres d’autres formations déjà établies en tant que valeurs sûres sur l’île (Special Move, Six Ft Ditch, Eviscerate AD, …), le quartette alourdit notre espace sonore, attaquant celui-ci avec ses onze compos massives. Bien qu'agréable et facilement 'écoutable', leur musique ne se distingue pas vraiment de la masse, elle est juste énergique, entraînante… Il y a bien le jeu de voix qui présente une particularité au niveau de la tessiture, mais à part ça, rien d’exceptionnel à déclarer ! Les Anglais vont droit au but, frappent là où il faut en y mettant la forme, et le résultat porte ses fruits ; on engloutit l’opus sans broncher, sans réelles surprises mais pas sans plaisir. Un album à recommander pour se défouler ! [Arnaud]
www.myspace.com/ambushukhc
mis en ligne le : 11.11.10 par graber
36 CRAZYFISTS | Collisions And Castaways
Ferret Music
En voilà un groupe intéressant. Sans être au top de la scène internationale, 36 Crazyfists n’en reste pas moins un groupe très actif et d'une grande originalité. Loin de tous les clichés, ils diffusent ce que j'oserai appeler du 'metalcore'n roll'. Ôtez vos clichés 'emos' tout de suite, imaginez quatre types qui, sans style vestimentaire particulier, jouent tels des punks des schémas metal avec un groove de rock'n roll et le son du metal moderne. Le tout est teinté d'une voix unique que vous aurez déjà entendue dans la BO de 'Resident Evil', puisque c'est grâce à ce film que le groupe se fit connaître. Et sinon, si on parlait de cet album ? Eh bien, pour les connaisseurs, je dirais qu'il frappe immédiatement par un son encore plus gros, plus standardisé par rapport aux productions modernes. Mais pas seulement, puisqu'il est beaucoup plus méchant que le précédent sans pour autant se mentir à soi-même et gardant des passages très néometal avec cette voix claire si particulière. Je ne saurais donc pas vous dire s’il est meilleur ou moins bien que les précédents, juste vous conseiller d'aller découvrir ce groupe qui sait se démarquer des autres sans être excessif. [Kémar]
www.36crazyfists.com
mis en ligne le : 11.11.10 par graber
GUITARE EN SCÈNE | St-Julien-en-Genevois, France
31.07.2010
Merci Guitare En Scène pour votre superbe affiche du samedi soir et pour ce super festival avec plein de bars, de stands de bouffe, de merch divers et une superbe météo, le tout à moins de quinze minutes de chez nous ! Nashville Pussy et Motörhead sur la même scène : un régal pour les yeux et les oreilles, on est tout ouïe. Eh oui, pour une fois, je ne parle pas que pour moi ! Le chapiteau était quasiment vide lors du set de The Black Box Revelation, mais que veux-tu, il faisait beau et chaud, la bière coulait à flots, on rencontre des copains, il y a de multiples retrouvailles… Peut-être que la prochaine fois on suivra un peu mieux. Même réflexion pour la scène ‘découvertes’, j’ai complètement zappé et il paraît qu’il y avait du bon ! Dès l’arrivée de Nashville sur scène, ça se bouscule dans les premiers rangs, tout le monde veut être sûr de ne rien rater, que ce soit de la setlist ou du décolleté de Ruyter qui, fidèle à son habitude, finit quelque peu déshabillée à la fin du set… Et puis merde, il faisait chaud quoi ! Une setlist rapide et bien ficelée : ‘Speed Machine’, ‘I’m So High’, ‘The Bitch Just Kicked Me Out’, sans oublier ‘Nutbush City Limits’ ou encore ‘Go Motherfucker Go’ qui a été plus ou moins imposé par Lemmy selon les dires de Blayne Cartwright. Du bon hard rock qui réchauffe ! Ils invitent le public à une petite session de dédicaces, du coup le devant de la scène se vide quelque peu et ils signent tout ce qui leur passe sous la main, les CDs, les vestes, les fesses et mordent même les crânes… Tout le groupe y a participé, c’est appréciable. Ce fut court mais bon et fit passer le temps pendant le changement de scène. Mais dès que l’on entend le mythique ‘We are Motörhead and we play rock’n roll’ et les premières notes de ‘Iron Fist’, on se rappelle pourquoi on est là : pour voir Motörhead jouer à un volume presque respectable pour eux. Dix jours après avoir investi la scène de l’Asse, ils ont réussi à nous surprendre avec une setlist différente, quelle classe ! ‘Stay Clean’ ou encore ‘Killed By Death’ sont des classiques et réentendre ‘I Got Mine’ et ‘Metropolis’, c’était la fête ! Ça brassait devant, mais moins que ça aurait pu… Il faut croire que les fans de Motörhead vieillissent un peu, enfin pas moi ! Mais une session de headbanging dans de telles conditions c’est un régal, on se fiche des courbatures du lendemain. ‘Born To Raise Hell’, ‘Ace Of Spades’ et pour terminer en apothéose, ‘Overkill’. Ah et j’ai quand même failli oublier que Mr Bernie Marsden (ex-Whitesnake) les a rejoints sur scène pour un titre, ‘Just Cos You Got The Power’. On a vraiment passé une superbe soirée en bonne compagnie, on se la rappellera pendant très longtemps encore. Et dire que Lemmy aura soixante-cinq ans en décembre ! Eh bien, on espère qu’il ne songe pas à la retraite avant longtemps. See you next time ! [Suzy]
mis en ligne le : 10.11.10 par indy
MOUNTAINS OF DEATH X | Warfield, Muotathal
19-21.08.2010
Cette dixième édition du Mountains Of Death s’annonçait des plus palpitantes avec plus d’une trentaine de groupes tous aussi violents les uns que les autres et répartis cette fois sur trois jours au lieu de deux comme précédemment. Les festivités ont donc commencé le jeudi soir avec six groupes au programme dont notamment les jeunes Fribourgeois de Progsik en ouverture qui nous ont livré un set des plus corrects pour une mise en bouche. Malheureusement pour vous et moi, c’est le seul dont je me souvienne de la soirée de jeudi…
N’étant guère adepte de Devourment, j’attendais plutôt Lividity à siroter breuvage houblonné et petites liqueurs locales qui auront finalement eu raison de moi ! C’est donc avec une immense gueule de bois que j’attaque le vendredi, et grillades, discussions diverses, manque de sommeil, soleil de plomb et bières obligent, je n’ai guère l’occasion de voir plus de cinq minutes de chacun des premiers groupes, mais j’avoue qu’il n’y a rien de bien croustillant à se mettre sous la dent. La pluie fait ensuite une brève mais violente apparition le temps du concert d’Amagortis, dommage pour eux, mais ce fut d’ailleurs la seule du week-end (eh oui, il a fait beau et chaud à Muotathal cette année !!!). Vient ensuite le meilleur moment du vendredi selon moi avec les Grecs de Terrordrome qui, malgré le fait d’avoir perdu leurs instruments à l’aéroport, livrent un bon set, puis ceux d’Inveracity qui n’ont bientôt plus rien à envier à leur père spirituel Suffocation. Je rate malheureusement Saprogenic pour me restaurer, quant à Inherit Disease, ils ne m’emballent pas plus que ça. Je fais l’impasse sur les Necrophagist puis reviens voir Macabre qui livre un set de bonne facture pour peu que l’on apprécie les interminables discours entre les titres. Enfin les Suédois de Birdflesh viennent réveiller le Mountains Of Gays avec un grind des plus frais et des touches d’humour plus que bienvenues, vraiment très bon !
Samedi, je rate la majeure partie des groupes de l’après-midi, puis je viens voir Deadborn qui fait un set correct malgré l’absence de bassiste avant l’enchaînement qu’il ne fallait pas rater. Mumakil nous offre un bon set de grindcore ‘dans ta gueule’ alors que l’on approchait l’overdose de brutal death. Enfin, les Hollandais de Disavowed étaient de retour sur scène après trois ans d’absence et donc remontés à bloc pour un concert qui aura mis le feu dans la fosse, profitant d’une ambiance de folie. Et voilà Origin qui enchaîne, seulement le son est mauvais, le nouveau chanteur aussi, et la façade ne fonctionne plus que par intermittence au début, dommage car après Disavowed c’est assez décevant. Dying Fetus quant à lui ne se fait pas prier et nous balance un set ultra rodé, et comme toujours c’est la claque même en l'ayant vu trois fois en quatre mois. Je profite de The Black Dahlia Murder pour rassembler toutes mes dernières forces pour survivre au concert de Suffocation, comme toujours magistral, emmené par un Frank Mullen des plus heureux ce soir. Je vais ensuite me coucher, la fatigue ayant raison de ma détermination, dommage pour Inhumate qui ont paraît-il tout démonté, les ayant déjà vu passablement de fois, je n’en doute pas une seconde… [GanjannibaL]
mis en ligne le : 10.11.10 par indy
WACKEN:OPEN:AIR | Wacken, Allemagne
05-07.08.2010
Le long de la rue principale de la petite bourgade de Wacken, Schleswig-Holstein, Allemagne, des petits vieux regardent déferler une horde de metalleux tous en noir, les yeux écarquillés. Il est huit heures du matin, la veille du festival, et déjà, on entend partout le doux bruit du gaz s’échappant de canettes de bière. Cette vingt-et-unième édition ne durera, comme chaque année, que trois jours et aucun des festivaliers ne veut être à la traîne. Les habitants eux aussi sont sur le pied de guerre; la bière est au frais, les saucisses sont sur le grill et beaucoup arborent fièrement les couleurs du festival. À dix heures (le matin toujours), certains se réveillent à peine, mais pour la plupart l’ambiance est déjà festive. Il suffit de se balader à côté de quelqu’un qui porte un appareil photo (votre fidèle serviteur Julien) pour voir plus de fesses poilues que durant l’année entière. Chacun a le droit de se distraire de la façon dont il voudra. Parce que la veille du festival est toujours une longue attente et descente au fond des verres de bière, à l’effigie du Wacken Open Air, bien sûr.
Ce soir-là, quelques concerts avaient lieu pour faire patienter les assoiffés (de musique) comme la fanfare des pompiers du W:O:A, Mambo Kurt, et sur la W.E.T. Stage, les finalistes des Metal Battles. Mais pour ça, il fallait déjà réussir à sortir du camping. Oui, parce qu’avant de parler des concerts, il me faut expliquer deux ou trois choses au sujet de ce lieu de perdition. Premièrement, le camping est une véritable ville. Deuxièmement, tous les habitants de cette ville sont vos amis. Et quand ses amis lui proposent une bière, un metalleux normalement constitué ne sait pas dire non. Plus il avance, plus il boit, et plus la gestion de l’espace-temps ‘camping-début du concert’ est difficile. Les concerts donc. Une fois qu’on a réussi à sortir du camping (gloire à nous ! hips !), il faut encore traverser le Wackinger Village et ses stands vikings, cornes à boire, bagarres de barbares plus ou moins historiques et jolies serveuses lacées dans des corsets très serrés. Les concerts, vous avez dit ? On y va.
Reste le piège de la Bullhead City Wrestling avec son catch et ses concours de t-shirts mouillés, le Beer Garden, et le Metalmarket avec ses shows de strip-tease et de bondage. Mais enfin, nous voilà dans l’enceinte du festival ! Et pas pour s’échauffer, grand Dieu, non ! Car, ce jeudi 5 août, la True Metal Stage accueille rien de moins qu’Alice Cooper et Iron Maiden. Entre ces deux monstres du heavy metal, Mötley Crüe passe presque inaperçu. Il est dix-huit heures, Alice Cooper va monter sur scène, plus personne ne bouge ! L’enceinte du festival a beau être énorme, impossible de passer. Chaque recoin est rempli de monde, poubelles, containers et cabines de toilettes, tous les moyens sont bons pour apercevoir quelques miettes du show. Le public scrutera le moindre tressautement des écrans géants jusqu’à la fin du concert d’Iron Maiden. Avant de se taper une heure de bouchons pour regagner ses pénates, il restait la perspective joyeuse de voir Gojira sur la petite scène. Erreur, on n'a rien vu, il y avait trop de monde. Mais nos oreilles se sont régalées. Vendredi a vu se succéder des groupes tels qu’Amorphis, Orphaned Land, Ill Nino, Die Apokaliptischen Reiter, Arch Enemy, Grave Digger et beaucoup d’autres. Le choix est cornélien, et cela donne lieu à des moments plutôt surréalistes. Par exemple, lors du passage de 1349, entre les borborygmes des Norvégiens et les blastbeats de Frost, on entendait au loin les notes de ‘Reign In Blood’ qui résonnaient. Et sur cet hymne du thrash, samedi, le dernier jour du festival pointe le bout de son nez. Les festivaliers se réveillent gentiment avec Ektomorf, Caliban, Kampfar, et c’est reparti pour un tour avec Cannibal Corpse, Immortal et Fear Factory. La fatigue et la lassitude se font ressentir. La plupart apprécient les prestations en sirotant un petit verre, d’autant plus que les moshpits ont été interdits durant beaucoup de concerts lors de ces trois jours. Malgré cela, on est poussiéreux, transpirants, crades, mais heureux. On n'en peut plus, mais on en redemanderait bien encore pour quelques jours… Ça sera pour l’année prochaine ! [Diane]
mis en ligne le : 10.11.10 par indy
Y & T | Facemelter
Frontiers Records
Jamais de ma petite vie de 'gros niqueur' j'aurais imaginé chroniquer un nouvel album de Y&T. Et en cette année 2010, le rêve devient réalité et la bande à Phil Kennemore et à Dave Meniketti refait surface, après treize ans de silence. Les deux dernières productions du groupe, parues durant les nineties ('Musically Incorrect' et 'Endangered Species'), n'arrivaient pas à la cheville des chefs-d’œuvre que sont 'Black Tiger' et 'Mean Streak', sortis respectivement en 1982 et 1983. Le groupe avait son histoire derrière lui et rien ne laissait supposer que les choses puissent changer. Et comme toujours dans ces situations, c'est grâce à la ténacité de signore Serafino du label Frontiers qu'une telle reformation a pu avoir lieu. Il faut dire que l'homme n'en est pas à ses débuts car des groupes comme Toto, Styx et plus récemment Extreme et Asia ont redonné signe de vie après de longues années de silence radio. Pour Y&T, ce n'est pas l'entier du groupe qui s'est reformé mais la (bonne) moitié puisqu'il s'agit du bassiste Phil Kennemore et du chanteur guitariste Dave Meniketti. Ils sont ici accompagnés par le guitariste John Nyman et le batteur Mike Vanderhule, deux musiciens présents depuis quelques années mais qui n'étaient encore jamais apparu sur un album de Y&T. Musicalement, car c'est quand même ça l'important, on se situe bien au-dessus des dernières productions précitées, mais aussi en retrait des meilleurs moments. Mais le son et l'esprit Y&T, ceux que l'on a aimés, sont de retour. Des compositions comme 'On With The Show', l'excellent 'I'm Coming Home', l'épique 'How Long' ou le slow 'If You Want Me' se rappellent aux (très) bons moments, sans toutefois surpasser, voire égaler des pièces maîtresses comme 'Forever', 'Open Fire' ou encore 'Midnight In Tokyo'. Il y a aussi malheureusement dans 'Facemelter' des morceaux qui manquent cruellement d'imagination et qui, j'ose le dire, font le nombre, à l'instar du banal 'Shine On', de 'I Want Your Money' aux relents sudistes et du kissien 'Hot Shot'. J'étais et reste un inconditionnel du groupe, l'un des meilleurs de la planète hard, et suis enchanté par ce retour, même si le plaisir aurait pu être encore plus intense. Il faut savoir savourer ce que l'on a et ne pas toujours souhaiter ce que l'on n'a pas ! Chapeau, Messieurs Kennemore et Meniketti et bon vent ! [Etendhard]
www.meniketti.com
mis en ligne le : 08.11.10 par graber
WORMROT | Abuse
Earache
Rasyid, Arif et Fitri, trois amis venant de Singapour, décident de former un groupe en l’an 2007. Après plusieurs splits et 7’’s, ils réussissent à signer chez Earache pour leur album de début. Le label semble faire un saut dans le temps avec cet album de grind qui, pour les aficionados et les connaisseurs du genre, les séduira sans aucun problème. Si les vingt-trois titres ne durent que vingt-deux minutes, l’important est l’assaut sauvage et parfaitement maîtrisé que nous subissons avec un très grand plaisir. Vous aussi, vous ne résisterez pas à faire du headbanging ou à jouer avec des instruments imaginaires. L’utilisation du chant crié typique du grind et du death metal très guttural, offre une combinaison qui, grâce à la production, s’avère l’arme gagnante de ces compositions. Lorsque la voix gutturale fait son entrée, la musique change de rythme pour lorgner vers un excellent grind/death. Pour preuve, signalons par exemple ‘Born Stupid’ et ‘Freedom To Act’, ultra catchy, qui rappellent Napalm Death dans ses sonorités. Le chant braillé est, quant à lui, réservé aux morceaux cent pour cent grind, tels qu’ils doivent l’être. Un mot sur la production qui, comme citée plus haut, est la cerise sur le gâteau de ce ‘Abuse’. Nous sommes bien loin du son pourri où nous confondons le chant avec je ne sais quel instrument musical. Ici, tout est limpide. Chaque instrument se reconnaît et possède une putain de pêche qui nous éclate la gueule. [Dom]
www.myspace.com/wormtogrind
mis en ligne le : 08.11.10 par graber
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