CD - PRIDE OF LIONS | Immortal (2012)

PRIDE OF LIONS | Immortal
Frontiers



Quand on s’appelle Jim Peterik et Toby Hitchcock et qu’on unit nos forces, on ne peut que créer un joyau d’album. Et c’est ce qu’a fait Pride Of Lions depuis 2003 et plutôt trois fois qu’une, puisque toutes les productions du duo sont à marquer d’une pierre blanche, notamment l’album éponyme et ‘The Destiny Stone’ sorti en 2004. Depuis 2007, le groupe s’est tu et Peterik et Hitchcock se sont adonnés à des projets solo, notamment la production de ‘Crossroads Moments’ de son pote chez Survivor, à savoir Jimi Jamison, pour mister Jim et la sortie du faramineux ‘Mercury’s Down’ pour mister Toby. C’était donc dans la logique des choses que le duo revienne et poursuive ce qu’il avait commencé. Jim Peterik a trouvé le temps de se ressourcer et d’écrire les onze morceaux qui composent ce ‘Immortal’. La qualité semble au rendez-vous avec le titre éponyme qui entame l’album et la voix d’Hitchcock toujours aussi puissante et cristalline comme de l’eau de roche. Avec ‘Delusional’, le rythme devient légèrement poussif, ce qui se confirme avec ‘Tie Down The Wind’. Certes, les mélodies concoctées par Peterik sont agréables mais pas transcendantes. On pourrait même les qualifier de convenues, ce qui pour un tel compositeur prend des allures de fiasco. Critiquer un tel album n’est pas chose aisée, car quand on connaît le parcours remarquable de Peterik, d’abord avec Ides Of March, puis Survivor et enfin avec Pride Of Lions, c’est le profond respect pour la personne qui prime. Mais passé ce premier sentiment, les attentes sont aussi très grandes tant le personnage ne sait pas ce que décevoir veut dire. Et là, après, deux, trois, quatre morceaux, une impression désagréable se fait jour. L’album manque cruellement de punch et de morceaux phares. Toby Hitchcock fait magnifiquement son travail de chanteur et on peut même affirmer que sa voix n’a jamais été aussi belle. Elle arrive à retarder le verdict, notamment sur le poignant ‘Everything That Money Can’t Buy’, où elle se sublime, éclipsant tout ce qui l’entoure. Mais il est écrit que ce ‘Immortal ne possède pas les ingrédients qui vont en faire un classique. Ce ne sont pas les quelques notes de ‘Coin Of The Ralm’ empruntées à ‘Eye Of The Tiger’, ni le bon ‘Vital Signs’, morceau prévu pour l’album du même nom en 1984, qui vont changer quelque chose. Il faut toutefois avouer que la fin est bien supérieure et qu’elle réserve de bonnes surprises, comme les Survivoresques ‘If It Doesn’t Kill Me’ et ‘Ask Me Yesterday’. ‘Immortal’ souffre d’une programmation ratée et demeure un ton en dessous de ses prédécesseurs et cela s’apparente à une relative déception. Il fallait le dire et je l’ai dit ! [Etendhard]
www.aprideoflions.com

mis en ligne le : 21.01.13 par levlic

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