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HARDLINE | Danger Zone (2012)
Frontiers
Je ne sais pas si certains d’entre vous se rappellent de ce groupe américain qui, au moment de sa création en 1992, avait défrayé la chronique car il était considéré comme un super groupe ; comptant en son sein des pointures du hard mélodique ricain, à savoir notamment : le guitariste Neal Schon (Journey, Bad English) et les frérots Gioeli, Johnny et Joey (Brunette). Si ‘Double Eclipse’ est à classer dans les disques cultes, on peut aussi dire qu’il portait un titre prémonitoire car le groupe s’est éclipsé vite fait. Johnny a ensuite trouvé de l’embauche chez Alex Rudi Pell et il est devenu, avec le temps, la marque de fabrique du guitariste allemand. À tel point que l'on peut difficilement les imaginer l’un sans l’autre. Mais l’envie de varier les plaisirs a été plus forte et Johnny a reformé Hardline au début du millénaire avec le guitariste Josh Ramos (The Storm, Two Fires), sortant dans la foulée deux bons albums de hard mélodique, ‘II’ (2002) et ‘Leaving The End Open’ (2009). Avec ‘Danger Zone’, on est témoin de la politique du label italien Frontiers, qui met le paquet pour faire revivre le hard des eighties et reformer les groupes qui ont bercé nos jeunes années. Et tant pis si le groupe ne compte plus qu’un seul musicien original. Hardline revient donc à la vie pour la troisième fois, et cette fois-ci c’est le claviériste Alessandro Del Vecchio (Edge Of Forever) qui s’est collé à l’écriture des morceaux, sous les auspices du grand boss de Frontiers, Serafino Perugino. La voix de Gioeli est toujours aussi belle et se marie magnifiquement avec ce style musical (‘Fever Dreams’, ‘Stay’) mais je dois avouer que la magie n’est plus au rendez-vous et que le soufflé est retombé depuis longtemps. Si le groupe avait choisi un autre nom, peut-être que la sauce aurait eu un autre goût, mais à trop vouloir jouer avec le passé on perd la saveur et on perd le sens. ‘Danger Zone’ n’est rien d’autre qu’un bon disque de hard mélodique mais reste un disque moyen de Hardline, et il y a de très fortes chances que ce projet reste sans lendemain, comme une foule d’autres lancés par il signore Perugino. Si vous aimez Journey, Giant et Mastodon, vous apprécierez certainement cet album. Mais bon, tout a été dit depuis (très) longtemps. [Etendhard]
www.hardlinerocks.com
mis en ligne le : 29.10.12 par levlic
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