BURZUM | Umskiptar
Byelobog Productions



Une année après ‘Fallen’, revoici Varg avec un nouvel opus. Dès l’intro, qui utilise des tambours et des cors pour créer une ambiance malsaine et angoissante, on change de cap. Et c’est là où il faudra s’accrocher. Ce ‘Umskiptar’, qui signifie métamorphose en norvégien, porte bien son nom. Les textes sont tirés du poème fondateur de la mythologie scandinave, le ‘Völuspa’, et récité plusieurs fois si nécessaire. La voix de Varg est mise en avant et il déclame les vers de cette poésie très lentement et en articulant très bien chaque mot, avec sa voix grave et monocorde. Cette fois, on peut presque dire qu’il en a fini avec le black metal tant cet album est ambiant à souhait. Les compositions sonnent toutes de manière très simple, sans artifice particulier, si bien que l’on a l’impression qu’il a tout composé au synthé et créé des boucles sans fin. Si la première écoute passe bien, les suivantes risquent d’être plus pénibles. Les guitares, bien mises en avant, nous offrent trois ou quatre riffs répétés inlassablement du moment que l'instrument est utilisé. Il en va de même pour la batterie, sous mixée, où une cymbale ressort beaucoup plus que tout le reste et on n'entend qu’elle. Tout part vite en monotonie si l’on n’est pas habitué au côté ambiant de Varg. La bonne nouvelle est que ceux qui apprécient ce côté seront très satisfaits de ce changement de cap et seront ravis des nouveaux sons ‘ambiant’ proposés. [Dom]
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