TRANSIT MAGAZINE - Swiss Metal Magazine

CONCOURS TRANSIT


ELECTRON RAGE (Dookoom, Algorithm, Protohype, Aïsha Devi, L-Za)
L'Usine, Genève
25.03.2016

Pour plus d'infos : http://www.transitmag.ch/index.php?Article=6028

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mis en ligne le : 16.05.10 par indy

LIVE REPORT - ALESTORM, BRAINSTORM | Le Pont-Rouge, Monthey - 16.09.2014

ALESTORM, BRAINSTORM | Le Pont-Rouge, Monthey
16.09.2014

Les vieux au premier rang et les jeunes à fond de cale ! Et vice-versa. Le Pont-Rouge voit cohabiter deux publics à première vue incompatibles. Après le folk metal piteux de Troldhaugen : les Teutons de Brainstorm constituent le premier gros morceau du jour. Le heavy metal puisé au cœur des eighties du groupe ne semble pas impressionner les fans d’Alestorm. Mais les plus vieux (votre serviteur compris) s’offrent un joli bond dans le temps. Refrains à entonner en chœur, soli à tout va, vocaux haut perchés : nous voici revenus en Germanie, vingt-cinq ans en arrière ! Le groupe égraine les hits metal, avec une bonne humeur communicative et ce malgré quelques soucis de guitares. Le puissant ‘Firesoul’, l’orientalisant ‘Shiva’s Tears’ ou l’inévitable ‘How Do You Feel’ sont autant d’occasions de se démettre quelques cervicales. Arborant tricorne, jabot et bottines, l’assistance se rajeunit largement dès l’apparition d’Alestorm. Forts d’un nouvel album – ‘Sunset On The Golden Age’ – du meilleur tonneau, les pirates débarquent en terrain conquis. Et en sont sans doute un peu trop conscients. La qualité d’exécution est acceptable (comprenez : le leader Chris Bowes est, pour une fois, à peu près sobre), mais le son est catastrophique, la setlist prévisible à outrance et la performance ultraminimaliste. Passés quelques excellents emprunts à son dernier méfait, la formation aligne les classiques – ‘Keelhauled’, ‘Back Through Time’, ‘Wenches And Mead’ – proposés à chacune de ses sorties. Pour la prise de risque : zéro ! Du coup, le spectacle est plus à chercher dans la salle où les fans d’Alestorm bondissent en tous sens sur ‘Keelhauled’ et se mettent à souquer (proprement ridicule estimera le fan cacochyme de Brainstorm !) durant ‘Nancy The Tavern Wench’. Bref, un concert fun mais dénué de surprise. [Dave]

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mis en ligne le : 06.11.14 par Mikamika

PREVIEW - MESHUGGAH, CAR BOMB | Les Docks, Lausanne - 15.11.14

MESHUGGAH, CAR BOMB, SEMANTIK PUNK | Les Docks, Lausanne
Le 15 décembre 2014
Portes : 19h30
Prix : 45.-CHF (préloc.)/50.-CHF (sur place)

Meshuggah, un nom qui évoque, puissance inimaginable, précision millimétrique, lourdeur, technique, violence et expérimentation. Des concerts toujours dévastateurs, on en sort jamais indemne ! Les voilà de retour aux Docks, alors que nous avons encore tous leur concert donné lors de l’Inferno Fest pour annoncer la sortie de leur précédent album ‘Koloss’, qui portait bien son nom ! Cette fois c’est pour revenir sur 25 ans de carrière que le groupe passe par Lausanne Rock City, rappelez-vous ‘Destroy Erase Improve’ ou encore ‘Chaosphere’… Live !!! Pour chauffer la salle, deux formations qui ont fait parler d’elles : Semantik Punk dont l’album est produit par Ross Robinson (Sepultura, Slayer…) qui aime la polyrythmie et les dissonances et le second Car Bomb, parfaitement à sa place, propose un metal chaotique efficace. Alors je ne sais pas vous, mais…. [Lambimeshuggeh]

www.meshuggah.net
www.carbomcult.com
www.lesdocks.ch

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mis en ligne le : 22.10.14 par Mikamika

PREVIEW - Morbid Angel | RKC, Vevey - 12.11.14

Morbid Angel | RKC, Vevey
12 novembre 2014
Portes : 19h30 Concert : 20h00 | Prix : 30.-CHF

Ces quelques dernières années, Morbid Angel a eu une actualité quelque peu mouvementée. Tout d’abord, il y a eu le retour de David Vincent, puis le départ de Pete Sandova pour des raisons de non-compatibilité entre Morbid Angel et Jesus… et enfin il y a eu ‘Illud…’, leur dernier album très controversé. Alors quoi de mieux que de faire le dernier truc à la mode pour faire saliver et redonner aux fans l’envie de les revoir. Il s’agit donc d’une tournée pour les vingt ans de leur album mythique : ‘Covenant’ qui sera pour la première fois joué dans son intégralité. Le groupe enverra du lourd durant la soirée pour contenter les attentes des fans et faire revivre la flamme qui a déjà animé la Suisse romande durant leurs précédents passages. [Barberousse]

http://www.rocking-chair.ch

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mis en ligne le : 22.10.14 par Mikamika

LIVE REPORT - METALDAYS 2014 | Tolmin, Slovénie - Du 21 au 26.07.2014

METALDAYS 2014 | Tolmin, Slovénie
Du 21 au 26 juillet 2014

Retour à Tolmin dans la verte Slovénie pour la deuxième édition des ‘jours du metal’ (anciennement Metalcamp). Si vous n’avez pas lu mes reviews des années précédentes, je vous fais un rapide petit rappel. Limité à douze mille personnes, le Metaldays est l’un des festivals les plus tranquilles d’Europe, loin des foules insupportables du Wacken et autres Hellfest. Niché dans un cadre idyllique au bord de la Soca (rivière de rêve aux eaux couleur émeraude), vous pourrez aussi bien vous détendre en buvant un cocktail au bord de la magnifique plage qu’aller assister aux concerts sur une des deux scènes ou encore aller vous balader dans les superbes gorges (parmi moult autres activités touristiques). De vraies vacances metal où les concerts commencent assez tard (courant de l’après-midi) pour ne pas devoir se stresser à courir en direction des scènes dès le réveil. À découvrir absolument !

Lundi 21 juillet
C’est sous une pluie battante (une fois n’est pas coutume) que nous arrivons en fin d’après-midi à Tolmin. Heureusement l’averse ne dure pas et le soleil resurgit juste à temps pour le concert d’Alcest. Comme d’habitude le postblack / rock des Français nous enchante et nous transporte. Seul petit regret, on aurait aimé avoir un peu plus de titres du magnifique dernier album (mais sans doute pas assez metal pour un festival du style). Le death metal old school de Grave n’étant pas trop ma tasse de thé, j’en profite pour vite aller monter la tente avant d’être de retour pour applaudir Children Of Bodom. Un chouette live bourré de vieux titres dont l’incroyable ‘Towards Dead End’, plus joué depuis un bon moment et qui reste pour moi une des meilleures compos du groupe. 23H15, dur de tenir encore debout après une journée passée sur la route mais que ne ferait-on pas pour Opeth ? La petite bande à Mikael Akerfeldt est en pleine forme (normal : ils ont un tour-bus, eux) et nous offre comme toujours un concert magnifique alternant titres hypnotisants (‘Atonement’, ‘Hope Leaves’) et hits à tiroir (‘Demon Of The Fall’, ‘Deliverance’). Petite mention spéciale pour ‘White Cluster’, très rare en live et pourtant incroyable. Pas de strip-tease à la plage pour nous ce soir mais un bon gros dodo afin d’être en pleine forme pour la suite.

Mardi 22 juillet
C’est les idées claires que nous nous réveillons donc le lendemain (de mon côté en tout cas, le collègue ayant de son côté un peu forcé sur la boisson). Après un chouette petit déj' au village (à volonté pour six euros), direction la plage pour un après-midi détente au soleil. C’est avec le hard rock heavy de Vanderbuyst que les hostilités commencent. Sympa mais pas exceptionnel. Le death d’Obituary me laissant de marbre, j’en profite pour aller me restaurer au stand de nourriture indienne en écoutant le black metal pas dégueu du tout des Français de Nocturnal Depression. Retour sur la grande scène pour le concert que j’attends le plus de cette édition : Borknagar ! Très rare en live, le black progressif des Norvégiens est juste incroyable. Malheureusement Vintersorg (un des trois chanteurs) n’est pas présent et c’est donc Shady Blue, chanteur de Susperia et Chrome Division, qui le remplace. Heureusement Vortex est lui présent et sa voix reste toujours magnifique. Le son est parfois un peu brouillon mais ne nuit pas au plaisir de voir enfin live des titres comme ‘Genuine Pulse’, ‘Oceans Rise’, ‘Ruins Of The Future’ ou encore ‘Colossus’. Un très très chouette moment. Fin de la soirée avec le black de Satyricon et le death de Vader qui achèvent ce deuxième jour en beauté !

Mercredi 23 juillet
J’attendais beaucoup de Space Unicorn On Fire, annulés l’année précédente à cause d’un orage violent. Eh bien grosse déception, moi qui m’attendais avec un nom pareil à voir débarquer des zicos déguisés avec paillettes et arcs-en-ciel, nous n’avons eu droit qu’à un mauvais groupe rital de heavy metal. Bref, petit tour sur la deuxième scène pour le death thrash de African Corpse (très sympa mais on aurait aimé éviter les discours pseudo-humanistes entre les titres) et le black / doom dépressif de Forgotten Tomb. Retour à la main stage pour Amorphis. Comme d’habitude les Finlandais sont en grande forme et même si leur set-list est assez basique (excepté un petit ‘Vulgar Necrolatry’ tiré du premier disque), on retrouve avec plaisir les ‘Silver Bride’, ‘Sky Is Mine’ et autres ‘The Smoke’ et ‘Black Winter Day’ en rappel. Si Volbeat n’est pas trop mon style, il est celui de beaucoup de festivaliers qui ont dû pleurer toutes les larmes de leur corps après l’arrêt du concert au bout de quatre titres pour cause d’extinction de voix du chanteur. On espère qu’ils auront pu se consoler par la petite séance after quotidienne de strip-tease à la plage.

Jeudi 24 juillet
Avant-dernier jour de festival et un temps plutôt maussade qui nous incite à passer l’après-midi sous une tonnelle à boire du vin avec des compatriotes valaisans (oui parfois Genevois et Valaisans font la fête ensemble). C’est sur le doom / stoner de Kadavar que nous rejoignons la grande scène, de quoi se motiver pour la suite de la soirée. Je n’ai jamais été très fan du thrash indus de Prong mais leur prestation s’avère très sympathique, tout autant d’ailleurs que les frenchies de Benighted qui mettent le feu à la petite scène avec leur gore death parfaitement maîtrisé. Si Moonsorrow font dans le pagan, ceux-ci n’ont rien à voir avec les groupes folk à flutiaux qu’on retrouve la plupart du temps. Sombres et lourdes, leur longues compos font mouche et nous envoient directement sur des champs de batailles viking à mille lieues des trolls dansant dans la forêt (oui je sais je suis méchant avec le folk et j’aime ça). C’est sur l’excellent black metal d’Inquisition que se termine ma soirée étant aussi fan de Megadèche que de Justin Bieber (qui se pose en headliner ce soir (NdSelena : Bieber en tête d’affiche ?), on ne sait pas trop pourquoi vu la qualité absolument merdique des lives du sieur Mustaine).

Vendredi 25 juillet
Nous voici déjà proche de la fin, c’est quand même fou comme les bons moments passent vite. Beaucoup de bons groupes pour cette cinquième journée avec en tout premier lieu les excellents Soen qui pratiquent un metal prog barré à la Tool. Vraiment chouette, tout autant d’ailleurs que les Finlandais de Ghost Brigade et leur doom mélodico-dépressif à mi-chemin entre Mastodon et Katatonia. Un show réglé comme du papier à musique avec des zicos plus que doués qui vont sans nul doute faire beaucoup parler d’eux ces prochaines années. On reste dans le dépressif (mais on aime ça !) avec My Dying Bride. Les empereurs du funeral doom nous transportent avec toujours autant de maestria dans les sphères émotionnelles sombres et glauques. Du coup rien de tel qu’un petit Heaven Shall Burn pour se remonter le moral et assister au plus grand circle-pit jamais vu qui prend quasiment tout l’espace de la grande scène. Cerise sur le gâteau, une reprise du ‘Valhalla’ de Blind Guardian version metalcore excellente et complètement inattendue. Grosse artillerie ensuite pour Sabaton qui mettent littéralement le feu à la mainstage (pyrotechnie oblige) et dont le heavy metal moderne et guerrier fait mouche à tous les coups. Enfin le meilleur pour la fin, c’est les Suédois de Tiamat et leur gothic metal, véritable croisement entre Pink Floyd et Sisters Of Mercy, qui ont l’honneur de terminer cette édition 2014 avec un sublime concert. Peut-être un des derniers d’ailleurs, le leader ayant annoncé son départ du groupe (et pour vous donner une idée, Tiamat sans Johan Edlund ce serait un peu comme Metallica sans James Hetfield). On prie pour que celui-ci change d’avis en se donnant d’ores et déjà rendez-vous l’année prochaine dans le cadre enchanteur de Tolmin ! [PsiloSyn]

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mis en ligne le : 22.10.14 par Mikamika

LIVE REPORT - METALDAYS 2014 | Tolmin, Slovénie - Du 21 au 26 juillet 2014

METALDAYS 2014 | Tolmin, Slovénie
Du 21 au 26 juillet 2014

Retour à Tolmin dans la verte Slovénie pour la deuxième édition des ‘jours du metal’ (anciennement Metalcamp). Si vous n’avez pas lu mes reviews des années précédentes, je vous fais un rapide petit rappel. Limité à douze mille personnes, le Metaldays est l’un des festivals les plus tranquilles d’Europe, loin des foules insupportables du Wacken et autres Hellfest. Niché dans un cadre idyllique au bord de la Soca (rivière de rêve aux eaux couleur émeraude), vous pourrez aussi bien vous détendre en buvant un cocktail au bord de la magnifique plage qu’aller assister aux concerts sur une des deux scènes ou encore aller vous balader dans les superbes gorges (parmi moult autres activités touristiques). De vraies vacances metal où les concerts commencent assez tard (courant de l’après-midi) pour ne pas devoir se stresser à courir en direction des scènes dès le réveil. À découvrir absolument !

Lundi 21 juillet
C’est sous une pluie battante (une fois n’est pas coutume) que nous arrivons en fin d’après-midi à Tolmin. Heureusement l’averse ne dure pas et le soleil resurgit juste à temps pour le concert d’Alcest. Comme d’habitude le postblack / rock des Français nous enchante et nous transporte. Seul petit regret, on aurait aimé avoir un peu plus de titres du magnifique dernier album (mais sans doute pas assez metal pour un festival du style). Le death metal old school de Grave n’étant pas trop ma tasse de thé, j’en profite pour vite aller monter la tente avant d’être de retour pour applaudir Children Of Bodom. Un chouette live bourré de vieux titres dont l’incroyable ‘Towards Dead End’, plus joué depuis un bon moment et qui reste pour moi une des meilleures compos du groupe. 23H15, dur de tenir encore debout après une journée passée sur la route mais que ne ferait-on pas pour Opeth ? La petite bande à Mikael Akerfeldt est en pleine forme (normal : ils ont un tour-bus, eux) et nous offre comme toujours un concert magnifique alternant titres hypnotisants (‘Atonement’, ‘Hope Leaves’) et hits à tiroir (‘Demon Of The Fall’, ‘Deliverance’). Petite mention spéciale pour ‘White Cluster’, très rare en live et pourtant incroyable. Pas de strip-tease à la plage pour nous ce soir mais un bon gros dodo afin d’être en pleine forme pour la suite.

Mardi 22 juillet
C’est les idées claires que nous nous réveillons donc le lendemain (de mon côté en tout cas, le collègue ayant de son côté un peu forcé sur la boisson). Après un chouette petit déj' au village (à volonté pour six euros), direction la plage pour un après-midi détente au soleil. C’est avec le hard rock heavy de Vanderbuyst que les hostilités commencent. Sympa mais pas exceptionnel. Le death d’Obituary me laissant de marbre, j’en profite pour aller me restaurer au stand de nourriture indienne en écoutant le black metal pas dégueu du tout des Français de Nocturnal Depression. Retour sur la grande scène pour le concert que j’attends le plus de cette édition : Borknagar ! Très rare en live, le black progressif des Norvégiens est juste incroyable. Malheureusement Vintersorg (un des trois chanteurs) n’est pas présent et c’est donc Shady Blue, chanteur de Susperia et Chrome Division, qui le remplace. Heureusement Vortex est lui présent et sa voix reste toujours magnifique. Le son est parfois un peu brouillon mais ne nuit pas au plaisir de voir enfin live des titres comme ‘Genuine Pulse’, ‘Oceans Rise’, ‘Ruins Of The Future’ ou encore ‘Colossus’. Un très très chouette moment. Fin de la soirée avec le black de Satyricon et le death de Vader qui achèvent ce deuxième jour en beauté !

Mercredi 23 juillet
J’attendais beaucoup de Space Unicorn On Fire, annulés l’année précédente à cause d’un orage violent. Eh bien grosse déception, moi qui m’attendais avec un nom pareil à voir débarquer des zicos déguisés avec paillettes et arcs-en-ciel, nous n’avons eu droit qu’à un mauvais groupe rital de heavy metal. Bref, petit tour sur la deuxième scène pour le death thrash de African Corpse (très sympa mais on aurait aimé éviter les discours pseudo-humanistes entre les titres) et le black / doom dépressif de Forgotten Tomb. Retour à la main stage pour Amorphis. Comme d’habitude les Finlandais sont en grande forme et même si leur set-list est assez basique (excepté un petit ‘Vulgar Necrolatry’ tiré du premier disque), on retrouve avec plaisir les ‘Silver Bride’, ‘Sky Is Mine’ et autres ‘The Smoke’ et ‘Black Winter Day’ en rappel. Si Volbeat n’est pas trop mon style, il est celui de beaucoup de festivaliers qui ont dû pleurer toutes les larmes de leur corps après l’arrêt du concert au bout de quatre titres pour cause d’extinction de voix du chanteur. On espère qu’ils auront pu se consoler par la petite séance after quotidienne de strip-tease à la plage.

Jeudi 24 juillet
Avant-dernier jour de festival et un temps plutôt maussade qui nous incite à passer l’après-midi sous une tonnelle à boire du vin avec des compatriotes valaisans (oui parfois Genevois et Valaisans font la fête ensemble). C’est sur le doom / stoner de Kadavar que nous rejoignons la grande scène, de quoi se motiver pour la suite de la soirée. Je n’ai jamais été très fan du thrash indus de Prong mais leur prestation s’avère très sympathique, tout autant d’ailleurs que les frenchies de Benighted qui mettent le feu à la petite scène avec leur gore death parfaitement maîtrisé. Si Moonsorrow font dans le pagan, ceux-ci n’ont rien à voir avec les groupes folk à flutiaux qu’on retrouve la plupart du temps. Sombres et lourdes, leur longues compos font mouche et nous envoient directement sur des champs de batailles viking à mille lieues des trolls dansant dans la forêt (oui je sais je suis méchant avec le folk et j’aime ça). C’est sur l’excellent black metal d’Inquisition que se termine ma soirée étant aussi fan de Megadèche que de Justin Bieber (qui se pose en headliner ce soir (NdSelena : Bieber en tête d’affiche ?), on ne sait pas trop pourquoi vu la qualité absolument merdique des lives du sieur Mustaine).

Vendredi 25 juillet
Nous voici déjà proche de la fin, c’est quand même fou comme les bons moments passent vite. Beaucoup de bons groupes pour cette cinquième journée avec en tout premier lieu les excellents Soen qui pratiquent un metal prog barré à la Tool. Vraiment chouette, tout autant d’ailleurs que les Finlandais de Ghost Brigade et leur doom mélodico-dépressif à mi-chemin entre Mastodon et Katatonia. Un show réglé comme du papier à musique avec des zicos plus que doués qui vont sans nul doute faire beaucoup parler d’eux ces prochaines années. On reste dans le dépressif (mais on aime ça !) avec My Dying Bride. Les empereurs du funeral doom nous transportent avec toujours autant de maestria dans les sphères émotionnelles sombres et glauques. Du coup rien de tel qu’un petit Heaven Shall Burn pour se remonter le moral et assister au plus grand circle-pit jamais vu qui prend quasiment tout l’espace de la grande scène. Cerise sur le gâteau, une reprise du ‘Valhalla’ de Blind Guardian version metalcore excellente et complètement inattendue. Grosse artillerie ensuite pour Sabaton qui mettent littéralement le feu à la mainstage (pyrotechnie oblige) et dont le heavy metal moderne et guerrier fait mouche à tous les coups. Enfin le meilleur pour la fin, c’est les Suédois de Tiamat et leur gothic metal, véritable croisement entre Pink Floyd et Sisters Of Mercy, qui ont l’honneur de terminer cette édition 2014 avec un sublime concert. Peut-être un des derniers d’ailleurs, le leader ayant annoncé son départ du groupe (et pour vous donner une idée, Tiamat sans Johan Edlund ce serait un peu comme Metallica sans James Hetfield). On prie pour que celui-ci change d’avis en se donnant d’ores et déjà rendez-vous l’année prochaine dans le cadre enchanteur de Tolmin !
[PsiloSyn]

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mis en ligne le : 22.10.14 par Mikamika

LIVE REPORT - HELLFEST 2014 | Clisson, France - Du 20 au 22.06.2014

HELLFEST 2014 | Clisson, France
Du 20 au 22 Juin 2014

Le bon plan quand tu vas au Hellfest, c’est de t’y prendre à l’avance dans tout ce que tu vas devoir entreprendre pour y aller : acheter les billets le plus tôt possible pour être sûr de ne pas devoir tuer un de tes potes qui a eu le pass trois jours alors que toi tu pensais avoir largement le temps, prévoir si tu vas prendre la voiture ou l’avion ou le train ou marcher jusqu’à Clisson, décider si tu es encore assez jeune pour aller dans le camping ou si tu préfères faire le vieux et dormir dans un lit douillet dans une chambre d’hôtel de la région... Bref, le Hellfest, c’est une organisation à ne pas prendre à la légère, mais ça en vaut la peine ! Et cette année fut, n’ayons pas peur des mots, excessivement mythiquement excellente ! Comme d’habitude, on ne peut que féliciter les organisateurs qui font le nécessaire pour rendre cette messe française du metal un évènement européen incontournable. Et, pour une fois, le vieil adage qui dit ‘Hellfest pluvieux, Hellfest heureux !’ fut mis au rebut tant le soleil, le beau temps et la bonne humeur furent de la partie. En parlant de temps, il eut fait plus chaud au Sahara comparé au soleil de Bretagne, mais pas souvent… On y reviendra ! Mais commençons les hostilités de rigueur.

Vendredi 20 juin
Ça commence ! La foule trépigne d’impatience avant de pénétrer sur le site, et l’entrée du festival est prise d’assaut pour obtenir le précieux sésame qu’est le bracelet en tissu garantissant les entrées permanentes des trois jours. Mais bizarrement, je vois une foule tout aussi compacte dans la file d’attente des entrées journalières. Beaucoup ont dû faire le chemin de loin juste pour voir la tête d’affiche de ce soir, les Vierges de fer, précurseurs et fer de lance du mouvement créé il y a de cela près de quarante ans déjà ! (Et pan, premier coup de vieux ! Je parie que vous aviez oublié ce petit détail. Vous en voulez un autre ? Les gamins qui rentrent cette année au lycée sont tous nés après l’an 2000 ! Eh ouais !) En rentrant sur le site, on remarque que beaucoup de choses ont changé : une place bétonnée avec une statue a été construite et des petits immeubles en tôle ont été érigés tout autour, donnant au lieu un air de vieux village du Far West américain. Il s’agit du nouveau Metal Market. Un pont traverse maintenant la route qui mène au camping, avec un nombre de marches qui suscita bien des réactions râleuses de la part de beaucoup de festivaliers éméchés, fatigués ou juste flemmards. Mais le tout est vraiment joliment fait et tant qu’il n’y a pas de boue ou de poussière, moi, ça me va (vieux con inside). Après une heure de file d’attente pour entrer sur le site des scènes, un sentiment familier m’envahit : j’ai l’impression de revenir à la maison après une année d’absence à l’étranger. On démarre directement par le plus important : chercher les jetons de consommation et se prendre un pichet de bière ! Bon, elle est toujours coupée à l’eau, mais on ne mourra pas de soif, c’est déjà ça ! Les concerts ayant déjà commencé depuis dix heures du matin et compte tenu du fait qu'il est déjà treize heures, il est temps de manger ! Et il n'y a pas de Hellfest qui tienne sans une tartine de l’enfer, alors on attaque et on déguste ! Tartine en main, pichet de Kro à la ceinture, on se rend vers la Mainstage 1, où Toxic Holocaust termine son set. Le son est bon, et la foule est déjà bien présente. Powerman 5000, groupe suivant au Mainstage 2 est un peu une sorte d’OVNI à mes yeux. D'une part parce que je ne vois pas de bassiste sur scène (cela me choque profondément, étant moi-même bassiste), et d'autre part parce que c’est très lyrique et que ça me rappelle un peu une messe que j’ai vue avec mes parents alors que j’avais neuf ans. Seulement, ce n’est pas une femme qui chante mais un gros monsieur peint en blanc en long manteau de cuir alors qu’il fait déjà bien trente-cinq degrés. Mais il faut avouer que ce n’est pas mal du tout, et la foule ne se trompe pas car c’est un océan de monde devant la scène ! Therapy? sera ensuite pour moi un des premiers groupes que je ne voulais vraiment rater sous aucun prétexte, et les Irlandais assurent envoyant leur rock teinté de punk à un public d’aficionados (comme quoi je ne suis pas le seul ancien ici !). Le reste de la journée se passe de commentaires : Rob Zombie est survolté, allant même jusqu’à se mettre debout sur les épaules du public et avancer de près de trente mètres dans la foule. Sepultura nous apporte notre bonne dose de thrash bien lourd et les mosh pits pullulent dans la fosse. Arrive le moment tant attendu où Iron Maiden prend contrôle de la Mainstage 1. Un excellent show, ils sont en forme, ça fait plaisir à voir et à entendre ! Je devais être à trente mètres de la scène et, lorsque je me retourne, je constate que je n’ai jamais vu autant de monde à un festival ! La foule remontait bien jusqu’au milieu du site ! Petite note amère : Bruce Dickinson annonce les résultats du match France - Suisse au milieu du set. On se sent tout à coup très seul en tant que pauvre Suisse entouré de Français quand on vient de se prendre un 5 - 2 dans les dents… Bref, passons ! Après deux heures de prestation rondement menée, Iron Maiden laisse place à Slayer qui, comme à leur habitude, envoient du lourd ! Il ne faisait pas aussi chaud qu’à l’Usine de Genève lorsqu’ils y sont passés le mercredi d’avant, mais ça devait être tout aussi compact à l'avant ! Après cette première journée, il commence à se faire tard, et la route pour Nantes est longue, alors on prend son courage à deux mains et on rentre à l’hôtel ! Au moins il y a une douche chaude qui m’attend.

Samedi 21 juin
Deuxième jour et nouveau record de chaleur. Même à onze heures du matin ça commence à taper. Prévoir beaucoup de crème solaire pour le Hellfest, jamais je ne pensais devoir dire ça un jour ! Et c’est déjà très chaud car on retrouve Skid Row sur la Mainstage 1 ! Dans le genre légende du glam, on ne fait pas mieux. Et j’ai même vu des jeunes chanter sur ‘Slave To The Grind’ et ‘Youth Gone Wild’. Qui a dit que le metal était générationnel ? Walking Papers, le nouveau groupe de Duff McCagan, est absolument génial, mais le premier groupe tant attendu de la journée sont les Bostoniens d’Extreme. On y va pour une heure de funk metal abrasif, de technicités guitaristiques détonantes (Nuno ne vieillit pas et ne vieillira jamais, il n’a pas changé depuis 1989) et tout ça pour célébrer les vingt ans de leur album a succès ‘Pornograffitti’. Ce fut jouissif (je ne suis pas objectif car j’adore ce groupe). La scène metal française n’est pas en reste, car Dagoba enchaîne et nous gratifie du plus beau wall of death de l’histoire du Hellfest. On aurait dit une scène de bataille tirée de Braveheart. Voyage dans les archives du rock, avec un Status Quo magistral dans le son et la performance, suivi par un Max Cavalera et son Soulfly de toute puissance. Deep Purple, véritable trou générationnel dans la programmation, arrive à réunir jeunes et vieux dans le riff mythique qu’est ‘Smoke On The Water’ (tiens, on parle encore de la Suisse en deux jours de Hellfest, c’est bien ça). Et enfin, le clou de la soirée, ceux pour qui beaucoup de gens sont venus car leur présence en Europe est un fait rare : Aerosmith. La bande à Steven Tyler ne démérite pas, et c’est un show hallucinant qui nous attend, autant au niveau musical que scénique ! Même à soixante-huit balais, il est toujours aussi magistral le Steven. Et avec une avancée de scène de vingt-cinq mètres dans la foule, c’est un peu comme si une légende venait chanter pour vous uniquement ! Avenged Sevenfold clôt cette soirée dans un live qui ferait pâlir Michael Bay tellement la pyrotechnie est démentielle.

Dimanche 22 juin
La fatigue se fait quand même ressentir en ce troisième jour de festival. Et la chaleur n’aide pas, la poussière qui se lève du site recouvre même les voitures situées dans le village de Clisson. On suffoque, on a des coups de soleil partout, mais on s’en fiche car on est heureux. Aujourd’hui, il faut en profiter, c’est le dernier jour ! On commence tôt, histoire de n’avoir aucun regret. Lofofora, In Solitude, Crowbar, Powerwolf, Seether… Ça s’enchaîne aux mainstages ! Arrive ensuite Alter Bridge, avec le fabuleux Miles Kennedy à la voix, suivi de ses comparses ex-Creed, et ça envoie du steak ! Mais je ne bouge presque pas de ma place, il y a un groupe que je veux à tout prix voir de tout près, et les voilà qui montent sur scène : Annihilator. Les Canadiens sont là pour faire du heavy metal, et dieu qu’ils le font bien ! Ça va vite, c’est gros, ça sonne, ils sont heureux d’être là et ça se voit ! La suite est un peu plus sombre et la foule se pare de noir : des festivaliers sont sortis de la tente de l’Altar et du Temple pour venir voir Dark Angel et Behemoth . Bon, perso je suis pas trop fan, alors j’en profite pour aller faire le plein du pichet, et en passant devant le stand des autographes, je vois justement Annihilator en train de signer des dédicaces ! Tant pis pour la bière, il me faut ce trophée ! Un autre souffle des années nonante monte ensuite sur scène, Soundgarden, qui nous abreuve de rythmes grunge (qui deviennent clairement stoner de nos jours, il faut se l’avouer). Vient ensuite Emperor, véritable légende vivante du black metal, qui fait basculer la Mainstage 2 dans l’occulte et le malsain. Le groupe tant attendu de la journée arrive enfin. Les fondateurs de notre église, de véritables messies dans nos contrées : Black Sabbath monte sur scène. Mais force est de constater une chose (et cet avis n’engage que moi, évidemment) : Ozzy devrait vraiment arrêter sa carrière sur une image plus joyeuse et valorisante. J’ai été sincèrement déçu par sa performance. Certains diront qu’ils ont fait un excellent concert, mais j’ai de la peine à voir les bons points dans sa performance. Certes, les musiciens furent excellents : Butler et Iommy sont toujours aussi impressionnants, mais Ozzy avait l’air vraiment gâteux (je n’ai pas d’autres mots pour le décrire, désolé). On se demandait si c’était lui qui tenait son micro ou l’inverse ! Mais bon, à plus de septante ans on ne va pas trop lui en vouloir, non ?

Conclusion
Un Hellfest de tout premier choix, une ambiance de fou encore une fois ! Des groupes plein les oreilles, des légendes, de nouveaux noms à ajouter à ma discographie, et vivement l’année prochaine, pour les dix ans du festival ! Espérons que les organisateurs vont continuer sur cette lancée et nous proposer un line-up complètement légendaire et dantesque pour fêter dignement cet anniversaire !
[Silastar]

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mis en ligne le : 22.10.14 par Mikamika

LIVE REPORT - GREENFIELD 2014 | Interlaken, Suisse - Du 12 au 14.06.2014

GREENFIELD 2014 | Interlaken, Suisse
Du 12 au 14 juin 2014

Comme chaque année, il y a un évènement en Suisse à ne pas louper ! Non, ça n’est pas le Paléo, ni le Montreux Jazz Festival. Et non, ça n’est pas non plus la fête des Schublig à Niederbipp. Je veux bien sûr parler du Greenfield ! Et cette année, c’étaient les dix ans du festival. Il fallait bien marquer le coup ! Alors, pour tout le monde, c’est Iron Maiden, Linkin Park et Soundgarden en tête d’affiche, et que ça saute ! Et comme de coutume, le Greenfield, on y va pour les groupes mais on y revient pour le camping. Toujours implanté dans ce lieu magnifique entouré de montagnes et de verdure et qui apporte aussi son petit lot régulier de pluie, les nuages ne pouvant pas s’échapper rapidement de la cuvette où se trouve le festival. Cette année, on a même eu droit à la grêle ! Mon grand-père aurait dit ‘De la grêle ? Tu veux dire des glaçons pour mon whisky !’. Mais malgré cela, rien ne put entacher ce weekend plein de bons souvenirs musicaux et amicaux. Oui, parce qu’avant tout, le Greenfield, c’est pour moi une excellente façon de décompresser avant le Hellfest (qui se déroule chaque année la semaine suivante).

Jeudi 12 juin
Étant arrivés le jour précédent, nous avions pris le temps d’installer le camping-car, les tentes, la sono de mille Watts et les canapés du salon (non je ne déconne pas, vous avez bien lu : des canapés en osier, avec coussins) et même de savourer une fondue afin d’ouvrir les hostilités correctement. Le réveil fut quelque peu difficile déjà, mais la journée est à peine commencée, et nous attaquons le petit déjeuner : croissants et bières ! Breakfast of champions ! Cependant, la météo n’est pas au rendez-vous, et les gros nuages qui s’approchent de nous ne présagent rien de bon ! Mais tant pis, on ne va pas laisser quelques gouttes de pluie nous empêcher de profiter de ce festival, ce n’est pas comme si c'était la première fois qu’il pleuvait lors d’un concert en plein air ! Les concerts commencent à 14h30, cela nous laisse le temps de nous relaxer et d'épancher notre soif. Nous l’avons d'ailleurs tellement épanchée que le temps a filé à vive allure et que lorsque j'ai regardé ma montre : 17h ! Il va falloir y aller ! Premier ‘gros’ groupe, Seether, prend la scène à six heures (haha Seether à six heures… Bref !). C’était la première fois que je les voyais en live, un bon rock inspiré de sonorités grunge, j’aime bien. Le groupe suivant, que j’attends avec impatience et qui passe dans trente minutes sur la même scène, fait que je reste sur place ; et ça tombe bien car voilà que Philip Anselmo, lui-même, apparaît lors du soundcheck, bière à la main, avec le reste de son nouveau projet : Philip H. Anselmo And The Illegals. On est curieux d’entendre ce que ça va donner. Eh bien ça commence super fort avec une reprise de Pantera (‘A New Level’) en ouverture et malgré les quelques dizaines de personnes seulement présentes face à la scène, ça moshe sévère ! Le reste de son live est puissant, direct, et comme on l’attend de la part de ‘sieur Phil : on se croirait au milieu du Bayou. Et la fin du set se termine à nouveau par une reprise de Pantera, alors on dit merci, bonne soirée, je peux mourir en paix, au revoir !
La première grande tête d’affiche du festival n’est pas forcément celle que j’attendais le plus, mais la curiosité m’appelle vers ce groupe qui possède quand même quelques kilomètres au compteur : Linkin Park. On connaît tous leurs grands tubes et, qu’on aime ou pas, force est de constater que c’est du bon son, et du bon gros live bien millimétré et cadré comme il se doit. Et, cela reste mon ressenti personnel, mais c’est un peu là que le bât blesse : 1h45 de live, c’est vrai que c’est beaucoup mais m'est avis que le cœur n’y est pas. On va alors se rattraper sur Dropkick Murphys et leur musique festive qui clôture cette première journée de festival.

Vendredi 13 juin
Second réveil difficile de la semaine : peu dormi et pas bien, ceci dû au froid glacial de cette nuit, et le fait que je ne sais pas comment mon sac de couchage s’est retrouvé hors de la tente. Il faut reprendre des forces pour cette journée et son immense tête d’affiche qui va tout démonter, les ‘Vierges de fer’ ! Ce qui est bien avec le Greenfield, c’est qu’on peut prendre notre temps pour récupérer des excès de la nuit précédente. Petit café le matin, petit déjeuner bière / croissant, barbecue à midi, des litres de bières entre les deux, bref, on reprend des forces ! 16h30, c’est Trivium qui ouvrira les hostilités pour moi, en envoyant du lourd et du gros son, bien thrash et bien compact ! Et, tout à coup, on se demande si c’est à cause du son ou pour tester notre détermination mais, une pluie gelée commence à tomber. Et cette pluie gelée se transforme très rapidement en grêle ! Aïe, ça fait mal et on se réfugie comme on le peut sous les tentes et les abris en attendant que la tempête passe. Ce fut violent au point que le toit du bar Jack Daniels s’effondra, faisant quelques blessés légers. Qu’à cela ne tienne, on ne va pas se laisser abattre et les festivaliers s’en donnent à cœur-joie dans la boue nouvelle qui s'est formée devant le mainstage (quelqu’un a dit Woodstock ? Tout ce que j’espère c’est que ça ne va pas devenir un Jonschwill, pour ceux qui se rappellent le Sonisphere de 2010 où nous en avions eu jusqu’aux genoux). La scène se prépare, une énergie palpable se fait ressentir, le monde s’agglutine, et bam ! Iron Maiden pour vous servir, dans leur meilleure forme, plus géniaux que jamais et ils ne nous ont pas déçus ! Soit ils ont compris que ça ne servait à rien de nous servir des morceaux de leur récents opus, soit ils ont dû faire un choix et ont compris que les gens payaient pour venir entendre des classiques (NdSelena : Putain de classiques dans la merde vitamine 666). Mis à part ‘Fear Of The Dark’, il n’y avait rien de nouveau ! Bruce Dickinson était en grande forme, sautant partout tel un kangourou sous ecsta, et la bande à cordes à l’arrière ont tout donné également ! Nick McBrain était en grande forme et les classiques se sont enchaînés. Bref, un des meilleurs lives d'Iron Maiden que j’ai vu, et un excellent moyen de fêter les dix ans du Greenfield, en effet ! Et quoi de mieux pour clôturer cette journée mémorable qu’un excellent set d'Hatebreed. Mais on ne va pas finir là, on va finir dans les bars, en espérant que le lendemain on arrivera à gérer le dernier jour !

Samedi 14 juin
Aïe, ma tête. Ok, je ne gère pas mais il ne faut pas se laisser abattre, on avale une boîte d’aspirine et on prend son courage à deux mains. On a des concerts à voir, mais avant cela on va reprendre un peu de forces, et la météo est quand même de notre côté avec peu de nuages et du soleil. Tant mieux, ce serait dommage de répéter la grêle d'hier. Quoique : je n’avais plus de glaçons pour mon verre de vodka pomme, donc ça n’aurait pas été de refus. Le gros morceau de la soirée c’est Soundgarden ! Curieux de savoir si le grunge porte toujours autant ses fruits auprès de la jeune génération. Mais avant cela on débute avec Clutch, qui nous offre un bon set de stoner bien lourd et bien ficelé. On enchaîne avec un autre groupe de metalcore ‘sous la pluie’, les Ricains de Memphis May Fire. Je ne suis pas forcément fan de ce genre de musique, mais ça dépote bien toutefois. Arrive enfin le gros morceau de la soirée, Soundgarden. Et encore une fois, je suis mitigé. Autant dire que les morceaux connus font plaisir à entendre mais, en général, la carrière de la bande à Chris Cornell fut, à mon goût, souvent mise en arrière de celle de Nirvana et de Pearl Jam, tous deux plus représentatifs de la période grunge. Les nouveaux morceaux font très stoner, et j’ai du mal à me mettre dedans. Ce qui fut encore plus frappant, c’est que le groupe suivant, Eluveitie, ramena plus de monde devant la scène que Soundgarden ! Bref, comme je l'ai déjà dit, je suis mitigé. Chris Cornell a toujours une voix extraordinaire, le son fut excellent, mais l’énergie manqua.

Conclusion
Comme je l'ai dit au début, le Greenfield, on vient pour la programmation mais on reste pour le camping. J’adore l’ambiance de ce festival, qui reste un peu plus intimiste que le Hellfest, mais mis à part Iron Maiden le vendredi soir, j’ai passé plus de temps à m’amuser au camping que devant la scène. Il faudra voir l’année prochaine ce que nous réserve la programmation, en espérant un poil plus de metal !
[Silastar]

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mis en ligne le : 22.10.14 par Mikamika

PREVIEW - EARTHLESS | Usine, Genève - 05.11.14

EARTHLESS | Usine, Genève
Le 05 novembre 2014
Portes : 20h00 Prix : 22.-CHF/20.-CHF Préloc./15.- CHF Membres PTR

Le rock psychédélique a été souvent comparé à de nombreuses drogues psychotropes, à tort ou à raison. Ce qui est sûr, c’est qu’avec Earhtless et son heavy/rock psychédélique, tel Hendrix sous acides en train de jammer avec Black Sabbath, on aura de la peine à ne pas décoller. Le groupe compose des titres envoûtants et puissants à la fois et n’auront aucun mal à vous transmettre leur énergie. Le groupe a également la réputation d’être un des meilleurs en live de la scène psychédélique. Vous allez me dire que je me répète, mais c’est encore une date à ne pas manquer à l’Usine, je sais, cela commence à être souvent le cas, alors on en profite pour devenir membre PTR. [Anaïspsychobiel]

www.usine.ch
www.facebook.com/earthlessrips

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mis en ligne le : 22.10.14 par Mikamika

PREVIEW - Airbourne, Bonafide | Z-7, Bâle - 10.11.2014

Airbourne, Bonafide | Z-7, Bâle
10 Novembre 2014
Show : 20h00 | Prix : CHF 49.-



Quoi ? Airbourne est encore une fois de retour en Suisse ? Mais ils sont inépuisable ces gars. Pas tout à fait comme les previews à faire sur eux, que dire de plus qui n’a pas déjà été dit des centaines de fois. Airbourne c’est la relève du hard rock à la AC/DC, ça c’est fait. Airbourne c’est un concentré d’énergie à chaque concert, ça aussi c’est dit. Airbourne c’est des mélodies qui vous trottent dans la tête des jours après leurs concerts, ok ça aussi on le sait. Alors pourquoi aller les voir encore ? Tout d’abord ils vont jouer dans la meilleure salle de concert de Suisse, ils seront accompagnés par un groupe méconnu mais pourtant excellent et qui est parfait comme première partie pour eux. Et pour finir, ce sera juste une soirée Rock’N’Roll comme on les aime, alors pourquoi se priver de se faire plaisir ?

[Indy]

http://www.z-7.ch/bandinfo.php?bandid=1275&p=k

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mis en ligne le : 19.10.14 par indy

PREVIEW - Metal All Stars | X-Tra, Zurich - 01.12.2014

Metal All Stars | X-Tra, Zurich
01 Décembre 2014
Show : 20h00 | Prix : CHF 65.-



Voilà quelque chose de nouveau dans le petit monde du Heavy Metal. Des tournées avec des superstars reprenant les plus grands hymnes du style. Une sorte de best of des morceaux interprétés par un Ultra Big Band. Intéressant comme concept et surtout le signe que la soirée s’annonce mémorable. A l’affiche de cette soirée on peut tout de même noter la présence de Zakk Wylde (BLACK LABEL SOCIETY), James LaBrie (DREAM THEATER), Geoff Tate (Queensryche), Joey Belladonna (Anthrax), Dave Ellefson (MEGADETH), Chuck Billy (TESTAMENT), Ross The Boss (ex-MANOWAR), Carmine Appice (VANILLA FUDGE, ROD STEWART), Cronos (VENOM), Vinny Appice (DIO, BLACK SABBATH), Gus G (Ozzy Osborne), Blasko (Ozzy Osborne) et Kobra Paige (Kobra and the Lotus). Difficile d’en dire beaucoup plus car le secret de ce qui va se passer exactement est assez bien gardé, tout ce qu’on peut vous dire c’est que sur le Motörboat, un concept semblable avait été mis sur pied pour remplacer l’absence de Megadeth et que les concerts avaient été de vrais coups de pieds au cul. Encore un événement à ne pas rater ! [Indy]

http://www.actnews.ch/index.asp?inc=events/index.asp&typ=Nav1&cat=26&ID=78

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mis en ligne le : 19.10.14 par indy

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