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CONCOURS TRANSIT
ELECTRON RAGE (Dookoom, Algorithm, Protohype, Aïsha Devi, L-Za)
L'Usine, Genève
25.03.2016
Pour plus d'infos : http://www.transitmag.ch/index.php?Article=6028
mis en ligne le : 16.05.10 par indy
FOLGE DEM WIND | Inhale The Sacred Poison
Code666 / Aural Music
Longtemps à la traîne, la scène black française n’a plus à rougir de ses homologues scandinaves ou anglais. Mieux ! Une poignée de groupes de l’Hexagone se prend à défricher de nouvelles terres, à l’instar de Blut Aus Nord. Folge Dem Wind compte au nombre de ces éclaireurs. De par sa démarche, surtout. Ne cherchez pas d’invocations au Malin ou de prières à Toutatis, version banquet sur ‘Inhale The Sacred Poison’. S’il est question de paganisme, ici, c’est dans une approche animiste et spirituelle, proche de celle de Negura Bunget. Musicalement, le combo au patronyme germanique se pose un peu moins de questions et balance très souvent un black passablement traditionnel. Au milieu de la tourmente, se dégagent tout de même quelques idées plus décalées. Interventions jazz, arpèges acoustiques, plages ambiancées… La tribu française n’hésite jamais à s’écarter des sentiers battus. Mais ces passages s’intègrent mal à la fureur de l’album et ne font pas oublier le classicisme de l’ensemble. On navigue entre la beauté de Negura Bunget et une version assagie de Solefald (‘Behind The Grey Veil’), sans que Folge Dem Wind aille suffisamment loin pour marquer les esprits. ‘Inhale The Sacred Poison’ n’est pas un mauvais album, loin s’en faut. Seulement l’un des moins inspirés sorti par un label à la démarche avant-gardiste jusqu’ici irréprochable. [Dave]
www.myspace.com/folgedemwindofficiel
mis en ligne le : 05.06.11 par levlic
FEN | Epoch
Code666
Agalloch en porte-lanterne, Caïna dans ses pas, la monstrueuse parade défile. Au milieu du cortège, Fen. La démo ‘Ancient Sorrow’ avait surpris par sa candeur et sa beauté. ‘The Malediction Field’ manquait encore de maturité mais portait déjà un rude coup aux arrière-gardes réacs du ‘true’ black. ‘Epoch’ met tout le monde d’accord. Tremblant comme la lueur d’une chandelle, un premier arpège se dessine sur le titre éponyme. Les sonorités black reprennent le dessus, soutenues par une batterie postrock. Le voyage va crescendo, toujours beau, toujours amer. ‘Ghosts Of The Flood’ suit le chemin inverse, explosant dès les premiers instants sur un blast-beat lointain, servi par cette production crue, pour retomber sans prévenir dans des ambiances shoegaze, à la manière d’Alcest ou Lantlôs. Le chant mélodique s’y dévoile comme l’un des points faibles de Fen. Mais cet aspect s’est considérablement amélioré depuis le premier album des Anglais, s’intégrant mieux aux compos. La preuve ? Ce ‘Half-Light Eternal’, rehaussé de violon, sculpté entre guitares acoustiques, vocaux plaintifs et basse groovy. Et si la noirceur va comme un gant aux quatre Anglais (‘Ashbringer’ est l’un des sommets d’‘Epoch’), la version acoustique de ‘The Wind Whispers Of Loss’, figurant sur l’édition limitée, prend elle aussi aux tripes, montrant un groupe capable de se tourner vers des univers diamétralement opposés. [Dave]
www.myspace.com/fenband
mis en ligne le : 05.06.11 par levlic
ENGRAINED | Deep Rooted
Steamhammer
Devinez quoi, ils sont allemands ! C’est mon mois allemand. Promis, je ne fais pas exprès. C’est juste que cette scène, incroyable il y a vingt ans, renaît de ses cendres et nous remet tous d’accord ! Cette fois, je vais vous parler de rock / hard rock, dans la plus pure tradition. Engrained est un groupe original et donnant furieusement envie de taper du pied, de headbanguer et de pogoter dans son salon, une bière à la main !!! Le tout sonne vraiment très bien, le son est impec au vu du style pratiqué. Mais ce qui étonne le plus, c’est que ce groupe est né pour faire du rock. Les influences sont multiples : je citerais Motörhead – on est loin du plagiat, on pourrait parler plutôt de cousinage – et une énergie proche du punk des eighties ! Je rajouterais même une attirance pour le psychobilly !!! Après une petite intro, on démarre sur le titre ‘Dead Man’s Hand’ et c’est déjà la fête. Le groupe confirme sur le suivant ‘See Me Running’, suivi d’un morceau un peu plus calme pour mieux repartir. Mais non, c’est une blague, ils ne font pas ça, nos amis teutons, tout droit, dans le mur et on repart !!! Arrive le tube du groupe, ‘Say Yes Mean No’, que je trouve être le titre mou de l’album, apparemment les radios allemandes ne sont pas de mon avis. La sixième piste a un nom que je vénère ‘Holiday Prostitute’. Que voilà une idée merveilleuse comme titre de chanson ! L’intro de la onzième est un bijou, ainsi que le morceau en lui-même !!! La suivante, ‘Cold And Lonesome Morning’ est un titre street punk old-school. Et on finit en beauté avec une ballade horrible, eh oui, il fallait bien qu’il y ait une petite imperfection ! Amateurs de hard rock, foncez acheter cette merveille !!! [Rock’n’Lamb]
www.myspace.com/engrained
mis en ligne le : 05.06.11 par levlic
ELANE | Arcane
Curzweyhl
Imbibé de senteurs forestières, imprégné d'imaginaire fantastique, le microcosme d'Elane laisse s'échapper quelques quinze nouvelles chansons qui, emportées par les caresses d'une brise légère, transporteront un doux moment de quiétude musical aux heureux détenteurs de leur nouvel ouvrage 'Arcane'. Véritable havre de beauté, petite bulle d'air où tout semble magique et merveilleux, ce quatrième album des Allemands contraste abruptement avec notre société moderne, ses violences, ses problèmes, son futur incertain, … Inspiré par l'œuvre de Kai Mayer, un des auteurs teutons les plus en vue de ces dernières années, 'Arcane' semble venir d'un autre temps. Pourtant bien actuel, celui-ci transcende l'art d'Elane qui signe ici un chef-d'œuvre musical doublé d'un divertissement reposant dont la fraîcheur et la positivité, certes parfois naïve, envoûte et embrasse le spectateur, l'emmenant délicatement, béat, au terme de cette virée bucolique. [Arnaud]
www.elane-music.com
mis en ligne le : 05.06.11 par levlic
EARTHSHIP | Exit Eden
Pelagic Records
The Ocean a décidément les mains baladeuses ! Mené par Jan Oberg, précédemment impliqué dans le groupe susmentionné, Earthship accueille également leur guitariste actuel. Engendré par une telle équipe, 'Exit Eden' ne pouvait être que de bonne composition. Ainsi, ce premier album arbore quelques atouts qualitatifs et techniques indéniables. Mais ce n'est pas tout, car non content d'être irréprochable dans la théorie, quand Earthship passe à la pratique de sa musique, le ressentit est tout aussi notable. Une masse musicale écrasante, un mur de son grumeleux complexe qui roule lentement sur nos oreilles pour les imprégner en profondeur de son épaisse substance. Particulièrement appréciable pour un fan de sludge metal, 'Exit Eden' possède aussi quelques arguments probants afin d'élargir son spectre d'écoutes aux autres sphères metalliques… [Arnaud]
www.wearetheearthship.com
mis en ligne le : 05.06.11 par levlic
DORNENREICH | Flammentriebe
Prophecy Productions
Entité aux multiples personnalités, Dornenreich n'a plus de preuves à fournir quant à la qualité exceptionnelle de ses compositions, toutefois, la progression dans ce sens ne semble pas avoir de limites… Chaque réalisation dévoile un travail au détail près, tout en révélant une identité propre à l'opus. 'Flammentriebe' n'échappe pas à la règle et s'impose, d'ailleurs, très vite comme un nouveau chef-d'œuvre des Autrichiens. Inspiré et captivant, ce septième album se compose d'une subtile substance black metal intelligemment alambiquée alliée à quelques influences folkloriques incorporées parcimonieusement au violon. Sombre tout en étant rafraîchissant, cet objet constitue, tout en offrant un voyage émotionnel passionnant, une arme magnifique afin de lutter contre la linéarité au sein de la scène du metal noir. [Arnaud]
www.myspace.com/mehralsdasein
mis en ligne le : 04.06.11 par levlic
DIABOLICAL | Ars Vitae
Vicisolum Productions
Trois années se sont écoulées depuis 'The Gallery Of Bleeding Art' et Diabolical revient vers ses fans muni d'un album 'fourre-tout' contenant du nouveau matériel, du live ainsi qu'une réédition de son premier EP. Affichant septante minutes et dix-sept titres de bon death / black thrashy au compteur, 'Ars Vitae' amorce l'assaut par quatre nouvelles compositions donnant un aperçu de la direction que prennent les hostilités pour le prochain album ; autant dire que ça va être goûtu ! S'en suivent donc neuf chansons extraites d'une de leurs prestations live particulièrement bien capturée. Pour finir en beauté, tel un cadeau pour les collectionneurs, les Suédois ont agrémenté l'objet d'une version remasterisée de leur premier EP 'Deserts Of Desolation'. La réalisation étant sold out, la démarche arrive à point pour tout fan désespéré. Si la plupart attendent sûrement un nouvel album, 'Ars Vitae' rendra l'attente moins pénible tout en rajoutant un peu d'écume aux babines des plus impatients… [Arnaud]
www.diabolical.se
mis en ligne le : 04.06.11 par levlic
DEVILDRIVER | Beast
Roadrunner Records
Et un de plus pour la bande à Dez Fafara ! Après le brillantissime album ‘Pray For The Vilains’, les Californiens nous reviennent encore plus motivés à faire du bruit. Le son n’a pas changé d’un iota et reste un élément typique de DevilDriver. Nous avons droit à des titres énergiques à souhait, comme en témoignent les morceaux ‘Dead To Rights’ ou ‘Hardened’. Ce nouveau bébé se veut plus violent que son prédécesseur mais garde toujours une dose de riffs bien mélodiques, savant mélange de heavy et death auquel s’ajoute une pincée de soli pour achever de faire prendre la sauce de ce ‘Beast’. Un album qui fera sûrement bouger le public en concert et, d’ailleurs, certainement un choix du groupe de produire une galette qui va secouer les ‘metalheadz’. À écouter, le titre ‘Blur’ et son riff d’intro plutôt excellent, mais aussi ‘Black Soul Choir’ et son thème à la guitare simple mais très bon. Ce nouveau venu n’apporte rien de particulièrement original par rapport aux précédents albums du groupe, mais il a néanmoins du potentiel pour devenir un de ses meilleurs opus. La cuisine DevilDriver, on aime ou on n’aime pas mais c’est quand même diablement efficace pour se défouler. [Jérémy]
www.devildriver.com
mis en ligne le : 04.06.11 par levlic
DESPITE | Clenched
Dozer Records
Ce groupe suédois formé en 1998 attendra onze ans avant de sortir son premier album,‘In Your Despite’, et, heureusement pour nous, seulement douze mois pour ‘Clenched’ leur nouvel opus. La première chose appréciable est qu’il a tout enregistré à l’ancienne, sans trigger, sans ordinateur et tout ce qui pourrait altérer le son purement live et brut de la musique ! Cela s’entend tout de suite et ça fait vraiment plaisir. La galette commence par le titre ‘Scars’ et il va laisser des cicatrices ! Pas le temps de reprendre son souffle, on arrive sur ‘Commander Of Hate’ suivi de ‘Crushing The World’, toujours sans compromis aucun !!! Leur thrash / death est vraiment efficace et va droit dans le mur, c’est dans la lignée des groupes comme Dew Scented avec une touche Lamb Of God pour l’approche du son, vraiment bon dans le genre ! On passe à la quatrième piste, ‘All The Eights’, qui renforce le sentiment qu’on est devant un bon album ! On s’offre un break de deux minutes avec ‘…Of The End’ pour mieux repartir avec ‘Bruised Machines’ et ‘God Of Flies’ ! Il ne faudrait pas oublier que l’on écoute du furieux !!! Le titre huit est vraiment le plus lourd de l’album, titre éponyme d’ailleurs. On enchaîne avec le très brutal ‘Creed Of Sin’, qui nous amène à l’ultime et mélo ‘The Cause And Solution’, ce dernier ne rendant pas hommage au groupe. Dommage, mais tout le reste est vraiment bon !!! À avoir si on est fan du genre ! [Olispitethrash]
www.myspace.com/despitegbg
mis en ligne le : 04.06.11 par levlic
DEKADENT | Venera : Trial & Tribulation
G-Records
Originaire de Slovénie, Dekadent, armé de son black métal mélodique, passe, petit à petit, les frontières de son pays afin de s'ouvrir à d'autres horizons. Avec 'Venera : Trial & Tribulation', le groupe a visiblement l'envie d'aller de l'avant, toutefois, le problème général de l'opus s'impose très vite ; la monotonie. En effet, si musicalement Dekadent possède quelques arguments certains, on a vite l'impression qu'il ne les met pas assez en avant. Quelques bonnes idées ressortent ici et là, mais le ton général de l'album demeure linéaire et 'déjà entendu'. De plus, la production un peu brouillonne renforce ce sentiment de travail inachevé, d'un disque qui aurait demandé un peu plus de maturité avant d'infliger aux masses un impact beaucoup plus important. Loin d'être mauvais sans tutoyer le génie, ce troisième long métrage des Slovènes révèle des ressources intéressantes qui, malheureusement, ne sont pas encore exploitées à cent pour cent. À suivre… [Arnaud]
www.dekadent.si
mis en ligne le : 02.06.11 par levlic
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