TRANSIT MAGAZINE - Swiss Metal Magazine

CONCOURS TRANSIT


ELECTRON RAGE (Dookoom, Algorithm, Protohype, Aïsha Devi, L-Za)
L'Usine, Genève
25.03.2016

Pour plus d'infos : http://www.transitmag.ch/index.php?Article=6028

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mis en ligne le : 16.05.10 par indy

CD - TOTAL SELF HATRED | Apocalypse In Your Heart (2011)

TOTAL SELF HATRED | Apocalypse In Your Heart
Osmose Productions



Toute personne ayant déjà prêté l'oreille à une réalisation de Total Self Hatred auparavant va certainement recevoir ce deuxième album de façon mitigée. Enfin, il y en a toujours dont les goûts resteront en accord avec une approche artistique décalée… Toujours est-il que, pour un auditeur ayant un minimum d'exigences, 'Apocalypse In Your Heart' sera perçu comme un pied de nez (pour rester poli). Le problème majeur, et immédiatement décelable, se situe au niveau de l'ingénierie sonore, qui ne possède pas plus de qualités qu'un enregistrement de répète dans un garage. Si encore cette démarche servait l'ambiance… Que nenni ! C'est crade et pour ce qui est du confort de l'écoute : il est totalement inexistant ! Finalement, que penser des compositions ? Je dirais que, dans ces conditions, il est vraiment difficile d'avoir une bonne opinion. Décevant et limite désagréable, on se dit franchement que les Finlandais avaient mieux à faire de leurs dix doigts… [Arnaud]
www.myspace.com/totalselfhatred

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mis en ligne le : 07.08.11 par levlic

CD - TOTAL FUCKING DESTRUCTION | Hater (2011)

TOTAL FUCKING DESTRUCTION | Hater
Bones Brigade Records



Voici une nouvelle offrande du batteur / chanteur de Brutal Truth, Richard Hoak. Dans le milieu extrême, beaucoup de groupes essayent de réinventer le style, avec plus ou moins de succès. TFD, quant à lui, fait le chemin inverse depuis plus de dix ans. Si les critiques et les succès d’estime suivent, le côté commercial, bien que pas mauvais, est quand même loin de celui d’autres bands. Le constat principal est que vous devez oublier pratiquement tout ce qui se fait aujourd’hui, que ce soient les sons caractéristiques de certains pays ou les influences utilisées. Durant les vingt-huit minutes que dure cet album, le retour aux sources du vieux punk anglais se voit comme le nez au milieu du front. Cet hommage passionné et sincère ravira les fans du punk sale, violent, méchant et plein de rage. Bref, celui à des années-lumière des Sex Pistols. Pour vous faire une idée, on pourrait dire qu’il s’agit d’un ‘Undisputed Attitude’ de Slayer en beaucoup plus brutal. À l’écoute, on comprend mieux d’où viennent les influences clairement death, thrash, hardcore et, par moments, même heavy des groupes plus branchés sur la tendance qui pullulent aujourd’hui, tout en restant dans une mentalité grind et sauvage. Un joli retour en arrière qui ne décevra personne et qui, même dans plusieurs années, saura fermer le clapet des nouveaux lorsque vous le ressortirez de votre étagère. [Dom]
www.myspace.com/totalfuckingdestruction

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mis en ligne le : 07.08.11 par levlic

CD - TO CAST A SHADOW | In Memory Of (2011)

TO CAST A SHADOW | In Memory Of
Kolony Records



Du metal gothique énergique, ça existe ? Oui, à l'écoute de ce 'In Memory Of' de To Cast A Shadow, nous découvrons le côté burné du metal gothique qui est, ici, couplé à un petit peu de doom ! Bon, ce n'est pas un déluge de blast beats ou de cris sanguinaires, mais on ne s'endort pas à chaque refrain. Cela est dû à la section rythmique qui apporte du poids et du dynamisme à une orchestration plutôt classique pour ce genre de tambouille. Concernant le reste, point de grandes caractéristiques à mettre en valeur ; tout l'album est travaillé avec soin et reste intéressant jusqu'à la fin sans, non plus, susciter une vague de frénésie. La voix féminine est également, comme pour la plupart des bonnes formations du genre, de très bon niveau. Plus inspiré et plus mature que 'All Alone', ce nouvel opus dévoile To Cast A Shadow sous un jour plus radieux quand bien même leur musique reste imprégnée d'une ombre mélancolique bien présente dans une atmosphère parfaitement maîtrisée. [Arnaud]
www.tocastashadow.com

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mis en ligne le : 07.08.11 par levlic

CD - THE HAUNTED | Unseen (2011)

THE HAUNTED | Unseen
Century Media Records



Surprenant, inattendu, ce nouvel opus des Suédois laisse perplexe… Fortement attaché aux premiers albums et leurs tubes dévastateurs, je ne sais que penser de ce 'Unseen' déroutant. D'une part, je suis tenté de me laisser emporter par l'indignation d'un ramollissement inadmissible lorsque l'on compare les nouvelles compos aux tueries suaves que The Haunted a pu engendrer par le passé ; et d'une autre, force est de constater que ce revirement stylistique n'est pas dénué d'intérêts. Les gens changent, les mentalités évoluent, et la musique suit le mouvement ; la vie est ainsi faite. Qu'on l'accepte ou non, The Haunted emprunte une autre voie, suivant son feeling et ses envies ; démarche tout à fait louable ! Beaucoup plus posé et accessible, le groupe dévoile inopinément un nouveau visage qui va certainement engendrer des flots d'encre ainsi qu'une multitude de réactions de tous bords. Après une écoute approfondie, même un fan endurci devra avouer que 'Unseen' possède ses atouts et mérite un certain respect ! [Arnaud]
www.the-haunted.com

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mis en ligne le : 07.08.11 par levlic

CD - TESSERACT | One (2011)

TESSERACT | One
Century Media



Autant annoncer la couleur : la première galette des British de TesseracT, projet dont le guitariste Acle Kahney fut à l'initiative en 2003, est d'une grande richesse. Il s'agit de l'EP ‘Concealing Fate’ enrichi de cinq morceaux. Pour le rapide briefing : cinq Anglais, un chant clair emo et aérien, une précision chirurgicale, des grosses ambiances futuristes et des échanges de six-cordes dans la lignée des regrettés Sikth. Leur batteur méchamment polyvalent au groove influencé par Thomas Haake est aussi carré que leur nom, renvoyant à l'hypercube quadridimensionnel, le laisse penser : nous avons affaire à des pointures de la polyrythmie ! L'ensemble est de qualité, la cohésion parfaite. Les onze titres qui constituent l'album sont difficiles à analyser car ils alternent savamment envolées mélodieuses où chant clair répond aux guitares comme sur ‘Nascent’ ou passages massifs, syncopés et super carrés. ‘Deception’ est majeur de par la diversité des modes de jeu, les nombreuses équivalences et le matraquage du batteur Jay Postones. Les structures de ‘Perfection’ ou ‘Origin’ sont significatives : aucun temps mort, les parties axées sur la voix enchaînent sur des breaks impairs à la double, comme dans ‘Sunrise’ qui mélange phrasé ‘dillingerien’ récent et breaks sirupeux. L'amateur de Textures, Periphery, Sikth ou de technicité et de mélo devra se précipiter ! Attendons de pied ferme leur venue dans nos contrées ! [zakFuric]
www.tesseractband.co.uk

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mis en ligne le : 07.08.11 par levlic

CD - TEN | Stormwarning (2011)

TEN | Stormwarning
Frontiers Records



Six ans sans album, c’était à croire que le groupe anglais Ten avait jeté l’éponge. Eh bien non ! Frontiers est passé par là et a encore réussi un des petits miracles dont il a le secret. Depuis 1996, le groupe nous avait habitués à sortir presque annuellement un album et on peut dire qu’avec la bande à mister Hughes et Vinny Burns, on était gâtés à chaque parution ! ‘The Name Of The Rose’, ‘X’, ‘The Robe’, ‘Spellbound’, autant de chefs-d’œuvre mélodiques que seuls ces Anglais pouvaient nous concocter, qui plus est, durant une période peu propice à ce genre de musique. L’hyperactif Gary Hughes n’en était pourtant pas resté là, car il avait aussi composé et produit les premiers albums de Bob Catley (Magnum) et sorti quelques opus en solo. C’est donc avec une réelle curiosité et beaucoup d’attentes que je reçois ce ‘Stormwarning’, huitième album studio de Ten. ‘Endless Symphony’ ouvre les feux de fort belle manière et l’auditeur va se sentir projeté dix ans en arrière, référence aux grands moments du groupe. Les mélodies sont purement jouissives et les orchestrations toujours aussi magiques. Pour les aficionados du heavy puissant, j’ai bien peur que Ten ne soit pas fait pour eux et si je devais faire une comparaison (qui n’est jamais raison), je citerais Dare de Darren Wharton. Les morceaux sont beaux, respirent la sérénité, les ambiances sont plutôt calmes et très apaisantes. Il faut attendre le quatrième morceau, ‘Book Of Secrets’, pour que le rythme s’emballe un tant soit peu. La voix de Gary Hughes, sans être puissante, a ce don de marquer les esprits par son timbre chaud et très chantant. Une merveille de disque sans points faibles, juste onze perles à déguster en toute quiétude ! [Etendhard]
www.tenofthebest.com

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mis en ligne le : 07.08.11 par levlic

CD - STRATOVARIUS | Elysium (2011)

STRATOVARIUS | Elysium
Edel



Après leur énorme succès au début des années 2000 notamment grâce aux albums ‘Visions’ et ‘Infinite’, les Finlandais de Stratovarius ont vécu une longue traversée du désert avec quatre albums très moyens et surtout le départ de Timo Tolkki, guitariste virtuose et emblème du groupe. On n’attendait donc plus grand-chose de leur part et pourtant… ‘Elysium’ renoue avec le glorieux passé et nous propose d’entrée un brûlot imparable avec ‘Darkest Hours’ qui nous rappelle les bons vieux ‘Hunting High And Low’ et autres ‘Black Diamond’, hits incontestables du groupe. Le son est excellent et le jeune guitariste Matias Kupianen nous ferait presque oublier ‘l’ancien’ Timo (le chanteur du groupe portant le même prénom). Un autre morceau phare du disque est sans conteste ‘Infernal Maze’ qui commence tout doucement pour devenir un véritable hymne de speed metal symphonique. Jens Johannsson (claviers) est en grande forme sur ‘Event Horizon’ mais le meilleur est pour la fin avec ‘Elysium’ et ses dix-huit minutes, le plus long titre que Strato ait jamais composé et sans nul doute le plus complexe. Un moment inoubliable de metal mélodico-progressif qui replace la barre très, très haut. Un album excellent pour commencer cette année 2011 en beauté ! [PsiloSyn]
www.stratovarius.com

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mis en ligne le : 07.08.11 par levlic

CD - SIX REASONS TO KILL | Architects Of Perfection (2011)

SIX REASONS TO KILL | Architects Of Perfection
Massacre Records



Ce groupe allemand n’en est pas à son coup d’essai, car le groupe existe depuis 1999, soit plus de dix ans. Après plusieurs démos et une signature sur le label Bastardized, leur histoire recommence maintenant si l’on peut dire, car les voilà chez Massacre ! Je ne sais pas si cela va leur donner des ailes, mais pour ce qui est de la production, elle est supérieure aux précédents albums !!! Le niveau de jeu n’est pas spécialement meilleur, mais le groupe est plus original et se détache de ses influences pour amener une musique plus intelligente, un petit peu moins brutale, point positif, on se lasse moins d’écouter ! L’album commence sur deux titres tout à fait dans la lignée des anciens morceaux du groupe, ‘dans ta gueule’ ! On retrouve des intros sur certains titres, avec même le troisième morceau, ‘False Absolution’, qui passe d’un passage ultra calme à des plans bien furieux, ou encore ‘Day Of Apocalypse’, qui après une intro calme, se transforme en un titre purement core, comme le groupe sait si bien le faire ! Le titre huit est comme les premiers, brutal à souhait, il porte le doux nom de ‘Scum Belongs To Scum’ !!! Tendresse quand tu nous tiens ! Cette rondelle de dix titres fera plaisir aux amateurs de metalcore ! Cela confirme qu’une école allemande est en train de se créer au fil des ans, avec des groupes comme Artas et Heaven Shall Burn par exemple ! [Lambigermancore]
www.myspace.com/sixreasonstokill

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mis en ligne le : 04.08.11 par levlic

CD - RED MOURNING | Pregnant With Promise (2011)

RED MOURNING | Pregnant With Promise
Bad Reputation



Groupe parisien de metalcore teinté de blues – oui, vous lisez bien – il propose un metalcore direct et sans vraiment de compromis ! Ce mélange blues / metalcore fonctionne vraiment bien. L’album commence avec le titre ‘Land Of No Light’ et son intro très particulière et se poursuit en metalcore furieux ! La deuxième piste est peut-être, avec la cinquième, la plus calme de l’album, avec plus de passages blues, le chanteur est vraiment à la hauteur !!! J’ai eu un coup de cœur pour le morceau éponyme de l’album, la sixième piste et l’intro de ‘On This Earth’, la suivante, qui contient une ligne de basse des plus efficaces ! Les amateurs de stoner and co vont adorer la huitième piste ‘Looking For The Present’, une pure bombe de bluescore, si on peut dire ça !!! Je les vois bien en première partie de Down, ils pourraient tenir tête avec des titres pareils, sans parler de similitude, que ce soit clair !!! On enchaîne avec ‘Make It To The Surface’ dans la même lignée que la précédente, suivi de ‘The Only Way Is Back’, un titre groovy avec un riff à la Pantera, du grand art ! ‘Faulkner’s Past’ pour terminer ce magnifique album sur un titre bluescore parsemé d’harmonica du plus bel effet ! Ça fait vraiment plaisir de retrouver ce jeune groupe, deux maxis et un album par le passé, car son premier opus m’avait vraiment plu de par son originalité, ainsi que la qualité de l’ensemble. On les retrouve avec autant de volonté, l’originalité est toujours présente et le son aussi, du très bon boulot !!! [Lambluescore]
www.redmourning.fr

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mis en ligne le : 04.08.11 par levlic

CD - PUTERAEON | The Esoteric Order (2011)

PUTERAEON | The Esoteric Order
Cyclone Empire Records



Entre les Suédois et le death metal, c'est une longue histoire d'amour sauvage qui ne cesse depuis des décennies et tout porte à croire que nous ne sommes pas près d'en voir la fin… heureusement, d'ailleurs ! Puteraeon illustre parfaitement ce propos ; récemment formé en 2008 par Jonas Lindblood (ex-Taetre) et quelques compères, le groupe s'attache à ses racines en développant un metal de mort gras et putride, fidèle à la longue tradition de Göteborg. Bien entendu, il ne faudra pas s'attendre ici à de l'inédit ; l'originalité est reléguée au placard pour se concentrer sur une efficacité et un dynamisme qui, il faut l'avouer, ne laissent point indifférent. 'The Esoteric Order' constitue ainsi le premier album de Puteraeon après la réalisation de trois démos. Si celui-ci ne nécessite que peu d'encre afin de le décrire, il n'en procure pas moins du plaisir qui, on se l'imagine sans mal, devrait se traduire à la perfection sur scène. [Arnaud]
www.puteraeon.com

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mis en ligne le : 04.08.11 par levlic

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