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CONCOURS TRANSIT
ELECTRON RAGE (Dookoom, Algorithm, Protohype, Aïsha Devi, L-Za)
L'Usine, Genève
25.03.2016
Pour plus d'infos : http://www.transitmag.ch/index.php?Article=6028
mis en ligne le : 16.05.10 par indy
INSOMNIUM | One For Sorrow
Century Media
Trois ans après l’excellent ‘Across The Dark’ - en nous ayant fait patienter cet été en nous gratifiant du single ‘Weather The Storm’, avec en featuring Michael Stanne de Dark Tranquillity - les Finlandais d’Insomnium sortent leur nouveau bébé. Intitulé ‘One For Sorrow’, en référence à une comptine enfantine qui raconte que, selon une vieille superstition, le nombre de pies que l’on verrait déterminerait notre chance ou notre malchance, et ce jusqu’à dix oiseaux. C’est donc tout naturellement que l’album compte dix pistes. On retrouve instantanément la ‘patte’ Insomnium : des mélodies mélancoliques, épiques, mêlées à la brutalité du death metal. J’avais été un peu désappointée en entendant le premier single ‘Through The Shadows’, qui surfait un peu trop sur la vague du ‘Down With The Sun’ de l’album précédent, et surtout par le refrain alternant voix claire et growl, qui sonnait bizarrement à mes oreilles. Malgré ce petit détail, le reste de l’album est excellent : l’intro vous met tout de suite dans le bain, les énergiques ‘Only One Who Waits’ et ‘Unsung’ vous donneront envie d’headbanger jusqu’au bout de la nuit et, si décidément vous aimez les refrains à voix claire, je vous conseille d’écouter le titre ‘Regain The Fire’. Comme dans chaque album d’Insomnium, les titres instrumentaux ont une place de choix, tel le magnifique ‘Decoherence’. La pochette est sobrement belle, des branchages et des oiseaux illustrant le côté toujours très ‘nature’ du groupe. J’aime beaucoup cet album et je le conseille, notamment à tous les fans de death mélodique typiquement suédois, avec ce petit ‘je ne sais quoi’ en plus qui fait toute la différence. À noter que, si vous voulez écouter l’excellent titre ‘Across The Dark’, il vous faudra acquérir l’édition limitée. [Coralie]
www.insomnium.net
mis en ligne le : 11.12.11 par levlic
INCUBUS | If Not Now, When ?
Sony Music
Un des groupes cultes, si on peut dire, des nineties ! En vingt années d’existence, les Californiens n’ont jamais cessé de surprendre. On les connaît surtout pour leur mélange musical, avec le brillantissime ‘Make Yourself’, qui mixe beaucoup de styles, certes assez éloignés du metal, car Incubus fait dans un style rock alternatif. Mais aujourd’hui avec ‘If Not Now, When ?’, on sera encore plus surpris, ou peut-être pas du tout, qui sait ? Nous nous trouvons réellement dans du pop rock, en tout cas sur certains titres, et un peu de douceur ne fait de mal à personne. Qui a dit que le pop rock était mal ? Ici, il y a du bon, bien que certains trouveront à redire, mais c’est la vie ! L’album enchaîne les titres, mais les morceaux ne se ressemblent pas, ce qui fait plaisir. La musique d’Incubus reste toujours aussi riche, tant sur les parties de guitare que sur le reste. Le groupe maîtrise parfaitement la technique des instruments à disposition et a énormément de talent à revendre. Une prod expressément pour ceux qui ont envie de douceur et qui veulent s’ouvrirent à d’autres styles ! [Jérémy]
www.enjoyincubus.com
mis en ligne le : 11.12.11 par levlic
SLUDGE, UNSANE | Le Romandie, Lausanne
24.06.2011
C’est dans un Romandie plein à craquer que la soirée s’est déroulée. Sludge monte sur scène 'à la maison', puisque la moitié du public sont des amis du groupe, dans une ambiance relax, peut-être même un peu trop. Ce groupe, qui est normalement un monolithe musical, en devient un performeur ordinaire à cause d'un son général et d'un chanteur un peu à la peine. La setlist est, elle aussi, un peu spéciale : un mélange des morceaux composés avec Dälek et deux titres de 'Yellow Acid Rain'. On ne peut pas être au max tout le temps mais, sans le son, un groupe comme Sludge peut donner le concert de sa vie, qu'il en aura quand même l'air minuscule. Arrivent sur scène nos lourdauds américains d’Unsane, la première bonne nouvelle étant le retour de leur ancien batteur qui, comme à son habitude, a fait un excellent concert. Ses mimiques de batteur à elles seules valent la peine de venir ! Tout le groupe est bien en place, les titres ce succèdent, le seul hic étant qu’ils n’ont pas eu le temps de faire un soundcheck, dû à l’heure d'arrivée tardive. Si cela va quand même changer la donne, ça n’altérera en rien la motivation du groupe, ni même celle d'un public déchaîné au possible ! Une prestation de qualité malgré les conditions peu adéquates, une chose est sûre : leur hardcore-punk super lourd fonctionne toujours aussi bien en live ! Et merci aux slammeuses folles qui ont mis une excellente ambiance !!! À très bientôt dans les pits ! [Lambislugdecore]
mis en ligne le : 06.12.11 par Kelly
ELIZABETH, TOMBS, THE SECRET | L’Usine, Genève
15.08.2011
Les lundis soirs à l’Usine, des soirées où l’on a de la place, pas d’attente au bar, etc. Mon cul oui ! C’est une centaine de personnes qui sont présentes pour venir partager cette soirée black / sludge / doom / hardcore ! Elizabeth ouvre le bal, avec un hardcore punk / crust metal (si si) fonctionnant à merveille, et qui aura eu le mérite de réveiller et faire bouger le public présent ; exercice plutôt balèze au vu du public genevois habituellement amorphe ! Et ils vendent leur démo sur cassette, cela mérite d’être précisé ! Arrive ensuite sur scène Tombs, un groupe bien moins joyeux, mélangeant black et sludge de la meilleure des manières avec des pointes de heavy se glissant par moments dans les riffs et qui ont la faculté de nous donner envie de se déplacer deux ou trois cervicales ! Ça groove bien, le tout est assez imparable, de la musique underground pour tous en somme. Après ces deux avalanches scéniques, une pause pour se réhydrater, c’est qu’il fait chaud ce soir et que ça bouge devant ! The Secret monte à son tour sur les planches, pour alourdir la soirée au possible, leur black furieux mélangé à du doom nous arrive dans la gueule comme un rouleau compresseur. Rarement vu les gens aussi concentrés ou excités un lundi soir, une chape de metal lourd et brutal s’est abattue sur nous, vivement la prochaine ! [Lambidoomslugecore]
mis en ligne le : 06.12.11 par Kelly
ROB ZOMBIE ⎢Les Docks, Lausanne
19.06.2011
Rob Zombie aux Docks ! Quel évènement ! Plus habitué aux gros festivals qu’aux petites salles lors de ses venues en Europe, ce concert avait vraiment une saveur toute particulière. Quelques figures connues de film d’horreur en toile de fond et c’est parti sur les chapeaux de roue, avec les musiciens investissant la scène le visage masqué. L’ambiance survoltée qu’on était en droit d’espérer n’est pas forcément au rendez-vous lors du premier morceau, sans doute le fait qu’il n’y ait pas eu de groupe de première partie y est pour quelque chose. Mais les choses s’améliorent avec ‘Superbeast’ et son riff ravageur. Malgré tout il semble manquer un petit quelque chose et Zombie le fait remarquer en demandant régulièrement au public s’il est fatigué. Il faut dire que la plupart semble simplement ne pas se rendre compte que Rob Zombie se trouve bel et bien là, sur scène, devant nous aux Docks. Mais quand on cumule John5, Piggy D., Rob Zombie et les morceaux de qualité qui s’enchaînent à toute vitesse, impossible de ne pas rentrer dans le trip. Qu’on se rassure, au moment du ‘Thunderkiss’ ou du ‘Dragula’, le monde aurait pu s’écrouler ou des hordes vampiriques venir s’abreuver du sang des jeunes metalleux innocents présents, rien n’aurait pu empêcher le circle pit de se former pour rendre hommage à l’une des figures emblématiques du metal actuel. [Indy The Living Dead Man]
mis en ligne le : 06.12.11 par Kelly
QUEENS OF THE STONE AGE | Komplex, Zurich
11.05.2011
Alors que le groupe de stoner culte, Kyuss, se reforme pour une tournée après seize ans d'absence, un des membres fondateurs du groupe décide de ne pas y prendre part pour reprendre la route avec ses 'reines'. Après s'être accordé une pause, Josh Homme décide de remonter sur scène avec les Queens Of The Stone Age et avec, en prime, une grosse surprise qui sera délivrée aux fans de la première heure à l'occasion d'une série limitée de concerts. En effet, le groupe a décidé de jouer intégralement leur premier album éponyme dans des salles et clubs plus intimistes que par le passé, dans une sorte de retour aux origines. En Suisse, il arrive que le Père Noël débarque au mois de mai et nous livre deux concerts exceptionnels en cadeaux ; une visite au nouveau club zurichois, Komplex, était donc presque une obligation ! En arrivant dans la salle, une atmosphère de gros évènement est déjà palpable, avec un parterre bourré de monde et une température tropicale de rigueur. La première partie du concert sera entièrement dédiée au premier opus, que le groupe interprétera pratiquement dans l'ordre, démarrant donc avec 'Regular John', 'Avon' et 'If Only'. L'enthousiasme du public s'ajoute naturellement à l'ambiance créée par ces morceaux et on peut se laisser aller dans un voyage entre desert rock, stoner et vintage rock. Josh Homme semble être ivre ou même sous l’emprise de substance inconnue mais, peu importe, car cela fait partie de ce trip psychédélique, il suffit de se laisser porter par l'onde musicale. 'The Bronze' - morceau produit uniquement lors de la réédition de l'album - fait aussi son apparition dans la setlist et la première partie prend fin avec : 'You Can't Quit Me Baby', sous les applaudissements du public conscient d'avoir assisté à un évènement unique ! La seconde partie du concert s'amorce avec des titres plus récents tels que : 'Battery Acid', 'Era Vulgaris', 'Little Sister' ou 'Lullabies To Paralyze'. Mais, c'est avec des morceaux plus mainstream extraits de l'album ‘Songs For The Deaf’, que le public finit par se déchaîner complètement. 'Hanging Tree', 'You Think I Ain't Worth A Dollar, But I Feel Like A Millionaire' et 'No One Knows' sont accueillis avec des ovations incroyables. Le concert touche à sa fin et nous avons l'air de sortir d'une cocotte-minute : tout mouillés, couverts de bière et fatigués. Mais damned ! Il faut absolument les revoir jouer dans un club, voire même dans un environnement encore plus restreint si c'était possible ! [Andy Gaggioli]
mis en ligne le : 06.12.11 par Kelly
KORN, STILLWELL ⎢Les Docks, Lausanne
02.07.2011
Passons assez rapidement sur la prestation de Stillwell, qui a eu surtout le mérite de présenter Fieldy (le bassiste de Korn) à la guitare et de montrer qu’il n’est pas si évident de composer de bons morceaux de rap-metal. Par contre, quelle excellente idée d’avoir programmé un DJ entre Stillwell et Korn ! Quinze minutes de hits metal à la suite vont faire monter la température et mettre en ébullition les fans présents. Quand Korn monte finalement sur scène en débutant par un ‘Blind’ sans concession, on a l’impression que le toit des Docks vient d’exploser. Puissance et intensité sont sans doute les mots qui résument le mieux ce concert et le service d’ordre n’aura pas eu beaucoup de temps de repos tant les fans semblaient surexcités. Il faut dire qu’après Rob Zombie, voir Korn aux Docks semblait une espèce de rêve inaccessible il y a encore quelques mois. Un show trop court malheureusement et qui s’est fini par un rappel d’une dizaine de minutes constitué d’un medley assez intéressant, conclu avec un ‘Y’All Want A Single’ d’anthologie et une distribution de plectres et autres peaux de batterie dédicacées. À ceux qui n’étaient pas là : oui, vous avez raté quelque chose ! [BLINDy]
mis en ligne le : 06.12.11 par Kelly
IN FLAMES | Les Docks, Lausanne
20.09.2011
Tiède, le public romand ? Les deux formations présentes aux Docks en ce mardi soir peuvent en attester. Les ‘Vous êtes tellement calmes, je n’en reviens pas’ n’ont cessé de fuser depuis la scène. La performance puissante mais bourrine et ultra-linéaire des Slovènes de Noctiferia, leur death mélodique jamais très captivant, excusent peut-être cette distance. Au vu de l’excellent concert d’In Flames, on se l’explique en revanche moins bien. Premier constat : après deux tournées très prévisibles, les Suédois ont complètement révisé leur setlist. Forcément, on retrouve de nombreux emprunts au petit dernier, ‘Sounds Of A Playground Fading’. Le concert démarre d’ailleurs sur deux nouveautés : le titre éponyme et le single ‘Deliver Us’. Les ‘hits’ sont là : ‘Trigger’, ‘The Quiet Place’, ‘Only For The Weak’ (qui parviendront même à faire se remuer les auditeurs au-delà du troisième rang !)… La vraie nouveauté vient paradoxalement des plus vieux essais d’In Flames. En exhumant ‘The Hive’, ‘Colony’ ou ‘Insipid 2000’, le groupe offre un beau cadeau à ses fans de la première heure. ça masse au premier rang mais l’arrière-garde se contente très souvent d’applaudissements polis. Aussi à l’aise qu’à l’accoutumée, Anders Fridén s’en amuse, plaisante avec le public et livre une performance vocale de premier ordre, épaulé par un Björn Gelotte en forme et un nouveau guitariste (Niclas Engelin, qui remplace Jesper Strömblad) très discret mais carré. Bref, en dehors de quelques ‘pains’ en fin de set, on trouve peu à redire. Si mauvaise performance il y a eu, c’est du côté de la salle qu’il fallait la chercher, non de la scène. [Dave]
mis en ligne le : 06.12.11 par Kelly
DREAM THEATER, ANATHEMA | Komplex, Zurich
06.07.2011
Après une prestation d’Anathema certes bonne, mais trop axée sur les derniers albums au goût de votre serviteur (heureusement qu’un ‘Fragile Dreams’ vint pimenter un peu la fin de leur court set), voici enfin venue l’heure de découvrir Dream Theater ‘nouvelle version’. En effet, après moult tournures d’événements plutôt dramatiques, le ‘dieu’ Mike Portnoy a laissé sa place à un autre ‘dieu’ de la batterie en la personne de Mike Mangini (Extreme, Annihilator), connu également pour avoir à son actif cinq records du batteur le plus rapide du monde ! Le premier titre, ‘Under A Glass Moon’, commence à peine et déjà, l’ancien Mike est oublié. Le groupe est loin d’avoir perdu au change et l’incroyable solo de batterie de Mangini ne fait que nous conforter dans cette idée. Le set aux allures de best of (un titre de chaque album) est mené de main de maître par ces musiciens extraterrestres qui, comme à leur habitude, font verser des larmes aux musiciens présents dans la salle. Le nouveau titre très prometteur ‘On The Backs Of Angels’, tiré du prochain album ‘A Dramatic Turn Of Event’, sera également de la partie et le grand final sur l’immense ‘Count Of Tuscany’, de l’excellent ‘Black Clouds & Silver Linings’ sorti en 2009, termine en beauté un set exécuté avec la précision d’un chirurgien du CHUV. Seul bémol, ‘Learning To Live’, joué sur les autres dates manque à l’appel, mais ce n’est finalement qu’un détail. Il ne reste qu’à espérer revoir DT sous la forme de ‘An Evening With’, soit une prestation de trois heures afin de profiter pleinement du talent de ces incroyables virtuoses ! [PsiloSyn]
mis en ligne le : 06.12.11 par Kelly
DILLINGER ESCAPE PLAN, COILGUNS | Bad Bonn, Düdingen
09.08.2011
Ceux qui n'étaient jamais venus au Bad Bonn ont sûrement dû se demander dans quoi ils s'étaient embarqués lorsqu'ils s'y sont rendus pour la première fois. Après avoir cheminé à travers un paysage pittoresque, on aperçoit l’énorme tourbus de Dillinger Escape Plan garé à côté du Bad Bonn. La soirée est sold-out, sans surprise. La scène de Düdingen n’est pas plus haute que soixante centimètres, permettant aux spectateurs de se retrouver littéralement nez à nez avec les musiciens. En première partie, Coilguns - formé par des membres de The Ocean – est sans conteste un groupe à taux de rentabilité optimale ; un minimum syndical, composé d'une guitare, une batterie et un chanteur, pour un effet maximal. Claire, saccadée, précise et furieuse, leur musique - que certains qualifieraient de mathcore - est magnifiquement tendue, oscillant entre moments intenses, bourdonnants et lents, et ponctuée de notes fusant à grande vitesse. Quand finalement l'explosion sonore s'arrête, tout le monde retient son souffle dans un silence orgasmique. Coilguns a beau être une formation neuve, le groupe a prouvé à tout le monde qu’il n’était pas là pour rien ! Déjà bondée, plus personne n’a pu entrer ou bouger dans la salle dès les premiers accords de Dillinger Escape Plan. Pas assez d’espace pour des moshpits, mais des pogos déchaînés au milieu desquels les membres de Dillinger ont fait du stage diving, sont montés sur le bar et ont fait des acrobaties en s’accrochant au matos fixé au plafond (pas très solide, d’ailleurs). Un son gras et lourd comme une éléphante arrivant à terme, grâce auquel même une reprise de Nirvana ne détonne pas du reste du concert. Les prochaines dates de l’année vont avoir de la peine à concurrencer ce show. [Diane]
mis en ligne le : 06.12.11 par Kelly
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