CONCOURS TRANSIT


ELECTRON RAGE (Dookoom, Algorithm, Protohype, Aïsha Devi, L-Za)
L'Usine, Genève
25.03.2016

Pour plus d'infos : http://www.transitmag.ch/index.php?Article=6028

AGNOSTIC FRONT, DEATH BY STEREO, NAYSAYER | Kiff, Aarau
03.02.2012
Portes : 20h30 | Prix : 32.- CHF
Une soirée sous le signe de la moshpart brutale qui se présente à nous de la meilleure des manières. Deux groupes pour chauffer la salle et une tête d’affiche pour la démolir !!! La soirée américaine (les trois groupes sont ricains) débute avec Naysayer, groupe pratiquant un hardcore aux racines profondément old-school, avec une touche street punk. On continuera tout aussi joyeusement avec Death By Stereo, bien connus sous nos latitudes, du fait de leurs nombreux passages en Europe, avec leur metalcore à mèche qui plaira à de nombreuses fans. Arrivera ensuite le grand moment tant attendu, la venue des boucher new-yorkais d’Agnostic Front et leur hardcore/street punk dévastateur ! Les grands-pères de la scène vont nous montrer, une fois de plus, qu’avec le temps on ne fait que se bonifier ! [Lambiel]
www.kiff.ch

PULMONARY FIBROSIS | Interstitial Lung Diseases
Mierdas Production


Du goregrind frenchy à chroniquer, le pied ! Et c'est que ça groove très très fort chez Pulmonary Fibrosis. La base dans ce milieu, c'est d'aimer les tripes et les rapports contre nature... Si vous ne vous sentez pas concernés, évitez peut-être d'investir dans l'album ! Mais revenons à nos bubons, car vraiment ici, j'ai été ravi de recevoir l'objet. Les sorties précédentes du groupe ne m'avaient pas spécialement accroché, mais là, quelle production ! Les titres sont bien évidemment des noms interminables de maladies purulentes ou autres manipulations génitales plutôt rudes (mais marrantes à imaginer), c'est le concept ! L'ensemble de la galette est assez linéaire, mais la cohésion dans et entre les morceaux est parfaite, on passe allégrement du blast ultra rapide dominé par des cris porcins au d-beat sautillant. Le chant de Yanosh est savamment souligné par les brailles façon siphon de Guyome, le batteur. Et le son est monstrueux du début à la fin. Mon petit coup de coeur ira, à la sixième écoute, au quatrième morceau au doux nom de ‘Pyogenic Eroded Slaughtering’, avec en deuxième position ‘Slimy Liquid Enema Erupts & Gleams’ pour le poum-tchack des plus dansants. Grosso modo, ‘Interstital Lung Diseases’ est une sacrée baffe pleine de groove et de sang, qui donne envie d'aller les voir sur scène dans une ambiance façon Obscene Extreme. Je conseille fortement cet album à tous les goreux qui adulent Jig-Ai, ainsi qu’à tous les amateurs de son très très gras, qui pourront certainement y trouver leur bonheur. Notez également pour info que l'artwork est signé par Luisma d'Haemorrhage. Si vous êtes friands de gore chirurgical peu hygiénique, Pulmonary Fibrosis est pour vous ! Gruik. [zakFuric]
www.myspace.com/pulmonaryfibrosis

ONEHELL | You Can Be Free
Do Majeur Prod.
Frenchcore pt. 3 : Avril sera le mois de la scène française apparemment ! Cette formation de hardcore a vite fait parlé d’elle en tournant le plus possible et en jouant dans de nombreux festivals. Après un premier album, ils changent de label et sortent cette démo trois titres. Le groupe n’a pas radicalement changé, il a évolué pour nous présenter un hardcore teinté deathcore par moment. Le style est efficace, les morceaux puissants. Le hic vient de la production, qui ne leur rend pas hommage, le côté ‘live’ est perdu et cela manque beaucoup, surtout au vu du jeu de nos compères ! Amateurs de hardcore cette démo est pour vous, afin de patienter jusqu’au prochain album. [Lambifrenchcore pt.3]
www.myspace.com/onehellband

ASHKA | Ritual
M & O Music
Frenchcore part 2 ! Une nouvelle formation est dans la place, c’est rapide, furieux, compos bien travaillées, sans perdre le côté ‘live’, une petite bombe dans la scène frenchcore. La production est bonne, tous les instruments sont parfaitement audibles, ça fera un bassiste heureux de plus. Les titres s’enchaînent avec rythme et puissance, jusqu’à la quatrième piste, où l’on pourra souffler une première fois. Arrive ‘Struggle’, un titre lourd de chez lourd qui amène le titre bulldozer ‘Sarcophage’ ! Ils en veulent les frenchies. Pour avoir vu des vidéos de live, croyez-moi ça envoie ! Les deux derniers titres viennent confirmer la qualité, avec des alternances brutalité / mélodie de bonne facture. On attendra de pouvoir apprécier en live. Une pure rondelle de frenchcore, amateurs, régalez-vous. [lambifrechcore pt. 2]
www.myspace.com/ashkamusic

AD PATRES | EP
Autoproduction
Groupe français, venant tout droit de Bordeaux, Ad Patres nous montrent ici sur leur premier album promo, qu’ils n’ont rien à envier aux plus grands. Jouant un death brutal, tout en finesse, leurs compos sont carrées, et surtout diablement efficaces. Leur son ferait presque penser à du Dying Fetus, et c’est que du bonheur. L’enregistrement a été réalisé par Mathieu Pascal, qui a notamment travaillé pour Gorod (rien que ça...). On retrouve tous les bons ingrédients qui font le bon death, de la rapidité, du riff, du blast et une bonne voix bien grasse. Un album bien trop court, c’est dommage, car on en redemande. Cette première prod laisse présager que du bon pour la suite, avec espérons un album complet à la clef, qui fait saliver d’avance. [Jérémy]
www.myspace.com/adpatresdeathmetal

PAIN OF SALVATION | Road Salt Two
Inside Out Music


Un an après le brillantissime ‘Road Salt One’ qui a connu un franc succès, Pain Of Salvation sort la seconde partie qui avait été annoncée. La première partie était donc excellente, maintenant voyons voir un peu ce que donne cette suite et fin. On commence et déjà l’ambiance fait directement suite honorable au premier opus, ce qui est vraiment une bonne nouvelle. Nous avons toujours cette atmosphère rock, oscillant du plus soft au plus enragé et, niveau guitares, les amateurs de cet instrument ne vont pas être déçus. Ce second album se différencie peut-être légèrement du premier, doté de plus de légèreté et contenant plus de mélanges en termes de sonorités, mais en gardant toujours cette même ligne directrice que le groupe s’est imposée. Par moments, l’album me fait penser à certaines musiques de films tirées de westerns. Pain Of Salvation a toujours su produire une musique très riche, état de fait que l'on le ressent d’autant plus avec ces deux dernières galettes de qualité. [Jérémy]
www.painofsalvation.com

OUTLOUD | Love Catastrophe
AOR Heaven



Un bruitage d’une aiguille qui arrive sur un microsillon introduit le nouvel album d’Outloud. Cela n’est évidemment pas dû au hasard. En effet, le groupe grec a trouvé dans les eighties sa principale inspiration. Et c’est vrai qu’avec son premier album sorti en 2009 (‘We’ll Rock You To Hell And Back Again !’), la bande au batteur Mark Cross (Firewind, At Vance, Nightfall…) et au guitariste-claviériste Bob Katsionis (avec un CV aussi long que Sarkozy est petit) a fait très fort et nous a transportés en pleine période Bon Jovi des débuts. Ça faisait du bien par où ça passait et c’est avec pas mal d’attente que j’ai introduit ce ‘Love Catastrophe’ dans la platine. Et l’auditeur se rendra vite compte que la recette n’a pas changé d’un iota. Bob et ses acolytes sont toujours aussi scotchés aux eighties et ont pondu de véritables brûlots de hard mélodique hyper entraînants. Il y a vingt-cinq ans, le groupe aurait certainement eu beaucoup de peine à s’extraire de la masse des groupes à pratiquer ce style (Bon Jovi, mais aussi Michael Bolton, Icon, Aldo Nova, Tobruk, pour n’en citer que quelques-uns). En 2011, même si le style vit une sorte de come back, la place est beaucoup moins bondée et Outloud s’inscrit comme l’un des chefs de file de cette renaissance. ‘Love Catastrophe’ est aussi bon que son prédécesseur et des morceaux comme ‘Falling Rain’, ‘Live Again’ et surtout ‘Waiting For Your love’ possèdent tous les ingrédients pour vous transporter au septième ciel. La voix chaude et claire de Chandler Mogel (Legion) colle parfaitement à cette musique et arrive même à la sublimer tant elle est belle et pure. Aucun morceau ne fait baisser la moyenne qui se situe, au final, tout près des sommets. Avec Outloud, on se rapproche tout simplement du paradis ! À ne rater sous aucun prétexte ! [Etendhard]
www.myspace.com/outloudtheband

NORBERT KRIEF | NoNo
XIII BIS Records

J’avoue que cet album tant attendu me faisait envie, depuis le temps qu’on priait pour le voir sortir, et vu la longue carrière de l’artiste, je me demandais ce qu’il nous réservait. Désolée, mais pour une fois je reste très perplexe à l’écoute de la première piste qui me rappelle beaucoup trop un autre titre. Le refrain est certes différent, mais les riffs… Bien, passons ! Que cela n’influence pas votre opinion perso. Si vous êtes à la recherche d’un bon album rock, teinté de blues, avec des titres mélodiques, du bon easy listening, des refrains catchy, cet album est pour vous ! Ce qui est à mettre en exergue avant tout sur cet album, c’est bien sûr la guitare ; je vous recommande tout particulièrement l’intro de ‘Vagabondage’, on oublierait par moment que son interprète est français… Il aurait tout à fait sa place dans un festival dédié à la guitare. On espère maintenant qu’il ne faudra pas attendre encore vingt ans avant la prochaine galette. [Suzy]
www.nonokrief.com

NOCTEM | Oblivion
Rising Records

Le black death est merveilleux, le black death est magnifique ! C’est ce que Noctem veulent nous démontrer ici avec leur nouvel opus. ‘Oblivion’ ne fait pas dans la dentelle et va droit au but. Certains passages nous feraient penser à du Behemoth, mais sans pour autant tomber dans une copie du groupe polonais, les Espagnols nous montrent ici toutes les cartes de leur jeu. Un jeu tout en puissance qui tourne à pleine vitesse sans jamais faillir. Leur musique a du nerf, et surtout du riff. Plusieurs minutes passent et jamais le feu sacré ne s’éteint, on dira même que leur inspiration gagne du terrain. Les voix se fondent parfaitement au milieu du décor et crachent toute leur énergie et leur rage. Puisant dans leurs styles de prédilection, l’exercice est réussi, et donne envie d’écouter encore et encore. [Jérémy]
www.myspace.com/noctemofficial

NIGHT RANGER | Somewhere In California
Frontiers



Et un groupe des années folles de plus sous la bannière Frontiers, un ! Quand je parle d’années folles, c’est bien évidemment les eighties auxquelles je pense, du moins pour le hard mélodique. Et les Américains de Night Ranger étaient parmi les groupes qui comptaient en ce temps-là. Avec son premier disque, ‘Dawn Patrol’ (1983), il crée même la sensation. ‘Don’t Tell Me You Love Me’ atteint le top quarante dans le Billboard. Mais c’est surtout avec son successeur, ‘Midnight Madness’ (1984), et son tube ‘Sister Christian’ qu’il grimpe dans le top dix des charts. C’est simple, les trois premiers albums du groupe, dont ‘Seven Wishes’ (1985) sont certifiés platine et le quatrième, ‘Big Life’ (1987), est encore vendu à plus de huit-cent mille exemplaires. Avec les principaux compositeurs, Jack Blades et Brad Gillis, ça cartonne plutôt deux fois qu’une ! Mais, à l’instar de tous ces groupes qui ont illuminé la FM durant plusieurs années, les années nonante vont être dévastatrices et Night Ranger se met au courant alternatif, ne sortant que trois albums moyens durant la décennie et connaissant aussi plusieurs changements de line up. Le bassiste Blades quitte même le groupe pour former un duo de choc avec Tommy Shaw de Styx. Le chant du cygne semble être ‘Seven’ sorti en 1998, du moins discographiquement parlant, car le groupe continue de tourner aux États-Unis. Mais c’était sans compter sur les Italiens de Frontiers qui ont fait de la résurrection des anciennes gloires leur marque de fabrique. ‘Hole In The Sun’ sort en 2007 et s’accompagne d’une tournée triomphale au Japon, pays qui voue un véritable culte à tous ces groupes issus des années huitante. Les trois membres fondateurs, MM. Blades, Gillis et Kelly Keagy, sont toujours là et ils sont maintenant accompagnés par le guitariste Joel Hoekstra et le claviériste Erik Levy. La magie a certes disparu mais le trio a encore de beaux restes et sait toujours composer de petites perles, à l’instar du slow ‘Time Of Our Lives’, qui nous renvoie presque trente ans en arrière ou des entraînants ‘No Time To Lose Ya’ et ‘It’s Not Over’ qui vont faire rocker les mamies dans les chaumières. ‘Somewhere In California’ est certainement le meilleur album du groupe depuis plus de vingt ans et cela mérite d’être signalé. Après Y&T et Journey, c’est au tour de Night Ranger de signer un retour gagnant ! [Etendhard]
www.nightranger.com