| |||||||
Accueil | Agenda | Concerts | CD | Articles | Le Mag | Forum | Photos |
|
ARMORED SAINT | La Raza (2010)
Metal Blade Records
Armored Saint, voilà un nom surgi du passé. Le groupe fut formé en 1982 dans la très prolifique ville, à l’époque, de Los Angeles. N’ayant pas connu le même succès que des Metallica et autres, Armored Saint a toujours été considéré, malgré tout, comme un très bon groupe grâce entre autres à son excellent chanteur John Bush. Mais oui, vous savez, celui qui a été la voix d’Anthrax depuis 1992 jusqu’à ce que le groupe préfère faire un retour en arrière en réintégrant Belladonna. En écoutant ce nouvel opus des Saint, on s’aperçoit à quel point la voix de Bush a influencé le son d’Anthrax durant toutes ces années, une voix puissante, profonde et reconnaissable entre toutes. La voix est tellement imposante que parfois on peine à savoir si on écoute un album d’Armored Saint ou un album d’Anthrax période ‘Sound Of White Noise’. Ceci dit, les Saint ont avant tout fait cet album pour s’amuser, sans prise de tête, et le résultat est un album sympa, mais sans grande surprise. Par contre les fans de la voix de John Bush seront aux anges. [Indy]
www.myspace.com/armoredsaint1
mis en ligne le : 25.05.10 par graber
ANTARES PREDATOR | Twilight Of The Apocalypse (2010)
Battlegod Productions
Encore une fois, l’habit ne fait pas le moine : avec son logo à la Sadistik Exekution, et son line-up formé d’ex- Keep Of Kalessin, Scariot ou Belphegor, ce premier album d’Antares Predator nous est vendu comme du black / thrash. Sauf que par black / thrash, la plupart d’entre nous pensera à des groupes suant la bière par tous leurs pores, comme Desaster, Aura Noir, Razor Of Occam… alors qu’Antares Predator est ni plus ni moins qu’un groupe de black semi-symphonique reposant sur des riffs thrash. Et je vais lâcher un gros mot : Dimmu Borgir. Prenez les riffs thrash (et propres) de Silenoz voire Galder, qui sont de vrais thrasheurs old-school dans l’âme, accélérez-les un peu, rajoutez quelques claviers bien moins grandiloquents que ceux de Mustis, un batteur qui blaste à fond les gamelles, et vous aurez votre ‘Twilight Of The Apocalypse’. Ajoutez à cela un son nickel, clair et propre comme un sou neuf, des titres qui se laissent enfiler aussi facilement qu’une locataire de vitrine rouge, et vous aurez au choix, soit un album excellent de black thrashy (ça c’est si vous cherchez un truc un peu plus rebelle que le seul black sympho de supermarché que vous écoutez tous les jours), soit un album de bonne qualité mais ô combien putassier. [Thomas Bonnicel]
www.myspace.com/antarespredator
mis en ligne le : 25.05.10 par graber
ANNOTATIONS OF AN AUTOPSY | The Reign Of Darkness (2010)
Nuclear Blast
Présenté comme un groupe de deathcore, vous vous rendrez compte après quelques écoutes que c'est plus que cela. Dans le premier titre, le final nous rappelle que Morbid Angel n’est pas loin. Ce qui est étonnant c'est que ce morceau est le seul à bénéficier de cette influence. Le reste de l’album est plus deathcore traditionnel. La surprise vient de la caisse claire. Mise en avant par rapport aux autres instruments, elle rappelle le mixage de certains groupes de grind, donnant une impression de rapidité supplémentaire lorsqu’elle est employée. Si une certaine lassitude commence à se faire entendre chez le néophyte du genre, un interlude de black metal dépressif vient nous désarçonner. La suite, elle aussi, change de registre en passant du death tout ce qu’il y a de plus classique, à une double grosse caisse. Tout ceci est valable jusqu’à l’avant-dernier titre où le groupe change encore une fois son fusil d’épaule. Un death bien plus lent, plus lourd, mid tempo, vient conclure un album somme toute agréable à écouter. La production, elle aussi, nous prend à contre-pied. Le groupe ne cherche jamais à imposer les basses pour attirer un public suivant les tendances. Au contraire, le son semble dater d’il y a quelques années sans pour autant être faible ou ringard. Sans être absolument indispensable, AOAA réalise un second album de bonne facture. [Dom]
www.myspace.com/annotationsofanautopsy
mis en ligne le : 25.05.10 par graber
FEAR FACTORY | Mechanize (2010)
AFM
Le groupe a vécu son heure de gloire en 95 - 96 avec les albums ‘Demanufacture’ et ‘Obsolete’. À partir de cet instant, les problèmes de line-up, de maison de disques et l’ajout d’eau dans leur vin ont fait retomber l’intérêt des fans, cela depuis ‘Digimortal’. Une question me vient à l’esprit en écoutant l’album : est-ce que cette fusion electro metal a encore un sens aujourd’hui ? Passé l’effet de mode des années nonante, le genre est quelque peu devenu désuet de nos jours. Cela n’arrête pas le groupe, qui semble être revenu au passé, vers sa belle époque. Burton C. Bell et sa bande ont toujours des passages mélodiques, mais ils sont mieux amalgamés à la puissance des titres. Les breaks, en quantité plus qu’industrielle, les morceaux saccadés, hachés, rentre-dedans et directs emplissent cet album qui fera plaisir aux fans de la première heure. Ceci, pour les sept premiers morceaux. Les deux derniers titres, entrecoupés par une piste instrumentale de nonante secondes, sont, quant à eux, beaucoup plus mélodiques et se rapprochent plus de ce que plein de groupes font aujourd’hui, les rendant suffisants, mais dispensables. Si vous êtes réfractaires à ce groupe, cet album ne changera pas la donne. Si vous aimez les deux albums cités en début de chronique, ‘Mechanize’ peut être vu comme une seconde chance pour le groupe. [Dom]
www.fearfactory.com
mis en ligne le : 22.05.10 par indy
VAN CANTO | Tribe Of Force (2010)
Napalm Records
Ce nouvel opus est le troisième de Van Canto, l’incroyable groupe de metal vocal. Il faut en effet assister à un de leurs lives pour se rendre compte de l’extraordinaire faculté de reproduction des instruments que recèlent ces voix. À la seule écoute de l’album, le doute serait permis, comme par exemple la ‘guitare vocale’ du solo de Ross sur ‘Lost Forever’ vers les trois minutes ! Fidèles à leur formule magique, les six Allemands se sont encore surpassés pour nous présenter deux covers, dont l’impressionnant ‘Master Of Puppets’ de Metallica, mais surtout onze nouvelles compositions à l’image du morceau titre ‘Tribe Of Force’. On y entend la magnifique voix d’Inga, qui parfois vocalise, et l’impressionnant organe de Sly sur un fond instrumental construit par les seules voix de leurs comparses Ross, Stef et Ike, si l’on excepte la vraie batterie tenue par Bastian. Les morceaux sont variés et l’ensemble n’est jamais ennuyeux. Si on ajoute la participation de nombreux et remarquables invités comme le grand Tony Kakko de Sonata Arctica sur ‘Hearted’, on frise la perfection. Un fantastique album qu’il ne faut surtout pas manquer d’écouter et réécouter à l’envi, en notant qu’une version limitée inclura un DVD bonus de sept titres ‘Live At Wacken 2008’. [Pascal]
www.myspace.com/vancanto
mis en ligne le : 22.05.10 par indy
KRUGER | For Death, Glory And The End Of The World (2010)
Listenable Records
Alors ici, un petit avertissement est de mise ; Kruger est une bestiole sonore qui ne s’apprivoise pas aussi facilement en une seule écoute. Cependant, à la première approche, on a déjà assez d’éléments convaincants pour réitérer l’expérience et plonger plus profondément dans le microcosme de ce quartette suisse particulier. Évidemment dans le cas où on s’ingurgiterait ce sludge / death’n roll de façon attentive ! Dans cette épaisse couche de son qu’est ‘For Death, Glory…’ se tapit une âme subtile et sombre qui, si comprise, révèle quelques atours fort attrayants rappelant parfois légèrement l’univers de Gojira sans pour autant s’en inspirer au point d’en être une pâle copie. La voix, assez criarde et rauque, quant à elle, pourrait vite paraître gênante pour quelques oreilles un peu difficiles. Quoi qu’il en soit, voici un quatrième album qui témoigne d’un travail minutieux et qu’on se doit, donc, de déguster avec sagesse. [Arnaud]
http://www.kruger.ch
mis en ligne le : 20.05.10 par indy
AIRBOURNE | No Guts, No Glory (2010)
Roadrunner Records
La déferlante Airbourne est à nouveau à l’assaut du monde, et tel un tsunami elle va tout ramasser sur son passage avec son rock’n roll endiablé, celui-là même que tu dois écouter en boucle. Seule ombre au tableau, le groupe a commencé à avoir le sens des affaires : un CD standard avec treize titres, ainsi qu’une édition limitée avec cinq titres bonus. Encore une fois, on a droit à un peu plus d’une heure de riffs, de bière, d’histoires de nanas, de foire et de décadence rock’n roll à l’australienne, le soleil en prime. Des titres comme ‘Born To Kill’, ‘Raise The Flag’ ou encore ‘Back On The Bottle’ nous chauffent le cœur et font bouger nos pieds. ‘Overdrive’ est une compo digne des frères Young, c’est rythmé, répétitif, et les paroles sont faciles à retenir. Et puis, avec ‘Blonde, Bad And Beautiful’, tu es obligé de reprendre le refrain en le chantant à tue-tête ! Les bonus, eh bien ils sont là pour que tu passes un bon moment, que ça soit dans ta bagnole, ton salon, ton bar préféré, ou dans toutes les salles de concert obscures où tu devras te battre si tu veux rester devant. Les inspirations, plutôt simplistes, d’Airbourne sont omniprésentes dans leurs textes, leurs compos et aussi dans la réalisation du booklet, mais tu sais quoi, je m’en fiche, leur musique me met de bonne humeur et donne envie de faire la fête. Pas besoin d’être compliqué. Allez, respire, détends-toi, ne réfléchis pas trop et rappelle-toi : ‘It Ain’t Over Till It’s Over’ ! [Suzy]
http://www.airbournerock.com
mis en ligne le : 16.05.10 par indy
TRANSIT MAGAZINE
Design & Webmonstering by Pat.O
Contact: info@transitmag.ch