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CONCOURS TRANSIT
ELECTRON RAGE (Dookoom, Algorithm, Protohype, Aïsha Devi, L-Za)
L'Usine, Genève
25.03.2016
Pour plus d'infos : http://www.transitmag.ch/index.php?Article=6028
mis en ligne le : 16.05.10 par indy
ALTAR OF OBLIVION | Grand Gesture Of Defiance
Shadow Kingdom Records
Le Danemark, un pays plein de contradictions politiques, géographiques et historiques, un peuple qui découle d’une histoire riche en péripéties, mais un pays qui a également une scène active. Preuve en est faite avec cet ovni qu’est Altar Of Oblivion, le groupe mélange epic doom, heavy eighties, chant sabbathien, période seventies, au service de textes traitant de guerre, en essayant de retranscrire les ambiances du champ de bataille. Eh oui, rien que ça ! Là où ça coince, c’est que le tout sonne vraiment trop light pour du doom, même epic, que le chant est bien trop clair et loin de rendre le tout cohérent. On ne peut nier de bonnes idées à la composition, mais rien de transcendant non plus. Les influences Candlemass et Mercyful Fate sont présentes, mais ne rendent pas hommage à ces grands noms du heavy sombre, loin de là. La formation est jeune, le groupe a été fondé en 2005, laissons-leur le temps de mûrir leurs compositions, de trouver leurs marques, en attendant, jetez-y une oreille tout de même, vous vous ferez votre idée sur ces six longs titres. [Lambilivion]
www.myspace.com/altarofoblivion
mis en ligne le : 19.11.12 par levlic
SAGA | 20/20
Edel
Ce groupe canadien appartient à une génération dorée qui a vu le rock de son pays dominer le monde, celui des Rush, Helix, Coney Hatch, Wrabit et autres April Wine. À la fin des seventies et début des eighties, le Canada pondait les groupes à succès comme plus tard la Scandinavie ou l’Allemagne. Tous les styles étaient représentés et Saga était passé maître dans le progressif mélodique à consonance symphonique. Les frères Ian et Jim Crichton et le chanteur Michael Sadler avaient créé leur son, et ceci dès leur premier album éponyme sorti en 1978 : un mélange de guitares et de claviers aériens, une voix inimitable, le tout sur des mélodies imparables et des rythmes travaillés. La suite n’a fait que confirmer cette excellente entrée en matière et les albums se sont succédé à un rythme très soutenu d’un par année jusqu’en 1983 et ‘Heads Or Tales’, l’un des grands succès du groupe avec ‘Worlds Apart’ sorti deux ans plus tôt. Si vous ne connaissez pas Saga, commencez par ces deux albums, très représentatifs du son et de l’esprit du groupe ! Puis les choses ont sensiblement changé durant les nineties et les années 2000, une période peut-être moins réceptive à ce genre de musique mais aussi en raison d’une orientation artistique plus progressive et aventureuse choisie par le groupe. Saga n’est pour ainsi dire plus rentré dans les charts, à l’exception de l’Allemagne, depuis une vingtaine d’années et n’a plus vraiment défrayé la chronique jusqu’au départ de son chanteur mythique en 2007 et son remplacement par Rob Moratti (Final Frontier, solo) présent sur ‘The Human Condition’ sorti en 2009. Avec ce ‘20/20’, le vingt et unième album studio, le groupe enregistre le retour de Michael Sadler et l’aventure semble continuer comme si de rien n’était. Saga reste Saga, sa musique ne cesse de se renouveler et d’explorer de nouvelles contrées artistiques, tout en gardant un son reconnaissable entre tous. Si ‘20/20’ ne décevra pas les convaincus et les fans du groupe, il aura toutefois de la peine à en rameuter de nouveaux tant sa musique est devenue exigeante. Pour initiés ! [Etendhard]
http://sagaontour.moonfruit.com
mis en ligne le : 19.11.12 par levlic
PURIFICATION | A Torche To Pierce The Night
Bastardized Records
Formation italienne de hardcore, le groupe propose ici son cinquième disque, mais son deuxième album, c’est le genre à sortir des ‘reissue’ de tout ce qu’ils font sous un autre nom. Leur metalcore est efficace, sans plus, mais là où le bât blesse, c’est au niveau du son, très heavy, mais très plat, aucun groove, pour un groupe hardcore c’est passer à côté du but à atteindre il me semble. Seconde chose extrêmement dérangeante, ils n’ont pas de batteur ! Du hardcore avec une boîte à rythmes, non mais sérieusement, où va la musique, mes amis ?! L’envie de faire un truc qui brasse est là, on le sent bien dans la manière de chanter, mais la production est tellement mauvaise que ça casse tout ! Le groupe est vegan straight edge jusqu’au bout des ongles et milite énormément au travers de sa musique, si cela vous concerne, il peut s’agir d’une motivation supplémentaire. Je vous conseille de ne même pas vous abîmer les oreilles à l’écoute de cette rondelle. [Lambiflatcore]
www.myspace.com/purification
mis en ligne le : 12.11.12 par levlic
NORSKA | Norska
Brutal Panda Records
Voilà une nouvelle formation (il s’agit de son premier disque) qui va faire parler d’elle ! Un savant mélange de doom / sludge et de plans à la High On Fire ou même à la Converge par moments ! Eh oui, tout ça en même temps, encore un ovni dans la scène. Dès l’entame du disque, avec la piste 'Amnesia', trop courte, à peine six minutes, c’est vraiment court pour du doom, on en prend plein les oreilles. Ce qui est bien avec ce groupe, c’est qu’il ne cherche pas une lourdeur abyssale, juste à produire le meilleur sludge / doom possible, la lourdeur n’est pas une fin en soi et ils le prouvent avec la seconde piste 'Nobody One Knows' et le font tout du long. Les influences posthardcore sont présentes et amènent de très bonnes choses aux morceaux. Amateur de mélodies lourdingues, de joie monolithique, ce disque fera du bien à vos esgourdes ! [Doombiel]
norska.bandcamp.com
mis en ligne le : 12.11.12 par levlic
MOONLESS | Calling All Demons
Doomentia Records
Pour parler d'un groupe, il est souvent plus simple d’avoir un peu de recul et de pouvoir comparer le nouvel opus avec les précédents albums. Difficile dans le cas des jeunes Danois de Moonless car il s’agit de leur première galette, en dehors d'un maxi vinyle tiré à cent copies et qui n’a jamais franchi les limites de leur ville natale, Copenhague. La seconde raison est que, dès la première note, leur mélange heavy seventies, stoner, psychédélique et doom passe comme une lettre à la poste. Le chant est tellement naturel sur les titres que l’on ne pourrait s’en passer et un son qui amène le groupe encore plus haut nous aide ainsi à partager leur trip musical. Le premier titre ‘Mark Of The Dead’ qui nous met directement dans l’ambiance et sans fioritures, n’est pourtant qu’un avant-goût de cet album six titres (quarante minutes tout de même) qui est un petit bijou dans l’écurie stoner / doom. En effet, le second titre, ‘Devil’s Tool’, nous plonge dans un morceau hypnotique, frisant avec une écriture doomesque mais qui ne manque de groover à aucun moment ; le solo de gratte est bien amené et donne une profondeur supplémentaire au titre, ainsi que le chant qui semble arriver à la limite de l’explosion, bien placé et important en tous points. ‘Horn Of The Ram’, ainsi que le titre éponyme ne font que rajouter une pierre à l’édifice déjà bâti, sans en faire trop, ni perdre en intensité. On plonge de plus en plus dans les abîmes du doom, avec une touche rock terrible pour ‘Calling All Demons’, mais le son et la voix gardent une constante définitivement stoner. C’est ce savant mélange qui nous amène à en vouloir encore et encore. ‘The Bastard In Me’, titre ultra groovy et sans doute le plus heavy de l'album, doit beaucoup à Black Sabbath et me fait un peu penser à du Clutch sur les guitares mais, comme on dit, tout cela est pour la bonne cause. ‘Midnight Skies’, morceau le plus psychédélique et profond de l'album, clôture à merveille ce voyage initiatique en terre stoner. Jetez-vous sur ce bijou, votre cerveau en a besoin ! [Lambimooninabyss]
www.facebook.com/moonless666
mis en ligne le : 12.11.12 par levlic
MARILYN MANSON, ROB ZOMBIE | St. Jakobshalle, Bâle
Le 11 décembre 2012
Portes: 17h00 | Show: 19h00 | Tickets: CHF 73.00
Au début des années deux mille ce concert aurait été l’apothéose, le délire total pour les fans de shock rock, gothiques et fans d’indus. Marilyn Manson était au top de son succès et capable de remplir toutes les arènes du monde. Rob Zombie quant à lui était en train de devenir une superstar (du moins aux States). Aujourd’hui les deux ont une petite baisse de popularité, du moins en Europe : Mr Brian Warner à cause de quelques CDs pas trop inspirés et Mr Zombie à cause de sa longue absence sur notre continent, mais cependant la date suisse des ‘Twins of Evil’ est sans doute un rendez-vous à pas louper. Les petits ‘neveux’ d’Alice Cooper vont nous présenter deux concerts en headliners, avec une grosse production typiquement américaine à base de toutes sortes de trouvailles scéniques, écrans géants et feux pyrotechniques. Donc un must pour les fans des deux groupes. Il est prévu un special guest et une petite première partie dans le thème (Wednesday 13 ? Lizzy Borden ?), ce serait parfait, mais il ne faut pas trop se plaindre ! Ça n’arrive pas tous les jours d’avoir deux grosses têtes d’affiche dans le même paquet... sauf à Noël ! [Andy Gaggioli]
www.marilynmanson.com
www.robzombie.com
www.starclick.ch
mis en ligne le : 11.11.12 par indy
MASK OF VIRTUE | In This World
Rising Records
Débutant sur une intro electro dubstep aux accents très proches du 'Fist Of The Year' de Skrillex, l'album prend une tournure metalcore à synthétiseur avec le deuxième morceau 'The Bridges Will Burn'. L'écriture est épurée, les breaks et mosh parts en place, et le chant accrocheur. Du beau travail. Cependant, on perd très vite en qualité avec 'Blood For Free', le chant mélo pour midinettes prend le dessus soutenu par un clavier qui tricote sans grand intérêt et relance sur un refrain aux sonorités très néo-metal fin années 1990 à la Spineshank. (Je retrouve mes premiers émois d'adolescent Biactol). Puis arrive le désastre, avec 'Through Your Eyes', ballade pop pompée sur du Linkin Park de bas étage avec refrain façon Sybreed, le talent en moins. Le reste est du même acabit, sonnant comme du sous-Paramore, le côté agréable à regarder en moins. Ne parlons pas non plus du titre éponyme, fleurant bon le recyclage abusif d'idées, ni de l'artwork inspiré par Walking Dead. L'intérêt que l'on éprouve au début de l'écoute est balayé après trois minutes... Investissement à éviter, donc. Ressortez un vieux Linkin Park à la place. [zakFuric]
www.myspace.com/maskofvirtue
mis en ligne le : 05.11.12 par levlic
KILL DEVIL HILL | Kill Devil Hill
Steamhammer
Amateurs de super combos, en voici un nouveau, comprenant des musiciens légèrement connus, tels : Vinny Appice (Black Sabbath, Dio, Heaven And Hell) et Rex Brown (Pantera, Down). Maintenant, il va falloir vous parler de ce nouveau projet, et là, croyez-moi, ce n’est pas de la tarte. Le style musical se situe entre du Down et du Heaven And Hell, avec un chant plus proche de Down, qui tente trop, parfois, d’imiter un certain Phil Anselmo. Ça reste tout de même original et pas seulement une pâle copie de ces groupes, mais il est évident que leur jeu reste le même d’un groupe à l’autre et nous fera donc toujours penser à eux. Pour en venir à cette galette, on sent bien la qualité des membres qui la composent. Ça groove de partout, les instruments sont bien mixés, on entend bien l’ensemble. Les riffs passent du hard rock au heavy en passant par du super lourd par moments. La production est carrément énorme. Vinny s’éclate comme un petit fou derrière son kit de batterie. Seulement, malgré toutes leurs bonnes intentions, le côté trop entendu mettra la barque en péril. Un album pour les nostalgiques, pour les fans des musiciens et de leur anciens combos. Il ne faut pas s’attendre à plus que cela et c’est bien dommage quand on connait la qualité des membres justement. Jetez-y une oreille par vous-mêmes tout de même. [Lambikillbydevilhill]
www.killdevilhillmusic.com
mis en ligne le : 05.11.12 par levlic
HAVOK | Point Of No Return
Candlelight
J’ai toujours eu un faible pour le thrash metal, en plus quand on ajoute que c’est un groupe ‘ricain qui ressemble à Exodus, c’est parti ! Je suis toujours nostalgique d’une certaine époque où les groupes de thrash metal ‘ricain dominaient la scène, où le plug and play était une façon d’être. Sniff... petite pause et pensée pour Paul Baloff qui nous a quittés il y a maintenant plus de dix ans. Cet EP est assez intéressant, la moitié des titres sont des reprises dont une version très accélérée d’‘Arise’, même Sepultura ne l’a jamais jouée à cette vitesse-là ; et aussi une version de ‘Postmortem / Raining Blood’ de Slayer, mais à mon goût moins bon qu’‘Arise’. Les deux autres titres sont des compos originales du groupe. ‘Point Of No Return’ est sans aucun doute le meilleur titre : rapide, agressif, bons riffs, mais que veux-tu, c’est toujours une histoire de goût. Et si tu es fan de Coroner, je pense que tu noteras la ressemblance vocale. Enjoy. [Suzy]
www.myspace.com/havok
mis en ligne le : 05.11.12 par levlic
COLOUR HAZE, SATURNIA | L’Usine, Genève
Le 04.10.2012
Une soirée spéciale XXL, pour un groupe format XXL ! C’est avec un immense plaisir que j’avais appris la nouvelle de cette tournée et ce fut un immense plaisir de pouvoir assister à ce concert à l’Usine. Ce sera à Saturnia d’ouvrir le bal, le rock très progressif et très intimiste n’aura pas su atteindre le cœur du public présent, venu pour voir Colour Haze et rien d’autre ! Le public présent a d’ailleurs fui au bar ou même dehors pour s’en fumer une, voir tout le paquet. Lorsque monte Colour Haze sur scène, c’est l’explosion de joie dans la salle ! Un concert de trois heures ne commence pas comme les autres pour le public, on s’installe à même le sol, on fait sa provision de boissons et on retient son souffle. Le groupe nous fera le plaisir de mélanger les nouveaux titres aux plus anciens, ils ont d’ailleurs joué tout le dernier album à l’exception d’un titre, avec une précision et un groove incroyable. Le seul point négatif à mon sens, est qu’ils ont de la peine à rendre les parties progressives attractives, elles ont tendance à s’éterniser et à faire perdre pied au public. Les vidéos projetées aident la salle à rentrer dans la communion musicale avec brio. La set liste est composée de grands classiques du groupe, avec l’apparition de guests au synthé et à la guitare sur certains titres. Un concert qui restera dans les mémoires, une durée hors norme, une atmosphère unique et une alchimie qui fonctionne bien et le tout ‘à la maison’. [Lambihaze]
www.usine.ch
mis en ligne le : 04.11.12 par indy
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