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ENGEL | Threnody
Season Of Mist
Engel, c’est pas mal, c’est bien foutu, mais c’est déjà entendu ! Voilà comment pourrait malheureusement se résumer la chronique du deuxième album des Suédois… Certes, il y a bien ici et là quelques signes personnalisés, du rythme, du relief et de l’énergie, mais le ton global reste toutefois très cliché ‘nouvelle vague death mélodique’. Cependant, pour les amateurs de metal doux, de sentiments et d’albums à grosse production, ‘Threnody’ est sans aucun doute là pour leur donner du plaisir ! Car du talent, il y en a. Surtout quand on jette un œil sur la composition de l’équipe : des gars qui ont joué dans In Flames, Evergrey, The Crown… L’association de ces musiciens de métier engendre un disque qui flaire bon l’expérience et la maîtrise, un opus qui n’a comme seul défaut un lien de parenté un peu trop évident avec ses camarades de jeu… Ceux qui ont aimé ‘Absolute Design’ affectionneront sans conteste le petit frère, dans la même lignée, à qui on a ajouté une cuillère de maturité ! [Arnaud]
http://engelpropaganda.com
mis en ligne le : 30.03.11 par levlic
ELVENKING | Red Silent Tides
AFM
Les Italiens d'Elvenking arrivent avec leur sixième album studio en comptant leur magnifique disque acoustique sorti il y a deux ans, 'Two Tragedy Poets'. Depuis ses débuts en 2001, le groupe n'a cessé de s'améliorer et d'expérimenter son folk metal. Si ses premiers albums empruntaient parfois des plans au progressive metal, avec des voix black, les choses se sont sensiblement modifiées avec les années et l'album sorti en 2007, 'The Scythe', marque une véritable révolution de l'orientation musicale. Avec cet album, Elvenking avait vraiment fait très fort et s'était hissé au plus haut niveau en insufflant des mélodies à couper le souffle et des plans cette fois-ci empruntés à des groupes comme Masterplan, voire Sonata Arctica. Trois ans plus tard, la tendance semble se confirmer et ce 'Red Silent Tides' confirme tout le bien qu'on pensait de ce groupe, même si le côté folk n'est plus aussi dominant. Il n'en demeure pas moins que le groupe possède son style propre et qu'il ne ressemble à aucun autre, certainement pour avoir entrepris réellement une réflexion approfondie sur la direction à prendre. Le son Elvenking a évolué mais le groupe n'a jamais abandonné le violon, le considérant un peu comme une marque de fabrique. Cet instrument est omniprésent et se marie magnifiquement à la voix magique de Damna dont la prestation est en tout point remarquable. Elvenking n'a rien à voir avec la vague folk metal scandinave. Il propose une musique beaucoup plus émotionnelle qui touche à la pureté de l'âme. Si je devais faire une comparaison osée, je dirais qu'il se rapproche de ses compatriotes de Rhapsody Of Fire, le tralala et les flonflons en moins. Ça se veut moins grandiloquent mais c'est ô combien plus efficace ('The Last Hour', ‘Runereader') ! Produit par Dennis Ward (Pink Cream 69, Place Vendome, Silent Force), cet album représente à mon avis la sortie de cette fin d'année et pourra prétendre intégrer le top ten de l'année. L'édition limitée offre un second CD, celui de la réédition de la toute première démo du groupe en 2000, 'To Oak Woods Bestowed'. Même si l'écoute est agréable, on se rend compte du chemin parcouru qui est énorme. À ne rater sous aucun prétexte ! [Etendhard]
www.elvenking.ne
mis en ligne le : 30.03.11 par levlic
EL COMER OCHO | Clinical Life / Chemical Lie
Grizzly Inc.
La scène metal belge se faisant assez discrète, il est toujours agréable de faire de temps à autre d’impromptues découvertes telles qu’El Comer Ocho. Avec ‘Clinical Life / Chemical Lie’, les Liégeois sortent leur premier album trempé d’un deathcore qui, même s'il emprunte inévitablement quelques plans un peu conventionnels, arrive à rester hors des clichés. La principale arme d’El Comer Ocho se situe dans la diversité de ses idées qui, alliées à des structures complexes, confère à ce premier opus longue durée un confort d’écoute assez sympathique, ainsi qu’un relief intéressant. Au niveau vocal, cependant, si la diversité est également de mise, certains des cris se révèlent un peu pénibles sur la longueur. En dehors de ce détail, la horde liégeoise arbore des qualités indéniables qui lui permettront sûrement de vite dépasser les frontières du petit pays pour convaincre d’autres publics. [Arnaud]
www.myspace.com/elcomerocho
mis en ligne le : 27.03.11 par levlic
EKTOMORF | Redemption
AFM Records
Pourquoi est-ce si dur d’écrire ce que l’on ressent vis-à-vis d’un album d’Ektomorf ? Pour la bonne et simple raison que nous sommes tiraillés entre l’envie de laisser couler l’encre dans le sens de la satisfaction d’ingurgiter une musique groovy et puissante, communiquant un dynamisme revigorant, et l’impression de devoir souligner, une fois encore, l’habitude du groupe hongrois d’emprunter sans vergogne ses idées à gauche et à droite, mais surtout chez Soulfly, Sepultura ou encore Slipknot… Bon, bien sûr, la qualité est de mise et le plaisir d’écoute aussi, mais est-ce une raison pour cautionner un tel manque de personnalité ? À chacun de se faire sa propre opinion. Tout plagiat mis à l’écart, ‘Redemption’ est un excellent neuvième album jouant principalement sur l’énergie et la production de mammouth ; effet coup de poing garanti ! [Arnaud]
www.ektomorf.com
mis en ligne le : 27.03.11 par levlic
EBC ROXX | Winners
Twilight
En ces temps de reformation d'anciens groupes et de formation de supergroupes, l'arrivée d’EBC Roxx sur le marché peut en intéresser plus d'un. Jugez plutôt ! Au micro et aux claviers, le grand Tony Carey (Rainbow, Planet P, solo), à la guitare, JR Blackmore, le fils de qui vous savez, et aux backing vocals, Ela, la chanteuse allemande qui a sorti déjà deux excellents albums sur lesquels le guitariste a prêté main forte. L'association semble donc assez logique même si ce 'Winners' doit en prendre plusieurs par surprise, tant il paraît sortir de nulle part. Est-ce que la surprise sera aussi au rendez-vous question musique ? Là est toute la question. Si l'on écoute les albums de chaque musicien séparément, il y a de forte chance que le plaisir soit au rendez-vous. 'Rolling' débute l'album avec des nappes d'Hammond à la Rainbow, mais la mélodie et la structure du morceau, trop simpliste et sans relief, peinent véritablement à emballer l'auditeur. L'impression perdure avec 'Fly' même si le fond semble légèrement plus travaillé. Le rythme de la batterie électronique est tellement binaire qu'il en devient agaçant. Ça ne s'annonce décidément pas sous les meilleurs auspices, d'autant plus que le reste de l'album n'arrive pas à faire oublier cette entame plus que moyenne. 'Red Dirt Devils' s'énerve un peu et offre un rock'n roll sympa mais sans plus ; 'Drivin Song (It's Rock)' accélère le mouvement sans pour autant enthousiasmer. C'est vraiment au chapitre des compositions que le bât blesse car aucune mélodie n'arrive vraiment à se distinguer. Très surprenant ! Il y a même quelques morceaux qui font office de remplissage comme ce 'Drivin Song (Let's Go)' qui est la copie conforme de son alter ego cité plus haut (bizarre !). 'Silver Arrows' fait illusion mais il lui manque un refrain intéressant. 'Winners' propose quant à lui une mélodie agréable et un rythme entraînant, mais il est immédiatement suivi de sa copie karaoké (de qui se moque-t-on ?). Il en est de même pour 'Silver Stomp' (c'en est trop). Et en bonus (en fallait-il un ?), EBC Roxx rejoue le single d'Ela sorti sur son premier album et composé par mister Blackmore. Paraît-il que c'est pour fêter le retour de Mercedes en F1 que le trio s'est formé et a sorti cet album. On ne s'étonnera donc plus pourquoi Michael Schumacher fait une saison catastrophique ! [Etendhard]
www.ebc-racing-team.com
mis en ligne le : 27.03.11 par levlic
DIMMU BORGIR | Abrahadabra
Nuclear Blast
On l’attendait, celui-là !!! Car après avoir parlé des différends au sein du groupe et du départ choquant de deux de ses membres (Mustis et Vortex), on se demandait vers quels horizons voguait Dimmu Borgir. Non, les guerriers norvégiens ne sont pas morts, je vous rassure, mais bien déterminés, plus que jamais, à faire dans l’excellence et si pour cela ils doivent se séparer de ce qui ne convient plus, qu’à cela ne tienne, ils n’ont pas hésité !!! Ah, décidément, le black metal est vraiment sans cœur mais n’est-ce pas là l’essence même de cette musique ? Eh bien, étonnamment non, car si l’envie de tout maîtriser se fait bien ressentir sur cet album, le résultat est sentimentalement bluffant. Après une intro quelque peu simpliste, pour un album censé rendre hommage à Aleister Crowley (‘Le Livre De La Loi’), on est plongé dans la beauté complexe de ‘Gateways’. La collaboration avec Agnete Kjølsrud (Djerv, ex-Animal Alpha) apporte une ambiance diabolique à ce titre. De la puissance des guitares et d’une voix naquit un battle plus que percutant !!! Loin de remplacer la voix de Vortex, les invités se succèdent et, bien sûr, sans Mustis au clavier pour assurer la symphonie malsaine si chère à nos habitudes, il fallait miser gros. Et c’est donc quatre-vingt-neuf invités qui s’allient pour rendre âme à cette perte immense, cinquante et un membres de Kork (Norwegian Radio Orchestra) et trente-huit membres de Schola Cantorium Choir qui, loin des hauteurs de Vortex, sont étonnants, notamment sur ‘Chess With The Abysss’. Je noterais aussi ‘A Jewel Traced Through Coal’, histoire de faire un clin d’œil à la prestation de Daray (ex-Vader) qui est étonnant au travers de ce titre ! Abracadabra, comme par magie, voici ‘Abrahadabra’ qui pour l’histoire signifie ‘Je vais créer ce que je dis’. Eh bien, créez, maîtres, on en redemande !!! [Maud.R]
www.dimmu-borgir.com
mis en ligne le : 27.03.11 par levlic
DEFLORATION | Abused With Gods Blessing
War Anthem Records
Vous êtes de ceux qui préfèrent un bon gros death qui tache à une musique trop alambiquée ; vous privilégiez l’efficacité à l’originalité ; vous aimez vous administrer une bonne salve de brutalité grasse dans les pavillons ? Si tel est le cas, Defloration possède tous les arguments pour vous recruter dans sa base d’auditeurs. Eh oui, la troupe teutonne s’applique à l’élaboration d’un style bulldozer grognant et dévastateur directement influencé de la vague death metal des années nonante dont Cannibal Corpse ressort de façon évidente. ’Abused With Gods Blessing’, avec sa pochette rappelant l’image catholique actuelle, est donc le quatrième album de Defloration qui, sans chercher l’évolution pour l’évolution, continue sa voie destructrice et massive qu’on ne peut qu’apprécier pour son impact tonitruant et son aspect communicatif. Attention, bête sauvage ! [Arnaud]
www.defloration-deathmetal.de
mis en ligne le : 27.03.11 par levlic
DARK ORDER | Cold War Of The Condor
Battlegod Productions
Ce groupe de thrash australien n’en est pas à son coup d’essai, il s’agit en effet de son quatrième CD. On ne peut pas dire qu’il révolutionne le genre, pourtant il a le mérite de bluffer son monde avec des compos carrées, avec des touches hardcore ou death par moments, et avec un chanteur qui a le mérite de ne pas faire que hurler, qui chante très bien, chose rare dans ce genre de groupe. Le son général est bon, les riffs puissants, on n’entend pas leurs influences, ce qui se fait rare de nos jours ! De plus, avoir le courage de mettre une ballade en espagnol (langue maternelle du chanteur) sur un album de thrash, il faut aller le chercher loin, mais elle est réussie, même si elle ne rentrera pas dans le top ten de l’histoire du genre. Des morceaux comme ‘Blood Fire’ sont faits pour les amateurs de metalcore. Et avec le très thrash ‘Dissension Of The Raptor’, il y en a pour tout le monde ! L’album se clôt sur une seconde ballade, moins réussie que la précédente, mais on leur pardonnera au vu du reste. Pour le reste, on a droit à un mélange complet de ce qui se fait de mieux dans le genre, du rapide, du furieux, des touches de blasts par-ci par-là, des mid-tempos qui tuent, de jolis solos tout beaux, complètement décalés, genre Slayer (seule ressemblance notable). Pas un seul titre n’est sous la barre des quatre minutes, mais plusieurs passent les sept minutes !!! Sans laisser place à un ennui profond, ce qui prouve bien un bon sens de la composition. Amateurs de thrash et de musique qui donne envie de boire de la bière, de headbanguer et de hurler sa rage, ce groupe est pour vous, à n’en point douter ! [Trashmadlamb]
www.darkorder.com.au
mis en ligne le : 27.03.11 par levlic
BRING ME THE HORIZON | There Is A Hell, Believe Me I've Seen It. There Is A Heaven, Let's Keep It A Secret
Visible Noise
Après un troisième album qui avait complètement déçu les fans de la première heure, le groupe le plus détesté d’Angleterre revient avec la suite logique de son prédécesseur. Ne vous attendez donc surtout pas à un retour aux sources. À la première écoute, l’album ne sort pas du lot et on ne se fait pas emporter par la musique mais, à partir de la deuxième boucle, on ressent de plus en plus l’énergie et la haine que comporte ce petit bijou de destruction émotionnelle. Pour finir, on est vite charmé par les ambiances et le chant screamo plaintif et arraché du frontman. En plus d’être entraînants, les morceaux sont également variés et on sillonne ainsi du titre lourd, énervé et rapide à la ballade tout en passant par le hit à la mélodie tueuse. Mais le point fort de ce disque réside dans sa puissance et dans l’émotion qui en ressort. On se sent comme imprégné dans l’univers du groupe en l’espace de cinquante minutes. Un album à écouter de toute urgence en laissant de côté tous les préjugés et idées reçues. [Randy]
www.myspace.com/bmth
mis en ligne le : 27.03.11 par levlic
BONAFIDE | Fill Your Head With Rock (Old, New, Tried, True)
Black Lodge
Après une tournée européenne en première partie, entre autres, des Crucified Barbara, voilà que Bonafide va nous revenir en début d’année prochaine en tête d’affiche de petits clubs. Afin de se rappeler au bon souvenir de ceux qui ont eu la curiosité de poser une oreille sur ‘Something’s Dripping’, leur dernier album en date, les voilà qui nous sortent un petit six-titres fait de raretés et de best of (déjà…). Les deux premiers morceaux, ‘Fill Your Head With Rock’ et ‘No Doubt About It’ sont issus dudit album même si ‘Fill Your…’ a subi un petit lifting. On trouve également un très bon morceau pur jus rock’n roll, ‘Kick Me Out’, qui étrangement n’avait pas été retenu pour leur dernier opus. Le reste s’en va du côté des reprises avec un ‘I Don’t Need No Doctor’ sympa, mais sans plus, tout comme le ‘whosien’ ‘I Can’t Explain’. Le dernier titre, le ‘Nice Boys (Don’t Play Rock’N’Roll) de la rose tatouée, montre le groupe sous son meilleur jour, du rock pied au plancher et sans détour. Un petit EP sympa qui résume assez bien ce que le groupe peut nous délivrer. [Indy]
www.bonafiderocks.com
mis en ligne le : 27.03.11 par levlic
TRANSIT MAGAZINE
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