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MY SILENT WAKE | IV Et Lux Perpetua
Dark Balance
Voici le quatrième méfait des Anglais de My Silent Wake. Le combo semble avoir trouvé son rythme de croisière avec un opus environ tous les quinze mois. Le nom de l’album ‘IV Et Lux Perpetua’ semble signifier la ‘Lumière perpétuelle' si l’on s’en tient à un traducteur déniché sur la toile. Mais il invite surtout à sa propre interprétation puisque My Silent Wake propose aux internautes de leur livrer leurs suggestions via leur page officielle. Dénomination d’album un peu déroutante donc car les titres sont plus doom et plus sombres que par le passé. Exit les instruments acoustiques désormais, hormis un 'vieux' synthé dont s’échappent de bien mélancoliques lamentations. Le résultat est excellent. ‘Lux Perpetua’ est très guttural vocalement, excepté sur ‘Father’, morceau étonnamment suave. On y apprécie toujours les qualités vocales d’Ian Arkley. Il est à mentionner que My Silent Wake n’a pas perdu ses influences Paradise Lost des débuts ou encore My Dying Bride, mais il semble les travailler différemment. Les titres sont paradoxalement plus doom mais plus accessibles car ils tapent vite vers l’essentiel et sont plus courts (cinq minutes en moyenne). C’est peu comparé aux huit, dix ou même vingt-trois minutes entendues sur de précédentes réalisations. À noter également le très rocky kitsch ‘Between Wake and Sleep’, morceau exceptionnel et décalé qui en fera sans doute sourire plus d’un. Une fois de plus, c’est du tout bon My Silent Wake ! [Effext]
www.mysilentwake.co.uk
mis en ligne le : 11.04.11 par levlic
MOTÖRHEAD | The Wörld Is Yours
EMI
Pas une année ne se passe sans que je vous parle de Motörhead, pas un numéro de Transit non plus d’ailleurs, mais que voulez-vous, pour moi Motörhead c’est une façon de vivre. Qui aurait cru que le group allait durer trente-cinq ans et vingt albums studio ! Quel record d’endurance, et une telle fidélité de la part de leurs fans ne mérite-t-elle pas le respect ? ‘Born To Lose’ est un classique, tant dans les tempos, les refrains et le thème, représentatifs des œuvres passées du combo. ‘I Know How To Die’ poursuit dans la lancée, c’est du rock’n roll comme on aime l’entendre ! Ca y est tu commences à tambouriner du pied, tu danses sur ta chaise, et il y a plusieurs titres comme ça ! Je vous promets que c’est vrai. Le premier single de l’album ‘Get Back In Line’ est prometteur. ‘Brotherhood Of Man’ sonne lourd, les capacités techniques à la guitare de Phil Campbell ne sont plus à prouver, quant à Mikkey Dee, il paraît évident que c’est toujours le meilleur batteur de la planète. Mais je ne vous cache pas que c’est avant tout du Motörhead, we obey the master, et tous ceux qui ne sont pas d’accord eh bien ‘Bye Bye Bitch Bye Bye’. Écoute, achète, c’est un must pour ta collection. Et la pochette est sympa aussi… à mettre sur le mur de ta chambre. [Suzy]
www.imotorhead.com
mis en ligne le : 04.04.11 par levlic
MALEVOLENT CREATION | Invidious Dominion
Nuclear Blast Records / Massacre Records
Dix-neuf ans d'existence et onze albums au compteur, les Américains de Malevolent Creation ne chôment pas. 'Invidious Dominion', c'est le titre de leur dernier album en date, un album malsain à souhait. Il commence par une courte intro, histoire de nous plonger dans le bain. Ensuite, c'est un brutal death efficace qui nous explose au visage. Les Ricains ne font pas dans la dentelle, et là où beaucoup de groupes se tournent vers le deathcore, Malevolent nous ravit avec des guitares mises en avant et qui donnent une atmosphère toute particulière à cet opus. Un album bourré de riffs et de soli torturés, de 'drums' qui nous assomment de 'blast' et autres rythmes guerriers. Ici c'est la guerre, et le chant de Brett Hofman fonce sur nous tel un mercenaire qui a trouvé sa proie. On ne se lasse pas d'écouter l'album en boucle, et de se plonger dans cette puissance sonore. Du bon death metal qui, espérons-le, ravira tous les fans du genre. [Jérémy]
www.myspace.com/malevolentcreation
mis en ligne le : 04.04.11 par levlic
MAGNUS | Acceptance Of Death
Revolution Records
L’air est aux reformations… Après avoir cessé ses activités en 1997, Magnus débarque dans le XXIème siècle, treize ans plus tard, avec son quatrième album. ‘Acceptance Of Death’ perpétue l’esprit ‘old-school’ des Polonais et propose un death/thrash du même tonneau avec quelques burnes supplémentaires. Quelques évolutions sont donc à noter, comme la voix plus agressive, l’apparition des blast beast, ainsi qu’une grosse production made in 2010 ! Quant à l’artwork d’un kitsch rigolo, il rappelle de quelle époque revient le groupe…Voilà, que dire de plus ? Oui, car si les compos renouent agréablement avec la tradition, le déroulement général de l’album n’est pas exceptionnel. Ainsi, pour un auditeur qui ne connaît pas Magnus outre mesure, ‘Acceptance Of Death’ ne sera qu’un album de metal parmi tant d’autres ; absolument pas mauvais mais pas assez remarquable pour sortir le nez du ras de marée ininterrompu de nouvelles réalisations dans le milieu. [Arnaud]
www.magnusmetal.com
mis en ligne le : 04.04.11 par levlic
LEGACY | Metallic Assault
Area Death Productions
Véritable cliché ambulant, ce duo colombien nous offre un petit retour aux années fastes du speed metal. Tout y est ; la voix haut perchée bourrée de reverb, la musique simple, énergique, pas toujours droite et sautillante ainsi qu’une production plate. Legacy est un peu comme une espèce musicale qui n’aurait pas évolué depuis les années huitante, un fossile vivant. Pourtant, le groupe est né en 2004 et sort ce premier album en 2009. Legacy suit simplement les traces de ses aînés, afin de sauvegarder, de perpétuer un patrimoine sonore qui a fait ses preuves et qui a trop tendance à se faire oublier sous la masse de combos modernes surpuissants, formatés par l’industrie du metal. Une tâche noble qui engendre tout de même du plaisir en une bonne dose de metal traditionnel, sans oublier quelques onces de nostalgie… [Arnaud]
www.myspace.com/legacyofmetal
mis en ligne le : 04.04.11 par levlic
KAMELOT | Poetry For The Poisoned
KMG / Ear Music
Depuis ‘Epica’, paru en 2003, Kamelot n’a jamais déçu, jamais levé le pied, enchaînant les albums léchés et ambitieux. ‘Poetry For The Poisoned’ n’échappe pas à cette tradition. Très travaillée, cette neuvième réalisation studio regorge de moments forts. Comme l’intervention pour le moins ‘heavy’ de Jon Oliva (ex-Savatage, Jon Oliva’s Pain) sur ‘The Zodiac’ ou ce ‘Hunter’s Season’ et son solo thrashisant. Ce disque montre également un Roy Khan en grande forme, capable, comme à son habitude, d’alterner notes profondes et vocalises haut perchées sans la moindre difficulté. Le groupe américano-norvégien a mis toutes les chances de son côté en misant sur la constance. La production est, pour la sixième fois consécutive, signée Sascha Paeth (Rhapsody, Edguy). Comme sur les disques précédents, Khan partage le micro avec de nombreuses guest-stars. C’est cette fois-ci Brjörn Strid (Soilwork) qui se fend de quelques beuglées, histoire d’alourdir un poil ‘The Great Pandemonium’. Simone Simons (Epica) répond comme toujours présente et féminise le poussif ‘House On A Hill’, tandis que l’inévitable Amanda Somerville reprend du service sur deux titres. Les détails sont nombreux. Tous indiquent une prise de risque quasi-inexistante de la part d’un groupe pourtant inventif. Tous font de ‘Poetry For The Poisoned’ une vague copie carbone de ‘The Black Halo’ et ‘Ghost Opera’. [Dave]
www.kamelot.com
mis en ligne le : 02.04.11 par levlic
IRONWOOD | Storm Over Sea
Autoproduction
C’est l’histoire d’un drakkar qui se transforme en galère. Le deuxième album d’Ironwood illustre à merveille l’auto-parodie dans laquelle se vautre désormais la scène folk metal. On pensait avoir tout vu : des groupes italiens pondant des hymnes à la gloire d’Odin, des Grecs illustrant leurs albums avec de runes… C’est cette fois au pays des kangourous que le panthéon germanique a trouvé de nouveaux adorateurs. Et l’individualité dans tout ça ? Elle est passée dans la cuvette il y a bien longtemps. Ne cherchez pas une once d’inventivité sur ce ‘Storm Over Sea’. Alternance de croassements black et de refrains de guerriers ivres, grattes acoustiques, blast-beats : rien ne manque. Ça sent la pompe d’Enslaved, la resucée de Falkenbach, ça pille le patrimoine de Bathory, ça chaparde des plans chez Týr. Et le pire dans tout ça, c’est qu’on est incapable d’en vouloir à Ironwood. Car les Australiens proposent un album relativement solide (le son est tout de même signé Dan Swanö (Edge Of Sanity, Nightingale) !). Le tout est porté par un niveau de technicité élevé qui permet au groupe de développer une facette plus prog, se démarquant de centaines de groupes à peine moins inspirés mais plus faibles musicalement. Vivement que les ados amateurs de jeux de rôle jettent leur peau de sanglier, qu’on passe enfin à autre chose. Ce que la scène pagan avait à exprimer l’a été plus que de raison. [Dave]
http://ironwoodsound.com.au
mis en ligne le : 02.04.11 par levlic
INSTANZIA | Ghosts
Metalodic
En voici un qui sort de nulle part ! Instanzia est un groupe canadien composé d'illustres inconnus qui sort son premier album. Et le plus étonnant, c'est que ce 'Ghosts' est une véritable bombe de heavy mélodique. C'est clair que lorsqu'on signe sur un label au nom très évocateur de Metalodic, c'est difficile de faire autre chose... Mais il y a intention et il y a réalisation, et les deux semblent s'être retrouvés ici. Après une intro aux claviers, 'Ghosts Of The Past' déboule avec sa rythmique et sa mélodie que ne renierait en aucune manière Sonata Arctica. C'est bluffant dans tous les domaines ! On croirait entendre un groupe scandinave chevronné tant la qualité suinte par tous les pores. Les claviers aériens sont tout simplement grandioses, les guitares hyper mélodiques, les chœurs magiques et la vocale d'Alexis Woodbury d'une beauté cristalline. 'Power Of The Mind' est encore plus beau que le précédent morceau et l'album ne cesse de monter en puissance à chaque titre. Après Thaurorod le mois passé, c'est au tour d'Instanzia de nous en mettre plein les oreilles. Si Sonata Arctica peut être cité comme influence, les Français d'Heavenly et leur musique travaillée et symphonique sont aussi une référence pour ces Canadiens. Mais comment font-ils pour pondre d'aussi belles mélodies ('Charming Deceiver'), des airs qui semblent avoir toujours existé tant ils sont simples et faciles à retenir. 'Ghosts' est certainement le meilleur disque de speed mélodique de cette seconde moitié d'année. Rien que ça ! Et tant pis pour Masterplan, Helloween et les autres ! À ne rater sous aucun prétexte. [Etendhard]
www.myspace.com/instanzia
mis en ligne le : 02.04.11 par levlic
IN ARKADIA | Wasteland Chronicles
Twilight Vertrieb
Les Lyonnais nous reviennent cette année munis d’un troisième album plutôt sympatoche où leur approche mélodique mêlée à leur poigne révèlent d’autres de leurs secrets. In Arkadia pousse l’ambivalence de son thrash/death toujours plus loin, mariant avec intelligence son côté obscur et brut venant du metal extrême à sa face plus sensible qui reflète des influences heavy metal évidentes. Sur ‘Wasteland Chronicles’, le travail est vraiment précis, d’une clarté presque trop parfaite ; un disque d’une qualité remarquable. On pourra également noter la présence d’invités de marque sur deux des douze titres présents sur l’opus ; Julien de Benighted qui explose sur ‘Forever Dusk’ ainsi que Kai Hansen de Gamma Ray qui pose sa voix sur ‘The Agonist Pledge’. In Arkadia souligne, avec cette œuvre, un talent qui n’a certes pas fini de montrer ce qu’il a dans le ventre. À conseiller pour tout fan de metal moderne. [Arnaud]
www.myspace.com/inarkadiaband
mis en ligne le : 02.04.11 par levlic
IMPALED NAZARENE | Road To The Octagon
Osmose Productions
Impaled Nazarene, qui fête cette année sa vingtième année de sévices, lâche sur le monde sa onzième plaie ! Toujours véhiculé par Osmose Productions, ce nouveau volet de l’histoire des Finlandais arrive en suite logique dans leur discographie ; pas de changements majeurs à déclarer, mais bien une formule qui fait ses preuves depuis de longues années. ‘Road To The Octagon’ ne va donc pas bousculer les habitudes d’Impaled Nazarene mais bien nous fournir une nouvelle injection de leur ‘nuclear metal hyperkinétique’ et cinglant. Que demander de plus ? Ça dégomme, défoule, pue la crasse et le blasphème ; il n’en faut pas plus pour rendre un fan heureux ! L’attente aura été, cette fois-ci, un peu plus longue, mais nous avons finalement droit à ce que le groupe fait de mieux : du Impaled Nazarene direct et sans fioritures administré à grands coups de pompe dans le cul. [Arnaud]
www.campnazarene.com
mis en ligne le : 02.04.11 par levlic
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