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ZOMBIEKRIG | Undantagstillstånd
GMR Music
Après une espèce de discours suédois plutôt calme sur fond de mélodie saturée, installant une certaine atmosphère, on s’attendrait à un bon vieux groupe de black metal… Eh bien non, Zombiekrig s’adonne plutôt à un thrash blackisant percutant, crasseux et primitif qui démarre en trombe à la fin de cette première plage introductive. Cependant, l’effet de surprise dépassé, et une ou deux chansons écoutées, ‘Undantagstillstånd’ se révèle un peu linéaire. Toujours est-il que tout au long de son développement, l’opus distille quelques chouettes plans, quelques idées attirant l’attention… Avec son attitude sonore très années quatre-vingt, la troupe suédoise apparaît un peu comme un tribute band d’une formation thrash allemande de la grande époque. Un premier album loin d’être mauvais, mais qu’on a tout de même du mal à trouver indispensable. [Arnaud]
www.myspace.com/zombiekrig
mis en ligne le : 24.04.11 par levlic
WINTERHORDE | Underwatermoon
Twilight Vertrieb
À part des conflits incessants, qu’y a-t-il à découvrir en Israël ? Eh bien, même si ça en étonnera certains : du metal ! La scène israélienne commence d’ailleurs tout doucement à se faire connaître hors de ses frontières, apportant souvent des opus de qualité. Et avec Winterhorde, c’est exactement de cela qu’il s’agît. Toutefois, attention ! Car si cette troupe du Moyen-Orient a un talent indéniable, la combinaison de leurs capacités, ainsi que le fruit de leur travail acharné, ne sont pas accessibles pour tout un chacun. Ce curieux alliage de metal extrême épique au rock progressif heavy… ne s’ingère pas aussi facilement qu’un bon groupe de thrash emballant par ses riffs entêtants. Ici, tout est travaillé au poil de cul près, organisé en structures peu conventionnelles et assemblages surprenants. Il y aura donc une petite période d’acclimatation nécessaire selon l’auditeur qui pourra alors percevoir un groupe à l’identité inédite. ‘Underwatermoon’ est impressionnant, bizarre, voire déroutant, mais surtout, et c’est le principal, agréable à parcourir. Vous ne risquez rien à embarquer sinon de découvrir des contrées très peu explorées… [Arnaud]
www.myspace.com/winterhorde
mis en ligne le : 24.04.11 par levlic
WAR FROM A HARLOTS MOUTH | MMX
Lifeforce Records
Ce groupe berlinois de death-grindcore brutal avec une touche limite doomesque n’en est pas à son coup d’essai. Il s’agit du troisième disque à leur actif et l’énergie reste la même, peut-être même qu’avec le temps, les compos sont plus furieuses ! Le son est vraiment puissant, l’alternance des passages violents et des passages cores est vraiment très bien sentie, il y a de l’acharnement au niveau du travail en répétition, en studio et cela se ressent bien ! Un disque pour les fans de Dillinger Escape Plan, Meshuggah, Devin Townsend, etc. Le niveau de composition n’est plus à prouver ; après le premier titre, vous serez conquis, tout est très précis, mathématique, pas de place pour le hasard. Un disque sans temps mort, on ne respire pas, on en prend plein la gueule du début à la fin ! Cela faisait des années que je n’avais pas pris une gifle comme celle-là, ça me rappelle mon premier disque de Dillinger au niveau de la surprise. Il y a des ovnis qui arrivent de temps à autre dans la scène, War From A Harlots Mouth est de ceux-là !!! Courrez vous procurer ce disque au plus vite !!! [Brutallamb]
www.myspace.com/warfromaharlotsmouth
mis en ligne le : 21.04.11 par levlic
VIRGIN STEELE | The Black Light Bacchanalia
Steamhammer
Derrière ce titre, un rien alambiqué, se cache le douzième album des Américains de Virgin Steele mais surtout la passion pour la Grèce antique de mister DeFeis, grand mentor du groupe. Cela fait depuis 1981 que le chanteur et multi-instrumentiste sévit sur les scènes internationales avec son heavy metal épique et emphatique. D'abord aux côtés du guitariste Jack Starr puis en solitaire, David DeFeis a su réellement créer un style qui mêle autant la puissance d'un Manowar, la dextérité d'un Helloween, que l'intelligence d'un Kamelot. Et ce dernier album ne modifie en rien la donne, l'auditeur étant transporté dans le monde théâtral et magique de son auteur, comme cela avait été le cas lors de la sortie des deux 'The Marriage Of Heaven & Hell' (1994 et 1995) ou encore des deux actes de 'The House Of Atreus' (1999 et 2000). Les aficionados du groupe ne seront donc aucunement déroutés par la musique de 'The Black Light Bacchanalia' qui propose toutefois un changement d'importance. Ce dernier se situe au niveau de la voix de David qui nous avait habitués à ses cris gutturaux qui rythmaient presque chacune de ses chansons. Sur cet album, les cris sont rares et à la place on a droit à une voix posée, faite de retenue, comme si les paroles étaient plus susurrées que chantées. Cette option peut paraître étrange tant ces cris faisaient partie intégrante du son de Virgin Steele. L'ambiance générale de l'album s'en ressent quelque peu car la musique peine ainsi à vraiment éclater au grand jour. Les mélodies demeurent parfois sublimes, les rythmes sont souvent effrénés et les arrangements transpirent toujours d'intelligence, mais on sent comme un voile recouvrant l'écrin, de peur de tout dévoiler. La difficulté accrue à atteindre certaines notes due à l'âge, ainsi qu'une volonté de tester autre chose, expliquent cette nouvelle orientation. Il faudra attendre pour voir si l'auditoire va suivre mister DeFeis dans sa nouvelle aventure musicale. Ce n'est pas gagné ! [Etendhard]
www.virgin-steele.com
mis en ligne le : 21.04.11 par levlic
TODTGELICHTER | Angst
Code666
Tout commence par cette rythmique syncopée, ce riff décousu, ces vocaux rageurs… Le doute s’installe. Qu’est-ce qui a pu pousser le label Code666 à renier sa tradition pour sortir un album de posthardcore comme il en sort des dizaines chaque année ? Et puis, en quelques secondes, Todtgelichter balance tout par la fenêtre, quitte cet univers sclérosé, s’en va rôder sur les terres du black, du goth. On respire. L’originalité est au rendez-vous. Sous des abords classiques se cache un nouvel OVNI. Après deux albums d’un black convenu, le quintette hambourgeois a décidé de se réinventer. Le résultat tient en huit pièces captivantes quoique parfois répétitives, navigant entre black et postcore, donc, mais lorgnant très souvent du côté du doom ou du shoegaze. Amateur de blast beats, Tentakel Parkinson (un pseudonyme, paraît-il…) sait retenir sa frappe pour se faire plus jazzy ou plus pesant à l’envi. Le chant accentue ce jeu de nuances, alternant entre vocaux féminins proches de The Gathering et croassements. Côté prod, le groupe a également eu l’intelligence de sortir des sentiers battus, refusant de se tourner vers un studio trop typé ‘metal extrême’, lui préférant le Hammer Studio de Dirk Schlächter et Kai Hansen (Gamma Ray). Un choix judicieux pour un son clair et jamais criard. Avec ‘Angst’, Todtgelichter réussi sa mue et livre un disque à ranger sans honte aux côtés des réalisations de Fen ou Farsot. [Dave]
www.todtgelicher.de
mis en ligne le : 21.04.11 par levlic
THE WRETCHED END | Ominus
Candlelight Records
Ce disque est une petite surprise. Premier opus de ce groupe norvégien, le son est excellent, le niveau des musiciens l’est aussi, les compos sont vraiment abouties, même la maison de disque est une valeur sûre !!! J’ai compris pourquoi en me renseignant sur le groupe : The Wretched End est composé de Samoth (Emperor, Zyklon) à la guitare, Cosmo (Mindgrinder) à la basse et au chant et du blasteur né Nils Fjellström à la batterie. En dehors de la batterie qui sonne black metal la plupart du temps, ce disque est un mélange parfait de thrash et de death, oui vous lisez bien, il ne s’agit en rien de black. Pour un premier album, il est de très bonne facture, mais on sent que le style n’est pas celui qui les met de suite en valeur, il y aura encore du travail pour se mettre les fans de thrash/death dans la poche, même si les noms des musiciens vont aider ! Toutefois peu de place aux ambiances, le tout va plus ou moins droit dans le mur, sans fioritures quelconques, la seule note négative étant le manque de profondeur des titres, le tout se répétant assez rapidement. Les passages thrash sont bien amenés, ainsi que bien mis en avant par la production, les soli sont propres, presque trop d’ailleurs. Ce disque reste un bon divertissement. À écouter ! [Lambicosmoçamousse]
www.myspace.com/thewretchedend
mis en ligne le : 20.04.11 par levlic
THE SORROW | The Sorrow
Drakkar Records
Vu comme le groupe de metal le plus populaire d’Autriche, The Sorrow en remet une couche avec ce troisième opus qui bénéficie d’un son irréprochable. Produit par Toni Meloni, à qui l’on doit notamment Caliban et Die Toten Hosen, ce nouvel album est certainement l’apogée du groupe en matière de classe et de maturité. Heavy et mélodiques à souhait, les compositions des quatre Autrichiens valent le détour et on sent qu’un grand travail d’arrangements a été effectué au niveau de la production. Bien que leur arme principale soit la facilité avec laquelle ils envoient des refrains accrocheurs à tout va, la grosse qualité des musiciens demeure la puissance avec laquelle ils exécutent les treize titres qui composent la galette. Tout amateur de metalcore devrait jeter une oreille à ce ‘The Sorrow’, car nombreux sont ceux qui y trouveraient leur compte. [Randy]
www.thesorrow.net
mis en ligne le : 20.04.11 par levlic
THE POODLES | In The Flesh DVD
Frontiers
The Poodles est véritablement un groupe qui a su, en seulement trois disques, se construire une image, un son et une carrière très respectable dans le monde du metal. En trois ans, le groupe suédois a donc sorti trois albums de très haute tenue ('Metal Will Stand Tall', 'Sweet Trade' et le petit dernier 'Clash Of The Elements') et son répertoire commence à être aussi encombré que celui d'un grand groupe. En effet, ses albums sont remplis jusqu'à ras bord de hits et faire une play list au moment de prendre la route doit être un problème cornélien. Mais The Poodles n'en a cure et s'en sort merveilleusement, car ce DVD en public enregistré durant la dernière tournée est une totale réussite. Les morceaux s'enchaînent avec une force de frappe absolument phénoménale et on sent le public transporté au septième ciel. Chaque fois que la caméra s'attarde sur lui, elle nous montre des fans (souvent des jeunes filles...) qui chantent en chœur avec Jakob Samuel. Il faut dire que le groupe a su écrire des chansons dont les paroles se retiennent très facilement et dont les riffs ne peuvent que créer une ambiance déchaînée. La réalisation assurée par Steve Ravic (aussi Rhapsody, Dungeon, Manowar) utilise des plans filmés sur plusieurs scène scandinaves, et parfois les mêle durant un même morceau comme sur le slow 'One Out Of Ten'. Les musiciens sont absolument impeccables et restituent avec classe les morceaux, ne se perdant pas dans des soli souvent contreproductifs, privilégiant de ce fait l'efficacité. Quels beaux concerts et surtout quel fantastique groupe ! En plus du concert, le DVD offre encore quelques petites surprises sous la forme d'un documentaire sur le groupe composé d'interviews et d'extraits live et de deux clips tirés du dernier album. Un bel hommage ! [Etendhard]
www.poodles.se
mis en ligne le : 20.04.11 par levlic
THE MAN-EATING TREE | Vine
Century Media
Les fans n’ont pas encore fini de pleurer le décès prématuré de Sentenced. Pourtant, les nouveaux projets ne cessent de fleurir sur la tombe du combo finlandais. Mené par le vocaliste Ville Laihiala, Poisonblack n’est plus à présenter. Le guitariste Sami Lopakka travaille à un deuxième album de KYPCK. Et voilà que le batteur Ves Ranta revient lui aussi dans la course, au côté de Janne Markus, guitariste de Poisonblack. On retrouve dans The Man-Eating Tree ce sens de la mélodie mais aussi de la mélancolie si chers à Sentenced. Le quintette a toutefois choisi un vecteur plus aérien pour exprimer ses joyeux sentiments. Si certains riffs lorgnent du côté d’un doom que n’aurait pas renié Sentenced (‘Nights With Satin’, ‘Out Of The Wind’), l’ambiance se fait souvent plus éthérée, empruntant au goth comme à un rock plus prog (‘Tide Shift’, ‘The White Plateau’). Plus dramatique aussi, à l’image du superbe ‘Of Birth For Passing’. Tout en trémolos, le chant de Tuomas Tuominen (ex-Fall Of The Leafe) renforce ses accents poignants même s’il se révèle monotone sur la longueur. Oscillant sans cesse entre goth et doom, ce premier album manque d’unité, laisse apparaître un groupe qui se cherche encore. Bien exécuté, il montre surtout l’immense créativité propre à chacun des membres de Sentenced. [Dave]
http://themaneatingtree.com
mis en ligne le : 19.04.11 par levlic
THE ABSENCE | Enemy Unbound
Metal Blade
Ce groupe californien produit un metal très proche de la scène scandinave, on pourrait d'ailleurs avoir l’impression d’écouter un groupe comme In Flames. Ce n’est donc pas le groupe le plus original, mais il est bien meilleur que bien d'autres de cette scène venue du Nord ! The Absence tient avec cet album un second opus fort bien réussi avec un son vraiment riche et bon, il ne devrait pas tarder à s’imposer comme une référence dans le melodic death/trash, et cela au niveau international ! Il a en 2007 sorti un album nommé 'From Your Grave' et une démo introuvable en 2004. Le groupe a été formé en 2002 par Jaime Stewart, membre actif de la scène de Tempa. Avis à tous les fans de la scène scandinave, vous serez surpris en bien à l’écoute de cet album ! Tous les instruments sont bien mixés, pas de grattes trop en avant ou ce genre de choses, des tempos juste à la bonne cadence. Le seul bémol se situe, à mon sens, dans le jeu de batterie trop répétitif et dans les mélodies également peu variées. Cela provoque tout de même une lassitude qui empêchera, je pense, l’auditeur d’écouter en boucle ce disque de bonne facture, je le dis encore une fois. Groupe à suivre dans les années à venir ! [Melodicbiel]
www.myspace.com/theabsence
mis en ligne le : 19.04.11 par levlic
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