| |||||||
Accueil | Agenda | Concerts | CD | Articles | Le Mag | Forum | Photos |
|
LONG DISTANCE CALLING | Long Distance Calling
Superball Music
Oh, oh… Long Distance Calling a choisi de réorienter sa musique, apparemment. Seule réminiscence d’un postrock passé, le dernier titre ‘Beyond The Void’. Et encore, des ajouts électroniques perturbent l’ordre établi. Du reste, les Allemands ne se sont jamais reconnus dans le terme ‘postrock’, parlez-leur plutôt de rock instrumental. Cependant, exit l’instrumental sur un morceau ; et ce n’est autre que John Bush (Armored Saint, ex-Anthrax) qui s’y colle sur ‘Middleville’. Un son plus lourd, limite stoner, une ambiance old-school et un moment prog atmosphérique plus loin, le groupe déclare : ‘We don’t like to go the easy way’. Of course, ça se voit dans le titre de l’album, dites donc ! Cela dit, une fois la surprise du changement musical passée, le troisième album de Long Distance Calling s’aborde aisément. Sa construction simple s’apprécie et l’effet jam sessions se ressent. Mais rien ne transcende vraiment et une impression de ‘on y va au petit bonheur la chance’ se dégage de plusieurs titres. La mention ‘peut mieux faire’ s’inscrit sur la copie au vu du résultat précédent de ‘Avoid The Light’ et de ‘Satellite Bay’ qui se voulaient plus inspirés. [Oxana]
www.longdistancecalling.de
mis en ligne le : 12.06.11 par levlic
LIFELOVER | Sjukdom
Prophecy Productions
Considéré, à juste titre, comme une des bizarreries du metal suédois, Lifelover revient souiller l'espace sonore mondial d'un nouvel effluve tordu et dérangeant. Une nouvelle plutôt réjouissante, n'est-il pas ? Cela dit, il ne faut guère de temps avant de se rendre compte d'une triste évidence ; Lifelover a, avec 'Sjukdom' et sa production trop 'clean', perdu en crédibilité. Nous ayant toujours habitués à devoir subir leur ingénierie sonore décrépie parfaitement accordée avec leur black metal / rock tordu et décalé, ces ménestrels de l'ombre nous offrent ici une œuvre sortant des rangs. 'Sjukdom' rend Lifelover abordable, même si les compos restent du même tonneau. Pouvant apparaître comme un détail, la production en marge des travaux précédents pourra, pour les fans purs et durs, être perçue en tant que faute grave. Le tableau n'est pas si noir, bien sûr, et cet album pourra être apprécié mais le changement était assez remarquable pour être souligné ! [Arnaud]
www.lifelover.se
mis en ligne le : 12.06.11 par levlic
LEGION OF THE DAMNED | Descent Into Chaos
Massacre Records
Dans un élan de régularité parfait, voici la cuvée 2011 de Legion Of The Damned et, comme on aurait pu s'en douter, rien n'y est à déclarer… Ah si, les Hollandais ont, après une longue collaboration avec Andy Classens, choisi Peter Tägtgren pour enregistrer et mixer ce nouvel opus. Le monsieur apparaît d'ailleurs sur le titre 'Legion Of The Damned'. La chronique pourrait s'arrêter ici tant le contenu de 'Descent Into Chaos' est prévisible, voire inscrit dans une certaine linéarité depuis 'Malevolent Rapture'. L'efficacité du groupe batave n'est pas à remettre en cause, son énergie non plus, toutefois, lorsqu'ils nous resservent la même soupe chaque année, nous sommes en droit de nous demander si une certaine évolution ne serait pas salvatrice… Un album de Legion Of The Damned, sans plus… [Arnaud]
www.legionofthedamned.net
mis en ligne le : 12.06.11 par levlic
LAST AUTUMN’S DREAM | Yes
GMR Music
Sixième album studio pour ce groupe germano-suédois qui a fait de la belle mélodie sa marque de fabrique. Depuis ses débuts en 2004, le groupe mené par le chanteur Mikael Erlandsson (solo, Salute) n’a que très rarement déçu ses fans. Cela s’est peut-être produit avec la sortie du second album – intitulé ‘II’ – mais depuis lors, le rêve du dernier automne surfe sur la vague de l’inspiration. Les disques s’enchaînent à un rythme soutenu et chacun repousse toujours plus les limites de la beauté et du plaisir. Les aficionados du heavy metal puissant n’y trouveront assurément pas leur compte avec ce ‘Yes’ car rien n’est fait pour eux. Les mélodies, les voix, les instruments semblent avoir subi une cure d’édulcorant et l’ensemble a le goût d’une sucrerie incomparable. Avec ce genre de produit, ça passe ou ça casse ! Avec moi, ça passe à tous les coups et je suis complètement sous le charme de mélodies aussi travaillées et entraînantes que ‘Fool’s Game’ (reprise de Michael Bolton) et ‘The Sound Of A Heartbreak’, pour n’en citer que deux. ‘Yes’ est tout simplement une merveille mélodique qui sait toucher l’auditeur là où il est le plus sensible. Utilisant des ambiances queenesques (‘If I Could Change The World’), s’énervant la moindre en lorgnant vers un Brian Adams rocker (‘To Be With You’), ou encore en s’inspirant de Journey et Deep Purple (‘Still Standin’ Ya Left Me’), Last Autumn’s Dream sait vraiment tout faire et cela de la plus belle manière. ‘Yes’ est un chef-d’œuvre à siroter jusqu’à la dernière goutte ! YES ! [Etendhard]
www.myspace.com/lastautumnsdream
mis en ligne le : 12.06.11 par levlic
ISKALD | The Sun I Carried Alone
Indie Recordings
Nombreux sont les groupes qui flirtent avec les ténèbres, mais peu d'entre eux parviennent à en maîtriser les éléments tout en les incorporant à une musique efficace. Ce défi, Iskald l'a relevé ! Les Norvégiens poussent même le zèle jusqu'à bannir l'ennui de leurs compositions ; un exercice qui n'est pas toujours évident à réaliser. 'The Sun I Carried Alone' garde donc sa saveur jusqu'à la dernière note, procurant neuf titres glacials et obscurs révélateurs d'un talent qui promet encore bien des surprises… Mais avant de projeter la horde nordique dans l'avenir, son quatrième album mérite qu'on s'y attarde plus d'une fois. Réunissant de nombreuses qualités, 'The Sun I Carried Alone' apporte au black metal une vision à la fois traditionnelle dans son fond mais également personnelle dans sa forme. Bien sûr, nous ne parlons pas encore ici de révolution, toutefois, Iskald parvient à allier diverses facettes du style en un ensemble homogène et passionnant. Un album intelligent qui devrait plaire aux différentes écoles de fans… [Arnaud]
www.iskald.com
mis en ligne le : 06.06.11 par levlic
HEXVESSEL | Dawnbearer
Svart Records
Des flammes purificatrices, des coupes sacrificielles… ‘Dawnbearer’ présente tous les artifices chers au black metal le plus charbonneux. Sous ces atours ritualistes, Hexvessel choisit pourtant de se tourner vers la lumière, livrant un premier album au contenu riche et spirituel. Acoustique, ce disque se veut un rite de passage, une transsubstantiation. Celle de son auteur avant tout. Mathew ‘Kvohst’ McNerney y dévoile une face ignorée et intime de sa personnalité, loin de la rage de Code ou de DHG. La cérémonie s’ouvre sur cet ‘Invocation Summoning’ aux sonorités folks ressuscitées des seventies. ‘Wayward Confessor’ et ‘Solomon’s Song’ se dévoilent, tout en douceur élégiaque, traversées par un violon douloureux. McNerney a su s’entourer de musiciens d’exception pour façonner ce temple : le guitariste Andy McIvor (Code, Blutvial) et, surtout, les membres du collectif norvégien Krügers Medbragte. Leurs instruments (banjo, bandonéon, mandoline) donnent à ‘Dawnbearer’ cet aspect déglingué, presque effrayant. On déconseillera ainsi aux âmes sensibles l’apocalyptique ‘The Tunnel At The End Of The Light’, hanté par les voix de Kvohst et Czral (Virus). ‘Dawnbearer’ s’avère ésotérique, voire hermétique, de prime abord. Mais pour peu que l’on fasse l’effort de multiplier les écoutes, on pénètre dans un univers éclectique, magique. Hexvessel ne pourra que ravir ceux qui recherchent, simplement, de la belle musique. [Dave]
www.myspace.com/hexvessel
mis en ligne le : 06.06.11 par levlic
HELRUNAR | Sól
Prophecy Productions
Il aura fallu quatre ans aux Allemands pour donner suite à ‘Baldr Ok Íss’, c'est long ! Comme pour se rattraper de cette attente, Helrunar ne sort pas un mais deux albums. Réunis dans un digibook dont l'édition est limitée à mille exemplaires, ‘Sól 1’ et ‘Sól 2’ sont également disponibles séparément. Le premier disque consiste en un recueil de huit titres de metal noir modelés avec talent. Même si ceux-ci restent fort inspirés de la tradition, Helrunar parvient à rendre la chose plus personnelle grâce à une exécution tant passionnée que réfléchie. Le deuxième disque, lui, offre une mouture plus aérée, subtile et profonde ; du black metal, certes, mais structurellement plus complexe et entrecoupé d'interludes atmosphériques. L'ensemble des deux œuvres constitue un périple poignant, hétéroclite et musicalement très abouti à travers un cosmos désolé, obscur dont seul Helrunar détient les clés. [Arnaud]
www.helrunar.com
mis en ligne le : 06.06.11 par levlic
HAVOK | Time Is Up
Candlelight Records
Ce jeune groupe, originaire de Denver et formé en 1994, pratique un thrash old-school excellent, dans la lignée d’Exodus and co. Ils pourraient être de Los Angeles et avoir commencé en 1981 que l’on ne verrait pas la différence ! Cet album est une petite bombe de bons riffs plus efficaces les uns que les autres ! On commence avec les très rapides ‘Prepare For Attack’ et ‘Fatal Intervention’, suivis du punk ‘No Amnesty’ qui rappelle des groupes comme Toxic Holocaust et Municipal Waste. ‘D.O.A.’ est un morceau très heavy, lui. ‘Covering Fire’ nous ramène au thrash, puis ‘pause’ heavy avec ‘Killing Tendencies’ et ‘Scumbag In Disguise’ pour le titre le plus brutal de l’album ! Une pure merveille !!! Arrive ‘The Cleric’, le morceau lourd de l’album, une réussite également et on repart sur du thrash rapide à souhait avec ‘Out Of My Way’ et son plan de double vraiment efficace ! Nous voilà déjà à la dernière piste, au titre éponyme, qui reflète à merveille l’album, puisque que lourd et rapide ! Qui a dit que la scène thrash était sur le déclin ? Ce disque est une merveille dans le genre, on va entendre parler d’eux à n’en pas douter ! Bonne éclate musicale à vous. [Lambithrashbiel]
www.havokband.com
mis en ligne le : 06.06.11 par levlic
HARKONIN | Detest
Battlegod Productions
Mettant fin à une attente longue de quatre ans, 'Detest' apporte un nouveau souffle à Harkonin. Alors que dans un premier élan de jugement hâtif, l'album ne suscite que peu de commentaires, on remarque que celui-ci dévoile ses atouts au fur et à mesure que l'attention auditive s'intensifie. Avec une multitude de plans efficaces, un jeu dynamique, une production percutante ainsi qu'une rage palpable, cet opus devient vite un moment agréable. Même si les Américains n'évitent pas quelques clichés ou encore certains passages un peu lassants, ce quatrième album garde sa saveur jusqu'à la fin. Malgré cela, Harkonin fait partie de ces groupes qu'il est bon d'écouter mais dont la musique, de très bonne facture, n'engendre que peu de discussions à son sujet. Soyons donc concis ; du bon gros death / black à mettre entre toutes les oreilles ! [Arnaud]
www.harkonin.com
mis en ligne le : 06.06.11 par levlic
FOLGE DEM WIND | Inhale The Sacred Poison
Code666 / Aural Music
Longtemps à la traîne, la scène black française n’a plus à rougir de ses homologues scandinaves ou anglais. Mieux ! Une poignée de groupes de l’Hexagone se prend à défricher de nouvelles terres, à l’instar de Blut Aus Nord. Folge Dem Wind compte au nombre de ces éclaireurs. De par sa démarche, surtout. Ne cherchez pas d’invocations au Malin ou de prières à Toutatis, version banquet sur ‘Inhale The Sacred Poison’. S’il est question de paganisme, ici, c’est dans une approche animiste et spirituelle, proche de celle de Negura Bunget. Musicalement, le combo au patronyme germanique se pose un peu moins de questions et balance très souvent un black passablement traditionnel. Au milieu de la tourmente, se dégagent tout de même quelques idées plus décalées. Interventions jazz, arpèges acoustiques, plages ambiancées… La tribu française n’hésite jamais à s’écarter des sentiers battus. Mais ces passages s’intègrent mal à la fureur de l’album et ne font pas oublier le classicisme de l’ensemble. On navigue entre la beauté de Negura Bunget et une version assagie de Solefald (‘Behind The Grey Veil’), sans que Folge Dem Wind aille suffisamment loin pour marquer les esprits. ‘Inhale The Sacred Poison’ n’est pas un mauvais album, loin s’en faut. Seulement l’un des moins inspirés sorti par un label à la démarche avant-gardiste jusqu’ici irréprochable. [Dave]
www.myspace.com/folgedemwindofficiel
mis en ligne le : 05.06.11 par levlic
TRANSIT MAGAZINE
Design & Webmonstering by Pat.O
Contact: info@transitmag.ch