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CHIENS | Chiens
Grinding Rebellion Records
Bien qu'on sache peu de choses à propos de ce groupe français, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il frappe ici un coup meurtrier pour nos esgourdes abasourdies mais ravies. Ce premier album sauvage nous expédie dans la tronche un peu plus d'un quart d'heure de grindcore épileptique et véhément à souhait ! La production, confortable et crade à la fois, lui laisse d'ailleurs toute sa saveur et sa puissance pour une dégustation intégrale. On pourrait comparer cet opus éponyme à une guerre barbare sans limites où les cris de haine et de folie surpassent presque le tranchant des lames et le feu des machines à tuer. Au terme de cette apocalypse sonore, malmenés de toutes parts, nous ne ressentons plus que cette impression de raclée phénoménale qui, cependant, nous laisse un arrière-goût de trop peu. Oui ! On se réjouit déjà de la prochaine agression ! [Arnaud]
www.myspace.com/chiensgrind
mis en ligne le : 07.11.11 par levlic
XAROS | Fat & Furious
Grinding Rebellion Records
Le metal, une musique de brutes ? Oui, et on ne s’en cache pas d'ailleurs ! Un disque comme 'Fat & Furious' apporterait de l'eau au moulin de ceux qui critiquent le monde métallique, seulement ils ne comprennent rien à ce qui nous anime ! Xaros, originaire de Vesoul, a bien compris ce que beaucoup recherchent ici ; de la sauvagerie, de la brutalité, un esprit bestial et direct, sans fioritures ! On se laisse aller dans tous les sens et on crie sa haine, son dégoût, … Enfin, on s'extériorise par tous les pores ! Qu'on ne se méprenne pas, si l'opus est ici brut et fougueux, la musique n'en est pas moins correcte. Toutefois, elle ne s'adressera qu'aux plus barbares d'entre nous. Xaros propose en effet un grindcore dur et sans atours, comme s’il avait voulu laisser la pureté du geste musical sans y ajouter de sucre ; le rendu va sûrement paraître trop rude pour certains, quant aux autres, ils apprécieront la démarche en savourant un rouage de coups à l'ancienne ! [Arnaud]
www.myspace.com/dallasgrindcore
mis en ligne le : 04.11.11 par levlic
JEAN LOUIS COSTES / MENTAL HYGIENE TERRORISM ORCHESTRA | Split
Grinding Rebellion Records
Euh… C'est quoi ce truc ? À l'instar d'un vieux parchemin illisible couvert de moisi, on ne sait trop par quel bout prendre la chose qu'on découvre à l'instant… Doit-on le jeter de peur d'être contaminé par la crasse immonde dont il fait preuve ou plutôt se pencher sur son aspect mystérieux et inabordable pour être certain d'avoir tout essayé ? La réponse va dépendre de l'esprit d'aventure de tout un chacun mais surtout des limites de son audition ! Composé de deux titres on ne peut plus incongrus, ce split entre Jean-Louis Costes et Mental Hygiene Terrorism Orchestra ressemble plus à un délire d'héroïnomanes sur le fil du rasoir qu'à une certaine composition musicale. Lorsque la première plage se veut minimaliste avec un chant loufoque sur un fond sonore gaudriole, la deuxième, forme une espèce de gerbe sonore entre capharnaüm instrumental et grindcore garage extrêmement underground. Résultat des courses, ce split est à conseiller aux plus tarés, excentriques, voire inconscients d'entre nous ! [Arnaud]
www.grindingrebellion.com
mis en ligne le : 04.11.11 par levlic
PULMONARY FIBROSIS / EMBALMING THEATRE | Hospitalized
Grinding Rebellion
Un petit split recélant une débauche de brutal death / grindcore, ça ne se refuse pas ; surtout quand les protagonistes sont amateurs de compositions dodues où la crasse et le sang sont presque respirables ! Là où on pourrait cependant émettre un regret, c'est au niveau de l'inégalité de production des deux groupes. Lorsqu'on passe de Pulmonary Fibrosis aux plages réservées à Embalming Theatre, on ressent nettement une choquante baisse de puissance ainsi qu'une certaine lacune d'ingénierie sonore. Mis à part ce détail tout de même important, les deux formations possèdent des qualités certaines et parviennent à faire partager quelques bonnes sensations gluantes. Bien entendu, nous n'avons sous les esgourdes, rien de nouveau, toutefois nous passerons quelques douze minutes baignés dans une atmosphère lourde et brutale, purulente et granuleuse à souhait. On ne leur en demandera pas plus ! [Arnaud]
www.grindingrebellion.com
mis en ligne le : 04.11.11 par levlic
AGATHOCLES | Bombing The Shelters Of Delémont
Grinding Rebellion Records
Telle une goute dans l'océan, une nouvelle réalisation d'Agathocles voit le jour, grossissant la liste de leur impressionnante et incroyable discographie ! Cependant, chacune apporte son lot de sensations et tout fan de grindcore, mincecore et autres déclinaisons qui se respecte, appréciera celle-ci au même titre que les autres. Une apparition de ce groupe belge légendaire, que ça soit sur support ou en live, s'accompagne toujours d'un petit rictus de plaisir ; signe d'appréciation de leur démarche extrême et honnête à souhait. Dans ce cadre-ci, 'Bombing The Shelters Of Delémont' jouant sur les deux tableaux, vient donc offrir quelques minutes de bonheur supplémentaires au public d'Agathocles ainsi qu'un souvenir spécial pour toutes les personnes présentes le 13 mars 2010 à Delémont pour vivre la chose en direct. Underground, bruyant, court mais sympathique, ce nouveau recueil de douze titres live immortalisés sur vinyle par Grinding Rebellion Records est à se procurer au plus vite puisqu'il est limité à trois cent cinquante copies… Dépêchez-vous ! [Arnaud]
www.agathocles.com
mis en ligne le : 04.11.11 par levlic
BARN BURNER | Bangers II : Scum Of The Earth
Metal Blade
Pour leur deuxième full-length, les Barn Burner échappent à tout carcan et proposent un album plein de surprises. Sans tenir compte des étiquettes établies aux différents genres musicaux, ils mélangent toutes leurs influences pour un stoner teinté de heavy metal des plus couillus et inspirés. Le chant est un brin typé Metallica et les guitares débarquent tout droit du Far West. Mais alors, quel album ! On débute avec le morceau 'Scum Of The Earth', très rock'n roll avec solo texan au milieu. Le son tout au long du disque est massif, donnant du relief aux dix morceaux pour une ambiance qui sent particulièrement le saloon et donne envie d'enfourcher une grosse bécane. Les riffs groovy, qui foisonnent pendant les quarante-deux minutes, sont un vrai régal. Avec 'Dark Side Of The Barn', le groupe propose un refrain mélodieux avec une partie presque punk à roulettes puis un break final doom, tout en restant dans l'esprit western : la classe ! C'est technique sans trop chercher la complexité et les gaillards sont là pour se faire plaisir, comme on l'entend sur 'The Earth's Crust' où ils enchaînent du D-beat avec une structure des plus classiques et metalliques, ainsi qu'un final avec chœurs hardcore, ou encore sur 'Brother Fear' et son passage en tapping sorti de nulle part. Ils ne sont pas en reste non plus avec le bluesy 'Ghost Jam'. Pour conclure, ce groupe est une excellente découverte, l'album une énorme baffe et l'ensemble une bonne correction pour tous ceux qui pensent que la musique n'est pas avant tout du fun et du plaisir sans prise de tête. Album incontournable à n'en pas douter ! [zakFuric]
www.myspace.com/theinfamousbarnburner
mis en ligne le : 01.11.11 par levlic
BAI BANG | Livin’ My Dream
AOR Heaven
Bai Bang est un excellent groupe suédois qui a déjà sorti cinq albums mais qui n’est connu que par les amoureux du hard rock mélodique. Il faut dire que la formation a commencé sa carrière il y a plus de vingt ans avec ‘Enemy Lines’ paru en 1988. Les deux albums suivants sont malheureusement sortis durant la période dominée par le grunge (‘Cop To Con’ en 1991 et ‘Ridin’ High’ en 1996) et le glam sleaze pratiqué par la bande à Diddy Kastenholt n’avait pas réellement sa chance. Ce n’est pas l’album de reprises ‘Attitude’, sorti en 2000, qui allait changer la donne et le groupe décide de mettre la clef sous le paillasson après douze ans de carrière sans véritable succès. Le silence aura duré neuf ans et, à l’instar de beaucoup de groupes, Bai Bang refait surface alors que le paysage musical est de nouveau favorable au melodic rock et que plusieurs labels en ont fait leur spécialité. Un groupe se forme autour de Diddy – le seul membre de la formation d'origine – et nous offre ‘Are You Ready’ en 2009, une petite bombe de glam mélodique. Deux ans plus tard, c’est au tour de ‘Livin’ My Dream’ de voir le jour et c’est la véritable révélation qui risque de catapulter le groupe au sommet. Cet album est un pur chef-d’œuvre que tous les fans des The Poodles et de Wig Wam doivent posséder car des morceaux comme ‘Livin’ My Dream’, ‘Tonight’ et ‘Die For You’ possèdent tous les ingrédients pour monopoliser les ondes FM. C’est vrai que sans le succès rencontré par The Poodles, il est possible que ‘Livin’ My Dream’ n’existerait pas, mais bon Dieu que cette musique fait du bien ! ‘Rock It’ possède des airs à la Def Leppard et l’esprit d'Europe des années huitante est présent sur tout l’album, c’est dire si les influences de Bai Bang sont bonnes ! À ne rater sous aucun prétexte ! [Etendhard]
www.myspace.com/baibang
mis en ligne le : 01.11.11 par levlic
AZARATH | Blasphemers' Maledictions
Witching Hour Productions
Lorsqu’un groupe enregistre, mixe et masterise un album aux fameux Hertz Studios en Pologne et qu’en plus il est originaire de ce pays, quoi de plus naturel qu'Azarath se soit tourné vers un death ultra-carré tel nombre de ses concitoyens ? Et voici donc une exception à la règle, étant donné que nous avons affaire à un savant mélange de brutal death et black metal ! Tout y est pour le plus grand plaisir des fans, dont l’incontournable voix très Immortal, en moins aigu. Les titres sont pratiquement tous initiés par des belles intros glauques qui, pour certaines d’entre elles, auraient mérité bien plus que les trente secondes syndicale. La même question se pose à chaque nouvel album qui suit les marques de fabrique du genre en s’arrangeant pour ne rien changer d’un iota : Est-ce que cet album est bon ou mauvais ? Le niveau des membres du combo est plus que correct, dommage qu’ils n’aient pas su en tirer profit. Azarath exécute et livre un parfait devoir, sans aucune erreur, sans aucune prise de risque et propose, tout naturellement, un album déjà écouté des centaines de fois : pas transcendant donc. Cependant on peut dire que, de temps en temps, certaines belles choses ressortent d’une chanson : comme sur ‘Under The Wall Of The Lord’ qui, grâce à sa rythmique plus saccadée, finit de nous convaincre. [Dom]
www.azarath.tcz.pl
mis en ligne le : 25.10.11 par levlic
AS THEY BURN | Aeon’s War
Siege Of Amida Records
La France commence de plus en plus à regorger d’excellents groupes sortant du carcan des productions à l’américaine et As They Burn en fait partie. Après un premier EP sorti en 2010, le groupe enchaîne les lives partout en France et ses environs et devient vite victime de son succès. Une année après, les voilà de retour avec ce premier album qui vaut le détour, tant au niveau de la puissance propagée que de la recherche musicale qu’il contient. Évoluant dans un postdeathcore sombre et mystique, les Parisiens balancent leurs neuf titres sans pour autant nous assommer et, surtout, sans nous lasser. Les ambiances sont équilibrées, les breakdowns sont joliment placés et les mélodies, qui se rapprochent du posthardcore, sont vraiment accrocheuses. Tous ces détails font que le groupe sort du lot et qu’il sait se différencier en apportant un nouveau souffle à cette scène deathcore qui peine à innover. ‘Aeon’s War’ est donc une très bonne surprise qui mérite largement le détour ! [Randy]
www.myspace.com/astheyburn
mis en ligne le : 25.10.11 par levlic
ARKONA | Slovo
Napalm Records
Huit ans après leur première démo, Arkona et son incroyable chanteuse ont fini par s’imposer comme l’une des étoiles montantes de la galaxie pagan, comme en témoignent les récentes et remarquées apparitions dans des festivals de premier plan comme le Hellfest 2011 ou le Pagan Fest 2010. Après un ‘Goi, Rode, Goi !’ violent et puissamment lyrique, j’attendais de pied ferme son successeur. Hélas, passé une intro plaisamment épique et un premier morceau qui démarre en fanfare, le кулич retombe rapidement. Malgré l’abondance de passages ‘cinématographiques’ et quelques bonnes mélodies, Masha et ses acolytes ne parviennent pas à créer une ambiance sur la durée. Le contraste des tempos, l’alternance entre voix claires, chuchotements, hurlements, chœurs insistants, les parties ‘kermesse’ entrecoupées de riffs agressifs (à moins que ce ne soit le contraire) cédant la place à des envolées quasi new age forment certes un ensemble riche, peut-être même intéressant, mais par trop décousu et souvent insipide. Un album au final décevant et dispensable, qui sent le réchauffé et finit par tourner à la soupe folk. Et qui (mais peut-on encore le blâmer ?) n’évite pas l’hérésie de la flûte traversière. [Golem XIII]
www.myspace.com/arkonarussia
mis en ligne le : 25.10.11 par levlic
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