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JAMES BYRD’S ATLANTIS RISING | Beyond The Pillars
Lion Music
Vous rappelez-vous du groupe de heavy américain, Fifth Angel ? Si oui, c’est que vous avez une bonne mémoire et vous savez donc certainement que son premier guitariste se nommait James Byrd. À la fin des eighties, lorsque le grunge a tout ravagé autour de lui, James Byrd n’a pas mis la clef sous le paillasson et a sorti plusieurs albums en solo ou sous le nom de son groupe, Atlantis Rising. En vingt ans, ce sont ainsi sept albums qui ont vu le jour, recevant un succès d’estime, surtout de la part des fans du guitariste et des spécialistes de l’instrument car James Byrd est, en quelque sorte, un genre de guitar hero ; son jeu et sa musique s’apparentant à ceux de Ritchie Blackmore et de Rainbow. Ce ‘Beyond The Pillars’ est, par conséquent, le huitième album de sa discographie et, il se compose de vieux morceaux et de titres plus récents. Les anciens titres, au nombre de sept, ont été écrits et enregistrés en 1987 lorsque James venait de quitter Fifth Angel, mais les versions de ‘Beyond The Pillars’ sont toutefois plus brutes et directes. L’intérêt de cet opus réside dans la présence de sept morceaux totalement inédits, également composés durant cette période. Cela commence par ‘Chasing The Shadows’, un excellent morceau de heavy metal classique, à mi-chemin entre Virgin Steele et Rainbow ; la voix de Freddy Krumins est d’ailleurs très proche de celle de David De Feis, et la guitare de James Byrd y est tout simplement magnifique avec ses notes très haut perchées et sachant créer une atmosphère si particulière. ‘Fallen Warrior’ continue sur le même niveau, avec un duo guitare-chant du plus bel effet. On peut aussi citer Scorpions, période Uli Jon Roth, comme inspiration majeure. L’album est très intéressant dans son ensemble et délivre une musique qui pourrait paraître obsolète mais qui arrivera sans problème encore à toucher les plus nostalgiques. Pour ma part, c’est réussi ! Merci Mister Byrd et Lion Music pour ce plongeon dans les eighties ! [Etendhard]
www.jamesbyrd.com
mis en ligne le : 11.12.11 par levlic
J.D. OVERDRIVE | Sex, Whiskey & Southern Blood
Metal Mind
C’est l’histoire de quatre mecs en Pologne qui voulaient faire du metal à la sauce southern et qui se retrouvent avec un album de metal complètement en dehors de l'effet recherché, mais pas comme on pourrait s’y attendre. S'il y a d’excellents riffs de grattes et de bons plans de batterie, malheureusement le tout est massacré par une voix qui ne colle pas du tout au groupe, ni même au style ! On sent tout de suite que les intentions sont bonnes, mais malheureusement cela ne suffit pas à faire prendre la sauce. Pour ce qui est du son, je trouve qu’il ne se situe pas du tout dans la veine du southern rock, mais plutôt dans la lignée d’un groupe de thrash des pays de l'Est ; on peut entendre ce grain typiquement polonais que l’on retrouve chez les groupes plus connus de ce pays. Je terminerais cette chronique en disant qu’il ne s’agit pas d’un mauvais album, mais qu’il ne faut pas s’attendre à entendre du southern metal. Cependant, si on le prend simplement comme une rondelle de metal aux teintes rock - et en tentant de faire abstraction de cette voix en décalage complet – l'ouvrage est audible. [Southernbielofpain]
www.jdoverdrive.pl
mis en ligne le : 11.12.11 par levlic
INSOMNIUM | One For Sorrow
Century Media
Trois ans après l’excellent ‘Across The Dark’ - en nous ayant fait patienter cet été en nous gratifiant du single ‘Weather The Storm’, avec en featuring Michael Stanne de Dark Tranquillity - les Finlandais d’Insomnium sortent leur nouveau bébé. Intitulé ‘One For Sorrow’, en référence à une comptine enfantine qui raconte que, selon une vieille superstition, le nombre de pies que l’on verrait déterminerait notre chance ou notre malchance, et ce jusqu’à dix oiseaux. C’est donc tout naturellement que l’album compte dix pistes. On retrouve instantanément la ‘patte’ Insomnium : des mélodies mélancoliques, épiques, mêlées à la brutalité du death metal. J’avais été un peu désappointée en entendant le premier single ‘Through The Shadows’, qui surfait un peu trop sur la vague du ‘Down With The Sun’ de l’album précédent, et surtout par le refrain alternant voix claire et growl, qui sonnait bizarrement à mes oreilles. Malgré ce petit détail, le reste de l’album est excellent : l’intro vous met tout de suite dans le bain, les énergiques ‘Only One Who Waits’ et ‘Unsung’ vous donneront envie d’headbanger jusqu’au bout de la nuit et, si décidément vous aimez les refrains à voix claire, je vous conseille d’écouter le titre ‘Regain The Fire’. Comme dans chaque album d’Insomnium, les titres instrumentaux ont une place de choix, tel le magnifique ‘Decoherence’. La pochette est sobrement belle, des branchages et des oiseaux illustrant le côté toujours très ‘nature’ du groupe. J’aime beaucoup cet album et je le conseille, notamment à tous les fans de death mélodique typiquement suédois, avec ce petit ‘je ne sais quoi’ en plus qui fait toute la différence. À noter que, si vous voulez écouter l’excellent titre ‘Across The Dark’, il vous faudra acquérir l’édition limitée. [Coralie]
www.insomnium.net
mis en ligne le : 11.12.11 par levlic
INCUBUS | If Not Now, When ?
Sony Music
Un des groupes cultes, si on peut dire, des nineties ! En vingt années d’existence, les Californiens n’ont jamais cessé de surprendre. On les connaît surtout pour leur mélange musical, avec le brillantissime ‘Make Yourself’, qui mixe beaucoup de styles, certes assez éloignés du metal, car Incubus fait dans un style rock alternatif. Mais aujourd’hui avec ‘If Not Now, When ?’, on sera encore plus surpris, ou peut-être pas du tout, qui sait ? Nous nous trouvons réellement dans du pop rock, en tout cas sur certains titres, et un peu de douceur ne fait de mal à personne. Qui a dit que le pop rock était mal ? Ici, il y a du bon, bien que certains trouveront à redire, mais c’est la vie ! L’album enchaîne les titres, mais les morceaux ne se ressemblent pas, ce qui fait plaisir. La musique d’Incubus reste toujours aussi riche, tant sur les parties de guitare que sur le reste. Le groupe maîtrise parfaitement la technique des instruments à disposition et a énormément de talent à revendre. Une prod expressément pour ceux qui ont envie de douceur et qui veulent s’ouvrirent à d’autres styles ! [Jérémy]
www.enjoyincubus.com
mis en ligne le : 11.12.11 par levlic
HOUSE OF LORDS | Big Money
Frontiers Records
Ce groupe américain de hard mélodique s’apparente à un rêve devenu réalité. Jugez seulement de l'association de talents : le génial claviériste Gregg Giuffria (Angel, Giuffria), accompagné du chanteur à la voix d'airain James Christian (Arcangel), du guitariste Lanny Cordola (Giuffria, Magdallan), du bassiste Chuck Wright (Quiet Riot, Impellitteri) et du batteur Ken Mary (Fifth Angel, Alice Cooper) ! Après trois albums qui ont tout de suite amené le groupe vers le succès – surtout le magnifique ‘Demons Down’ (1992) – le groupe se sépare et Mr Giuffria abandonne un moment la musique pour se lancer dans les affaires. Après avoir officié dans l'univers des machines à sous, il est maintenant le propriétaire du Hard Rock Hotel Biloxi en Californie. Mais James Christian n’abdique pas et reforme le line-up original, alors que les effets du grunge tendent à disparaître, et sort ‘Power And The Myth’, un album controversé qui ne rappelle malheureusement en rien le glorieux passé de House Of Lords. On sent bien que l’âme de la formation réside désormais en la personne du chanteur, et ce dernier décide de remodeler le groupe de fond en comble en embauchant de tout nouveaux musiciens. La réussite ne se fait pas attendre et s'affirme avec trois albums tous aussi beaux les uns que les autres : ‘World Upside Down’ en 2006, le fabuleux ‘Come To My Kingdom’ en 2008 et le plus soft ‘Cartesian Dreams’ en 2009. On est en 2011 et le groupe, nouvelle mouture, sort son huitième album, ‘Big Money’. Cependant, pas sûr que les protagonistes arriveront à se faire un paquet de thunes avec cette galette car la donne du marché a énormément changé en vingt ans. Si le hard mélodique est devenu un genre underground, cela n’empêchera pas pour autant Master James et son équipe de pondre de véritables joyaux de puissance et de mélodie. Avec des titres comme ‘One Man Down’ (le meilleur de toute la discographie selon Christian), l’enlevé ‘First To Cry’ et le très Giuffria, ‘Someday When’, House Of Lords ne peut qu’avoir raison ! Avec ou sans succès, il est en train d’écrire les plus belles pages de sa très longue carrière. Si vous trouvez que Foreigner et Journey font encore de la bonne musique, House Of Lords est assurément pour vous et ‘Big Money’ sera sans conteste dans votre top dix de l’année. Magique ! [Etendhard]
www.myspace.com/fanofhouseoflords
mis en ligne le : 20.11.11 par levlic
HOLY FORCE | Holy Force
Music Buy Mail
Holy Force est un nouveau groupe qu’on pourrait aisément classer dans la catégorie des super groupes. Même si le terme est très souvent usurpé, encore plus ces derniers temps où l’on voit nombre de musiciens se lancer dans de multiples projets ; cependant, il ne l’est pas du tout dans le cas présent car ce groupe international compte en son sein une brochette de musicos qui ne laisse augurer que du bon. Tout d’abord le chanteur en la personne de Mark Boals, célèbre pour avoir travaillé avec Yngwie Malmsteen (notamment sur l’excellent ‘Trilogy’) et pour tenir actuellement le micro, entre autres, chez Royal Hunt et Ring Of Fire. Il est reconnu pour avoir une tessiture impressionnante, lui permettant d’atteindre des notes très élevées, ce qui confère à sa voix une sonorité très caractéristique. À ses côtés, on trouve aussi Mike Le Pond, bassiste de son état chez le progueux de Symphony X – mais aussi chez Seven Witches et Operatika – et le batteur Kenny Earl, qui a officié chez les redoutables Manowar (‘Triumph Of Steel’) et qui bat actuellement pour l’excellent groupe Holyhell. Tout ce beau monde a été réuni par le guitariste taïwanais Ango Chen, connu pour ses apparitions aux côtés de Mike Vescera. La musique de Holy Force est à ranger dans le style heavy metal classique, celui qui a gagné ses lettres de noblesse avec Yngwie Malmsteen et qui trustait les premières places des charts durant les années huitante. Cela peut sembler ringard à première vue, mais ça ne l’est pas du tout tant cet album est jouissif du début à la fin. Les qualités techniques des musiciens, alliées à un véritable sens de l’écriture et de la mélodie qui tue font de cet opus un petit bijou que tout amoureux de heavy metal se doit d’écouter et de posséder. À votre porte-monnaie ! [Etendhard]
www.holyforceband.com
mis en ligne le : 20.11.11 par levlic
HEAD CAT | Walk The Walk… Talk The Talk
Niji Entertainment Group
Un album très blues rock’n roll, on va même dire rockabilly ; mais avec Lemmy, Slim Jim Phantom (Stray Cats) et Danny B Harvey à la guitare, on ne pouvait penser autrement. Parmi les douze titres de cet opus, deux morceaux sont des originaux de Head Cat, les autres étant des reprises. Ce n’est pas la première fois que ces trois-là collaborent, mais cette fois-ci il y a un album à la clé, une tournée voire plus si entente. On trouve des reprises de Gene Vincent, Chuck Berry, Eddy Cochran, Elvis Presley et plein d’autres ; pour les protagonistes, c’est un véritable retour aux sources, et maintenant, il est clair que vous ne vous demanderez plus ce qui a motivé certains à faire de la zique. Lemmy nous démontre qu’il sait faire beaucoup plus que du Motörhead. Allez, les jeunes, apprenez un peu la culture et l’histoire du blues avec ce CD ! Après tout, c’est Robert Johnson et Crossroads qui en ont poussé beaucoup à vendre leur âme. Il faut apprécier cet album à sa juste valeur. [Suzy]
www.theheadcat.com
mis en ligne le : 20.11.11 par levlic
HATESPHERE | The Great Bludgeoning
Napalm Records
Rares sont les connaisseurs qui ne possèdent pas un album d’Hatesphere dans leur discographie, car ce groupe en a parcouru du chemin en dix ans. Fidèles à eux-mêmes, les Danois nous livrent là un album direct et sans concessions et, comme d’habitude, ça fait mal. Les titres vont tous à fond et les riffs sont tous carrément bons, il manque cependant un petit quelque chose à l’ensemble. Peut-être que cette lacune vient du fait qu’il ne reste qu’un seul des membres fondateurs, et il est aussi bon de relever que le chanteur a encore changé depuis le dernier album ‘To The Nines’, sorti en 2009. La cohésion est trop forte entre ces neuf titres et je peine vraiment à en trouver un qui sorte du lot ; je pense que la voix monotone du nouveau frontman n’y est pas pour rien. Au final, ce dernier opus ne m’aura pas plus convaincu que ça et j’espère qu’Hatesphere aura plus d’inspiration pour le prochain. [Randy]
www.hatesphere.com
mis en ligne le : 20.11.11 par levlic
GORGASM | Orgy Of Murder
Grinding Rebellion / Brutal Bands
Avec 'Orgy Of Murder', les Gorgasm frappent fort. On démarre sur les chapeaux de roues avec un vieux bruitage de viol nécrophile, suivi d'un riff tricoté avec blast, et c'est parti pour onze titres dans une veine tout ce qu'il y a de plus caractéristique brutal death, avec des noms de morceaux racoleurs, tels que 'Cum Inside The Carcass', 'Axe To Mouth' ou encore 'Decapitation Sodomy' (imaginez-les pour du bon vieux pop rock façon Jonas Brother... !) pour environ vingt-cinq minutes de bonne boucherie sonore qui met en joie. Ici, aucune révolution ! Si vous cherchez quelque chose d'original c'est une impasse ! Mais vous aurez droit à un rythme super enlevé avec blast à bloc, une voix 'growlée' façon Dying Fetus et à des riffs basiques et efficaces qui échappent plus ou moins au tricot habituel : et c'est bien suffisant, non ? Il faut souligner que la production est des plus soignées, avec un son très très lourd et un groove vraiment excellent, très loin des enregistrements dans des caves moisies mexicaines. Sans temps mort, cet 'Orgy Of Murder' est une très bonne sortie brutal death pour la cuvée 2011. Une petite préférence personnelle pour 'Scourge Of The Scourge', dixième morceau de la galette, qui va à l'essentiel. Pour conclure, laissez-vous pousser les cheveux et le treillis et allez vous le procurer, les hardos ne seront pas déçus ! [zakFuric]
www.myspace.com/gorgasm
mis en ligne le : 20.11.11 par levlic
FULLFORCE | One
Steamhammer
Après Full Strike en 2002, c’est au tour de Fullforce de faire son apparition ! Aura-t-on bientôt droit à Strike Force ? Certainement pas car le nom est déjà pris. Après son départ de Hammerfall en 2008, le guitariste Stefan Elmgren est donc de retour aux affaires avec son groupe formé avec une belle brochette de musiciens. Jugez plutôt ! Un vocaliste du nom de Michael Anderson (Cloudscape, Planet Alliance), un second guitariste nommé Carl-Johan Grimmark (Fire Of Babylon, Narnia, Saviour Machine), un bassiste en la personne de Tommy Larsson (Heed, Dream Evil) et un batteur qui n'est autre qu'Anders Johansson (Silver Mountain, Johansson Brothers, Empire et surtout, Hammerfall). Chez Hammerfall, le petit guitariste a fait son bonhomme de chemin et malgré son importante emprise sur la musique du groupe, l'individu avait une seconde passion nommée aviation ; activité difficile à exercer lorsqu'on est engagé dans un groupe aussi occupé que Hammerfall ! C'en était trop pour lui, il choisit donc de quitter le groupe qui l’a fait connaître. Ce ‘One’ est donc le premier témoin de son retour à la musique et qui s’inscrit dans la droite ligne de Full Strike, c’est-à-dire qu’il offre un metal très mélodique mettant l’accent sur les parties chantées. La puissance et la rapidité de Hammerfall ont laissé place à des compositions structurellement plus classiques mais également moins aventureuses. Chaque morceau recèle des moments très sympathiques, notamment les refrains qui s’entonnent en chœur, mais il manque une véritable personnalité à la musique de Fullforce. Dix secondes de Hammerfall suffisent pour le reconnaître (quoique sur le dernier…). Sur cet opus, on ne sent encore pas véritablement l'essor d'une marque de fabrique, mais Stefan Elmgren étant un être intelligent, il y a de fortes chances pour qu'il arrive à ses fins avec les productions à venir. À suivre ! [Etendhard]
www.fullforce.se
mis en ligne le : 12.11.11 par levlic
TRANSIT MAGAZINE
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