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OUTLOUD | Love Catastrophe
AOR Heaven
Un bruitage d’une aiguille qui arrive sur un microsillon introduit le nouvel album d’Outloud. Cela n’est évidemment pas dû au hasard. En effet, le groupe grec a trouvé dans les eighties sa principale inspiration. Et c’est vrai qu’avec son premier album sorti en 2009 (‘We’ll Rock You To Hell And Back Again !’), la bande au batteur Mark Cross (Firewind, At Vance, Nightfall…) et au guitariste-claviériste Bob Katsionis (avec un CV aussi long que Sarkozy est petit) a fait très fort et nous a transportés en pleine période Bon Jovi des débuts. Ça faisait du bien par où ça passait et c’est avec pas mal d’attente que j’ai introduit ce ‘Love Catastrophe’ dans la platine. Et l’auditeur se rendra vite compte que la recette n’a pas changé d’un iota. Bob et ses acolytes sont toujours aussi scotchés aux eighties et ont pondu de véritables brûlots de hard mélodique hyper entraînants. Il y a vingt-cinq ans, le groupe aurait certainement eu beaucoup de peine à s’extraire de la masse des groupes à pratiquer ce style (Bon Jovi, mais aussi Michael Bolton, Icon, Aldo Nova, Tobruk, pour n’en citer que quelques-uns). En 2011, même si le style vit une sorte de come back, la place est beaucoup moins bondée et Outloud s’inscrit comme l’un des chefs de file de cette renaissance. ‘Love Catastrophe’ est aussi bon que son prédécesseur et des morceaux comme ‘Falling Rain’, ‘Live Again’ et surtout ‘Waiting For Your love’ possèdent tous les ingrédients pour vous transporter au septième ciel. La voix chaude et claire de Chandler Mogel (Legion) colle parfaitement à cette musique et arrive même à la sublimer tant elle est belle et pure. Aucun morceau ne fait baisser la moyenne qui se situe, au final, tout près des sommets. Avec Outloud, on se rapproche tout simplement du paradis ! À ne rater sous aucun prétexte ! [Etendhard]
www.myspace.com/outloudtheband
mis en ligne le : 03.01.12 par levlic
NORBERT KRIEF | NoNo
XIII BIS Records
J’avoue que cet album tant attendu me faisait envie, depuis le temps qu’on priait pour le voir sortir, et vu la longue carrière de l’artiste, je me demandais ce qu’il nous réservait. Désolée, mais pour une fois je reste très perplexe à l’écoute de la première piste qui me rappelle beaucoup trop un autre titre. Le refrain est certes différent, mais les riffs… Bien, passons ! Que cela n’influence pas votre opinion perso. Si vous êtes à la recherche d’un bon album rock, teinté de blues, avec des titres mélodiques, du bon easy listening, des refrains catchy, cet album est pour vous ! Ce qui est à mettre en exergue avant tout sur cet album, c’est bien sûr la guitare ; je vous recommande tout particulièrement l’intro de ‘Vagabondage’, on oublierait par moment que son interprète est français… Il aurait tout à fait sa place dans un festival dédié à la guitare. On espère maintenant qu’il ne faudra pas attendre encore vingt ans avant la prochaine galette. [Suzy]
www.nonokrief.com
mis en ligne le : 03.01.12 par levlic
NOCTEM | Oblivion
Rising Records
Le black death est merveilleux, le black death est magnifique ! C’est ce que Noctem veulent nous démontrer ici avec leur nouvel opus. ‘Oblivion’ ne fait pas dans la dentelle et va droit au but. Certains passages nous feraient penser à du Behemoth, mais sans pour autant tomber dans une copie du groupe polonais, les Espagnols nous montrent ici toutes les cartes de leur jeu. Un jeu tout en puissance qui tourne à pleine vitesse sans jamais faillir. Leur musique a du nerf, et surtout du riff. Plusieurs minutes passent et jamais le feu sacré ne s’éteint, on dira même que leur inspiration gagne du terrain. Les voix se fondent parfaitement au milieu du décor et crachent toute leur énergie et leur rage. Puisant dans leurs styles de prédilection, l’exercice est réussi, et donne envie d’écouter encore et encore. [Jérémy]
www.myspace.com/noctemofficial
mis en ligne le : 03.01.12 par levlic
NIGHT RANGER | Somewhere In California
Frontiers
Et un groupe des années folles de plus sous la bannière Frontiers, un ! Quand je parle d’années folles, c’est bien évidemment les eighties auxquelles je pense, du moins pour le hard mélodique. Et les Américains de Night Ranger étaient parmi les groupes qui comptaient en ce temps-là. Avec son premier disque, ‘Dawn Patrol’ (1983), il crée même la sensation. ‘Don’t Tell Me You Love Me’ atteint le top quarante dans le Billboard. Mais c’est surtout avec son successeur, ‘Midnight Madness’ (1984), et son tube ‘Sister Christian’ qu’il grimpe dans le top dix des charts. C’est simple, les trois premiers albums du groupe, dont ‘Seven Wishes’ (1985) sont certifiés platine et le quatrième, ‘Big Life’ (1987), est encore vendu à plus de huit-cent mille exemplaires. Avec les principaux compositeurs, Jack Blades et Brad Gillis, ça cartonne plutôt deux fois qu’une ! Mais, à l’instar de tous ces groupes qui ont illuminé la FM durant plusieurs années, les années nonante vont être dévastatrices et Night Ranger se met au courant alternatif, ne sortant que trois albums moyens durant la décennie et connaissant aussi plusieurs changements de line up. Le bassiste Blades quitte même le groupe pour former un duo de choc avec Tommy Shaw de Styx. Le chant du cygne semble être ‘Seven’ sorti en 1998, du moins discographiquement parlant, car le groupe continue de tourner aux États-Unis. Mais c’était sans compter sur les Italiens de Frontiers qui ont fait de la résurrection des anciennes gloires leur marque de fabrique. ‘Hole In The Sun’ sort en 2007 et s’accompagne d’une tournée triomphale au Japon, pays qui voue un véritable culte à tous ces groupes issus des années huitante. Les trois membres fondateurs, MM. Blades, Gillis et Kelly Keagy, sont toujours là et ils sont maintenant accompagnés par le guitariste Joel Hoekstra et le claviériste Erik Levy. La magie a certes disparu mais le trio a encore de beaux restes et sait toujours composer de petites perles, à l’instar du slow ‘Time Of Our Lives’, qui nous renvoie presque trente ans en arrière ou des entraînants ‘No Time To Lose Ya’ et ‘It’s Not Over’ qui vont faire rocker les mamies dans les chaumières. ‘Somewhere In California’ est certainement le meilleur album du groupe depuis plus de vingt ans et cela mérite d’être signalé. Après Y&T et Journey, c’est au tour de Night Ranger de signer un retour gagnant ! [Etendhard]
www.nightranger.com
mis en ligne le : 01.01.12 par levlic
NERA NATURE | Foresting Wounds
Metal Mind Productions
Nera - alias Agnieszka Górecka -, plus connue pour sa voix mi-ange mi-démon au sein du groupe de black metal symphonique Darzamat, nous convie à partager ses aspirations musicales intimes à travers ‘Foresting Wound’ ; un premier album solo qui se révèle être une pure merveille. L’univers de Nera est tout en émotions et en atmosphères sensuelles, d’où nous parviennent des mélodies souvent sombres, mélangeant rock et riffs metal. Pour nous livrer les secrets de ce monde, elle s’est entourée de très bons musiciens dans la veine du metal progressif et qui servent magnifiquement ses textes intimistes et poétiques, ainsi que sa voix angélique. ‘Shattered’ donne le ton de l’opus avec une mélodie planante et un chant à la fois tout en puissance et en douceur. Viennent ensuite ‘Oblivion’, ‘Broken’ et Disappointed’, dans un esprit plus rock, contenant des riffs de guitare déchirés et des rythmiques soutenues. ‘Someone’ boucle l’album comme il avait été ouvert, par une note sentimentale sobre et grave. Il ne faudra pas oublier d’écouter une très belle reprise de Garbage avec ‘The World Is Not Enough’. Tout au long de ce parcours initiatique, on reste saisi par la qualité des voix et des harmonies que la magnifique production restitue fidèlement. Nera nous gratifie donc d’un premier album solo très personnel, tout en féminité, comme on en entend rarement dans le monde du metal. À découvrir absolument ! [Pascal]
www.myspace.com/neranature
mis en ligne le : 01.01.12 par levlic
LIVARKAHIL | Signs Of Decay
Listenable Records
L’intro annonce la couleur de cet album. Sonnant comme un hymne de guerre, nous sommes conviés à du lourd de chez lourd dans le domaine du death. Ce qu’il y a d’intéressant, c’est le fait que plusieurs facettes de ce genre sont représentées, laissant l’auditeur toujours sur le qui-vive et en évitant naturellement l’ennui. Le groupe passe aisément d’un titre instrumental, lourd et malsain, à des morceaux beaucoup plus mid-tempo, l’idéal pour secouer votre crinière en rythme. À l’intérieur des onze brûlots, des accélérations furieuses se font entendre avec plaisir et cassent le rythme. ‘The Flesh Of All Damned’ est dédié aux sonorités plus mélodiques, calmes (si on peut dire), posées. Surprenant ! Mis à part les genres extrêmes comme le brutal death et le très technique, leur son rentre-dedans et carré saura interpeller les fans des sonorités exploitées par le groupe. Les deux guitaristes nous prouvent tout au long de l’album que les musiciens ne sont pas manchots et capables de fournir des riffs et des solos efficaces. Les grosses qualités de Livarkahil sont, sans conteste, la haine et la violence que ces Français transpirent, surtout HK, le chanteur. L’autre point fort est le son, énorme, mixé aux Hertz Studios en Pologne, et qui n’a rien à envier aux plus grosses pointures sortant de chez eux. [Dom]
www.livarkahil.com
mis en ligne le : 01.01.12 par levlic
L’ESPRIT DU CLAN | Chapitre V : Drama
XIII Bis Records
Dénoncer et remettre en cause sont des sujets que L’Esprit Du Clan maîtrise depuis très longtemps. Eh oui, ça n’a pas changé ! Toujours la même rage, autant dans les textes que dans leur musique. Ce cinquième chapitre constitue une bonne suite à leurs précédents albums. La qualité sonore est excellente, les riffs et les rythmes sont bons et largement maîtrisés. Une véritable amélioration pour le groupe qui reste toujours fidèle à lui-même. Depuis sa création, il représente la voix du peuple. Ce que les gens pensent mais n’osent pas dire, eux le hurlent. Ils ont vraiment trouvé le moyen de concilier musique et dénonciation. Toute la haine refoulée du peuple français est décrite dans leurs textes. De plus, ils jouent simultanément le rôle d’informateur. La plupart des choses cachées au peuple, eux le dévoilent en musique. À tous ceux qui pensent que tout doit être dit… écoutez L’Esprit Du Clan ! Ce magnifique opus vaut la peine de s’y intéresser et d’y passer du temps. [Dreamcather]
www.myspace.com/lespritduclan
mis en ligne le : 01.01.12 par levlic
LECHERY | In Fire
Metal Heaven
Ce groupe suédois en est à son second coup d’essai et il aimerait bien connaître le même destin que ses concitoyens d’Hammerfall. Si le chemin est encore long, il se donne en tout cas les moyens de ses ambitions. Après l’excellent ‘Violator’ sorti en 2008, c’est au tour de ‘In Fire’ et son heavy metal sans concessions de débouler à cent à l’heure sur la platine. Formé par l’ex-Arch Enemy, Martin Bengtsson en 2004, le groupe a écumé les clubs de son pays avant de sortir son premier album, qui a été très bien accueilli par la presse spécialisée. Fortement inspirée par la bande à Joacim Cans, la musique de Lechery allie parfaitement puissance et mélodie. Et maintenant que le heavy metal scandinave semble connaître une deuxième, voire une troisième jeunesse, il y a certainement une occasion à ne pas manquer. Encore faut-il que cet album soit à la hauteur ? À l’écoute des premiers morceaux, les spécialistes du genre vont immanquablement noter que le groupe rend une copie nette et sans réelle bavure. Mais au chapitre de l’innovation, c’est presque du zéro pointé tant tout semble avoir été dit, redit et répété. Il faut attendre le cinquième morceau, à savoir ‘Lethal’, pour ressentir une once d’originalité. Même si cette fois la sonorité se rapproche d’Accept, il y a un léger mieux, confirmé par le nerveux et efficace ‘Cross The Line’ et le speed, ‘Carry On’. Les chœurs apportent un plus indéniable à la musique de Lechery et lui confèrent une ampleur bienvenue. L’album est produit par Rickard Bengtsson (Arch Enemy, Spirituel Beggars, Armageddon…) et le son est en tout point parfait. Finalement, ça se termine beaucoup mieux que ça n’avait débuté, et un morceau comme ‘In Fire’ est à considérer comme la pièce maîtresse avec sa succession de soli, de la basse de Martin Karlsson aux guitares de Mister Bengtsson et Fredrick Nordstrandh. Si tout l’album avait été de cette trempe, il y a fort à parier que Lechery se serait retrouvé dans le peloton de tête. Le potentiel est néanmoins bien présent et peut-être que l’album de la consécration sera le suivant. Il mérite quand même d'y prêter une oreille (très) attentive ! [Etendhard]
www.myspace.com/lecheryofficial
mis en ligne le : 01.01.12 par levlic
UNSAFE | Masterpiece Of The Absurde (2011)
M&O Music
Unsafe est un groupe de metal très actuel, mélangeant plusieurs styles, pour être précis, trash / death / heavy. Le mélange des styles se fait sans effort et s’imbrique bien, on sent une maîtrise correcte des instruments. Mais il y a quand même un moment où le titre de l’album prend son sens, car les compos sont répétitives et peut-être même absurdes par moment ! On est au clair très vite avec leur volonté d’apporter une manière de composer bien à eux, mais à vouloir trop imposer cela, on tombe vraiment dans une répétition effroyable. Cette rondelle contient tout de même des moments de qualité et d’idées intéressantes, il faudrait juste les laisser mûrir ! Jetez une oreille tout de même, ça peut plaire ! [Lambiabsurdbiel]
www.myspace.com/unsafemetal
mis en ligne le : 13.12.11 par levlic
JASTA | Jasta
Century Media
Qui ne connaît pas le frontman de Hatebreed, qui officie également au sein de Kingdom Of Sorrow ? En cette année 2011, le coreux énergique décide de nous produire un album éponyme. Pas toujours évident de juger un album solo car, bien souvent, le projet est une sorte de clone du groupe principal de l’artiste ; ce qui est le cas ici, à quelques différences près. Quand on sait ce dont le bonhomme est capable avec son hardcore furieux au sein du groupe, on est en mesure immédiate de se douter que son projet solo pourrait être une seconde version d’Hatebreed. Bien trouvé, sauf que notre ami pousse tout de même plus loin la réflexion en allant puiser son inspiration dans d’autres styles qu’il affectionne particulièrement, allant du punk au metal pur et dur. Et la recette prend plutôt bien, si l’on fait abstraction des guitares aux riffs survoltés, tout de même très ‘hatebreediennes’. Ce qui change la donne est la présence de quelques titres moins enragés, plus mélodiques, plus metalesques, voire heavy comme, par exemple, sur ‘Something You Should Know’. Notre Américain préféré sait s'entourer, il a des relations et nous le fait savoir grâce à la présence de quelques invités de marques, contribuant à la qualité de l'opus, tels que : ‘D Randall Blythe’ (Lamb Of God) ou encore Zakk Wylde, rien que ça ! En résumé, un très bon CD qui ne restera pas forcément dans les annales mais bien loin d’être à jeter. [Jérémy]
www.jameyjasta.com
mis en ligne le : 11.12.11 par levlic
TRANSIT MAGAZINE
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