| |||||||
Accueil | Agenda | Concerts | CD | Articles | Le Mag | Forum | Photos |
|
CONCOURS TRANSIT
ELECTRON RAGE (Dookoom, Algorithm, Protohype, Aïsha Devi, L-Za)
L'Usine, Genève
25.03.2016
Pour plus d'infos : http://www.transitmag.ch/index.php?Article=6028
mis en ligne le : 16.05.10 par indy
LE BARON VAMPIRE | Baruch
Sums Records
Je me réjouissais d'entendre ce nouveau skeud du Baron, que j'avais vu pour la première fois en compagnie de Wykked Wytch et Seepak à l'Amalgame. Je m'attendais alors à une copie de Kruger au vu du line-up qu'ils se tirent et finalement, je suis déçu en bien. Décidément, je ne peux toujours pas écrire de chronique incendiaire, tant les CDs que je reçois sont bons. Celui-ci ne déroge pas à la règle. Après une première démo totalement autoproduite et qui annonçait du bon pour le quintette 'made in Lausanne', cet album arrive à point pour enfoncer le clou et permettra au groupe de s'exporter, puisque l’on parle de tournée en France, Angleterre et Irlande. Un bon album de posthardcore et teinté de metal, une production de qualité qui permet à l'auditeur de se sentir mal à l'aise, comme c'est le but ; je crois alors que tous les ingrédients sont réunis pour permettre au Baron d'aller loin. L'expérience de Kruger et de Nabokoff parle et s'invite au live pour transmettre efficacement l'ambiance propre au Baron Vampire. [Kémar]
www.myspace.com/baronvampire
mis en ligne le : 29.08.10 par graber
HATEFUL MONDAY | Lions And Jackals
GPS Prod
Le dernier EP d’Hateful est à prendre comme un energy shoot. Cinq titres brûlants n’excédant pas deux minutes vingt et une, ça fait huit minutes et deux secondes au total. En lisant la bio, je remarque qu’un morceau manque sur la copie que l’on a reçue. Ok, on doit arriver à dix minutes environ. Ceci étant dit, peu importe la durée car à la fin de l’écoute on n’a qu’une envie, c’est de revenir au début. Il faut dire que leur punk rock est des plus entraînants et puissants. Le groupe n’en est pas à ses débuts et sait comment faire prendre la sauce et comment distribuer équitablement les parties mélodiques et les autres bien plus rentre-dedans. Punk rock in attitude, punk rock in music et, pour reprendre le dernier mot de l’album, il n’y a plus qu’une chose à dire : fuck ! [Indy]
www.myspace.com/hatefulmonday
mis en ligne le : 29.08.10 par graber
EDEN LAKE (2008)
Réal. : James Watkins, avec Kelly Reilly, Michael Fassbender, Jack O’Connell, …
Rollercoaster Films, Aramid Entertainment Fund
Jenny et Steve décident de passer quelques jours de vacances au bord d’un lac paradisiaque. Sur place, ils croisent le chemin d’un groupe de jeunes qui les importunent. Plus qu’un film coup de poing, ‘Eden Lake’ va vous faire le même effet que passer sous un rouleau compresseur pendant une heure et demie. Si les deux groupes commencent à se chamailler au début, on passe rapidement aux représailles pour terminer, après un malheureux accident, à une véritable chasse à l’homme. Les faits les plus flippants sont, outre les violences physiques, très nombreuses et très cruelles, les violences psychologiques faites par Brett. Ce dernier (hallucinant Jake O’Connell) utilise comme un véritable expert toutes les méthodes pour prouver que c’est lui le leader de la bande. Cruel, violent, manipulateur, machiavélique, … Ceci ne sont que quelques termes pour qualifier Brett. Tout comme ce dernier et le métrage, Jenny devient de plus en plus violente. Elle réussit, néanmoins, à garder une grande part d’humanisme qui lui permet de se rendre compte de ce qui s’est passé. Tout au long du film, même lorsque les protagonistes sont dans des endroits étroits, James Watkins réussit à nous donner l’impression qu’ils se trouvent dans une situation où l’espace est plus que suffisant et qu’ils peuvent s’échapper, se mouvoir sans encombre. [Dom]
mis en ligne le : 22.08.10 par indy
TRIANGLE (2007)
Réal. : Tsui Hark, Ringo Lam, Johnnie To, avec Louis Koo, Simon Yam, Honglei Sun, …
Milky Way Image Company, Media Asia Films, Beijing Ciwen Digital Oriental Film & TV Production Co., …
Trois amis fauchés sont engagés par un mystérieux vieillard pour dérober un trésor. Ce qu’ils découvrent va plus loin que leurs espoirs. Trois réalisateurs se partagent la mise en scène de ce film (trente minutes chacun). Tsui Hark impose un style très polar années soixante. Le bar est enfumé et la sueur est présente sur les fronts. N’oublions pas la présence de l’homme mystérieux qui les aide sans aucune raison. Ce début nous présente tous les codes du genre pour nous présenter les personnages et l’histoire. La suite est donnée à Ringo Lam, qui nous plonge dans les histoires privées de cette bande de cambrioleurs plus qu’amateurs. Il nous fait découvrir les états d’âme de ces amis qui seront remis en cause au fil des découvertes qu’ils feront. Partie très introspective et poétique, celle-ci laisse sa place à un final de feu. Dans une sorte de bayou, le gunshot est roi. La séquence de la fusillade vue d’en haut alors que les trois protagonistes se tirent dessus sans se voir est la perle de ce métrage. Johnnie To rend ce final plus qu’explosif et beaucoup plus rapide que ses deux autres collègues. Cet essai est vraiment un portrait de ce que l’Asie sait faire de mieux, avec trois visions radicalement différentes qui se complètent dans ce métrage qui ne ressemble à aucun autre. [Dom]
mis en ligne le : 15.08.10 par indy
AEON FLUX (2005)
Réal. : Karyn Kusama, avec Charlize Theron, Marton Csokas, Johnny Lee Miller, …
Lakeshore Entertainment, MTV Films, Paramount Pictures, …
Au XXVème siècle, un virus a rayé une grande partie de la population mondiale. Des scientifiques gouvernent la seule ville qui reste, Bregna. Un groupe de rebelles, les Monicans, envoie Aeon Flux tuer le plus haut dirigeant. Débutant sur un immense plan de l’œil de Charlize Theron, parfaitement maquillé, le ‘film’ a pour véritable attraction l’actrice. Cheveux noirs, combinaison noire moulante, elle est belle à damner, pour le plus grand plaisir des petits garçons que nous sommes. Vous avez remarqué que le mot film est entre guillemets juste au-dessus. Le monde ici présenté est entièrement hi-tech, ultra-futuriste et ultra-moderne. Il est clair que les effets spéciaux en postproduction et les fonds verts lors du tournage ont été légion sur ce film. Et c’est bien ce qui pose problème, car tout est très inhumain, très artificiel. Le sujet du film étant le sens de la vie et le clonage, le traitement apporté à ‘Aeon Flux’ est paradoxal. Rempli de cascades et d’acrobaties que seuls les jeux vidéo possèdent, en passant par les décors, tout semble trop exagéré. Concernant les pièces architecturales, tout est hallucinant. D’un modernisme tel, que même Dubaï ressemble à une cité moyenâgeuse, tout est digne de figurer dans ces expositions d’art aux prix plus que prohibitifs. À réserver aux fans du jeu. [Dom]
mis en ligne le : 15.08.10 par indy
AC/DC, KROKUS | Stade de Suisse, Berne
08.06.2010
Le buzz autour de l’événement qu’est la venue d’AC/DC au Stade de Suisse de Berne a commencé le jour même de la vente des billets. Quarante-cinq milles places vendues en douze minutes, de quoi faire rêver tout organisateur de concert qui se respecte. Arrivé sur place durant la prestation de Krokus, on constate que les Suisses sont contents d’être là. Évidemment quelque part ils doivent toujours regretter de ne pas être en haut de l’affiche, mais jouer devant une affluence pareille, chez soi, en première partie d’un groupe légendaire comme AC/DC est toujours un événement qui marque une carrière. Une petite intro, une locomotive géante au-dessus de la batterie, et le show d’AC/DC démarre. On ne peut qu’admirer la longévité de ce groupe et l’énergie toujours déployée par Angus. Certes le groupe a ralenti le tempo, mais quel groupe peut se vanter de déclencher une réaction aussi intense des fans dès que la première note d’un morceau résonne. Queen à l’époque du grand Freddie ? Les Beatles ? Quarante-cinq mille personnes semblant connaître par cœur chaque refrain, chaque solo. Avec un peu de recul, on peut cependant regretter que cette tournée ressemble à s’y méprendre à celle en salle de l’année passée, mais bon ce n’est pas grand-chose en comparaison de l’opportunité d’entendre un stade entier chanter ‘T.N.T.’ ou ‘Highway To Hell’. Un grand spectacle. [Indy]
mis en ligne le : 15.08.10 par indy
LAMB OF GOD, REMOTE LANE | Fri-Son, Fribourg
04.06.2010
Le bal commence avec le groupe suisse Remote Lane, qui monte sur scène devant un parterre bien rempli déjà, en comptant pas mal de fans présents. Le public se réveille vite dans les premiers rangs, ce qui augure le meilleur pour la suite ! Beaucoup de monde m’en avait parlé, j’étais donc impatient de les voir à l’œuvre. Je n’ai pas été déçu, des riffs vraiment intéressants, une bonne cohésion de groupe. La voix est bien également, en dehors du chant clair qui pose encore quelques problèmes. Groupe à suivre dans les années à venir donc. Une heure plus tard arrive, devant une salle comble, Lamb Of God. Le public hurle à s’en faire péter les cordes vocales. Ils entament le concert dans une forme olympique et ne la quitteront pas de la soirée. Je ne pensais pas qu’il leur était possible de faire mieux qu’à Zurich il y a quelques mois, mais je me suis trompé ! Randy communique avec le public plus que d’habitude, sans compter que son chant est irréprochable ce soir. La section rythmique est à nouveau parfaitement huilée, les guitares encore une fois plus que propres et d’une rapidité à en faire pâlir plus d’un. À l’entame de ‘Walk With Me In Hell’, les pogos commencent à grossir terriblement, mais malheureusement retombent avant même la fin du morceau. Je mettrais une mauvaise note au public suisse romand encore une fois ; pourtant sur scène ils donnent tout et enchaînent les hits. Un petit malin s’est jeté sur un guitariste en montant sur scène et lui a presque cassé le poignet, sans parler de la guitare, merci encore à lui pour avoir planté un aussi bon titre, ‘Omerta’ en l’occurrence. Des concerts aussi excellents, on en redemande tous les jours ! [Lambiel Of God]
mis en ligne le : 10.08.10 par indy
GARCIA PLAYS KYUSS, MONKEY 3, BRANT BJORK | Les Docks, Lausanne
03.06.2010
J’ai rarement assisté à une première partie aussi excellente, je parle bien entendu de Brant Bjork, ancien batteur de Kyuss justement, qui nous a proposé un stoner d’une grande qualité et d’une précision à faire pâlir un métronome ! Arrive Monkey 3, une grosse envie, un batteur aux plans originaux, malheureusement mis à mal par un bassiste pas vraiment à son affaire, dommage, car leur rock à la Tool est efficace quand il est bien joué. Arrive enfin les très attendus Garcia Plays Kyuss ! Je pensais avoir du sable, du désert et de la lourdeur, j’ai été vraiment servi, les classiques sont tous au rendez-vous, un son lourd et incroyablement fidèle au son du groupe dans les années nonante. Ma crainte, de l’absence de Josh Homme à la guitare, est vite passée au second plan, le line-up est impressionnant de facilité et de décontraction. La voix de Garcia n’a pas bougé d’un iota, un chant toujours aussi puissant et des mélodies toujours aussi incroyables, font de ce concert un moment de pur bonheur. La surprise, attendue et espérée, a bien eu lieu, Brant est monté sur scène, pour accompagner Garcia and Co. sur le titre ‘Green Machine’ pour un moment de nostalgie supplémentaire. Si ce n’est qu’il a perdu de sa frappe avec le temps, du fait qu’il est guitariste/chanteur dans Brant Bjork. Longue vie au stoner ! [Lamb Of Kyuss]
mis en ligne le : 10.08.10 par indy
UNDEAD OR ALIVE (2007)
Réal. : Glasgow Philips, avec Chris Kattan, James Denton, Navi Rawat, …
Odd Lot Entertainment
Luke, un cow-boy au cœur brisé et Elmer, un déserteur de l’armée, détroussent un shérif. Ils sont rejoints par Sue, nièce de Geronimo. Ils vont découvrir que ce dernier a jeté une malédiction qui transforme les cadavres en morts vivants. Glasgow Philips est présenté ici comme un auteur du dessin animé ‘South Park’. Nous sommes plus qu’en droit de nous attendre à une comédie très corrosive et provocatrice, comme l’est le dessin animé. Philips est un coscénariste de la sixième saison et rien d’autre. Il est difficile de décrire le genre d’humour auquel nous avons affaire ici, tant il n’y en a pas la moindre trace. Quant aux choix des acteurs, il est impossible de croire qu’un casting a eu lieu. Ils sont tous tellement hors sujet, inconsistants et ridicules, que cela en devient gênant pour nous et pour eux. Les zombies ne sont pas des zombies et les cow-boys ne sont pas des cow-boys. Ne me demandez pas ce qu’ils sont, je n’en ai aucune idée. Parlons un peu des maquillages maintenant. À l’écran, c’est à se demander comment Robert Kurtzman (réalisateur des deux premiers ‘Wishmaster’) et son équipe ont pu nous pondre des effets aussi mauvais que cela. C’est simple, tout est pourri. Lorsque l’on regarde le making of, on se rend compte que Kurtzman est un artisan, et que si cela semble nul à l’écran, le coupable est Glasgow Philips. SVP, fuyez ce film !!! [Dom]
mis en ligne le : 08.08.10 par indy
SYBREED, BREACH THE VOID, OVERLOAD, XICON | Undertown, Genève
29.05.2010
Une soirée qui ne réunit que des groupes d’un même genre musical ne pouvait que combler le public présent, quoique pas vraiment nombreux au moment de la montée sur scène de Xicon, groupe qui a fait un bon concert dans son ensemble, sauf qu'il a été gêné par quelques problèmes techniques qui n’ont toutefois pas entamé leur motivation. La suite de la soirée était assurée pas les Parisiens d’Overload, groupe un peu plus core que les autres, avec une présence scénique assez puissante, et qui fera monter encore plus l’envie dans le public ! La soirée prend une autre tournure avec la venue de Breach The Void, groupe du cru attendu par beaucoup de personnes présentes, leur album sortant ces jours. L’envie d’en découdre devant un public constitué d’amis en nombre devait les motiver d’autant plus ! Cela n’a pas manqué : un concert puissant, un batteur bien inspiré, un set carré ne laissant presque rien au hasard, et avec la réaction d’un public commençant à se déchaîner sur les derniers titres ! Un groupe à suivre durant les mois à venir ! Place maintenant aux maîtres de cérémonie, Sybreed ! Je me permets d’utiliser ce terme car la salle était vraiment acquise à leur cause. Les pogos ont démarré presque à l’entame du concert sur un son puissant, avec un batteur qui a excellé ce soir, la guitare toujours aussi précise et affûtée, un bassiste énergique et carré lui aussi et un chanteur en grande forme ! Le mélange idéal pour un excellent concert !!! On assistera même à un circle pit pendant leur live, et Ben, le chanteur, ne se laissera pas démonter par monsieur ‘À poil !’, une set list vraiment sympa et un groupe avec beaucoup d'envie et son originalité qui fera encore la différence. On n'attendra pas longtemps pour les revoir, car ils vont assurer une série de dates en Suisse prochainement, préparez donc vos agendas ! Une soirée placée donc sous le signe de la réussite, on en redemande volontiers !!! [Lambimetôl]
mis en ligne le : 08.08.10 par indy
TRANSIT MAGAZINE
Design & Webmonstering by Pat.O
Contact: info@transitmag.ch