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CONCOURS TRANSIT
ELECTRON RAGE (Dookoom, Algorithm, Protohype, Aïsha Devi, L-Za)
L'Usine, Genève
25.03.2016
Pour plus d'infos : http://www.transitmag.ch/index.php?Article=6028
mis en ligne le : 16.05.10 par indy
LENG TCH’E | Hypomanic
Season Of Mist
Déjà le cinquième album pour ce combo d’origine belge qui a, avec le temps, intégré quelques membres d’origine américaine. Depuis leurs débuts, le groupe a abandonné le death grind qu'il pratiquait à ses débuts, faisant place ici à beaucoup d’autres influences. Si les envolées brutales, violentes et rapides s’entendent toujours par-ci par-là, elles se mélangent à de nombreuses influences hardcore, heavy et, par moment, on entend même quelques touches de stoner et de doom. Suite logique du précédent split, cette excellente mixture, plus que variée, fait que l’on ne s’ennuie pas une seule seconde à l’écoute de cette nouvelle offrande. Le mélange des ‘genres’ se faisant très naturellement et très aisément, un titre comme ‘Perfervid Odyssey’, de neuf minutes, ne choque pas et s’intègre très bien au reste de l’album. Serge Kasongo, le chanteur, possède un répertoire très vaste, pouvant couvrir sans problème l’inspiration musicale. Passant du growl au hardcore avec une grande aisance, les passages plus heavy ne lui posent aucun souci. ‘Hypomanic’ nous démontre que le groupe fait bien plus que du bruit grâce à ses compositions rythmiquement très recherchées et maîtrisées. La production signée Russ Russell (Napalm Death, Brujeria) est toujours aussi percutante et énorme. Il est presque certain que les fans du début et du death grind pur et dur risquent d’être déconcertés, mais pas déçus. [Dom]
www.lengtche.net
mis en ligne le : 17.09.10 par graber
LANTLÔS | Neon
Prophecy Productions
‘Écailles de Lune’ d’Alcest encore tout chaud, Neige (également actif au sein de Forgotten Woods, Amesoeurs,…) réapparaît déjà au sein de l’un de ses nombreux projets, Lantlôs. ‘Minusmensch’, première pièce de ‘Neon’, résume on ne peut mieux la démarche du duo franco-germanique. Un long sustain de guitare fait place à une batterie feutrée et au ronflement d’une basse. Lentement, les guitares font leur apparition, ‘s’épaississent’ jusqu’à l’explosion d’un chant croassant et d’un blast beat furieux. Lantlôs marie l’esthétique black metal à celles du postrock et du shoegaze. Ces ingrédients vous rappellent-ils quelque chose ? Normal, ce sont eux qui composent la musique d’Alcest et, dans une moindre mesure, d’Amesoeurs. Avec ‘Neon’, le Français, épaulé par l’Allemand Herbst (Epitaph, Herbst) accouche d’une œuvre toute en nuances. Parties acoustiques et plages rageuses se succèdent sans fin. Une dualité qui se révèle très vite simpliste et monotone. Non que la qualité ne soit pas au rendez-vous ! Ce second album regorge de passages splendides, riches d’une émotion à fleur de peau. Mais ce ‘Neon’ n’apporte pas grand-chose de neuf sous le soleil. On s’interroge sur la pertinence d’un album se contentant d’appliquer une énième fois la recette concoctée par Neige au sein d’Alcest. [Dave]
www.lantlos.com
mis en ligne le : 15.09.10 par graber
KEEP OF KALESSIN | Reptilian
Nuclear Blast Records
Deux ans après 'Kolossus', les Norvégiens de Keep Of Kalessin nous reviennent avec 'Reptilian', ainsi qu'une participation aux sélections de l'Eurovision 2010 (une troisième place pour eux, donc pas de finale). L'album débute avec 'Dragon Iconography', un morceau qui fait tout de suite penser au dernier album en date. Du blast, des riffs très heavy, un son puissant et, au milieu de tout ça, un court solo. Arrive 'The Awakening' et toujours cette sauce Keep Of Kalessin. On notera sur ce morceau quelques chœurs qui donnent une tout autre dimension au titre. Parlons maintenant du titre qu'ils ont défendu à leur participation aux sélections de l'Eurovision, à savoir 'The Dragontower'. Ça groove d'entrée de jeu, c'est heavy, et on sent une atmosphère très aérienne. Envie de s'envoler à dos de dragon ? Je sens que vous en avez envie. Le refrain martial reste facilement en tête. Le reste de l'album tourne un peu autour des mêmes recettes, guitares mélodiques, du blast et des passages plus lents. Un album très bon, voire peut-être mieux que 'Kolossus', en tout cas dans la même lignée. [Jérémy]
www.keepofkalessin.no
mis en ligne le : 15.09.10 par graber
IMMOLATION | Majesty And Decay
Nuclear Blast
Trois ans d’attente, nom d’un petit bonhomme (pour ne pas dire autre chose…). Il leur en a fallu du temps pour revenir avec du nouveau matos ! Bon, évidemment la qualité de la marchandise calme un peu nos ardeurs d’auditeurs impatients, mais ce n’est tout de même pas trop tôt ! Le monstre se met en branle et dès les premières minutes, ‘Majesty And Decay’ engendre une épaisse et chaude vague d’enthousiasme. Je ne pourrais pas comparer cela avec l’instant où un camé prend sa dose car je n’en ai pas l’expérience, mais c’est bien l’idée que je m’en fais… Bon sang, quelle débauche de technique et de barbarie savante ! S’il y a bien une composante propre à Immolation, c’est cette manière alambiquée de jouer leurs riffs, de taper leurs rythmes… Le tout sans que cela sonne brouillon. Et ici encore, c’est effectué de façon magistrale. Plus de vingt ans d’expérience et huit albums dans le coco ; cela se ressent et croyez-moi que dans ce nouvel opus de haut vol, on se le ramasse sans détour dans le groin ! Une complexité fluide, mesurée et envoûtante, une force titanesque, ainsi qu’une brutalité bandante ; Immolation reste et restera maître de ses terres… [Arnaud]
www.myspace.com/immolation
mis en ligne le : 15.09.10 par graber
HEAVEN SHALL BURN | Invictus
Century Media
Et de sept pour Heaven Shall Burn ! J’étais encore sous le charme du dernier album, 'Iconoclast', véritable fer de lance du groupe qui trouvait enfin son son et son style, à savoir un gros death mélodique légèrement teinté de hardcore. La recette avait pris et le groupe devenait international, se payait les plus grosses scènes d'Europe avec leur compère Caliban. Le tout avait donné lieu à un DVD live de leurs concerts au Summer Breeze et à Vienne. Deux ans après, voilà la nouvelle galette et force est de constater que cela ressemble à du 'on reprend la même chose et on recommence'. Le son est totalement similaire au précédent album et les schémas commencent à devenir classiques chez HSB. Certes, ne crachons pas autant là-dessus, le son est simplement monstrueux et les compos entrainantes et... Ô surprise, le disque tourne et soudainement, une voix féminine et claire fait son entrée ! Oui, l'avant-dernier titre, 'Given In Death' est accompagné d'une voix féminine, celle de Sabine Weniger, chanteuse de Deadlock. Un petit plus pour un album qui aurait mérité plus d'originalité à défaut de n'être que 'bon'. [Kémar]
www.heavenshallburn.com
mis en ligne le : 15.09.10 par graber
HEADCHARGER | The End Starts Here
XIII Bis Records
Et c’est reparti pour un rodéo en compagnie des cow-boys de Headcharger et leur southern rock à moustache. Suite logique du précédent et excellent ‘Watch The Sun’, ce troisième opus est le pus abouti de la formation avec ses compositions plus recherchées et matures. On peut même découvrir une ballade acoustique ‘Harvey Keitel’s Syndrome’ et un harmonica sur ‘Would You ?’, mais n’allez pas penser que la formule est pour autant plus molle. Cette démarche est plutôt une façon de gagner en intensité et d’accentuer les morceaux plus couillus. L’auditeur peut donc respirer entre les titres et s’adoucir l’oreille avant de repartir sur du plus endiablé. Le chant clair a gagné du terrain et bien nombreux sont les refrains rock qui retentissent sur des bases de bon stoner et l’effet est plus que positif. ‘A Thousand Tides’ et ‘Intoxicated’ sont certainement les titres qui reflètent au mieux l’évolution des Français. Au final, Headcharger présentent donc un bon album varié, complet et plus accessible qui élargira à coup sûr leur public. [Randy]
www.myspace.com/headcharger
mis en ligne le : 13.09.10 par graber
GRAND MAGUS | Hammer Of The North
Roadrunner
Quand Janne ‘JB’ Christoffersson décide de quitter les seventies et le stoner rocailleux de Spiritual Beggars pour passer à l’heure des années huitante, ça donne Grand Magus. Les ennemis de l’immobilisme musical crieront au scandale ; reste que depuis 1999, le trio suédois aligne avec talent les brûlots heavy metal. Après avoir démarré dans un registre plus proche du doom épique, le combo accélère un tantinet le tempo sur ce quatrième opus. Oh, l’influence de Candlemass est toujours palpable (le splendide ‘The Lord Of Lies’, sommet de cet album, ‘Ravens Guide Our Way’). Mais la composante heavy/rock prend davantage d’ampleur (‘Hammer Of The North’, ‘Black Sails’, le véloce ‘At Midnight They’ll Get Wise’ et son couplet à la Running Wild). Le mix – réalisé aux Fascination Street Studios, antre de Katatonia, Opeth ou Soilwork – sert parfaitement des titres volontiers rétro dans l’esprit, les faisant entrer de plain-pied dans le XXIe siècle. Entre riffs ultra basiques et efficaces, rythmiques carrées et vocaux passés au papier de verre, Grand Magus célèbre le mariage du doom de tradition suédoise avec la New Wave Of British Heavy Metal. Une sorte de chaînon manquant entre Saxon, Candlemass et Spiritual Beggars, en somme ! [Dave]
www.grandmagus.com
mis en ligne le : 13.09.10 par graber
GRAND ILLUSION | Brand New World
AOR Heaven
Pour ceux qui ne connaissent pas ce fabuleux groupe suédois, sachez que ce nouvel album est son quatrième et qu'il intervient après un silence de plus de six ans, puisque le précédent, 'Ordinary Just Won't Do' était sorti en 2004. Formé de Anders Rydholm, Peter Sundell et Per Svensson, le groupe sort deux albums en 1997 et en 1998 sous le nom de Promotion avant de former Grand Illusion. Sous cette nouvelle étiquette, le son se modifie quelque peu avec l'abandon des cuivres mais la force de ce trio est de pondre des mélodies magiques qui mériteraient toutes de passer en radio. Les deux albums qui sortent en 2001 et 2002 ('The Book Of How To Make It' et 'View From The Top') sont un réservoir de chansons entraînantes à souhait sur lesquelles la dextérité des musiciens rivalise avec leur talent de compositeur. Après donc un break de plusieurs années pour recharger les accus, le groupe se reforme et signe chez AOR Heaven, le label qui avait sorti le second Promotion ('Yeah Yeah'). C'est donc un retour aux sources qu'a entrepris Grand Illusion, même si musicalement aucun changement notoire n'est à signaler depuis le dernier album. La voix d'airain de Peter Sundell est toujours aussi claire et belle et assure magistralement sur l'ensemble des morceaux qui rappellent les productions de Tommy Denander (Radioactive, Fredericksen/Denander...) et celles de Toto et des groupes de westcoast. Comme c'est souvent le cas dans ce genre de production, de nombreux musiciens ont été invités pour 'taper un bœuf'. C'est le cas du batteur Gregg Bissonette (Santana, ELO, David Lee Roth...), des Tim Pierce (Rick Springfield, Bruce Springsteen...) et Mike Slamer (City Boys, Steelhouse Lane, Streets). Vous l'aurez compris, rien n'est laissé au hasard et 'Brand New World' est un album léché avec aucune baisse de pression, mais aussi (très) peu de surprises. Si vous avez apprécié leurs trois premiers albums, il n'y a aucune raison pour que vous n'adoptiez pas celui-ci. Si toutes les références mentionnées dans cet article ne vous disent rien, vous pouvez passer votre chemin, il n'y a rien à entendre. [Etendhard]
http://grand-illusion.se
mis en ligne le : 13.09.10 par graber
FORTID | Völuspa Part III : Fall Of The Ages
Schwarzdorn Productions
Tiens, un nouveau Fortid ? ‘Völuspa Part I’, sorti en 2003 chez No Colours, ne m’avait pas laissé de souvenir impérissable, et quant au ‘Völuspa Part II’, ce n’est qu’en voyant ce troisième tome arriver dans ma boîte aux lettres que j’ai réalisé que le tome deux datait déjà. Bref. Nouvel album, nouveau label, une pochette (enfin) correcte, quid de la musique ? Malheureusement Fortid restera pour l’instant un groupe de milieu de tableau, mais il faut reconnaître que ce ‘Völuspa Part III’ laissera quand même un peu plus de souvenirs. En effet, si au global cet album est très moyen, il n’en reste pas moins qu’il contient bon nombre de très bons passages et de très bons riffs. On peut même admettre qu’Eldur, le gentil monsieur qui a tout composé, sait appliquer les recettes du viking metal de façon excellente et que certains de ses passages pourraient même faire figure de référence. Alors pourquoi dis-je que cet album est très moyen si je reconnais qu’il est gorgé de très bons passages ? Eh bien tout simplement parce qu’il ne se dégage au final pas grand-chose, et qu’il y a surtout un grand manque de cohésion stylistique. Au lieu d’avoir un album ‘guerrier viking’, ou ‘viking triste’, ou ‘viking en goguette’, on a en fait droit à ‘la journée du viking’, et dans le désordre en plus. Soyons positifs : Eldur a du talent pour composer des riffs de très bonne qualité, il vient de s’entourer d’un line-up complet, espérons donc que le ‘Völuspa Part IV’ nous permettra d’écouter des morceaux et un album mieux construits. [Thomas Bonnicel]
www.myspace.com/fortidofficial
mis en ligne le : 12.09.10 par graber
FICTION PLANE | Sparks
Roadrunner Records
Roadrunner a décidément bien changé à travers les années et affiche de nos jours un catalogue plus fourni qu’auparavant, mais surtout plus varié. Preuve en est, Fiction Plane qui se retrouve dans la même écurie que Korn, Devildriver, Hatebreed, … Complètement à l’opposé des groupes précités, ce trio de rock / pop anglais propose une musique fraîche, aérée tout en légèreté. Bien que Fiction Plane officie dans un registre dans lequel je ne fourre pas souvent mes oreilles, étonnamment, leur son me plaît et me procure même du plaisir. Si le ton général est assez gentillet, le groupe arrive aussi à gronder et mettre la pêche qu’il faut afin de donner à ce ‘Sparks’ un relief confortable, une énergie communicative formée d’ondes positives.
Si on gratte un peu l’histoire du groupe et sa composition, on se rend vite compte d’un élément important qui prouve que celui-ci ne sort pas de nulle part ; Joe Sumner, chanteur / bassiste n’est autre que le fils aîné de Sting… Voilà qui donne un sacré coup de pouce pour se lancer dans une carrière musicale ! Quoi qu’il en soit, papa ou pas, la musique est vraiment agréable et variée ; le travail exécuté ici donne envie de bouger, de danser et de sourire à la vie… Pas très metal tout ça, mais de temps à autre ça fait du bien ! [Arnaud]
www.fictionplane.com
mis en ligne le : 12.09.10 par graber
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