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CONCOURS TRANSIT
ELECTRON RAGE (Dookoom, Algorithm, Protohype, Aïsha Devi, L-Za)
L'Usine, Genève
25.03.2016
Pour plus d'infos : http://www.transitmag.ch/index.php?Article=6028
mis en ligne le : 16.05.10 par indy
RATT | Infestation
Roadrunner Records
Ratt est un groupe qui de nos jours peut prêter à sourire. Dans le trip glam metal très typique des années quatre-vingt, Ratt a connu son heure de gloire et quelle heure puisque ce sont plus de dix-huit millions d’albums que le groupe a vendus à travers le monde. Des titres comme ‘Round And Round’, ‘Lay It Down’ ou ‘Body Talk’ étaient des incontournables des amateurs de cheveux permanentés et d’eye-liner. Depuis, un certain Kurt Cobain et la vague grunge ont atomisé ce genre de groupes. La chute fut rude, les cicatrices, profondes et les quelques reformations tentées vouées à l’échec. La surprise n’est donc que plus grande de voir arriver cet excellent ‘Infestation’. La voix de Stephen Pearcy n’a rien perdu de son grain particulier et les fans auront plaisir à retrouver les DeMartini et Blotzer d’origine, respectivement à la guitare et à la batterie. Les compos ont retrouvé leur verve d’antan en gardant cet aspect ‘party band’ qui manque parfois à la musique actuelle. Le Ratt actuel s’adresse évidemment aux nostalgiques des eighties (clin d’œil à Mickey Rourke dans le film ‘The Wrestler’), mais également à la nouvelle génération qui sera sans doute surprise de voir que les Ratt n’ont rien perdu de leur mordant. [Indy]
www.therattpack.com
mis en ligne le : 14.10.10 par graber
PRETTY MAIDS | Pandemonium
Frontiers Records
Cela fait vingt-sept ans que les Danois ont débuté leur carrière et, à l'instar de beaucoup de leurs congénères qui existent encore, ils ont connu leur heure de gloire durant les eighties. Avec des albums comme 'Red, Hot & Heavy' (1984) et 'Future World' (1987), ils ont réellement écrit l'histoire du heavy metal. Comme beaucoup, le groupe a vécu les années grunge dans l'anonymat et cette traversée du désert s'est terminée avec l'arrivée du troisième millénaire. Le moyen 'Anything Worth Doing Worth Overdoing' en 1999, le consensuel 'Carpe Diem' en 2000 et l'extrême 'Planet Panic' en 2002 n'ont pas permis à Pretty Maids de retrouver le lustre d'antan. En 2006, le groupe signe chez les Italiens de Frontiers (comme beaucoup d'autres...) et sort 'Wake Up To The Real World' qui fut très bien accueilli par la critique. Il faut dire que le paysage musical avait complètement changé et que le rock mélodique avait de nouveau droit au chapitre. Quatre ans ont passé et le groupe est à nouveau présent sur le devant de la scène avec son quatorzième album. 'Pandemonium', la capitale de l'enfer où règnent en maîtres Satan et ses sbires, aurait très bien pu être le titre d'un album de black metal. On se trouve pourtant aux antipodes car cet album hypermélodique signe le vrai retour des Danois qui nous offrent là leur meilleur album depuis une vingtaine d'années. L'esprit des eighties est bien présent et tout ce qui a fait leur succès est ici présent : des mélodies comme seuls le guitariste Ken Hammer et le chanteur Ronnie Atkins savent en composer, du heavy puissant avec des guitares acérées à souhait et une rythmique qui assure du début jusqu'à la fin. Sur les dix morceaux, aucune baisse de tension n'est à relever, et tous atteignent des sommets, avec une mention particulière à 'Little Drops Of Heaven', un mid-tempo imparable qui va faire chavirer tous les cœurs sensibles, le nerveux et sans concession 'Cielo Drive' et 'One World One Truth' qui se rappelle au souvenir de 'Red, Hot & Heavy'. Le groupe compte un nouveau membre en la personne du claviériste Morten Sandager qui voit son instrument être une pièce maîtresse du son Pretty Maids. Sachez encore que le producteur s'appelle Jacob Hansen (Volbeat) et que son travail est à saluer tant il a su retrouver la magie de ces jubilatoires Danois. Du grand art ! [Etendhard]
www.prettymaids.dk
mis en ligne le : 14.10.10 par graber
PENSÉES NOCTURNES | Grotesque
Les Acteurs De L’Ombre
Ne cherchez plus Pensées Nocturnes dans les ruelles lugubres du black metal dépressif. Le one-man band francilien a changé d’adresse. Il se love aujourd’hui sur la scène d’un inquiétant cabaret hanté par les ombres de Ved Buens Ende ou Manes. Loin du caniveau, de l’ombre aux ténèbres, Vaerhon dévoile un monde déglingué, incongru, maudit. Salissant jusqu’à l’idée du conformisme, ‘Grotesque’, deuxième livraison du Parisien, plonge vers des univers insoupçonnés de douleur et de terreur. Sous ce chapiteau, tout est poisseux, effrayant. À commencer par ce chant dissonant, évoquant très souvent Korovakill ou Angizia. Les orchestrations et les hourras de ‘Vulgum Pecus’ accueillent l’auditeur dans les bas-fonds d’un black metal difforme, dont l’âcre beauté asphyxie l’auditeur (‘Paria’). Plus profond dans la démesure sombre ‘Rahu’. Dans ce caveau morbide, les fantômes de Bach et d’Ulver dansent sans retenue, peignant un univers oppressant et décadent. Le romantisme plaintif du premier album a fait place au monstrueux, à l’incohérent, au ‘Grotesque’ ! ‘Monosis’ au remugle postrock étincelle de toute sa noirceur, ‘Thokk’ sonde de toute sa majesté l’innommable. Sois prévenu, toi qui entres dans ce lieu : tu t’imprègnes là d’un éden décadent, d’un enfer grandiose et unique. [Dave]
www.myspace.com/penseesnocturnes
mis en ligne le : 14.10.10 par graber
PAIN OF SALVATION | Road Salt Part.1 : Ivory
Inside Out
Les Suédois de Pain Of Salvation avaient déjà pris un impressionnant virage avec ce qui était censé être la deuxième partie de leur 'Perfect Element' intitulé 'Scarsick'. Adieu le metal progressif des débuts et bienvenue dans un metal un peu fourre-tout où l'excellentissime tutoyait le passable. Cette nouvelle galette du nom de 'Road Salt Part.1' (la deuxième sortira en août) va encore plus loin dans l'originalité proposant aux auditeurs une musique que ne renierait sans nul doute pas un Mike Patton au meilleur de sa forme. La collusion est d'autant plus flagrante que ce même Patton vient d'accoucher d'un Mondo Cane aussi varié et barré que la galette des Suédois. Entre un blues/country ('Tell Me You Don't Know'), un classic/hard-rock ('Linoleum') ou encore un ovni burlesque ('Sleeping Under The Stars') le fan lambda de Dream Theater va sans aucun doute y laisser ses plumes. Malgré cela, de poignants titres comme 'Sisters' nous rappellent un passé en forme de 'Remedy Lane' qu'on regrette parfois. En même temps le but d'un groupe comme POS est aussi d'évoluer et avec 'Road Salt' on ne peut pas dire que Daniel Gildenlow et ses comparses aient cherché à plaire au plus grand nombre. Un bel effort qui prend tout son sens au bout de plusieurs écoutes. Vivement la suite ! [PsiloSyn]
www.painofsalvation.com
mis en ligne le : 14.10.10 par graber
OVERLOAD | The Imagery Process
Autoproduction
Son gigantesque, niveau technique irréprochable, artwork travaillé. Rien n’a été laissé au hasard. Avec seulement deux albums au compteur, Overload fait preuve d’un professionnalisme rare. En un mot comme en cent, ‘The Imagery Process’ n’a pas à rougir des productions de Göteborg qui ont tant marqué le combo parisien. Cette alternance de riffs véloces et de parties écrasantes, ces vocaux tantôt criards, tantôt caverneux, ces leads mélodiques qui planent au-dessus de chaque titre... L’ombre d’In Flames ou de Dark Tranquillity n’est jamais loin (‘N.D.E.’, ‘First Dead Born’). Au-delà de ressemblances indéniables, Overload ne se pose jamais en clone de ces formations, apportant ses propres influences au genre. On sent ainsi de nombreuses touches prog (‘Distorted Fate’), on découvre avec plaisir quelques bidouillages electro (‘Burden’). Point fort du sextuor ? Sa capacité à proposer des chansons variées et entêtantes au possible, grâce à ce chassé-croisé de voix claires et de rugissements (‘The Imagery Process’). Fut un temps où, apposés l’un à l’autre, les mots ‘metal’ et ‘français’ provoquaient l’indifférence, voire quelques vannes bien senties. Depuis, nos voisins ont prouvé qu’eux aussi savaient faire hurler une guitare. Overload constitue un bel exemple de ce renouveau prometteur. [Dave]
www.myspace.com/overloadfr
mis en ligne le : 14.10.10 par graber
ORDER OF ENNEAD | An Examination Of Being
Earache
Order Of Ennead est une sorte de super groupe de death metal technique, avec une grosse louche de black, qui nous présente son deuxième album. D’entrée de jeu, soulignons la laideur de la pochette. Le seul avantage est qu’elle ne passe pas inaperçue. Deuxièmement, nous certifions que Steve Asheim, John Li n’ont rien à prouver en matière de talent à qui que ce soit. Chacun excelle dans son domaine et cet album n’en est que la confirmation. Lorsque j’ai écouté l’album avec une oreille attentive, il m’a semblé que la musique était faite presque uniquement dans un but, celui de démontrer au public ce dont ils sont capables. Un peu comme si tout cela était planifié et voulu, dans le seul but d’impressionner. Il y a comme un arrière goût de manque d’âme, de passion. Steve Asheim sort tout son arsenal et porte sur ses épaules de nombreux passages qui voient les autres instruments en retrait. Le discours est identique pour la guitare de John Ki. Les mélodies de ce dernier sont mises en avant au détriment du reste. Le chant, très hargneux et rauque, rappelle un peu ce que fait Eric Rutan avec Hate Eternal. D’un point de vue technique, il n’y a rien à redire sur la qualité offerte. Les fans de ce genre trouveront leur eau bénite avec Order Of Ennead et adoreront ce disque. Les autres auront beaucoup de peine à entrer à cent pour cent dedans, même avec toute la bonne volonté du monde. [Dom]
www.myspace.com/orderofennead
mis en ligne le : 14.10.10 par graber
ONDSKAPT | Arisen From The Ashes
Osmose Productions
Les Suédois d’Ondskapt ne sont pas des pompes à pognon à en analyser leur discographie. Seulement trois disques en environ dix ans d’existence. Mais voici tout de même enfin ce ‘Arisen From The Ashes’. Amateurs de black metal ou plus précisément d’orthodox black metal, vous approuverez cette nouvelle offrande. L’intro est effrayante avec ce qui semble être des cris ou gémissements de femmes et d’enfants. Des bruits sans doute volontairement altérés au mixage. L’album poursuit avec un titre très rapide ‘Ominous Worship Of The Divine’, un morceau black relativement conventionnel, qui ne laisse pas présager que du bon pour la suite. Erreur de jugement car s’ensuivent des titres beaucoup moins brutaux, mid tempo, entrecoupés de changements de rythmes intelligemment amenés. Et c’est là que ça devient intéressant car les scandinaves explorent de nouveaux horizons avec des orchestrations très singulières. L’excellent et très long sixième titre ‘Impaled By The Fundaments Of Our Time’ le prouve et mettra sans doute tout le monde d’accord. Un black sombre et électrisant, des riffs sans fin, une batterie lente et toujours au pas. Sans oublier les avalanches de vociférations. Le titre phare de cet album. [Effext]
www.ondskapt.atspace.com
mis en ligne le : 14.10.10 par graber
APOCALYPTICA + support | Schützenhaus Albisgüetli, Zurich
18 octobre 2010
Portes : 18h30 | Prix : CHF 52.80
C'était l'année 1996 quand quatre musiciens classiques finlandais diplômés à l'académie Sibelius de Helsinki sortent ‘Plays Metallica By Four Cellos’, un album de reprises de Metallica entièrement joué au violoncelle. Depuis ce moment, la scène metal découvre que des violoncelles ont beaucoup plus à offrir que des sonorités pour des compos de Mozart ou Beethoven. Qui les a vus en live à l'époque se rappellera sûrement l'impact incroyable que ces instruments acoustiques pouvaient fournir. Avec le temps, ils sont passés aux reprises d'autres groupes metal comme Slayer, Sepultura ou Pantera pour arriver à publier des albums avec des compositions originales. Durant toutes ces années, Apocalyptica a grossi et a loué les services d'un batteur mais leur style a également subi une évolution en incluant du chant dans les compos. Après leur concert sold out de cet été à Lucerne, le groupe revient en Suisse pour une date à Zurich qui attirera sans nul doute un public très varié. Il est toujours spécial de voir des fans de musique classique à côté de rockers. N'hésitez donc pas à les rejoindre. [Andy Gaggioli]
www.freeandvirgin.com
mis en ligne le : 11.10.10 par indy
AIRBOURNE | St Jakobshalle Arena, Bâle
23 novembre 2010
Portes : 18h | Prix : CHF 55.-
Airbourne, un nom qui réveille tellement de sensations, puissance, précision, rock’n roll attitude, avec tout ce qu’il y a de bon : l’envie de vous mettre k.-o. à tous leurs concerts, les singeries de leur frontman, Joel, ainsi que de son frère Ryan. Mais Airbourne n’est pas seulement ça. C’est également un groupe qui s’est fait sa place à la dure, à la sueur de son front, tournée sur tournée, à un rythme démentiel, en jouant partout sans exclure un pays. Une envie de rocker plus vue dans un groupe depuis des lustres !!! Après une tournée mondiale pour la sortie de leur second et excellent opus ‘No Guts, No Glory’, les revoilà déjà chez nous, pour nous remettre une bonne dose de rock, dont nous manquons tant ! Ce groupe contient tout ce qu’il y a de bon dans le rock australien de ces trente-cinq dernières années, avec l’envie et l’énergie en plus, n’en déplaise aux fans de ces autres groupes de grande qualité, Airbourne, c’est le niveau au-dessus et surtout en live !!! Envie de prendre une claque, ou tout simplement de repasser un bon moment en leur compagnie, pas de souci, il suffit de vous rendre à Bâle pour assister à cette avalanche de décibels et de notes, d’autant que l’on risque de ne pas les revoir de sitôt dans nos contrées. Ami du rock, je vous convie donc fortement à vous joindre à nous ! Let’s rock !!! [Rock’en’Biel]
www.stjakobshalle.ch
mis en ligne le : 11.10.10 par indy
FRONT LINE ASSEMBLY, MIND IN A BOX, SCARRED ABSCESS | Kiff, Aarau
22 octobre 2010
Portes : 20h30 | Prix : CHF 35.-
Ce vendredi 22 octobre, beaucoup vont se presser dans la zone industrielle d’Aarau. Front Line Assembly donnera au Kiff son unique concert en Suisse. Précédés par les Autrichiens de Mind In A Box et les Helvètes de Scarred Abscess, Front Line Assembly monteront sur scène forts d’un nouvel album, ‘Improvised Electronic Device’. C’est sans Rhys Fulber que les machines se mettront à gronder au Kiff, et c’est donc Bill Leeb qui sera aux commandes de l’usine désaffectée. Bourdonnements metalliques, ou crissements futuristes, chacun de leurs nombreux albums a sa propre atmosphère, mais le son est toujours hypnotique. On se réjouit donc de découvrir leurs nouvelles créations en live. On risque de kiffer grave ! [Diane & Julien]
www.kiff.ch
mis en ligne le : 10.10.10 par indy
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