TRANSIT MAGAZINE - Swiss Metal Magazine

CONCOURS TRANSIT


ELECTRON RAGE (Dookoom, Algorithm, Protohype, Aïsha Devi, L-Za)
L'Usine, Genève
25.03.2016

Pour plus d'infos : http://www.transitmag.ch/index.php?Article=6028

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mis en ligne le : 16.05.10 par indy

LIVE REPORT - VOLBEAT | Eishalle Deutweg, Winterthur - 08.11.2010

VOLBEAT | Eishalle Deutweg, Winterthur
08.11.2010



C’est incroyable le succès obtenu par Volbeat ces quatre dernières années ! (Petite remarque à deux balles de la part d’Indy : le double effet Kiss Cool de Metallica est passé par là.) En novembre 2006, je les avais vus jouer dans un petit club de deux cents personnes dans la campagne argovienne en première partie de Hatesphere et Raunchy. En 2010, ils rassemblent presque trois mille personnes dans une patinoire. Mais vu la qualité des morceaux des quatre Danois, on ne devrait pas être surpris. Guitares entre metal et punk, voix à la Elvis, mélodies très attractives et une attitude rock’n roll à souhait (Michael Poulsen me rappelle Mike Ness en plus jeune). Leur dernier CD est encore une fois une petite perle et il les propulse littéralement parmi les gros de la scène metal européenne. Même en observant la grande scène, on remarque la stature que Volbeat a de nos jours. Des rampes partout, des gros drapeaux et beaucoup de lights. Le temps des petits clubs est révolu. Quand à la fin de l’intro le drapeau qui cachait la scène descend, le groupe attaque avec ‘The Mirror And The Ripper’, extrait de leur nouveau CD. À partir de là, c’est une séquence interminable de hits : de ‘16 Dollars’ à ‘Guitar Gangster & Cadillac Blood’, de ‘Soulweeper’ à ‘The Garden’s Tale’, ou l’immanquable ‘Sad Man’s Tongue’. Malgré un son pas parfait, le groupe cherche à créer une ambiance de grande fête, chose réussie surtout grâce à Michael Poulsen, frontman capable de capter l’attention avec son charisme et sa sympathie (génial, le ‘wall of love’ où, à la place de se tabasser, le public aurait dû s’embrasser !). ‘Fallen’, ‘Thanks’ et ‘The Human Instrument’ terminent un concert vraiment drôle et de grande intensité. Les gars, on va encore beaucoup entendre parler de ces mecs ! [Andy Gaggioli]

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mis en ligne le : 14.03.11 par Kelly

LIVE REPORT - KORN | Volkshaus, Zurich - 23.09.2010

KORN | Volkshaus, Zurich
23.09.2010



Le Ballroom Blitz Tour a vu Korn se détourner des grosses arènes pour retourner dans des petites salles. Si d'un côté on peut y voir le reflet d'une popularité en grosse baisse (le Volkshaus n'était même pas complet !), d’un autre côté, il s'agissait d'une occasion unique pour les fans de voir le groupe de tout près comme cela n’était plus arrivé depuis longtemps. Complètement en phase avec un retour dans le passé avec le nouvel album '3 – Remember Who You Are', où même la production a été réduite au minimum, comme au début de leur carrière, c’est dans le même esprit que le groupe monte sur scène pour attaquer le public avec un impact sonore énorme. 'Right Now' ou 'Need To' ont la légèreté d'une enclume lancée d’un train à grande vitesse dans ta gueule. Mais on doit attendre le quatrième morceau, 'Pop A Pill', pour écouter un extrait de '3'. Les nouveaux morceaux s'adaptent bien au répertoire du groupe, même sans avoir l'inspiration du bon vieux temps. Les quatre Californiens semblent en pleine forme et bougent beaucoup (surtout Munky) malgré la chaleur de la salle. Le 'nouveau', Ray Luzier, comme lors des festivals de 2009, démontre que son adaptation au groupe s’est très bien déroulée et tape sur ses fûts comme un forgeron, avec précision et dynamisme. On passe en revue toute leur carrière pour terminer un concert très intense avec 'Freak On The Leash', 'Another Brick In The Wall', 'Blind' (où Jonathan fait asseoir le public par terre pour le faire sauter sur commande !), 'Shoots And Ladders / One' et 'Got The Life'. Il n'y a pas de doute. Voir Korn dans une petite salle est beaucoup plus amusant ! [Andy Gaggioli]

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mis en ligne le : 14.03.11 par Kelly

LIVE REPORT - BLONDE REDHEAD, PORCELAIN RAFT | L’Usine, Genève -15.09.2010

BLONDE REDHEAD, PORCELAIN RAFT | L’Usine, Genève
15.09.2010

Sold Out. Deux mots qu’on n’a pas l’habitude de voir à l’entrée de l’Usine. Quelques minutes de queue sous la pluie, une bière, le temps de sentir l’ambiance. Pour qui est habitué aux soirées ‘à trente personnes’, le contraste est saisissant : premiers rangs impénétrables, chaleur aux limites du supportable et plein de gens dont on se demande ce qu’ils font les autres week-ends. En première partie, Porcelain Raft nous sert un british rock sauce douce-amère, dimanches pluvieux et défaite de Manchester United. Un peu ‘cold’ comme le veut la scène actuelle, un peu pop désemparée. Un genre qui a tendance à s’auto-complaire, mais bon, c’est joli. La foule se masse encore un peu plus, monsieur mon voisin tente de me passer devant (eh non trésor, je reste à ma place). Le décor est classieux : des ombrelles géantes illuminées, des lights qui balayent calmement le public. Puis Blonde Redhead entame son show avec une rythmique tout en retenue, un bris de voix cristallin. De l’élégance, sobre et éthérée. Par moments, notre japonaise fluette s’agite sur des mélodies plus ‘rock’ : guillemets, car le groupe ne mange pas de ce pain-là. Digne représentant de l’écurie 4AD (Pixies, Cocteau Twins, Dead Can Dance notamment), le groupe trace son sillon dans des univers cotonneux et mélancoliques, loin de toute fureur. C’est finalement ce qu’on pourra reprocher à ce live : la limite entre mélodies aériennes et franche niaiserie est vite franchie. Le dernier album du groupe, ‘Penny Sparkle’ a d’ailleurs fait le pas. [Géraldine]

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mis en ligne le : 14.03.11 par Kelly

LIVE REPORT - EPICA, KELLS, REVAMP | Les Docks, Lausanne - 06.10.2010

EPICA, KELLS, REVAMP | Les Docks, Lausanne
06.10.2010



Toujours plus présents et de plus en plus attendus par le public suisse, nos amis d’Epica jouent ce soir aux Docks de Lausanne. Pour leur plus grande scène romande à ce jour, ils ont fait plus que le plein, en témoigne la conséquente file d’attente à l’entrée. Il faut ajouter qu’avant de pouvoir les écouter, on a droit à pas moins de deux premières parties. Tout d’abord leurs compatriotes hollandais de ReVamp, le nouveau groupe de Floor Jansen (ex-After Forever), offrent un set tout en puissance maîtrisée. Floor fait rapidement chavirer la salle tant son charisme est impressionnant, alternant des titres bien catchy avec des morceaux tout en finesse, tel le magnifique ‘Sweet Curse’. Viennent ensuite les Lyonnais de Kells qui prennent d’assaut les planches, emmenés par l’énergie de leur chanteuse Virginie. Mais là, l’ambiance retombe un peu, le public, clairement venu écouter un certain style, reste imperméable à leur néo-metal. Dommage, d’autant que pas moins de trois compositions inédites sont présentées ce soir. Après une attente propre à échauffer les esprits, le public retient son souffle pour mieux accueillir Epica. Et ça démarre fort avec 'Resign To Surrender' et l’entrée en scène de Simone Simons qui déclenche une acclamation proche de l’hystérie. Toujours plus rodés, les six musiciens, emmenés par un Mark Jansen impeccable, ont manifestement plaisir à évoluer ensemble et transmettent leur énergie à la salle. Ils n’hésitent pas à passer en revue toutes les époques de leur discographie, redynamisée par les deux transfuges de God Dethroned, Arïen et Isaac, respectivement à la batterie et à la guitare. Des pièces déjà classiques comme ‘The Phantom Agony’ alternent efficacement avec certaines plus anciennes, comme 'Martyr Of The Free World' ou 'Blank Infinity’. Après un rappel magistralement ponctué par ‘Consign To Oblivion’, la soirée ne peut mieux se terminer que par l’ovation des Docks quand Simone déclare que la ‘Suisse est très belle’ et qu’ils y reviendront. [Pascal&Co]

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mis en ligne le : 14.03.11 par Kelly

LIVE REPORT - GUNS N’ROSES, MURDERDOLLS | Arena, Genève - 16.09.2010

GUNS N’ROSES, MURDERDOLLS | Arena, Genève
16.09.2010



Quelle fête, cette soirée-là ! Avec ‘Women And Children Last’, sorti dans les bacs depuis peu, les shock horror rockers de Murderdolls ont secoué les bonnes manières du public non averti. Avec un set d’une heure, ils ont assuré et le public les a adoptés. Ils ont conquis l’audience,je le sais, je vous ai vus, car je vous voyais de la même façon que le groupe, j’étais planquée derrière les Gibsons de Joey. Si vous ne me croyez pas, visez un peu la galerie Transit ! De plus, Indy et le jeune homme qui m’accompagnaient confirmeront qu’il n’y avait aucun trucage. Les Murderdolls, ça c’est un vrai groupe qui assure ! Aucun trucage, aucun play-back, c’est du plug and play. Des titres comme ‘Dead In Hollywood’ ou encore ‘Drug Me To Hell’ sont repris par le public. We live, we breathe, we bleed rock’n roll. Vivement qu’ils reviennent près de chez nous, leur show était un vrai régal. Quand les Guns N’Roses ont commencé, avec bien une heure et demie de retard sur l’horaire initialement annoncé, avec ‘Welcome To The Jungle’ avec flammes et explosions diverses sur la scène immense, ils nous ont fait oublier leur retard pendant un court instant. Cette scène immense était prévue pour qu’on puisse suivre le show de partout dans la salle avec des écrans géants et une lumière intense. Si on fait abstraction du fait que du line-up original il ne reste que Axl, et qu’ils sont maintenant six, ils ont quand même assuré un show de deux heures et demie pour notre plus grand plaisir. Une soirée couronnée de rencontres, de retrouvailles et de vœux exhaussés et dans l’ensemble de gens heureux. I am happy, so I don’t give a fuck. Il y en avait pas mal qui râlaient que la voix déraillait, qu’Axl n’est plus aussi mince qu’il y a vingt ans, eh bien faudrait qu’ils se regardent un peu dans un miroir, parce qu’eux non plus. Seul hic au tableau, les TPG ne peuvent pas se calquer sur les lubies de Mr Rose et, du coup, plus de bus en sortant de l’Arena après minuit. Avec la pluie qui est venue s’en mêler… Beaucoup sont rentrés à pied. [Suzy]

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mis en ligne le : 14.03.11 par Kelly

LIVE REPORT - NYON’S ON FIRE 3 | Usine À Gaz, Nyon - 29-30.10.2010

NYON’S ON FIRE 3 | Usine À Gaz, Nyon
29-30.10.2010



Petit festival sur deux jours avec neuf groupes bien diversifiés à l’affiche, l’association Heimathome a encore une fois fait fort dans sa programmation. Si le metal assez déstructuré de Spylown ne m’a pas marqué, les progrès très nets de Voice Of Ruin m’ont en revanche séduit. The Arrs ont quant à eux démontré toute leur expérience de la scène. Très puissants, ils ont séduit le public. Sybreed assura un concert honnête, mais la plupart du public présent était là pour le brutal death de Benighted. Groupe fort sympathique au demeurant, demandant à ses fans de le rejoindre sur scène et assurant une putain d’ambiance. Le samedi, un petit air d’Halloween planait sur l’Usine À Gaz. Accueilli à l’entrée par une jolie petite zombie ayant mangé de la chair fraîche il n’y a pas longtemps, je m’aperçois que pas mal de gens ont joué le jeu et sont venus déguisés. The Deers, June Deville et Datura Sunday’s Walk sont des groupes du coin prouvant que le rock en Suisse romande recèle de nombreuses facettes, mais la plupart du public était là pour BAK XIII. Leurs sonorités electrodark sonnaient d’une manière encore plus pénétrante que d’habitude en cette soirée d’Halloween, le public se laissant totalement charmer et dansant comme un seul homme. Une excellente soirée pour un excellent festival plein de découvertes et de promesses tenues. [Indy]

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mis en ligne le : 14.03.11 par Kelly

LIVE REPORT - DARK TRANQUILLITY | Les Docks, Lausanne - 09.10.2010

DARK TRANQUILLITY | Les Docks, Lausanne
09.10.2010

C'est un groupe belge qui ouvre la soirée. Le groupe en question est El Comer Ocho, les cinq gars nous envoient un brutal death dans la face. Le quintette est carré, et le groupe a de l'énergie ce soir. Seul un des deux guitaristes reste dans son coin, concentré sur son jeu. Malgré leurs efforts, la salle affiche quelques réactions mais ne bouge pas des masses. C'est maintenant aux Finlandais d'Insomnium de prendre possession de la scène. Là c'est que du bonheur : du death metal mélodique, le groupe a visiblement quelques fans dans le public, à en juger par leur entrée déclenchant des hurlements. Le groupe nous donnera droit à un bon moment et à une bonne surprise pour moi. C'est maintenant l'heure de clôturer la soirée avec Dark Tranquillity. Petite intro et un rétroprojecteur qui habille le fond de la scène et le groupe débute son set par 'At The Point Of Ignition' et continuera avec 'Damage Done' et 'The Fatalist'. Le groupe comme la foule est visiblement ravi d'être ici, le chanteur communique beaucoup avec son public, cela fait plaisir à voir. L'assistance chantonne sur quelques 'hits' des Suédois, dont 'Lost To Apathy'. Puis on termine sur 'Punish My Heaven'. Ils reviennent pour le rappel qui comprend 'Thereln' (monstrueux) juste après 'Final Resistance', mais malheureusement ce coup-ci c'est bel et bien la fin. Cet arrêt en Suisse du 'Where Death Is Most Alive part II' restera une excellente soirée, comme le chanteur déclara à un moment : ‘C'est une honte que nous ne soyons pas venus auparavant.' [Jérémy]

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mis en ligne le : 14.03.11 par Kelly

LIVE REPORT - KROKUS, SIDEBURN | Salle Des Fêtes, Thônex - 03.12.2010

KROKUS, SIDEBURN | Salle Des Fêtes, Thônex
03.12.2010



Alors que la grande tornade du rock se faisait entendre à Thônex, un grand vent de colère soufflait à tous les arrêts de tram avec des usagés qui apprenaient que le prochain truc sur rails ‘qui transforme la ville de Genève en grand gruyère’ ne viendrait pas avant une bonne cinquantaine de minutes pour Dieu sait quelle raison (vive le progrès). Ennuyeux, surtout que vu les conditions météo, nombreux étaient ceux qui avaient fait l’impasse sur leur véhicule pour se rendre à Thônex… Bref, je n’étais pas le seul qui arrivait alors que le set de Sideburn touchait à sa fin. Il faut tout de même reconnaître que malgré le public peu nombreux à cette heure, Sideburn fit preuve d’un grand professionnalisme assurant un set à la fois carré et efficace. Une manière idéale de préparer la scène pour les héros de la soirée, Krokus. Le moins que l’on puisse dire, c’est que Krokus, formé en 1975, a déjà bien roulé sa bosse, mais vu l’attitude enjouée du groupe et en particulier de Fernando Von Arb, on peut dire que les musiciens n’ont pas fini de nous surprendre. Musicalement, le groupe assure évidemment en sortant ses classiques ‘Long Stick Goes Boom’, ‘Easy Rocker’, ‘Bedside Radio’ et j’en passe, mais c’est surtout sa joie évidente d’être là et le côté très proche du public qui fit la différence. Il était très agréable de voir que le concert n’attirait pas que des nostalgiques de l’époque, mais également pas mal de jeunes, connaissant bien le répertoire de Krokus. Le rock conserve ? Sans doute, car l’énergie dégagée par le groupe est palpable, et si Storace est peut-être moins sautillant qu’à l’époque, il lui en reste encore sous le pied. Un petit hommage au regretté Steve Lee clôtura la soirée et c’est les oreilles encore sifflantes de bonheur que l’on a dit à bientôt à ce qui est l’un des plus grands groupes rock suisses de tous les temps. [Indy ‘Long Stick’ Boumboum]

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mis en ligne le : 14.03.11 par Kelly

CD - ASS OF SPADES | Ass Of Spades (2010)

ASS OF SPADES | Ass Of Spades
Autoproduction




Ça rock et ça ne fait pas semblant, pas de fioritures, un groupe qui va à l’essentiel ! Pour une première démo, on peut dire qu’ils ont mis le paquet ! La production est bonne, le tout sonne vraiment rock avec juste ce qu’il faut de sale. L’envie est plus que présente, on sent que ça bosse dur derrière, l’énergie est aussi au rendez-vous, même si c’est peut-être la seule chose qui ait eu du mal à être mis en avant, mais cela est sans aucun doute dû à une première production. Vivement l’album qui devrait arriver d’ici le printemps prochain !!! Les deux premiers titres de cette démo, qui en compte six, sont relativement calmes, avec de très bonnes lignes de guitares, et un petit plan spécial pour la basse, eh oui, même les bassistes ont le droit d’être entendus ! Dès le troisième titre, on passe à la vitesse supérieure, du rock furieux et speed sans compromis. J’ai personnellement une préférence pour la numéro quatre, ‘Doomsday Punk’N’Roll’. Le titre du suivant est absolument parfait et full second degré, ‘I Wanna Be A Texan’ !!! Eh oui, il fallait l’écrire, on en comprend le sens quand on voit le jeu du bassiste et d’un des guitaristes sur scène !!! On finit sur le lourd et puissant ‘Goddam Wrong’ ! Vingt minutes, c’est vraiment trop court pour ce groupe qui a encore bien des choses à nous donner ! Pour les avoir vus en live, je vous recommande ce bijou de rock made in Lausanne Rock City, préparez-vous à headbanger et à taper du pied furieusement !!! [Lambifastrock]
www.myspace.com/assofspades

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mis en ligne le : 14.03.11 par levlic

LIVE REPORT - MEH SUFF FESTIVAL | Hüttikon - 10-11.09.2010

MEH SUFF FESTIVAL | Hüttikon
10-11.09.2010

Le cadre est splendide (l’open air se déroule en forêt, au sommet d’une colline), l’affiche alléchante, le son très bon... Mais la déception reste. En cause ? Des annulations en série. Helfahrt puis Illdisposed et Dew-Scented… Ça fait pas mal. De quoi expliquer l’affluence relativement faible de ce Meh Suff, cuvée 2010. Reste que le rendez-vous a réservé à ses fidèles quelques excellents moments. En tête, le set surpuissant d’Anaal Nathrakh, emmenés par un vocaliste sous cocaïne. On retiendra également la performance des Israéliens de Melechesh. La nouvelle coqueluche de Nuclear Blast s’avère très à l’aise sur scène, livrant un concert carré et mémorable que même un chanteur très arrogant n’arrivera pas à plomber. Entre quelques balourdises grind ou death (Grind Inc et son set pur porc juste bon pour l’abattoir, le death sans finesse des Suisses de Cropment), on découvre quelques belles perles. Ainsi, même en plein jour, Koldbrann arrive à exprimer toute la noirceur de son black primaire. Negura Bunget profitera d’un décor plus approprié mais même sous ce ciel crépusculaire, les Roumains n’ont pas pleinement convaincu. La faute à des problèmes de son. Et à cette incapacité à ressusciter pleinement son univers troublant et planant sur scène. Dommage. Entre black et heavy, bière et saucisses, death et pagan, on trouvait à boire et à manger, sur les hauts d’Hüttikon. Chacun y aura trouvé son compte. [Dave]

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mis en ligne le : 14.03.11 par Kelly

Début - 98 - 99 - 100 - 101 - 102 - Fin

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